21.11.2025 à 09:23

Be careful : le cauchemar des conservatives fait son come back. Si aux États-Unis il s'appelle Zohran Mamdani et en France Jean-Luc Mélenchon, en Grande-Bretagne le péril woko-islamo-antisémite a le visage de Jeremy Corbyn.
L'ancien leader du Parti travailliste a rompu avec le Labour pour lancer un nouveau mouvement, « Your Party ». Une stratégie applaudie par le premier des insoumis français. « L'Internationale antisémite se serre les coudes », en conclut le JDD !
Corbyn arrivera-t-il à détourner le regard des Britanniques obnubilés par les hordes d'étrangers qui viennent violer et assassiner les petites Anglaises ? Réponse dans le Guide du droitard de la semaine, revu et corrigé par Dillah Teibi.
Continuer la lecture…20.11.2025 à 13:18

20.11.2025 à 11:18

La France est à un point de bascule. Pour la première fois depuis Vichy, notre démocratie est menacée de l'intérieur, la responsabilité est collective mais la responsabilité des milieux d'affaires est écrasante, dit Laurent Mauduit. Longtemps responsable des pages économiques du Monde puis co-fondateur de Mediapart, il se consacre à des enquêtes. Cette fois, il s'intéresse à ce bon vieux couple : extrême droite et milieux d'affaires.
Continuer la lecture…La France est à un point de bascule. Pour la première fois depuis Vichy, notre démocratie est menacée de l'intérieur, la responsabilité est collective mais la responsabilité des milieux d'affaires est écrasante, dit Laurent Mauduit. Longtemps responsable des pages économiques du Monde puis co-fondateur de Mediapart, il se consacre à des enquêtes. Cette fois, il s'intéresse à ce bon vieux couple : extrême droite et milieux d'affaires.
Continuer la lecture…17.11.2025 à 22:27

Elle fait partie de ces chansons à la trajectoire étonnante : partie de Pologne à la fin du XIXe siècle, elle finit en hymne des anarchistes espagnols en 1936. C'est d'ailleurs plutôt sous son titre espagnol, A las barricadas, qu'on s'en souvient toujours aujourd'hui. Olivier Besancenot vous raconte comment La Varsovienne est née dans la lutte contre l'impérialisme russe.
Continuer la lecture…Elle fait partie de ces chansons à la trajectoire étonnante : partie de Pologne à la fin du XIXe siècle, elle finit en hymne des anarchistes espagnols en 1936. C'est d'ailleurs plutôt sous son titre espagnol, A las barricadas, qu'on s'en souvient toujours aujourd'hui. Olivier Besancenot vous raconte comment La Varsovienne est née dans la lutte contre l'impérialisme russe.
Continuer la lecture…15.11.2025 à 19:46

Aidez-nous à résister !
Une invitation chez Pascal Praud, des places d'honneur pour le Puy du Fou, le financement de Là-bas par la fondation « Nazisme et dialogue »… pas un jour sans une proposition de plus en plus directe. « Sortez de votre confinement wokiste, comme les gauchistes qui sont passés du col Mao au Rotary, prenez le train de l'histoire. »
Il est vrai que le renégat est toujours apprécié, toujours mis en avant. Il sait de quoi il parle, il y a cru fort mais finies les illusions. Il peut témoigner des erreurs et des horreurs, il est invité partout, il n'a plus qu à entretenir son fonds de commerce…
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Une invitation chez Pascal Praud, des places d'honneur pour le Puy du Fou, le financement de Là-bas par la fondation « Nazisme et dialogue »… pas un jour sans une proposition de plus en plus directe. « Sortez de votre confinement wokiste, comme les gauchistes qui sont passés du col Mao au Rotary, prenez le train de l'histoire. »
Il est vrai que le renégat est toujours apprécié, toujours mis en avant. Il sait de quoi il parle, il y a cru fort mais finies les illusions. Il peut témoigner des erreurs et des horreurs, il est invité partout, il n'a plus qu à entretenir son fonds de commerce…
Continuer la lecture…14.11.2025 à 17:04

Pour la première fois de son histoire, le Parlement japonais a élu une femme au poste de Première ministre. Et pas n'importe laquelle ! Sanae Takaichi, 64 ans, est présidente du Parti libéral-démocrate. Elle est fan de Margaret Thatcher, trouve qu'il y a un petit peu trop d'immigrés au Japon et juge surtout, à rebours de toute repentance, que son pays n'a pas à avoir honte de s'être défendu dans les années 1930 et les années 1940. Le Japon serait-il devenu le paradis pour les nationalistes du monde entier ? Réponse dans Le Guide du droitard de la semaine.
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Continuer la lecture…29.03.2021 à 02:35

« Le mort est encore intact dans son cercueil, et sa mémoire tombe déjà en pourriture. » Cent cinquante ans après la Commune de Paris, les mots de Jules Vallès dans L'Insurgé, décrivant les derniers jours de la Semaine sanglante en mai 1871, résonnent encore tragiquement. Condamner la Commune, effacer sa mémoire, voilà cent cinquante ans que le camp des Versaillais s'y emploie obstinément. Encore ces jours derniers, le sépulcral Pierre Nora se prononçait contre cette commémoration car la Commune « n'a pas apporté grand-chose à la construction de la République ». Il préfère que la France commémore Napoléon dont il vante les mérites, oubliant le désastre imbécile des guerres napoléoniennes qui firent entre trois et six millions de victimes. Aujourd'hui, les 150 ans de la Commune ont le mérite de rappeler l'antagonisme fondamental de notre histoire, une barricade comporte deux côtés, on est de l'un ou de l'autre, il faut choisir son camp.
Continuer la lecture…« Le mort est encore intact dans son cercueil, et sa mémoire tombe déjà en pourriture. » Cent cinquante ans après la Commune de Paris, les mots de Jules Vallès dans L'Insurgé, décrivant les derniers jours de la Semaine sanglante en mai 1871, résonnent encore tragiquement. Condamner la Commune, effacer sa mémoire, voilà cent cinquante ans que le camp des Versaillais s'y emploie obstinément. Encore ces jours derniers, le sépulcral Pierre Nora se prononçait contre cette commémoration car la Commune « n'a pas apporté grand-chose à la construction de la République ». Il préfère que la France commémore Napoléon dont il vante les mérites, oubliant le désastre imbécile des guerres napoléoniennes qui firent entre trois et six millions de victimes. Aujourd'hui, les 150 ans de la Commune ont le mérite de rappeler l'antagonisme fondamental de notre histoire, une barricade comporte deux côtés, on est de l'un ou de l'autre, il faut choisir son camp.
Continuer la lecture…27.11.2015 à 00:30

Quelques jours après les attentats du 13 novembre 2015, le philosophe Alain BADIOU donnait une conférence devant une salle comble pour, disait-il, « aider à ce que les meurtres de masse du vendredi 13 novembre, à Paris et à Saint-Denis, soient pensés au-delà des indispensables affects : horreur, barbarie, stupéfaction ». Il est rare que des intellectuels se risquent à analyser à chaud de tels évènements au moment même pourtant où le choc de l'émotion offre une opportunité à l'autoritarisme. Devant les victimes, devant tout un pays en état de choc, le pouvoir politique de l'époque répondait par « la guerre » et l'état d'urgence.
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