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27.11.2025 à 23:31

Pérou: l'éphémère président Pedro Castillo condamné à 11 ans de prison pour rébellion

FRANCE24
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Il a été en revanche innocenté des délits d'abus de pouvoir et de trouble à l'ordre public. Le parquet avait requis 34 ans de prison pour l'ensemble des charges. M. Castillo a assisté impassible aux côtés de son avocat à la lecture du jugement d'un peu plus de quatre heures. En détention provisoire depuis décembre 2022, l'ex-syndicaliste, qui était instituteur d'une commune rurale lorsqu'il a remporté contre toute attente la présidentielle en 2021, sera détenu jusqu'au 21 mai 2034 au plus tard dans une prison spéciale où son détenus trois autres présidents péruviens: Ollanta Humala (2011-2016), Alejandro Toledo (2001-2006) et Martin Vizcarra (2018-2020), condamné mercredi à 14 ans de prison dans une affaire de pots-de-vin. Sept autres coaccusés étaient également jugés, dont son ancienne Première ministre Betssy Chavez, réfugiée depuis le 3 novembre à l'ambassade du Mexique à Lima, finalement condamnée à une peine identique de 11 années de prison. L'ex-président péruvien avait prononcé la dissolution du Parlement et appelé à la convocation d'une Assemblée constituante le 7 décembre 2024, jour où le Parlement devait débattre d'une motion de destitution contre lui pour des accusations présumées de corruption. Sans le soutien de la hiérarchie militaire, il a finalement été destitué et arrêté par la police alors qu'il se rendait avec sa famille à l'ambassade du Mexique à Lima. "Je demande seulement justice" Premier président du Pérou sans liens avec les élites du pays, et surnommé le "président des pauvres", son élection avait suscité des espoirs de réformes dans un pays où un tiers de la population vit dans la pauvreté. Mais son mandat éphémère - d'un peu plus de 16 mois - a sombré sous le poids des accusations de corruption, avant une vaine tentative de dissoudre le Parlement pour éviter d'être destitué. Une vingtaine de sympathisants de Pedro Castillo se sont rassemblés avec des pancartes devant le centre pénitentiaire où le jugement a été prononcé. "Nous souffrons pour notre président parce qu'il n'a pas volé un seul sol (monnaie péruvienne, ndlr). Ici est emprisonné un innocent, nous demandons justice", a déclaré à l'AFP Julia Buendia, 54 ans. "Je ne suis pas venu demander la clémence, encore moins l'acquittement, je demande seulement justice", avait déclaré M. Castillo dans ses dernières déclarations devant le tribunal vendredi dernier. Durant l'audience, M. Castillo a estimé être "un président kidnappé" victime d'un "coup d'État du Parlement". Sa chute a entraîné l'accession au pouvoir de sa vice-présidente Dina Boluarte, déclenchant des manifestations violemment réprimées qui ont causé la mort de plus de 50 civils. Depuis 2016, le pays andin a connu sept présidents : trois destitués par le Parlement dont Mme Boluarte, deux qui ont démissionné, et deux présidents par intérim, l'un ayant terminé son mandat, l'autre étant le président actuel, José Jéri.

27.11.2025 à 23:31

Les Etats-Unis réexaminent des milliers de "cartes vertes" après une attaque contre des militaires

FRANCE24
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Commis mercredi par un Afghan de 29 ans, arrivé aux Etats-Unis en 2021 après avoir servi aux côtés de l'armée américaine en Afghanistan, cet acte considéré comme une "embuscade" par les autorités a immédiatement poussé Donald Trump à promettre un durcissement de sa politique anti-immigration. "Nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l'expulsion de tout étranger de quelque pays que ce soit qui n'a pas sa place ici ou qui n'apporte aucun avantage à notre pays", avait insisté mercredi soir le président américain. Appliquant la consigne présidentielle, le directeur des services d'immigration (USCIS), Joseph Edlow, a annoncé jeudi avoir "ordonné un réexamen complet et rigoureux de chaque carte verte délivrée à tout ressortissant étranger provenant de pays jugés préoccupants". Ce permis accordant le titre de résident permanent aux Etats-Unis sera réexaminé pour les immigrés originaires d'Afghanistan, mais aussi de 18 autres pays incluant notamment le Venezuela, Haïti et l'Iran. Le suspect, Rahmanullah Lakanwal, a traversé le pays en voiture depuis l'Etat de Washington, dans le nord-ouest du pays, pour se rendre dans la capitale fédérale, sur la côte est, selon la procureure de Washington, Jeanine Pirro. Les deux militaires, une femme de 20 ans et un homme de 24 ans, ont été grièvement blessés et se trouvent dans un état critique, a précisé Mme Pirro. Le suspect a été neutralisé par d'autres gardes nationaux. Ces derniers mois, Donald Trump a fait polémique en envoyant des membres de ce corps de réserve de l'armée dans plusieurs villes démocrates, contre l'avis des autorités locales, disant ces renforts nécessaires pour lutter contre la criminalité et l'immigration illégale. Enquête internationale Le tireur était toujours hospitalisé jeudi sous haute surveillance. La procureure a indiqué qu'il ferait face à trois chefs d'agression armée avec intention de tuer. Son mobile reste inconnu. Selon le directeur de la CIA, John Ratcliffe, il avait travaillé avec l'armée américaine en Afghanistan avant d'être exfiltré vers les Etats-Unis. "Nous enquêtons pleinement sur cet aspect de son passé", a déclaré le directeur du FBI, Kash Patel, lors d'une conférence de presse. La police fédérale a lancé une enquête internationale pour terrorisme et se penche également sur d'"éventuels complices" dans le pays ou à l'étranger, a-t-il indiqué. Il a ajouté que les autorités menaient des perquisitions en lien avec l'enquête, y compris au domicile du suspect, dans l'Etat de Washington. Rahmanullah Lakanwal était arrivé aux Etats-Unis un mois après le retrait précipité des forces américaines d'Afghanistan pendant la présidence du démocrate Joe Biden, en août 2021, dans le cadre d'une opération mise en place pour aider les Afghans ayant collaboré avec les Américains. Des responsables du FBI, de la CIA et du ministère de la Sécurité intérieure ont affirmé qu'il n'avait pas fait l'objet d'un examen minutieux à son arrivée et avait bénéficié des politiques d'accueil jugées laxistes mises en place après le retrait chaotique des troupes américaines d'Afghanistan. Les autorités américaines ont annoncé après l'attaque suspendre pour une durée indéfinie le traitement des demandes d'immigration concernant des ressortissants afghans. AfghanEvac, une organisation chargée d'aider des Afghans à s'établir aux Etats-Unis après le retrait américain d'Afghanistan de 2021, a assuré que la communauté afghane était soumise à "des vérifications de sécurité (...) parmi les plus approfondies" en matière d'immigration. "L'acte violent et isolé de cet individu ne doit pas servir d'excuse pour définir ou rabaisser toute une communauté", a mis en garde le président de l'organisation, Shawn VanDiver. Selon le département d'État américain, plus de 190.000 Afghans sont arrivés aux États-Unis depuis la prise de pouvoir des talibans.

