LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs REVUES Médias
Souscrire à ce flux
Groupe d'Etudes Géopolitiques

Abonnés Articles en ACCÈS LIBRE Actu Economie Guerre

▸ les 6 dernières parutions

06.05.2025 à 10:41

Merz échoue à devenir chancelier dès le premier tour au Bundestag à 6 voix près : que va-t-il se passer maintenant ?

Matheo Malik

Le vote parlementaire qui devait être une formalité a produit un résultat inédit dans l’histoire de la république fédérale.

Alors que l’accord de coalition a été formellement paraphé hier à Berlin, et que l’élection du chancelier devait se dérouler sans encombre, Friedrich Merz n’est pas parvenu à être élu au premier tour ce matin au Bundestag.

Avant un deuxième tour qui pourrait avoir lieu vendredi vendredi, le gouvernement sortant d'Olaf Scholz gère les affaires courantes.

L’article Merz échoue à devenir chancelier dès le premier tour au Bundestag à 6 voix près : que va-t-il se passer maintenant ? est apparu en premier sur Le Grand Continent.

Texte intégral (604 mots)

Sur 621 votants (9 députés sur 630 n’ont pas pris part au vote), Merz a recueilli 310 votes, 307 députés ont voté contre, avec 3 abstentions et 1 suffrage invalide. 

Il aurait eu besoin de 316 voix pour être confirmé dès le premier tour.

Sa coalition dispose théoriquement de 328 voix, 18 voix ont donc manqué à l’appel pour le probable futur chancelier.

Le chancelier fédéral est élu à la majorité absolue des membres du Bundestag dans son ensemble et non pas seulement des présents (« le vote du chancelier », « Kanzlermehrheit »).

  • L’article 63 de la loi fondamentale prévoit qu’en cas d’échec au premier tour le Bundestag puisse revoter dans l’espace de quatorze jours, toujours à la majorité absolue. 
  • Si aucun candidat n’est élu, un troisième tour a lieu immédiatement : le candidat arrivé en tête (majorité relative) peut être nommé.
  • Si la majorité est absolue, le président fédéral doit nommer le chancelier sous 7 jours.
  • En cas de majorité relative, le président peut soit nommer le candidat, soit dissoudre le Bundestag.

C’est la première fois qu’un chancelier échoue au 1er tour, à l’exception du vote de défiance constructive de Rainer Barzel (un mode de scrutin spécifique au système parlementaire allemand) en 1972, qui échoua à cause de deux députés de la CDU retournés par la Stasi.

Que se passera-t-il ?

  • Un nouveau vote pourrait avoir lieu dès demain mercredi, 7 mai — mais la date n’est pas encore confirmée, des tractations complexes ont commencé à Berlin ?

Qui est responsable ? 

  • Selon le journaliste du The Economist Tom Nuttall, « les doigts pointeront vers le SPD, bien sûr. Mais Merz ne manque pas d’ennemis au sein de son propre parti ».
  • « C’est un vote à bulletin secret, nous ne le saurons donc jamais ».
  • À noter : Angela Merkel, l’ancienne rivale de Friedrich Merz, retirée de la politique active depuis 2021 était présente à la tribune des invités du Bundestag. En janvier 2025, elle avait critiqué la politique migratoire de son successeur à la tête de l’Union Chrétienne-démocrate et son vote commun avec l’AfD.

Quelles conséquences internationales ?

  • Dans son discours face à la Körber-Stiftung en janvier 2025, Friedrich Merz avait annoncé se rendre immédiatement après son élection à Varsovie et à Paris. Ce voyage inaugural hautement symbolique pourrait donc être reporté si la situation reste bloquée.
  • C’est la 2e fois que Friedrich Merz échoue au Bundestag depuis le début d’année, avec le rejet in extremis de sa proposition de loi sur l’immigration en janvier 2025.
  • Selon Michaela Wiegel de la FAZ, le premier voyage de Friedrich Merz comme chancelier à Paris qui devait avoir lieu demain « est reporté ».

