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13.10.2025 à 17:09

Israël : les images du retour des ex-otages libérés par le Hamas

FRANCE24
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Le Hamas a libéré ce 13 octobre les derniers otages israéliens encore en vie à Gaza. Ils étaient souriants, et semblaient en bonne santé.
Le Hamas a libéré ce 13 octobre les derniers otages israéliens encore en vie à Gaza. Ils étaient souriants, et semblaient en bonne santé.

13.10.2025 à 16:53

Présidentielle au Cameroun: duel Biya/Tchiroma dans l'attente des résultats

FRANCE24
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"Nous demandons à tous de respecter les résultats issus des urnes dans chaque bureau de vote. C'est le seul que nous accepterons", a souligné à la mi-journée sur Facebook Tchiroma, alors que des opposants craignent des fraudes favorisant M. Biya, 92 ans, réélu avec plus de 70% depuis plus de 20 ans et qui tient le pays d'une main de fer. Les autorités n'ont communiqué ni le chiffre de participation, ni la date prévue de publication des résultats, qui doivent être proclamés avant le 26 octobre par le Conseil constitutionnel. Lundi matin, les activités ont repris leur cours dans la capitale, même si des forces de sécurité ont été déployées à certains carrefours stratégiques, ont pu constater des journalistes de l'AFP. Dans le quartier de la Briqueterie, fief du candidat Tchiroma à Yaoundé, où des centaines de ses partisans scandaient "Au revoir Paul Biya, Tchiroma arrive" dimanche soir, Abdou Mana, 50 ans, reste "dans l'attente des résultats définitifs" annoncés par le Conseil constitutionnel. "On veut le changement mais on ne veut pas de problème", temporise-t-il. Des partisans des deux camps respectifs commencent déjà à revendiquer leurs victoires en ligne. Des messages de félicitations ont même été adressés à Tchiroma Bakary, notamment par la coalition de partis Union pour le Changement 2025 qui l'avait désigné comme candidat consensuel de l'opposition mi-septembre, mais aussi d'Ateki Saxton qui avait retiré sa candidature au profit de Bello Bouba Maïgari, un autre ancien ministre. Procès-verbaux et tableaux noirs Le directeur de campagne de Tchiroma, Chris Maneng's, joint au téléphone par l'AFP, attend néanmoins la compilation complète des procès-verbaux des observateurs qu'il affirme avoir placés dans 90% des bureaux de vote afin d'avoir "une approche statistique de cette victoire". "Nous avons un lead dans la quasi-majorité des régions au Cameroun", a-t-il déclaré. Dans la région du Nord, un vivier électoral important, dont le candidat Issa Tchiroma est originaire, des affrontements entre partisans et forces de l'ordre ont éclaté dimanche soir. S'il est autorisé de rendre public les procès verbaux de chacun des bureaux de vote, il est en revanche illégal de proclamer le résultat du vote avant le Conseil constitutionnel. "C'est la ligne rouge à ne pas franchir" a réitéré le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji, lors d'une conférence de presse dimanche soir, à l'issue d'une élection qui s'est déroulée selon lui "sans incident majeur". En 2018, lors de la dernière présidentielle, Maurice Kamto, arrivé deuxième du scrutin et dont la candidature a été rejetée cette année, s'était proclamé vainqueur au lendemain du vote. Kamto avait ensuite été arrêté, et les rassemblements de ses partisans dispersés à coups de gaz lacrymogènes et canons à eau, et des dizaines de manifestants arrêtés - certains restent toujours emprisonnés. Par ailleurs, selon le code électoral, toute contestation du scrutin doit être adressée "dans un délai maximum de 72 heures à compter de la date de clôture du scrutin". Mais les résultats risquent bien de ne pas être connus d'ici là: en 2018, les autorités électorales les avaient annoncés deux semaines après le vote. Des citoyens, soucieux de "surveiller leur vote", ont assisté, téléphone et mode vidéo enclenché, aux dépouillements dans certains bureaux du pays à leur fermeture dimanche à 18H (17H GMT). Les images de procès-verbaux et de tableaux noirs sur lesquels étaient reportés les résultats des dépouillements ont largement circulé sur les réseaux sociaux. Alimentant les revendications de victoire de l'un ou l'autre des protagonistes du duel de tête.
