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10.04.2025 à 10:23

Avec Vivid Reliquaries, Stan Squirewell superpose portraits anonymes et textiles à motifs

L'Autre Quotidien
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À travers des collages intimes et mixtes, Stan Squirewell exhume les histoires de ceux qui pourraient autrement être perdus dans l'anonymat. L'artiste recueille des images dans les archives du Smithsonian et auprès d'amis et de membres de sa famille, qu'il réinterprète ensuite à l'aide d'imprimés et de motifs vibrants. En superposant des passés inconnus et des ajouts actuels, Squirewell explore la manière dont les traditions et les rituels quotidiens perdurent à travers les générations.
Texte intégral (1645 mots)

À travers des collages intimes et mixtes, Stan Squirewell exhume les histoires de ceux qui pourraient autrement être perdus dans l'anonymat. L'artiste recueille des images dans les archives du Smithsonian et auprès d'amis et de membres de sa famille, qu'il réinterprète ensuite à l'aide d'imprimés et de motifs vibrants. En superposant des passés inconnus et des ajouts actuels, Squirewell explore la manière dont les traditions et les rituels quotidiens perdurent à travers les générations.

“Girls on Saturn” (2025)

Son nouvel ensemble d'œuvres, Robitussin, Hotcombs & Grease, évoque des produits omniprésents tels que le décongestionnant en vente libre et les soins capillaires. « En grandissant, j'ai été façonné par les aînés qui m'entouraient, et les objets quotidiens tels que Robitussin, Hotcombs et la graisse sont devenus les réceptacles des rituels qui m'ont ancré dans mon héritage », explique l'artiste. « Ces objets transcendent leur usage banal : ils incarnent des traditions transmises de génération en génération, m'ancrant dans une identité collective. »

“Teddy” (2024), artist-printed photos collaged with paint and glitter in a hand-carved shou sugi ban frame, 43 x 35 x 3 inches

Squirewell découpe et colle des images et des tissus de sa collection avant de photographier la composition, qui est ensuite soumise à un processus d'édition numérique. Chaque pièce est complétée par un cadre élaboré, avec des bords shou sugi ban carbonisés - une technique de brûlage japonaise - et des détails sculptés à la main. Les côtés portent diverses inscriptions reliant le passé et le présent, notamment des lignes de poèmes de Langston Hughes et des glyphes de langues africaines ancestrales tombées en désuétude.

L'identité et l'histoire de nombreux sujets étant inconnues, le travail de Squirewell confère une nouvelle pertinence à leurs images. Comment les pratiques domestiques quotidiennes et l'héritage des générations précédentes ont-ils influencé le présent ? Et comment ces traditions créent-elles une expérience collective plus large ? Enracinées dans ces questions, les œuvres dignes deviennent des reliquaires qui honorent ce qui a été transmis et la façon dont cela continue à informer la vie aujourd'hui.

Robitussin, Hotcombs & Grease est exposé jusqu'au 24 mai à la Claire Oliver Gallery à Harlem. En savoir plus sur Squirewell sur Instagram.

John Patitucco, le 14/04/2025
Stan Squirewell - Vivid Reliquaries

Teddy’s Lil Sisters” (2024), artist-printed photos collaged with paint and glitter in a hand-carved shou sugi ban frame, 29 x 24 x 2 inches

10.04.2025 à 10:11

Tatu Panda, le tatoueur hyperréaliste de Miami

L'Autre Quotidien
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Tatu Panda, de son vrai nom David Cubero, est un tatoueur originaire de Miami, reconnu pour ses micro-tatouages hyperréalistes qui transforment la peau en véritables œuvres d’art. Dès l’âge de 14 ans, il commence à tatouer dans les marchés aux puces de Miami, développant rapidement une passion et une expertise remarquables. Sous la tutelle de son mentor, Felipe « Pride » Bustos, Tatu Panda a affiné son art et créé un style unique alliant photoréalisme et finesse du détail. Choc des yeux !
Texte intégral (1239 mots)

Tatu Panda, de son vrai nom David Cubero, est un tatoueur originaire de Miami, reconnu pour ses micro-tatouages hyperréalistes qui transforment la peau en véritables œuvres d’art. Dès l’âge de 14 ans, il commence à tatouer dans les marchés aux puces de Miami, développant rapidement une passion et une expertise remarquables. Sous la tutelle de son mentor, Felipe « Pride » Bustos, Tatu Panda a affiné son art et créé un style unique alliant photoréalisme et finesse du détail. Choc des yeux !