06.05.2025 à 06:30

En Allemagne, le Bundestag vote pour élire Friedrich Merz à la tête du nouveau gouvernement

Marin Saillofest

Aujourd’hui, mardi 6 mai, le Bundestag devrait voter en faveur du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, à la tête d’une coalition rassemblant la CDU/CSU et le SPD. La composition finale de son gouvernement, dévoilée hier, lundi 5 mai, laisse voir plusieurs profils expérimentés — dont certains sont proches des cercles économiques — côtoyer des ministres « juniors » qui participeront à leur premier gouvernement fédéral.

L’article En Allemagne, le Bundestag vote pour élire Friedrich Merz à la tête du nouveau gouvernement est apparu en premier sur Le Grand Continent.

Lire + (408 mots)

Le futur gouvernement Merz — dont la composition finale a été dévoilée hier, lundi 5 mai, avec le nom des ministres SPD — est issu des élections fédérales allemandes de février, qui ont consacré la victoire de la CDU/CSU (208 sièges sur 630) et ont poussé à une nouvelle « GroKo » avec le SPD (120 sièges).

Le cabinet du nouveau chancelier rassemblera plusieurs personnalités expérimentées, ainsi qu’un certain nombre de ministres « junior » n’ayant pas participé précédemment à un gouvernement au niveau fédéral ou régional.

  • Parmi les ministres du SPD, Boris Pistorius — initialement désigné candidat du parti social-démocrate à la chancellerie l’an dernier après la chute du gouvernement de coalition de Scholz — est le seul qui conservera son portefeuille de la Défense, à sa charge depuis janvier 2023. 
  • L’ex-présidente du Bundestag (2021-2025) Barbel Bas, qui a également été secrétaire d’État au ministère des transports et du numérique sous la direction d’Alexander Dobrindt de 2013 à 2018 puis chargée d’affaires auprès de la chancelière pour la numérisation, a été nommée ministre de la Recherche et de l’espace.
  • L’ancienne vice-présidente du groupe parlementaire du SPD au Bundestag, Verena Hubertz, fera elle aussi sa première entrée dans un gouvernement, en charge du portefeuille du logement, du développement urbain et de la construction.
  • Stefanie Hubig, également originaire du land de Rhénanie-Palatinat, dont elle fût depuis 2016 la ministre de l’Éducation, occupera quant à elle la fonction de ministre de la Justice.
  • L’union chrétienne-démocrate (CDU) et l’Union chrétienne sociale bavaroise (CSU) ont annoncé les noms de leurs ministres dès le 28 avril : des ministres en partie venus du monde de l’entreprise, majoritairement du sud et de l’ouest de l’Allemagne. 

Le nouveau gouvernement Merz affiche, avec 8 femmes et 9 hommes, une quasi-parité. Toutefois, sur les 17 ministres, seulement trois sont originaires de Länder de l’Est du pays : Katherina Reiche (Économie), Carsten Schneider (Environnement) et Reem Alabali-Radovan (Développement international) qui, bien que née à Moscou, a grandi dans le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, à la frontière avec la Pologne.

3 / 6
  GÉNÉRALISTES
Ballast
Fakir
Interstices
Lava
La revue des médias
Le Grand Continent
Le Monde Diplo
Le Nouvel Obs
Lundi Matin
Mouais
Multitudes
Politis
Regards
Smolny
Socialter
The Conversation
UPMagazine
Usbek & Rica
Le Zéphyr
 
  CULTURE / IDÉES 1/2
Accattone
Contretemps
A Contretemps
Alter-éditions
CQFD
Comptoir (Le)
Déferlante (La)
Esprit
Frustration
 
  IDÉES 2/2
L'Intimiste
Jef Klak
Lignes de Crêtes
NonFiction
Nouveaux Cahiers du Socialisme
Période
Philo Mag
Terrestres
Vie des Idées
Villa Albertine
 
  THINK-TANKS
Fondation Copernic
Institut La Boétie
Institut Rousseau
 
  TECH
Dans les algorithmes
Framablog
Goodtech.info
Quadrature du Net
 
  INTERNATIONAL
Alencontre
Alterinfos
CETRI
ESSF
Inprecor
Journal des Alternatives
Guitinews
 
  MULTILINGUES
Kedistan
Quatrième Internationale
Viewpoint Magazine
+972 mag
 
  PODCASTS
Arrêt sur Images
Le Diplo
LSD
Thinkerview
 
   Fiabilité faible
Contre-Attaque
Issues
Korii
Positivr
Regain
Slate
Ulyces
🌓