27.11.2025 à 23:17

Poutine ne cessera les hostilités que si l'armée ukrainienne se retire

FRANCE24
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La présidence ukrainienne a de son côté formellement exclu tout renoncement à des territoires, affirmant que le seul sujet réaliste était un cessez-le-feu sur la ligne de front. Ces déclarations du président russe interviennent alors que les Etats-Unis ont présenté la semaine dernière un plan visant à mettre fin à la guerre, lancée en 2022, qui a été perçu comme largement favorable aux demandes du Kremlin. Ce texte a été amendé le week-end dernier après des consultations avec les Ukrainiens et doit désormais être présenté à Moscou. "Si les troupes ukrainiennes quittent les territoires occupés (par l'Ukraine selon lui, ndlr), nous cesserons les hostilités. Si elles ne partent pas, nous les chasserons par la force militaire", a déclaré M. Poutine lors d'une conférence de presse à Bichkek, au Kirghizstan. M. Poutine n'a pas précisé s'il parlait uniquement des régions de Donetsk et de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, vues comme cibles prioritaires par le Kremlin, ou également de celles de Kherson et Zaporijjia dans le sud. La Russie avait revendiqué en septembre 2022 l'annexion de ces quatre territoires qu'elle ne contrôle pas entièrement. La cession par Kiev à Moscou des régions de Donetsk et de Lougansk figuraient dans le plan originel en 28 points des Etats-Unis, mais ce texte a été considérablement amendé par l'Ukraine, soutenue par les Européens. Cette nouvelle mouture n'a pas été dévoilée mais elle ne contient plus de conditions maximalistes et n'offre pas de solution concernant les territoires occupés par la Russie, selon des sources interrogées à Kiev par l'AFP. L'émissaire américain Steve Witkoff est attendu la semaine prochaine à Moscou pour évoquer ce plan américain avec les responsables russes. Kiev ne renoncera à "aucun territoire" Le chef de cabinet du président ukrainien, Andriï Iermak, a exclu tout retrait ukrainien, dans une interview au média américain The Atlantic publiée jeudi. "Tant que Zelensky est président, que personne n'espère que nous renoncerons à des territoires. Il ne renoncera à aucun territoire", a dit ce proche de Volodymyr Zelensky. "Tout ce dont nous pouvons parler de manière réaliste aujourd'hui, c'est de définir la ligne de contact" entre les deux armées, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs annoncé sur Telegram que le "travail conjoint des délégations ukrainienne et américaine" sur le plan se poursuivrait "à la fin de cette semaine". Vladimir Poutine a répété jeudi que le plan américain pouvait "servir de base à de futurs accords" entre Moscou et Kiev. Selon lui, l'un des "points clés" des négociations avec Washington sera la reconnaissance du Donbass - les régions de Donetsk et Lougansk - et de la Crimée, annexée en 2014, comme territoires russes. "Nous avons besoin d'une reconnaissance (internationale), mais pas de la part de l'Ukraine", a-t-il ajouté. M. Poutine a aussi répété que son pays n'avait aucune intention d'attaquer l'Union européenne, mais a menacé de "mesures de rétorsion" économiques en cas de saisie en Europe des avoirs russes gelés. Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a estimé jeudi que les intentions réelles du président russe dans ces négociations seraient vite claires. "Nous verrons dans les semaines à venir – cela ne prendra pas longtemps pour comprendre – si Poutine a une réelle intention" de faire la paix, a-t-il dit. "Nous espérons que cette fois la Russie voudra vraiment s'asseoir à la table et négocier. Je ne suis pas optimiste", a-t-il ajouté, notant que la Russie recrutait encore des troupes et augmentait ses investissements militaires.
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