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07.11.2025 à 12:14
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05.11.2025 à 16:30
Et si les « boomers » étaient en fait les plus exposés et influencés par les réseaux sociaux ? Une étude du Pew Research Center montre que les jeunes générations ont conscience des dangers des réseaux sociaux et du risque d'addiction qu'ils présentent : environ 45% des adolescents « estiment passer trop de temps sur les réseaux sociaux ». Tandis que chez les plus de 65 ans, selon une étude britannique, le temps d'écran est en moyenne de trois heures par jour. C'est 40 minutes de plus que (…)
- Société / Anglais, Extrême droite, Numérique
Et si les « boomers » étaient en fait les plus exposés et influencés par les réseaux sociaux ? Une étude du Pew Research Center montre que les jeunes générations ont conscience des dangers des réseaux sociaux et du risque d'addiction qu'ils présentent : environ 45% des adolescents « estiment passer trop de temps sur les réseaux sociaux ». Tandis que chez les plus de 65 ans, selon une étude britannique, le temps d'écran est en moyenne de trois heures par jour. C'est 40 minutes de plus que pour la population générale.
Les personnes plus âgées sont aussi plus exposées à des contenus haineux, sans nécessairement avoir les codes pour s'en méfier. « Il est inquiétant de constater que les personnes de plus de 65 ans sont deux fois plus susceptibles de s'informer à partir des contenus racistes et sexistes qui circulent couramment sur les réseaux sociaux », écrit le journaliste Ed Luker dans la revue Jacobin .
Selon l'auteur de l'article, il est important pour la gauche de s'inquiéter du phénomène : « La politique de gauche est censée lutter contre les formes d'isolement social qui touchent de plus en plus les personnes âgées. Mais le fossé grandissant entre les jeunes et les personnes âgées rend ce projet plus difficile à réaliser. » Il est nécessaire, selon Jacobin, de recréer une socialisation intergénérationnelle. « Nous devrons tendre la main à ceux qui sont les plus en colère et les plus isolés. »