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01.07.2025 à 13:21

L'Europe surprise par un début d'été caniculaire

FRANCE24
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Paris, connue pour sa densité urbaine et son manque d'espace verts, bascule à midi en alerte rouge, pour la première fois depuis cinq ans: 38°C sont attendus, les voitures polluantes interdites et le sommet de la Tour Eiffel est fermé. Sur l'ensemble du pays, où les températures vont osciller entre 35 et plus de 40°C sur la majeure partie du territoire avant un répit prévu mercredi, plus de 1.300 écoles mal équipées vont fermer totalement ou partiellement. Conséquence attendue du réchauffement climatique provoqué par la combustion des énergies fossiles, les canicules surviennent avant même les vacances scolaires - en France, la rentrée de septembre 2023 avait aussi été frappée d'une vague de chaleur tardive. Au Pays-Bas, les écoles de Rotterdam et du Brabant occidental ont fermé à midi, selon des horaires qualifiés de "tropicaux", alors que la barre de 38°C, très rare dans ce pays au climat océanique, est annoncée. Chez les voisins allemands, pays continental plus chaud et aux vacances estivales plus courtes, les écoliers peuvent bénéficier en revanche du "hitzefrei", le congé pour cause de chaleur, habitude remontant au XIXe siècle. Cologne se prépare à 38°C et Berlin attend 37°C. "Cet événement est inhabituel car il est extrême, très tôt dans la saison estivale et que le changement climatique l'a très certainement aggravé", analyse pour l'AFP Samantha Burgess, climatologue pour l'observatoire européen Copernicus. Exceptionnel, il ne le restera pas longtemps: "le changement climatique créé une nouvelle norme", rendant les canicules plus fréquentes et désormais possibles en juin et en septembre. "De plus en plus de villes européennes s'adaptent, mais on peut dire que ce n'est pas assez rapide ni assez complet", avertit la scientifique, soulignant la persistance de "problèmes d'infrastructure (...), une pression sur les systèmes de santé nationaux et encore trop d'excès de mortalité". L'impact de l'épisode prendra des mois à être estimé, mais lui rappelle déjà les canicules de 2003 et de 2022, responsables respectivement d'environ 70.000 et 61.000 décès prématurés, essentiellement chez les personnes âgées. "Pas normal" "On vit un peu comme des taupes", dit à l'AFP Nicole, 85 ans, à Paris, pendant que son infirmier bande ses jambes enflées par la chaleur, dans l'air étouffant de son appartement au 20e étage d'une tour d'un quartier populaire. A l'hôpital de Nice, "c'est une lutte quotidienne" raconte le chef des urgences, Pierre-Marie Tardieux. Il dit recevoir "environ 30% de personnes âgées, mais aussi des travailleurs du bâtiment, des sportifs, des gens jeunes qui ont eu des coups de chaud" ainsi que "beaucoup de personnes qui vivent dans la rue". A Bordeaux, "Jo", un SDF de 55 ans, dit "souffrir énormément". Le bitume dans cette ville très minérale est plus chaud encore. Pire, les températures baissent trop peu la nuit pour offrir un répit aux organismes. La France a connu lundi sa nuit puis sa journée les plus chaudes pour un mois de juin. Les rues parisiennes ne sont pas descendues en-dessous de 27°C dans la nuit de lundi à mardi, confirme Météo-France. A La Hague, Georgette Kymmell est consciente que le climat change: "autrefois il ne faisait généralement que 25°C lors des étés très chauds du mois de juillet, mais aujourd'hui, il fait parfois jusqu'à 30°C en mai, ce qui n'est tout simplement pas normal." "L'Europe se réchauffe depuis plus vite que la moyenne mondiale", poursuit Samantha Burgess, en raison notamment de sa proximité avec l'Articque, qui se réchauffe 3 à 4 fois plus vite, mais aussi de l'effet paradoxal de l'amélioration de la qualité de l'air grâce aux législations environnementales. Ciel plus clair Même si très bonne pour les poumons des Européens, la réduction des aérosols polluants signifie que "nous avons un ciel plus clair, ce qui veut dire plus d'énergie qui atteint la surface de la Terre", explique la scientifique. En Espagne également, où un record en juin de 46°C a été enregistré samedi, le thermomètre est redescendu, mais pourrait encore dépasser 40°C dans le sud. A Madrid, "c'est comme être dans un four (...) donc honnêtement, je ne me sens pas super bien, mais avec un peu de coca et une bière, on peut tout supporter", philosophe Daniela Davila, une journaliste originaire d'Alicante, alors que les autorités recommandent d'éviter l'alcool et les boissons sucrées.

