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23:31 Libye: 61 migrants, surtout des réfugiés soudanais, disparus dans un naufrage samedi (HCR)

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Au total 61 migrants, "principalement des réfugiés soudanais", sont portés disparus depuis le naufrage samedi de leur embarcation au large des côtes de l'est de la Libye, a annoncé mercredi le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) en Libye, précisant que seuls 13 rescapés ont pu être secourus.

"Le HCR est profondément attristé par le deuxième incident tragique survenu au large de Tobrouk le 13 septembre, où un navire transportant 74 personnes, principalement des réfugiés soudanais, a chaviré", a indiqué l'antenne du HCR en Libye sur X. "Seules 13 personnes ont survécu et des dizaines d'autres sont toujours portées disparues", a ajouté l'organisation onusienne.

Plus tôt dans la journée, l'Organisation internationale pour les migrations avait annoncé un naufrage dimanche après un incendie sur un bateau au large de Tobrouk, avec un bilan d'"au moins 50" réfugiés soudanais morts et 24 secourus.

bur-fka/liu

© Agence France-Presse

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22:09 Israël gèle le financement de ses Oscars à cause d'un film jugé "propalestinien"

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Le ministre de la Culture israélien Miki Zohar a annoncé mercredi le gel du financement de la cérémonie des prix Ophir, les Oscars israéliens, après l'attribution du prix du meilleur film de fiction à "Hayam" ("La mer"), film qu'il a qualifié de "propalestinien".

Avec ce prix, le film réalisé par Shaï Carmeli-Pollak, documentariste qui signe ainsi son premier long métrage de fiction, devient automatiquement le candidat israélien pour l'Oscar 2026 du meilleur film étranger. 

"Après que le film propalestinien +Hayam+, qui discrédite nos soldats héroïques alors qu'ils se battent pour nous protéger, a remporté le prix du meilleur film lors de la honteuse cérémonie des Ophir 2025, j'ai décidé d'arrêter de financer la cérémonie avec l'argent des citoyens israéliens", a annoncé M. Zohar dans un communiqué.

"A compter du budget 2026, cette cérémonie misérable ne sera plus financée par l'argent des contribuables", a-t-il ajouté. 

Le drame "Hayam" raconte le périple d'un enfant palestinien de 12 ans, vivant à Ramallah, en Cisjordanie occupée, et qui veut voir la mer à Tel-Aviv pour la première fois de sa vie.

Le film a remporté cinq Ophir mardi soir, dont celui du meilleur acteur pour le rôle principal de l'enfant, Mohammad Ghazaoui, plus jeune récipiendaire de ce prix. Plusieurs cinéastes sont arrivés vêtus de noir à la cérémonie et ont appelé à la fin de la guerre à Gaza. 

"Que ce film primé présente nos soldats héroïques de manière diffamatoire et mensongère alors qu'ils se battent et risquent leur vie pour nous protéger, ne surprend plus personne", affirme le communiqué de M. Zohar, membre du Likoud, le grand parti de droite dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

En réponse à cette déclaration, l'Académie israélienne du cinéma et de la télévision a affirmé son "engagement pour l'excellence cinématographique, la liberté artistique et la liberté d'expression".

Ces dernières années, M. Zohar a été critiqué par des professionnels du cinéma israélien pour une série de mesures qu'ils perçoivent comme une tentative du gouvernement de faire taire toute voix dissidente et de museler la liberté d'expression.

En mars; le ministre avait qualifié l'attribution d'un Oscar au documentaire israélo-palestinien "No other land" de "triste moment pour le monde du cinéma".

Ce film coréalisé par le Palestinien Basel Adra et l'Israélien Yuval Abraham, traite de l'occupation israélienne en Cisjordanie vue par des habitants d'un village palestinien.

avm/mib/mj/feb

© Agence France-Presse

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21:42 Turquie   Le chef du PKK autorisé à voir ses avocats, une première en six ans

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Le fondateur emprisonné de la guérilla kurde PKK, Abdullah Öcalan, a été autorisé pour la première fois depuis six ans à rencontrer ses avocats, a affirmé mercredi son équipe juridique.

« Le 15 septembre 2025, nous avons visité M. Öcalan et nos autres clients qui sont détenus à la prison d'Imrali après une interruption de six ans », a affirmé sur X le bureau d'avocats Asrin Hukuk.

« Le processus de paix et de société démocratique a atteint le stade de solution légale », a estimé le chef du PKK qui a évoqué son souhait de voir en Turquie un cadre légal pour le désarmement du groupe armé kurde, selon des propos rapportés par ses avocats.

