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26.10.2025 à 15:01

Ski: le Suisse Marco Odermatt remporte le géant d'ouverture de Sölden

FRANCE24
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Dans des conditions difficiles, entre vent, brouillard et neige, Odermatt, en tête dès la première manche, s'est imposé devant l'Autrichien Marco Schwarz (+ 24 centièmes) et le Norvégien Atle Lie McGrath (+ 27 centièmes). De loin le meilleur en géant depuis quasiment cinq ans, Marco Odermatt décroche dimanche sa 46e victoire en Coupe du monde et prend sa revanche à Sölden, où il avait abandonné dès la première manche l'année dernière. "Odi" était en tête dès la première manche mais n'avait qu'un centième d'avance sur l'Autrichien Marco Schwarz. La neige qui s'est mis à tomber abondamment vers midi a menacé la tenue de la seconde manche, qui a finalement pu débuter avec une heure de retard. Dernier skieur à s'élancer, Odermatt n'a pas réalisé la manche parfaite mais a fait parler son expérience et sa maîtrise pour augmenter malgré tout son avance sur Schwarz. L'Autrichien de 30 ans s'incline mais retrouve quand même le podium sur lequel il n'était plus monté depuis décembre 2023. Alors dans la course au gros globe en disputant toutes les courses au programme, Marco "Blacky" Schwarz s'était grièvement blessé au genou toute fin 2023 à Bormio et avait dû mettre fin à sa saison. Côté Français, Thibaut Favrot a réalisé une superbe seconde manche et termine à la cinquième place (+ 63 centièmes) tandis que le jeune Flavio Vidale réalise son premier top 10 en Coupe du monde (10e à 1.08). Pour son retour à la compétition après sa lourde chute à Kitzbühel en janvier, le leader Français Alexis Pinturault a pris la 18e place (+ 1.64).

26.10.2025 à 14:57

Au cœur du vivier de talents français en IA que s'arrachent les entreprises

FRANCE24
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Pour cette étudiante de 22 ans, il est important de "pouvoir participer à ce plein essor de l'IA en France". Paris-Saclay, qui regroupe grandes écoles et organismes de recherche, produit de futurs scientifiques et ingénieurs et se classe deuxième en mathématiques dans le monde après Harvard, rappelle Frédéric Pascal, vice-président IA de l'université. "Toutes les semaines, il y a de nouvelles offres de recrutement", confie à l'AFP Ève Delegue, 23 ans, fraîchement diplômée du master MVA (Mathématiques, Vision, Apprentissage), piloté par l'ENS Paris-Saclay, l'une des voies royales pour travailler dans le secteur de l'IA. Et les propositions sont variées : "entreprises, en assurance, de conseil en IA ; sociétés à Dubaï", développe-t-elle par un matin brumeux d'octobre dans l'un des bâtiments du campus où se mêlent canapés multicolores, tables en bois brut et mur d'escalade. La France s'enorgueillit d'être le troisième pays du monde en nombre de chercheurs spécialisés en intelligence artificielle et ses talents s'illustrent chez les géants de la tech. Deux Français occupent des fonctions prestigieuses chez des leaders du secteur : Yann LeCun dirige la recherche scientifique sur l'IA chez Meta et Joëlle Barral est directrice de l'ingénierie chez Google DeepMind. Bâtir l'IA en France Sur le campus de Paris-Saclay, Mathis Pernin, en master MVA, en est convaincu : Paris est "le meilleur endroit en Europe actuellement" pour faire de l'IA. L'étudiant, vêtu de noir, se verrait bien rejoindre une startup pour appliquer ses compétences en intelligence artificielle dans le domaine du sport. "En tant qu'Européen et Français, on a une certaine vision des choses qui diffère des Américains et des Chinois, qui est plus basée sur la régulation et la responsabilité", poursuit-il. "Ca me plaît de travailler dans cette optique-là." Car le contexte géopolitique joue aussi, analyse auprès de l'AFP Joëlle Pineau, directrice de l'IA chez Cohere, société canadienne spécialisée dans les modèles d'intelligence artificielle pour les entreprises. "Beaucoup de personnes qui auraient, par le passé, envisagé de partir aux Etats-Unis préfèrent construire leur carrière en Europe", ajoute-t-elle. Cohere a justement ouvert en septembre un bureau à Paris et cherche à doubler ses effectifs pour y passer de 20 à 40 employés en 2026. Elle rejoint d'autres entreprises qui veulent puiser dans le vivier français et ont récemment posé leurs valises dans la capitale comme les start-up américaines Anthropic et OpenAI. - Compétition et pénurie - "La qualité et la densité de talents en France sont vraiment exceptionnelles", souligne Joëlle Pineau, ancienne vice-présidente de la recherche en IA chez Meta. Pour recruter, "comme dans n'importe quel marché, il y a une compétition", reconnaît Charles de Fréminville, directeur des ressources humaines de Mistral AI. La startup française d'IA, qui a récemment levé 1,7 milliard d'euros, recrute d'ailleurs activement et espère doubler de taille l'année prochaine pour atteindre 1.200 employés. "On a plusieurs milliers de candidatures par semaine", détaille Charles de Fréminville, pour qui Mistral attire car c'est "une entreprise indépendante européenne" très "tournée vers la science". Mais pour des sociétés plus petites comme Gojob, spécialiste français du recrutement temporaire à l'aide de solutions d'IA, qui possède un laboratoire de recherche à Aix-en-Provence, dénicher des ingénieurs de pointe peut se révéler plus ardu. "Il y a une pénurie de talents qui est patente", regrette son patron Pascal Lorne. "Les écoles ne sortent pas suffisamment de talents par rapport à la demande". Consciente des besoins croissants, l'université Paris-Saclay qui dénombre 1.500 diplômés Bac+5 en IA chaque année, veut faire doubler ce chiffre d'ici cinq ans.