Texte intégral (622 mots)
"Nous demandons à tous de respecter les résultats issus des urnes dans chaque bureau de vote. C'est le seul que nous accepterons", a souligné à la mi-journée sur Facebook Tchiroma, alors que des opposants craignent des fraudes favorisant M. Biya, 92 ans, réélu avec plus de 70% depuis plus de 20 ans et qui tient le pays d'une main de fer. Les autorités n'ont communiqué ni le chiffre de participation, ni la date prévue de publication des résultats, qui doivent être proclamés avant le 26 octobre par le Conseil constitutionnel. Lundi matin, les activités ont repris leur cours dans la capitale, même si des forces de sécurité ont été déployées à certains carrefours stratégiques, ont pu constater des journalistes de l'AFP. Dans le quartier de la Briqueterie, fief du candidat Tchiroma à Yaoundé, où des centaines de ses partisans scandaient "Au revoir Paul Biya, Tchiroma arrive" dimanche soir, Abdou Mana, 50 ans, reste "dans l'attente des résultats définitifs" annoncés par le Conseil constitutionnel. "On veut le changement mais on ne veut pas de problème", temporise-t-il. Des partisans des deux camps respectifs commencent déjà à revendiquer leurs victoires en ligne. Des messages de félicitations ont même été adressés à Tchiroma Bakary, notamment par la coalition de partis Union pour le Changement 2025 qui l'avait désigné comme candidat consensuel de l'opposition mi-septembre, mais aussi d'Ateki Saxton qui avait retiré sa candidature au profit de Bello Bouba Maïgari, un autre ancien ministre. Procès-verbaux et tableaux noirs Le directeur de campagne de Tchiroma, Chris Maneng's, joint au téléphone par l'AFP, attend néanmoins la compilation complète des procès-verbaux des observateurs qu'il affirme avoir placés dans 90% des bureaux de vote afin d'avoir "une approche statistique de cette victoire". "Nous avons un lead dans la quasi-majorité des régions au Cameroun", a-t-il déclaré. Dans la région du Nord, un vivier électoral important, dont le candidat Issa Tchiroma est originaire, des affrontements entre partisans et forces de l'ordre ont éclaté dimanche soir. S'il est autorisé de rendre public les procès verbaux de chacun des bureaux de vote, il est en revanche illégal de proclamer le résultat du vote avant le Conseil constitutionnel. "C'est la ligne rouge à ne pas franchir" a réitéré le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji, lors d'une conférence de presse dimanche soir, à l'issue d'une élection qui s'est déroulée selon lui "sans incident majeur". En 2018, lors de la dernière présidentielle, Maurice Kamto, arrivé deuxième du scrutin et dont la candidature a été rejetée cette année, s'était proclamé vainqueur au lendemain du vote. Kamto avait ensuite été arrêté, et les rassemblements de ses partisans dispersés à coups de gaz lacrymogènes et canons à eau, et des dizaines de manifestants arrêtés - certains restent toujours emprisonnés. Par ailleurs, selon le code électoral, toute contestation du scrutin doit être adressée "dans un délai maximum de 72 heures à compter de la date de clôture du scrutin". Mais les résultats risquent bien de ne pas être connus d'ici là: en 2018, les autorités électorales les avaient annoncés deux semaines après le vote. Des citoyens, soucieux de "surveiller leur vote", ont assisté, téléphone et mode vidéo enclenché, aux dépouillements dans certains bureaux du pays à leur fermeture dimanche à 18H (17H GMT). Les images de procès-verbaux et de tableaux noirs sur lesquels étaient reportés les résultats des dépouillements ont largement circulé sur les réseaux sociaux. Alimentant les revendications de victoire de l'un ou l'autre des protagonistes du duel de tête.

