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18.12.2025 à 18:55
Un an après le précédent mouvement rural d'ampleur, de nombreux agriculteurs français se mobilisent partout en France contre la gestion par l'État d'une épidémie de maladie bovine. Une goutte d'essence sur les braises d'un mal-être agricole plus large.
Après les mobilisations paysannes de 2024, la colère des agriculteurs éclate à nouveau. Lundi 15 décembre, de nombreuses manifestations et blocages de routes par des tracteurs ont essaimé pour réclamer un changement de stratégie du (…)
Un an après le précédent mouvement rural d'ampleur, de nombreux agriculteurs français se mobilisent partout en France contre la gestion par l'État d'une épidémie de maladie bovine. Une goutte d'essence sur les braises d'un mal-être agricole plus large.
Après les mobilisations paysannes de 2024, la colère des agriculteurs éclate à nouveau. Lundi 15 décembre, de nombreuses manifestations et blocages de routes par des tracteurs ont essaimé pour réclamer un changement de stratégie du gouvernement face à l'épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui touche les bovins. En cause : sa politique d'abattage de l'intégralité des troupeaux d'une ferme en cas de découverte d'un ou plusieurs cas.
Cette maladie, non transmissible à l'humain, a été détectée en France « pour la première fois, le 29 juin 2025 en Savoie », indique le ministère de l'Agriculture. Entre ce premier cas et le 14 décembre, le gouvernement rapporte qu'un total de « 113 foyers ont été détectés », en particulier en Haute-Savoie (44 foyers), en Savoie (32) et dans les Pyrénées-Orientales (21).
Mais c'est un cas de contamination dans le Doubs qui a mis le feu aux poudres, début décembre. Après la découverte d'une vache contaminée dans une ferme du village de Pouilley-Français, l'éleveur et l'éleveuse concernées refusent l'euthanasie de leurs 82 vaches pourtant vaccinées, rapporte Basta. Face à la mobilisation de plus de 300 agriculteurs, le 2 décembre, des heurts éclatent entre manifestants et gendarmes. Le 11 décembre, une nouvelle confrontation plus médiatisée avec les forces de l'ordre a lieu dans une ferme de l'Ariège, et « la contestation se répand à travers la région » durant le week-end, raconte L'Humanité. Comme en 2024, l'Occitanie devient l'épicentre de la colère agricole.
Une semaine plus tard, les mobilisations « débordent désormais largement le Sud-Ouest, avec des rassemblements en Moselle, en Isère et dans la Manche », rapporte Reporterre. Malgré l'annonce, le 17 décembre par la ministre de l'Agriculture Annie Genevard, d'une « accélération de la vaccination des bovins dans le Sud-Ouest », le gouvernement n'a pas changé sa politique d'abattage et les blocages persistent. Car, comme l'indique Reporterre, la DNC n'est qu'une des sources du malaise agricole : « grandes difficultés économiques de la filière, traité Mercosur honni, budget de la PAC attaqué... »
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« C'est en Tunisie, le 17 décembre 2010, que le jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi s'est immolé par le feu, conduisant à des révoltes qui permirent l'éviction du président Ben Ali », rappelle la revue *Regards* dans son éditorial, publié quinze ans après cet événement déclencheur des printemps arabes.
Algérie, Jordanie, Égypte, Yémen, Bahreïn, Libye, Maroc, Syrie : en quelques mois, la vague de contestations populaires déferle sur le Maghreb et le Moyen-Orient, menant souvent à des (…)
« C'est en Tunisie, le 17 décembre 2010, que le jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi s'est immolé par le feu, conduisant à des révoltes qui permirent l'éviction du président Ben Ali », rappelle la revue Regards dans son éditorial, publié quinze ans après cet événement déclencheur des printemps arabes.
Algérie, Jordanie, Égypte, Yémen, Bahreïn, Libye, Maroc, Syrie : en quelques mois, la vague de contestations populaires déferle sur le Maghreb et le Moyen-Orient, menant souvent à des réformes ou à la chute d'autocrates. Puis, « les contre-révolutions ont gagné des batailles. [...] La Syrie est devenue un charnier stabilisé par des soutiens internationaux, la Libye un marché de la violence, le Yémen un champ de ruines », précise pêle-mêle Regards. Quinze ans plus tard, ce triste bilan semble suffire « pour que les autocrates se sentent confortés : regardez, disent-ils, la révolte mène toujours au chaos ».
Pourtant, la revue propose une autre conclusion de ces printemps arabes : « C'était l'entrée des sociétés arabes dans une nouvelle ère politique, où l'autorité n'est plus jamais totalement légitime ». Preuve en est, selon le Regards, que l'Algérie, le Soudan, le Liban ou l'Irak ont à nouveau connu des mobilisations sociales ces quinze dernières années. Pour l'auteur, les printemps arabes ont au moins « détruit un mensonge : celui de peuples supposément immobiles, culturellement réfractaires à la liberté, condamnés à l'autoritarisme ».