26.10.2025 à 14:53

Budget: le PS maintient l'étreinte sur le gouvernement autour de la taxe Zucman

FRANCE24
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"A la fin de cette semaine, nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas", a résumé dimanche matin sur LCI Olivier Faure. "Si nous y allons (...), "on peut considérer que dans le mois de novembre, il y aura les élections législatives", a-t-il insisté. Après avoir décroché la suspension de la réforme des retraites, le PS entend pousser son avantage en concentrant ses revendications sur un autre objet: la taxe Zucman, qui s'invite au coeur des discussions sur la partie "recettes" du budget à l'Assemblée, prévues jusqu'au 4 novembre. La taxe prévoit un impôt minimum de 2% sur les patrimoines à partir de 100 millions d'euros, mais "si d'aventure dans l'hémicycle, nous n'arrivions pas à avancer" sur cette version, "nous chercherons des amendements de repli", a précisé le premier secrétaire du PS. Alternative portée par son groupe: instaurer un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d'euros, en excluant les entreprises innovantes et familiales. Sous sa forme initiale, cet impôt est une ligne rouge pour l'exécutif qui "considère qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'appareil productif, qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'emploi, qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'innovation et avec tout ce qui crée de la richesse en faveur de nos concitoyens", selon la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, interrogée sur France 3. Mais un refus catégorique des députés du bloc central de trouver une piste d'atterrissage sur le sujet, "bien sûr, c'est un casus belli", a menacé Olivier Faure. Et le député socialiste Philippe Brun d'enfoncer le clou sur Radio J: "S'il n'y a pas d’accord avec nous cette semaine, tout va s'effondrer. Le gouvernement va s'effondrer, cette Assemblée va s’effondrer et le pays va s’effondrer". La semaine qui s'ouvre à l'Assemblée, marquée également par le début de l'examen du budget de la Sécurité sociale en commission, s'annonce donc encore périlleuse pour le gouvernement Lecornu, qui ne doit pour l'heure sa survie qu'à la décision du PS de ne pas le censurer d'emblée. Taxe "homéopathique" Samedi soir, à la clôture de débats devenus houleux, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé qu'à la reprise lundi, certains articles seraient examinés en priorité, repoussant de facto l'examen de la taxe Zucman à plus tard dans la semaine. Un report tactique selon La France insoumise, qui crie depuis plusieurs jours au "jeu de dupes" et accuse le PS de collusion avec l'exécutif à grand renfort de "tractations secrètes". "Ils sont en train de négocier des choses qui fait que le Parti socialiste non seulement a changé d'alliance, mais a changé de ligne", a assuré Mathilde Panot au Grand Jury RTL/Public Sénat/Le Figaro. Selon la cheffe des députés Insoumis, le PS "est en train de tout abandonner" en proposant une "taxe Zucman homéopathique" au "rendement quasi nul". Face à ces attaques, M. Faure revendique des contacts "normaux" et une "discussion fluide" avec M. Lecornu, autour d'une volonté partagée "d'aboutir à un moment à ce que la France soit dotée d'un budget avant la fin de l'année". A l'unisson, Mme de Monchalin a assuré dimanche qu'il n'y avait "pas de deal global", ni "pacte de non-censure" ou "accord de coalition". "Il y a des sujets sur lesquels nous cherchons des compromis", a-t-elle affirmé au micro de "Questions politiques" (France Inter, franceinfo, Le Monde). Mais l'exercice s'apparente à du funambulisme pour un exécutif pris dans des injonctions contradictoires, entre son socle de soutiens, ses oppositions, ou encore le Sénat dont le président Gérard Larcher a fait savoir samedi sa volonté de retoquer la suspension de la réforme des retraites. "Le compromis, ça vaut pour tout le monde et ça vaut aussi pour le gouvernement. Donc chacun doit être un peu humble", a exhorté Maud Bregeon.
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