13.10.2025 à 16:53

A Paris, un jeu de rôles pour se préparer aux inondations

FRANCE24
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Dans cet exercice fictif, Paris est inondée depuis deux mois, l'eau de la Seine se trouve à plus de 7 mètres et continue de monter. En salle de crise de la mairie de Paris, où une trentaine d'élus sont réunis autour d'une longue table rectangulaire, l'alerte est donnée: les précipitations rendent très probable le franchissement d'une crue centennale, à l'image de celle de 1910, quand le fleuve avait atteint 8,62 mètres au pont d'Austerlitz et paralysé la ville pendant plusieurs semaines. 630.000 personnes touchées Dans ce cas de figure, en Île-de-France, "630.000 personnes auront les pieds dans l'eau" et beaucoup d'autres "auront des conditions de vie très dégradées et il faudra sans doute les évacuer", explique Béatrice Steffan, préfète et secrétaire générale de la zone de défense et de sécurité de Paris. Plus d'électricité, plus d'ascenseur, plus de chauffage... "Vous ne pourrez plus vivre à Paris", même si votre logement est "éloigné de la Seine", ajoute Pénélope Komitès, adjointe en charge de la résilience à la mairie de Paris et organisatrice de l'exercice. Pour s'y préparer, sapeurs-pompiers de Paris, secouristes et policiers municipaux se sont prêtés au jeu de rôles. Dans le 4e arrondissement, deux tentes de la Croix-Rouge et de la Protection civile ont été dressées, pour accueillir une cinquantaine de prétendus sinistrés pris au piège dans un immeuble situé à quelques mètres de la Seine. "J'ai six personnes dont quatre enfants en situation d'hypothermie", lance dans son talkie-walkie Basile, chef de poste du centre de tri de la Croix-Rouge. Parmi eux, Noam, 9 ans et couverture de survie sur le dos, prend son rôle à cœur: "Là, j'ai un peu froid...", dit-il aux secouristes. Plus spectaculaire, des habitants coincés au troisième étage du bâtiment sont évacués par la fenêtre par des pompiers, parfois en rappel à l'aide d'une civière ou bien dans une nacelle hissée par un camion. Kit d'urgence Enfants blessés, personnes en situation de handicap ou sans domicile fixe... Cette simulation permet de tester plusieurs types d'évacuation et la coordination entre les différents acteurs de la ville. Autre objectif: sensibiliser les Parisiens aux bons réflexes à adopter en cas de crue majeure. Si vous êtes en zone de risque inondation, "il faut avoir réfléchi à une situation de repli", explique Daphné Maurel, directrice générale de la Protection civile Paris Seine. Il faut aussi avoir préparé son kit d'urgence "avec vos papiers d'identité, une radio avec des piles au cas où le réseau téléphonique tombe, une photocopie de vos contrats d'assurance, un peu d'eau", ajoute-t-elle. "Quand le préfet dit qu'il faut évacuer, il faut évacuer tout de suite", complète l'adjointe à la mairie Pénélope Komitès, rappelant le risque de ne plus pouvoir partir ou de saturer les gymnases et autres sites réservés, en priorité, aux habitants sans solution de relogement immédiate. En parallèle de ce jeu de rôle, la préfecture de police a organisé à l'échelle de l'Île-de-France l'exercice "Hydros 2025". Au métro Rome, près de la gare Saint-Lazare, la RATP s'est entraînée à monter un batardeau qui forme des parois étanches autour de la bouche de métro pour éviter le ruissellement des eaux de la surface vers les escaliers de la station. "En cas de crue centennale, seules les lignes de métro 2, 3 bis, 7 bis ne seraient pas impactées",selon David Courteille, directeur technique de la gestion des actifs de la RATP.
Texte intégral (614 mots)
Dans cet exercice fictif, Paris est inondée depuis deux mois, l'eau de la Seine se trouve à plus de 7 mètres et continue de monter. En salle de crise de la mairie de Paris, où une trentaine d'élus sont réunis autour d'une longue table rectangulaire, l'alerte est donnée: les précipitations rendent très probable le franchissement d'une crue centennale, à l'image de celle de 1910, quand le fleuve avait atteint 8,62 mètres au pont d'Austerlitz et paralysé la ville pendant plusieurs semaines. 630.000 personnes touchées Dans ce cas de figure, en Île-de-France, "630.000 personnes auront les pieds dans l'eau" et beaucoup d'autres "auront des conditions de vie très dégradées et il faudra sans doute les évacuer", explique Béatrice Steffan, préfète et secrétaire générale de la zone de défense et de sécurité de Paris. Plus d'électricité, plus d'ascenseur, plus de chauffage... "Vous ne pourrez plus vivre à Paris", même si votre logement est "éloigné de la Seine", ajoute Pénélope Komitès, adjointe en charge de la résilience à la mairie de Paris et organisatrice de l'exercice. Pour s'y préparer, sapeurs-pompiers de Paris, secouristes et policiers municipaux se sont prêtés au jeu de rôles. Dans le 4e arrondissement, deux tentes de la Croix-Rouge et de la Protection civile ont été dressées, pour accueillir une cinquantaine de prétendus sinistrés pris au piège dans un immeuble situé à quelques mètres de la Seine. "J'ai six personnes dont quatre enfants en situation d'hypothermie", lance dans son talkie-walkie Basile, chef de poste du centre de tri de la Croix-Rouge. Parmi eux, Noam, 9 ans et couverture de survie sur le dos, prend son rôle à cœur: "Là, j'ai un peu froid...", dit-il aux secouristes. Plus spectaculaire, des habitants coincés au troisième étage du bâtiment sont évacués par la fenêtre par des pompiers, parfois en rappel à l'aide d'une civière ou bien dans une nacelle hissée par un camion. Kit d'urgence Enfants blessés, personnes en situation de handicap ou sans domicile fixe... Cette simulation permet de tester plusieurs types d'évacuation et la coordination entre les différents acteurs de la ville. Autre objectif: sensibiliser les Parisiens aux bons réflexes à adopter en cas de crue majeure. Si vous êtes en zone de risque inondation, "il faut avoir réfléchi à une situation de repli", explique Daphné Maurel, directrice générale de la Protection civile Paris Seine. Il faut aussi avoir préparé son kit d'urgence "avec vos papiers d'identité, une radio avec des piles au cas où le réseau téléphonique tombe, une photocopie de vos contrats d'assurance, un peu d'eau", ajoute-t-elle. "Quand le préfet dit qu'il faut évacuer, il faut évacuer tout de suite", complète l'adjointe à la mairie Pénélope Komitès, rappelant le risque de ne plus pouvoir partir ou de saturer les gymnases et autres sites réservés, en priorité, aux habitants sans solution de relogement immédiate. En parallèle de ce jeu de rôle, la préfecture de police a organisé à l'échelle de l'Île-de-France l'exercice "Hydros 2025". Au métro Rome, près de la gare Saint-Lazare, la RATP s'est entraînée à monter un batardeau qui forme des parois étanches autour de la bouche de métro pour éviter le ruissellement des eaux de la surface vers les escaliers de la station. "En cas de crue centennale, seules les lignes de métro 2, 3 bis, 7 bis ne seraient pas impactées",selon David Courteille, directeur technique de la gestion des actifs de la RATP.
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