01.07.2025 à 12:25

Wimbledon: Valentin Royer, un "travaillomane" formé à l'école serbe

FRANCE24
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Certes, pour s'offrir cette victoire symbolique à 24 ans passés, le droitier de Neuilly-sur-Seine a bénéficié de l'abandon de son adversaire, le Grec Stefanos Tsitsipas (26e), touché au dos. Mais "je ne démérite pas du tout, je ne me sens en tout cas pas imposteur de ce qui se passe", insiste Royer (113e), vainqueur des deux premiers sets avant que Tsitsipas ne jette l'éponge. Même s'il n'a pas le palmarès précoce d'un Carlos Alcaraz (5 titres en Grand Chelem à 22 ans) ou d'un Jannik Sinner (3 trophées majeurs à 23 ans), "je suis un gros bosseur, un +travaillomane+", une expression qui lui vient de son entourage, a-t-il martelé lundi en conférence de presse. Fils d'un cadre de la distribution alimentaire, Royer a passé son enfance et son adolescence entre la Pologne, la République tchèque et surtout la Serbie, où il s'est formé à l'académie de l'ex-membre du top 10 mondial Janko Tipsarevic. "Ce qui est frappant en Europe de l'Est, c'est l'éthique de travail. Le plus souvent, les gars ne jouent pas au tennis pour s'amuser, mais pour en vivre. Ca m'a amené une discipline de travail dont on n'a parfois pas l'habitude en Europe occidentale", avançait le Français en avril auprès de l'ATP. Une fois son match contre Tsitsipas achevé, Royer est d'ailleurs immédiatement reparti s'entraîner une heure. "J'ai besoin de ce quota d'heures sur le terrain, je fonctionne comme ça", s'est-il justifié, armé de son débit mitraillette et de chaussettes-claquettes. "Pour arriver au top niveau du tennis mondial, ça passe par là. Quand on voit (le N.3 mondial Alexander) Zverev, il gagne" facilement la finale du Masters 1000 de Paris contre Ugo Humbert en novembre "mais derrière il va s'entraîner une heure et demi sur le terrain", admire Royer. "Il connaît ses objectifs et il met ses exigences à la hauteur de ses objectifs". "A ma place" Directement invité fin mai dans le tableau final de Roland-Garros, un honneur inédit pour lui, Royer s'était incliné en cinq sets au premier tour contre le Colombien Daniel Elahi Galan (107e). Le natif des Hauts-de-Seine est ensuite redescendu d'un échelon pour disputer deux tournois Challenger sur terre battue, et a atteint la finale à Bratislava mi-juin. Battu en deux sets au premier tour du Challenger sur gazon de Nottingham, Royer n'avait gagné aucun match sur herbe avant d'enchaîner trois succès à Roehampton, le site où se déroulent les qualifications pour Wimbledon. Après avoir gagné le droit de fouler les prestigieux courts de Wimbledon, et l'assurance de se hisser au meilleur classement de sa carrière, Royer a découvert le All England Club avec un émerveillement presque enfantin. "Samedi, je me suis entraîné sur le court numéro 2, un court avec des gros gradins quand même, avec toutes ces belles lignes faites à la tondeuse... Limite, tu arrives sur le court, tu n'as même pas envie de jouer, quoi. Tu as envie de laisser le court tranquille!", a-t-il plaisanté en conférence de presse. Accessoirement, par rapport aux courts de Roehampton, "il y a un peu moins de faux rebonds ici", a-t-il glissé dans un sourire. C'est désormais un autre Français, également issu des qualifications, qui l'attend au deuxième tour. Adrian Mannarino (123e mondial à 37 ans), "je sais qu'il a été top 20, on s'est déjà entraînés ensemble, je le respecte", souligne Royer. "Maintenant sur le terrain, ce sera encore une fois comme contre Tsitsipas au premier tour: deux mecs avec deux bras, deux jambes", dédramatise-t-il. "C'est grand, c'est prestigieux, mais je me sens à ma place. Chacun a son propre rythme", poursuit-il. "Peut-être que dans 10 ou 15 ans, on verra que ma progression aura été lente mais très linéaire. On fera les comptes à la fin!"

01.07.2025 à 12:23

Algérie : un journaliste sportif français condamné à 7 ans de prison

FRANCE24
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Un journaliste français spécialiste de football, Christophe Gleizes, a été condamné à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour "apologie du terrorisme", ont indiqué dimanche Reporters sans frontières (RSF) et son employeur, le groupe So Press, en dénonçant une sanction "injuste". Sujet France 2.
Texte intégral (642 mots)
Un journaliste français spécialiste de football, Christophe Gleizes, a été condamné à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour "apologie du terrorisme", ont indiqué dimanche Reporters sans frontières (RSF) et son employeur, le groupe So Press, en dénonçant une sanction "injuste". Sujet France 2.
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