Aujourd’hui, propriétaire et opérateur de son propre salon, le Panda Tattoo MIA, situé au 7814 NE 4th Ct, Miami, FL 33138, sa clientèle comprend des célébrités comme Lil Pump, Marc Anthony, Jake Paul et 6ix9ine, témoignant de la qualité exceptionnelle de son travail.

Ses créations se distinguent par leur précision photographique et leur capacité à raconter une histoire sur une surface aussi réduite que la peau humaine. Son compte Instagram, suivi par plus de 463 000 abonnés, présente une galerie impressionnante de ses œuvres, allant de portraits détaillés à des motifs délicats en fine ligne. ​

Paul Morriskey, le 14/04/2025
Tatu Panda, tatoueur hyperréaliste

10.04.2025 à 09:56

« Lorsqu’on parle de manga en France, il est impossible de ne pas parler de bande dessinée » Interview de Maxime Gendron pour son ouvrage Mangashi

L'Autre Quotidien
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Avec un angle autour du succès des mangashi japonais comme le Weekly Shonen Jump, Maxime Gendron propose un essai pour retracer l’historique et les enjeux des magazines de prépublication de bande dessinée du Japon jusqu’en France. Entretien avec l’auteur en pleine campagne de financement participatif.
Texte intégral (3189 mots)

Avec un angle autour du succès des mangashi japonais comme le Weekly Shonen Jump, Maxime Gendron propose un essai pour retracer l’historique et les enjeux des magazines de prépublication de bande dessinée du Japon jusqu’en France. Entretien avec l’auteur en pleine campagne de financement participatif.

Maxime Gendron

Vous avez peut-être déjà croisé Maxime Gendron sur sa chaine Youtube L’Archipel Otageek lancée en 2016 avec Antoine Bonnici lancée autour de One Piece, qui s’est depuis diversifiée autour de la pop culture au sens large ; mais aujourd’hui on s’intéresse à un projet de livre, un essai sur l’histoire de la prépublication de bande dessinée depuis le Japon jusqu’en France.

Sur 272 pages, il propose un historique de prépublication de manga au Japon puis en France, en détaillant certains moments clefs et exemples de publications avant de questionner les nouveaux modèles de pré-publications à l’ère du numérique. Avec quelques réflexions sur la paupérisation des artistes, les modèles media mix japonais ou encore la prépublication de manga en France qui connaît un véritable essor [lire aussi notre interview Interview de Robin Emptaz autour du magazine Konkuru].

Le livre est disponible en soutenant la campagne sur Ulule, jusqu’au 8 avril 2025 mais pour en savoir plus, je vous propose un échange avec son auteur. 

Le sujet est à la fois très spécifique, mais dans l’air du temps parce que beaucoup de lecteurices connaissent le Weekly Shonen Jump, est-ce que tu peux nous donner le point de départ de ce livre ? 

Maxime Gendron : Depuis un moment maintenant, on entend que la France est le deuxième pays consommateur de manga après le Japon. Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’histoire et à l’économie du manga, j’ai vite compris que les magazines de prépublications sont indissociables du marché japonais. 

Je me suis alors demandé pourquoi nous n’en avons pas en France, même les plus connus comme le Shonen Jump. Ce dernier publie pourtant des blockbusters comme Naruto, One Piece ou Dragon Ball qui rencontrent un grand succès dans l’hexagone. C’est à partir de là que j’ai commencé les recherches.

Pourquoi consacrer un livre sur les magazines de prépublication, les mangashi, mais également la presse en France ? 

M. G. : Cela peut sembler curieux d’accorder autant de place à la bande dessinée franco-belge dans un livre consacré au manga. Néanmoins, lorsqu’on parle de manga en France, il est impossible de ne pas parler de bande dessinée, dans le sens large. 

Au cours de mes recherches, j’ai constaté que les tentatives de mangashi à la française ont échoué alors que le pays a aussi connu un âge d’or de la prépublication de la BD avant de disparaître. Les deux étaient forcément liés. L’histoire de la BD en France est un élément nécessaire pour ensuite comprendre celle du manga.

Tu avais déjà travaillé sur le sujet avec un livret Le guide des magazines de prépublication, qui était proposé en bonus lors de la campagne Ulule Shōnen ! et Shōjo ! dirigés par Julie Proust Tanguy, c’était une amorce de ce livre ? 

M. G. : À ce moment-là, je travaillais déjà sur le livre qui était encore au stade du mémoire universitaire. Le guide a été l’occasion de faire une première synthèse des sources rassemblées jusqu’ici.

