
15.12.2025 à 15:35
L’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022 a marqué le retour de la guerre sur le continent européen. Au delà des évolutions sur le théâtre ukrainien, l’Europe est confrontée à diverses formes de conflictualité qui s’avèrent complexes à appréhender. Qualifiée d’hybrides, elles recoupent des objectifs tels que l’influence, l’ingérence, l’intimidation ou la coercition. Touchant majoritairement l’Allemagne, la France, la Pologne, la mer Baltique ou encore la Finlande, les attaques hybrides attribuées à la Russie et au Bélarus sur le continent européen ont été multipliées par sept entre 2022 et 2024 (Bart Schuurman, 2024). Des tentatives ou actes de sabotages et de vandalisme aux opérations d’influence en passant par l’instrumentalisation des flux migratoires, la nature de ces attaques est plurielle, tout comme leurs cibles – espaces publics, infrastructures militaires, énergétiques, sanitaires ou de communication, etc. – ou leurs effets recherchés – perturber la vie quotidienne des ressortissants, perturber l’aide (militaire) à l’Ukraine, infliger des dommages économiques, etc. L’occasion de dresser un état des lieux des attaques hybrides russes et de leurs conséquences en Europe en carte et graphiques.
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L’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022 a marqué le retour de la guerre sur le continent européen. Au delà des évolutions sur le théâtre ukrainien, l’Europe est confrontée à diverses formes de conflictualité qui s’avèrent complexes à appréhender. Qualifiée d’hybrides, elles recoupent des objectifs tels que l’influence, l’ingérence, l’intimidation ou la coercition. Touchant majoritairement l’Allemagne, la France, la Pologne, la mer Baltique ou encore la Finlande, les attaques hybrides attribuées à la Russie et au Bélarus sur le continent européen ont été multipliées par sept entre 2022 et 2024 (Bart Schuurman, 2024). Des tentatives ou actes de sabotages et de vandalisme aux opérations d’influence en passant par l’instrumentalisation des flux migratoires, la nature de ces attaques est plurielle, tout comme leurs cibles – espaces publics, infrastructures militaires, énergétiques, sanitaires ou de communication, etc. – ou leurs effets recherchés – perturber la vie quotidienne des ressortissants, perturber l’aide (militaire) à l’Ukraine, infliger des dommages économiques, etc.
L’occasion de dresser un état des lieux des attaques hybrides russes et de leurs conséquences en Europe en carte et graphiques.
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15.12.2025 à 12:03
Dans la tradition politique républicaine, une défense globale dissuasive implique unengagement de tous dans tous les secteurs d’activités, une nation en arme, au propre commeau figuré. Le projet de service militaire volontaire semble ainsi répondre à deux objectifs :d’une part renforcer le lien armée nation, d’autre part augmenter les effectifs des armées. Cequi est positif. Pour sa pleine réussite une attention particulière doit être portée sur des sujetsmajeurs :
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Dans la tradition politique républicaine, une défense globale dissuasive implique un
engagement de tous dans tous les secteurs d’activités, une nation en arme, au propre comme
au figuré. Le projet de service militaire volontaire semble ainsi répondre à deux objectifs :
d’une part renforcer le lien armée nation, d’autre part augmenter les effectifs des armées. Ce
qui est positif. Pour sa pleine réussite une attention particulière doit être portée sur des sujets
majeurs :
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15.12.2025 à 11:31
Dimanche 14 décembre a eu lieu un attentat terroriste antisémite sur la fameuse plage de Bondi à Sydney. Un père et son fils ont ouvert le feu sur des personnes venues célébrer le début de la fête juive d’Hanouka. Ces attaques ont fait, pour le moment, 15 morts et une quarantaine de blessés. Cet attentat témoigne d’une menace terroriste globale contre les Juifs et une montée, elle aussi globale, de l’antisémitisme. Ce drame choque d’autant plus que l’Australie a un des taux d’homicide les plus bas par armes à feu, que les tueries de masse y sont très rares et que la vente et la circulation d’armes à feu sont strictement régulées. Ce drame a suscité une émotion mondiale bien légitime mais aussi une quasi immédiate récupération politique. Benyamin Netanyahou a essayé d’en tirer parti politiquement et a mis en cause le Premier ministre australien, Anthony Albanese, à la suite de sa récente reconnaissance de l’État de Palestine. Pour le Premier ministre israélien, ces attentats sont la conséquence de cette décision. Or ceux qui condamnent la politique du gouvernement israélien, les bombardements sur les civils, le blocus humanitaire, etc. font bien la différence entre la critique politique d’un gouvernement et l’antisémitisme. C’est bien Benyamin Netanyahou qui à l’inverse mélange les deux. Il s’exonère ainsi de toute responsabilité dans la montée de l’antisémitisme. Nous devons faire preuve d’unité dans la lutte contre l’antisémitisme et pour cela faire bloc. Le risque est multiforme et il ne faut pas le nier. Il ne faut en revanche pas faire de l’accord avec le gouvernement de Netanyahou une condition de la lutte contre l’antisémitisme.
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Dimanche 14 décembre a eu lieu un attentat terroriste antisémite sur la fameuse plage de Bondi à Sydney. Un père et son fils ont ouvert le feu sur des personnes venues célébrer le début de la fête juive d’Hanouka. Ces attaques ont fait, pour le moment, 15 morts et une quarantaine de blessés.
Cet attentat témoigne d’une menace terroriste globale contre les Juifs et une montée, elle aussi globale, de l’antisémitisme. Ce drame choque d’autant plus que l’Australie a un des taux d’homicide les plus bas par armes à feu, que les tueries de masse y sont très rares et que la vente et la circulation d’armes à feu sont strictement régulées.
Ce drame a suscité une émotion mondiale bien légitime mais aussi une quasi immédiate récupération politique. Benyamin Netanyahou a essayé d’en tirer parti politiquement et a mis en cause le Premier ministre australien, Anthony Albanese, à la suite de sa récente reconnaissance de l’État de Palestine. Pour le Premier ministre israélien, ces attentats sont la conséquence de cette décision. Or ceux qui condamnent la politique du gouvernement israélien, les bombardements sur les civils, le blocus humanitaire, etc. font bien la différence entre la critique politique d’un gouvernement et l’antisémitisme. C’est bien Benyamin Netanyahou qui à l’inverse mélange les deux. Il s’exonère ainsi de toute responsabilité dans la montée de l’antisémitisme. Nous devons faire preuve d’unité dans la lutte contre l’antisémitisme et pour cela faire bloc. Le risque est multiforme et il ne faut pas le nier. Il ne faut en revanche pas faire de l’accord avec le gouvernement de Netanyahou une condition de la lutte contre l’antisémitisme.
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