18.12.2025 à 12:35
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17.12.2025 à 12:41
Début 2025, dans une maison de la banlieue de Caen (Calvados) habitée par un couple de locataires, de larges flaques d'eau apparaissent dans la salle de bain et sous la porte d'entrée. Le duo essuie, éponge, nettoie : le problème ne disparaît pas. « Mais d'où elle vient, toute cette eau ? » « Ce phénomène, c'est celui des remontées de nappes [phréatiques] », répond quelques pages plus loin l'hydrogéologue Luc Aquilina. Dans cette enquête en bande dessinée, le média normand *Grand-Format* et (…)
- Écologie / Normandie, National, Climat, Mers et océans, Sciences, Urbanisme
Début 2025, dans une maison de la banlieue de Caen (Calvados) habitée par un couple de locataires, de larges flaques d'eau apparaissent dans la salle de bain et sous la porte d'entrée. Le duo essuie, éponge, nettoie : le problème ne disparaît pas. « Mais d'où elle vient, toute cette eau ? » « Ce phénomène, c'est celui des remontées de nappes [phréatiques] », répond quelques pages plus loin l'hydrogéologue Luc Aquilina. Dans cette enquête en bande dessinée, le média normand Grand-Format et l'illustrateur Vincent Sorel mettent en images les résultats du projet scientifique Rivages normands 2100, mené sur ce phénomène pendant cinq ans par des chercheurs de l'université de Rennes et de Caen.
Dans ce récit dessiné – un format idéal pour ce type de sujets, qui demandent à être vulgarisés – Grand-Format explique comment les eaux de pluie et de la mer s'infiltrent et saturent les « sols poreux » à faible profondeur, au point de remonter jusqu'au niveau du sol. En s'appuyant sur les relevés des nappes de cinq territoires normands entre 2021 et 2024, le média détaille les conséquences : avant même habitats et routes, la remontée des nappes à 30 cm sous le sol provoque des problèmes d'humidité dans les maisons, endommage les câbles électriques et les tuyaux souterrains et pourrit les racines des cultures agricoles.
Si ce processus n'est pas nouveau, « le changement climatique accroît ce phénomène », rappelle Grand-Format. D'ici 2050, « dans les zones étudiées, au moins 100 000 bâtiments seraient touchés une fois par an » par ce phénomène, prévient la géomaticienne Salomé de Foville. Alors que faire ? « La technique ne résoudra pas tout, préviennent les chercheurs. Il sera nécessaire de s'adapter » et de changer les modes de vie et de production, conclut la BD.
17.12.2025 à 12:41
Par un décret d'avril 2025, Trump a décidé de réinscrire le charbon au cœur de la politique énergétique des États-Unis. La mesure répond à l'augmentation de la demande électrique des data centers de l'intelligence artificielle, explique La Brèche. Elle repose plus sur un culte du charbon étatsunien que sur de réelles études énergétiques, selon le média. Pire, cette nouvelle exploitation du charbon aura lieu sur des terres autochtones, avec le soutien du président de la nation Navajo, Buu (…)
- Écologie / États-Unis, Pollutions, Transition énergétique, Numérique
Par un décret d'avril 2025, Trump a décidé de réinscrire le charbon au cœur de la politique énergétique des États-Unis. La mesure répond à l'augmentation de la demande électrique des data centers de l'intelligence artificielle, explique La Brèche. Elle repose plus sur un culte du charbon étatsunien que sur de réelles études énergétiques, selon le média. Pire, cette nouvelle exploitation du charbon aura lieu sur des terres autochtones, avec le soutien du président de la nation Navajo, Buu Nygren.
La Brèche insiste sur les conséquences environnementales et sociales d'un tel projet. « Autant Trump que Nygren mobilisent la figure de l'écologiste comme un ennemi de l'intérieur, une figure sur laquelle s'acharner et faire peser tous les maux du pays », analyse la revue, qui décrit les tensions internes à la nation Navajo, une communauté autochtone historiquement liée à l'extractivisme.
En fin de compte, conclut l'article, « les grands gagnants restent les mêmes : les investisseurs de la technologie se spécialisant de plus en plus dans le contrôle des ressources énergétiques ; mais aussi Trump et sa classe politique stigmatisant les protecteurs environnementaux ».
17.12.2025 à 12:41
17.12.2025 à 12:41
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L'enquête vidéo intégrée à l'article ci-dessous est hébergée sur YouTube en anglais, mais elle propose deux options de langues en français : un doublage français par IA, et des sous-titres anglais générés automatiquement et traduisibles en français. Comment mettre les voix en français ? En bas à droite du lecteur vidéo YouTube, cliquez sur l'icône de l'engrenage ⚙️ Sélectionnez « Piste audio » puis « Français »Comment mettre les sous-titres en français ? En bas à droite du lecteur vidéo (…)
- Écologie / Anglais, Agriculture, Biodiversité, Politiques économiques
L'enquête vidéo intégrée à l'article ci-dessous est hébergée sur YouTube en anglais, mais elle propose deux options de langues en français : un doublage français par IA, et des sous-titres anglais générés automatiquement et traduisibles en français.
17.12.2025 à 09:11
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