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07.11.2025 à 19:01
07.11.2025 à 18:56
Dix ans après l'espoir formulé par la COP21 de Paris de limiter le réchauffement climatique de la planète à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle, la COP30 prévue au Brésil du 10 au 21 novembre 2025 devra surmonter une tendance mondiale au renoncement sur le climat.
Le symbole est cruel. Quatre jours avant l'ouverture de la COP30 à Belém (Brésil), le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a confirmé l'échec des engagements climatique formulés par la COP21 de Paris il y a (…)
Dix ans après l'espoir formulé par la COP21 de Paris de limiter le réchauffement climatique de la planète à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle, la COP30 prévue au Brésil du 10 au 21 novembre 2025 devra surmonter une tendance mondiale au renoncement sur le climat.
Le symbole est cruel. Quatre jours avant l'ouverture de la COP30 à Belém (Brésil), le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a confirmé l'échec des engagements climatique formulés par la COP21 de Paris il y a dix ans. « Nous avons échoué », a-t-il déclaré lors d'un sommet des chefs d'État et de gouvernements prévu avant l'événement.
Loin de la limite maximale fixée à 1,5 °C en 2015, la hausse moyenne des températures mondiales est attendue entre 2,3 °C et 2,5 °C d'ici 2100, selon les Nations unies. Les dix dernières années sont classées comme les plus chaudes depuis le début des relevés par l'Organisation météorologique mondiale, et 2025 devrait se placer en 2ᵉ ou 3ᵉ position sur le podium.
Pour ralentir cette course folle, la 30e conférence des parties sur les changements climatiques (abrégée en COP30) devra donc être celle « de la vérité », a souhaité le président brésilien Lula. Il faudra toutefois que les pays participants surmontent une nouvelle fois leurs divisions et prennent consciences de l'urgence climatique absolue. Mais seuls une trentaine de dirigeants, dont Macron, ont fait le déplacement à Belém dans un contexte de remise en question des mesures écologiques et de négationnisme climatique de Washington à Moscou.
07.11.2025 à 12:14
Une seule donnée pourrait résumer l'ampleur du problème : « En 2024, Europol considérait les groupes criminels albanais comme l'une des cinq menaces majeures en France, en Italie et en Belgique. » Ce chiffre, cité dans cette enquête publiée par Blast et le média d'investigation néerlandais Follow the Money , illustre la montée en puissance de la mafia albanaise à travers l'Europe.
« Historiquement, les Albanais faisaient plusieurs trafics en même temps, les stups, les cambriolages et la (…)
Une seule donnée pourrait résumer l'ampleur du problème : « En 2024, Europol considérait les groupes criminels albanais comme l'une des cinq menaces majeures en France, en Italie et en Belgique. » Ce chiffre, cité dans cette enquête publiée par Blast et le média d'investigation néerlandais Follow the Money , illustre la montée en puissance de la mafia albanaise à travers l'Europe.
« Historiquement, les Albanais faisaient plusieurs trafics en même temps, les stups, les cambriolages et la traite d'êtres humains, mais ce qui a changé c'est que, dans le cas de la drogue, ils contrôlent maintenant l'ensemble de la chaîne », explique le spécialiste du crime organisé Stéphane Quéré. Dans cette enquête, le journaliste Antoine Harari raconte ainsi comment l'explosion de la production de cannabis en Albanie « entre 2014 et 2016 [...] a donné au crime organisé des moyens considérables pour se diversifier » dans toute l'Europe. Y compris avec des relais « en Amérique du Sud, en Colombie, en Équateur », précise un colonel des douanes italiennes.
En France, « on est en train de sortir du syndrome de Tchernobyl quand on prétendait que la criminalité organisée s'arrêtait à Vintimille, à la frontière », ironise Stéphane Quéré. Toutefois, le gouvernement français et plus largement l'Union européenne ferment les yeux sur l'une des causes principales de cet essor : une véritable entente entre l'État albanais, candidat crédible à l'entrée dans l'UE, et ses narcotrafiquants.
Parmi les exemples cités dans cette enquête effarante, on lit ainsi qu'un chef de gang sur écoute a récemment révélé « comment son groupe avait été chargé de recruter des électeurs pour le compte du ministre » de la Diaspora albanaise, dont les votes sont cruciaux. Pas de quoi démotiver la France et l'UE qui « voient dans ce territoire des Balkans une zone tampon en Méditerranée pour amortir et filtrer les flux migratoires. »
07.11.2025 à 12:14
Dans ce podcast, le Bondy Blog interroge l'historienne et documentariste Hajer Ben Boubakeur sur l'histoire des révoltes urbaines, à l'occasion des vingt ans du média, né à la suite des « émeutes » initiées à Clichy-sous-Bois en 2005 après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré.
La chercheuse, spécialiste des « discriminations raciales et de l'histoire coloniale », tisse notamment un lien entre les violences d'État qui visent aujourd'hui les jeunes des quartiers populaires et les crimes (…)
Dans ce podcast, le Bondy Blog interroge l'historienne et documentariste Hajer Ben Boubakeur sur l'histoire des révoltes urbaines, à l'occasion des vingt ans du média, né à la suite des « émeutes » initiées à Clichy-sous-Bois en 2005 après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré.
La chercheuse, spécialiste des « discriminations raciales et de l'histoire coloniale », tisse notamment un lien entre les violences d'État qui visent aujourd'hui les jeunes des quartiers populaires et les crimes racistes subis par les travailleurs immigrés dans les années 1970. « C'est le continuum de la violence coloniale, à mon sens. [...] Quand il y a eu des colonisations, quand il y a eu des indépendances, on n'efface pas un système ancré depuis plus d'un siècle aussi simplement que ça », estime Hajer Ben Boubakeur.
Questionnée sur le contexte des révoltes urbaines récentes, l'historienne revient également sur les réactions des communautés visées : après avoir cité l'exemple de vidéos de surveillance montrant des jeunes en train de discuter en cercle avant d'attaquer méthodiquement les caméras lors des révoltes urbaines de 2023, la spécialiste réfute l'idée de simples colères « soudaines » : « Il y avait quand même des dimensions organisationnelles très claires dans la façon dont les personnes agissaient. »
07.11.2025 à 12:14
07.11.2025 à 12:14
07.11.2025 à 12:14
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07.11.2025 à 12:14
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07.11.2025 à 09:33
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07.11.2025 à 09:33
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06.11.2025 à 18:09
06.11.2025 à 12:24
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06.11.2025 à 12:24
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06.11.2025 à 09:17
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