09.10.2025 à 00:12
« UNE PAIX FORTE, DURABLE ET ÉTERNELLE ». C'est ce que promet Donald Trump au Proche-Orient. La paix a-t-elle vraiment sa chance ?
Il aura fallu l'indéfendable crime du 7 octobre 2023 pour que la Palestine revienne sur la scène du monde où elle était en voie d'effacement.
Et que cet indéfendable crime soit réprimé par un indéfendable crime qui allait devenir un génocide.
Puisque l'effacement a échoué à le faire disparaître, le peuple de Gaza sera exterminé sous les bombes, affamé, privé de soins, abattu par des drones et des snipers. Puis massivement déporté. En cela rien de nouveau. En juin 1938, David Ben Gourion déclarait : « je soutiens le transfert obligatoire. Je n'y vois rien d'immoral ».
À ce jour 66 000 victimes, à 83 % des victimes civils d'après les chiffres de l'armée israélienne. Dont plus de 20 000 enfants. Les enfants palestiniens sont des cibles légitimes étant par nature de futurs terroristes.
D'ailleurs il n'y a pas d'innocent à Gaza. Une large majorité de l'opinion israélienne soutient la guerre génocidaire. Selon un sondage du centre aChord (août 2025), 76 % des juifs israéliens considèrent qu'il n'y a pas d'innocents à Gaza.
Que dit le reste du monde ? Le « Sud » est solidaire mais n'a pas de poids. Les élites des pays riches regardent ailleurs entre lâcheté et consentement. L'ONU est rendu impuissante et le droit international (coup pénale internationale ou cour internationale de justice) est bafoué.
Pour Dominique Eddé, essayiste, romancière franco-libanaise, « Gaza est le lieu où s'exerce le point culminant de l'horreur ».
Continuer la lecture…08.10.2025 à 22:41
Un budget pour l'année prochaine ? Une suspension de la réforme des retraites ? Un socle commun ? Un nouveau premier ministre ? Un gouvernement de gauche ? Une dissolution ? Une destitution ? Une démission ? À toutes ces questions, Gérard Mordillat n'a, comme tout le monde, aucune réponse, alors il s'est demandé si on ne pouvait pas en rire un peu, pour ne pas en pleurer (et finalement, tout bien réfléchi, Gérard se donne 48 heures pour savoir s'il démissionne ou pas…).
Continuer la lecture…05.10.2025 à 19:35
Dans une tribune publiée par Libération, l'avocat Jean-Yves Halimi rappelle que sa mère a contribué à changer avec succès à de nombreuses reprises « l'état du droit » : « avortement, viol, dépénalisation de l'homosexualité, parité en politique, etc. ».
C'est bien parce que Gisèle Halimi – avec d'autres – a mené et a gagné ces combats qu'on ne se rend plus bien compte comment était la vie avant. Un ouvrage à paraître aux éditions Libertalia vient pallier cet oubli en nous replongeant dans une époque, celle d'avant 1975, où l'avortement était en France un crime. Conservées par l'association co-fondée par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir, Choisir la cause des femmes, ces Lettres pour un avortement illégal témoignent du désespoir de femmes qui sollicitaient l'aide d'un médecin célèbre, le professeur Milliez, pour pratiquer un avortement encore illégal. Pour Gérard Mordillat, on mesure le chemin parcouru depuis les années 1970 en lisant le désarroi dans lequel était plongée une femme qui ne pouvait choisir librement sa grossesse. De tous les combats de Gisèle Halimi, certains restent encore à mener et à gagner. « J'affirme que cette cause est juste et sera reconnue comme telle dans l'histoire ». Gisèle Halimi en 1974 ? Non, Gisèle Halimi en 2014. C'était dans L'Humanité, à propos de la lutte des Palestiniens.
Continuer la lecture…