Ton livre arrive au moment où Claude Leblanc publie une histoire du magazine Garo et à travers son livre sur Shōtarō Ishinomori, ses recherches sur Com, deux mangashi dont les auteurices ont une résonance particulière en France. Pourquoi selon toi, le marché s’ouvre pour ce type d’ouvrages ? 

M. G. : C’est une analyse totalement subjective, mais je pense qu’il y a un double phénomène depuis quelques années. D’abord, les mangas deviennent de plus en plus un divertissement grand public dans le sens où ils ne sont plus seulement lus et achetés par des fans de manga. Désormais, une personne qui a aimé un anime va peut-être lire la suite, mais ne lire aucun autre manga après celui-ci. 

Ensuite, je pense que les fans sont de plus en plus curieux des coulisses, ils ont envie de comprendre son histoire, son processus de création. On a observé le même phénomène avec la BD il y a plusieurs années. Tous les acheteurs de BD ne sont pas des passionnés et c’est une bonne chose ! Cela en fait un moyen d’expression artistique accessible à quiconque est un minimum curieux. 

À l’inverse, il y a des passionnés de longue date, des spécialistes qui produisent et lisent des livres plus pointus pour analyser les différents aspects de la BD, avec une grande production autour de l’œuvre de Hergé, entre autres. Le manga n’en est pas encore à ce stade, mais je pense qu’il s’y dirige avec de plus en plus d’ouvrages sur le sujet.

Tu évoques également un point qui me paraît important, la paupérisation des artistes en France, qui ont perdu l’écosystème des magazines et la prépublication, est-ce que tu as des chiffres là-dessus ? Est-ce que tu peux expliquer la différence avec le Japon par exemple ? 

M. G. : Je n’ai pas de chiffres précis, en tout cas pas en France, mais grâce à la prépublication, les auteurs perçoivent deux rémunérations : à la page et sur les ventes. Ils sont payés à la planche pour la publication dans les magazines puis un pourcentage sur les ventes des albums distribués en librairie.

Aucune des deux n’est suffisante pour vivre, sauf en cas de gros succès, mais rare et difficile à prévoir. En privant les auteurs de la rémunération à la page, ils ont perdu leur source de revenu la plus stable.

Le système japonais fonctionne de la même manière, mais même comme ça, la somme perçue pour les planches ne suffit généralement pas à couvrir les dépenses pour les produire. Les mangakas sont dépendants de la publication en recueil puis de la vente des droits dérivés pour commencer à être rentables.

Dans Mangashi, il y a un focus sur des initiatives françaises, des magazines qui prépublient ou publient du manga ; mais aussi sur le numérique, quelles sont les pistes les plus pertinentes pour l’avenir de la prépublication selon toi ? 

M. G. : À l’origine, la prépublication a émergé au Japon parce que c’était le moyen le plus rapide et le moins coûteux pour divertir les enfants après la guerre. Aujourd’hui, le numérique me semble être l’évolution naturelle de ce système, il n’y a pas plus rapide et il ne coûte presque rien quand il n’est pas gratuit. Les ventes numériques ont d’ailleurs surpassé celles du papier (uniquement pour les magazines) depuis 2017. 

Concernant la France, je ne sais pas. Est-ce que la prépublication n’a pas fonctionné parce que personne n’a jamais trouvé la bonne formule ? Ou alors parce qu’elle n’est pas adaptée au public ? Les projets actuels nous apporteront sûrement une réponse dans les mois et années à venir.

Le livre est en cours de financement sur Ulule, ce sera le seul moyen de se le procurer ou il sera dispo en librairie après ? 

M. G. : Je ne suis pas distribué, il va donc être très difficile de me retrouver en librairie. Je travaille déjà à organiser une petite tournée de dédicaces, mais le plus sûr pour avoir le livre est de le commander avant la fin de la campagne.

Et pour la suite, tu prépares déjà les prochains projets ? 

M. G. : Je travaille déjà sur deux nouveaux projets sur lesquels je vais pouvoir me concentrer lorsque la campagne sera finie. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant, mais l’un d’eux est une forme de suite à ce livre.

▶️ Pour acheter Mangashi et soutenir Maxime Gendron, ce sera sur Ulule, jusqu’au 8 avril 2025

Tous les visuels sont © Maxime Gendron / Kriss

Thomas Mourier, le 14/04/2025
Interview de Maxime Gendron pour son ouvrage Mangashi

-> Les liens renvoient au site Bubble où vous pouvez vous procurer les ouvrages évoqués.

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