Depuis décembre 2024, une délégation conduite par le parti pro-kurde DEM, troisième force au Parlement turc, s'est rendue à plusieurs reprises auprès de M. Öcalan, dans le cadre du processus de paix entre Ankara et le PKK, mais ses avocats ne pouvaient obtenir depuis 2019 une autorisation pour le rencontrer.

Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a décidé de mettre fin à plus de quatre décennies de combat contre les forces turques, qui ont fait au moins 45.000 morts, et entamé en juillet le début d'un désarmement.

Détenu depuis 1999 sur l'île-prison d'Imrali au large d'Istanbul, Abdullah Öcalan avait appelé le 27 février son mouvement à se dissoudre, saisissant un processus initié par les autorités d'Ankara depuis octobre.

Une commission parlementaire turque chargée de préparer un cadre légal au processus de paix a démarré ses travaux en août.

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21:37 Tensions   Face à la Russie, le Danemark va acheter des armes de précision à longue portée

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Le gouvernement danois a annoncé mercredi qu'il allait acheter pour la première fois des armes de précision à longue portée pour renforcer sa dissuasion, jugeant que la menace russe allait longtemps peser sur l'Europe.

« La Russie va être une menace pour le Danemark et l'Europe pendant de nombreuses années », a dit la Première ministre, Mette Frederiksen, lors d'une conférence de presse. 

Copenhague va notamment acheter des drones et des missiles, que certains de ses alliés dans l'Otan « possèdent ou sont en train d'acquérir », a précisé le ministre de la Défense, Troels Lund Poulsen. Le type d'armes n'a pas encore été déterminé.

« Grâce à ces armes, la défense pourra atteindre des cibles à grande distance et, par exemple, neutraliser les menaces de missiles ennemis », a ajouté la cheffe du gouvernement.

Elle a évoqué la possibilité « de neutraliser les rampes de guidage de missiles et les infrastructures pour les avions et les drones ».

« Il s'agit d'un changement de paradigme dans la politique de défense danoise », a dit Mme Frederiksen.

Cette annonce doit contribuer à l'ambition de l'Otan que l'Europe puisse se défendre d'ici à 2030 au plus tard, a souligné le ministre des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen.

L'ambassadeur russe au Danemark, Vladimir Barbin, a qualifié de « pure folie » la justification danoise selon laquelle il est nécessaire de pouvoir frapper des cibles lointaines.

« Personne, nulle part, jamais dans le monde, n'a envisagé de menacer publiquement une puissance nucléaire. Ces déclarations seront sans aucun doute prises en compte », a déclaré M. Barbin dans un communiqué publié sur Telegram.

« A partir de maintenant, nous devons partir du principe que le Danemark n'envisage pas seulement la possibilité d'une confrontation militaire directe avec la Russie, mais se prépare également à un tel scénario », a-t-il ajouté. 

S'adressant à la chaîne de télévision DR, Mme Frederiksen a estimé que les commentaires de l'ambassadeur devaient être interprétés comme une menace. 

« La Russie tente de menacer l'Europe et l'Otan afin qu'elles ne défendent pas nos populations et nos frontières. Bien sûr, nous ne nous laisserons pas intimider », a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le réarmement est une priorité du gouvernement de la sociale-démocrate Mette Frederiksen.

La semaine passée, Copenhague a annoncé l'acquisition de huit systèmes de défense anti-aériens de longue et moyenne portée auprès de fabricants européens.

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21:35 Nucléaire   Berlin, Londres et Paris attendent des gestes de Téhéran

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Les ministres des Affaires étrangères allemand, britannique et français ont signifié mercredi à leur homologue iranien qu'ils attendaient toujours des gestes « concrets » sur le programme nucléaire pour éviter la réimposition de leurs sanctions qui pourrait intervenir dans dix jours.

Johann Wadephul, Yvette Cooper et Jean-Noël Barrot se sont entretenus par téléphone mercredi avec Abbas Araghchi, qui dit l'Iran disposé à trouver une solution « juste et équilibrée ».

A l'issue de leur entretien téléphonique, le gouvernement allemand a affirmé que « la balle était dans le camp de l'Iran ».

Les trois pays, réunis sous l'acronyme E3, « ont réitéré l'offre d'extension » du délai avant un rétablissement des sanctions (dit « snapback »), « proposée il y a près de deux mois », a expliqué à l'AFP une source diplomatique française.

« Il revient à l'Iran de s'en saisir au plus vite en faisant les gestes concrets nécessaires », a-t-elle ajouté.

« L'Iran est prêt à trouver une solution juste et équilibrée qui garantisse les intérêts mutuels », a déclaré de son côté Abbas Araghchi tout en prévenant que « pour atteindre cet objectif », les E3 devaient adopter « une approche responsable et indépendante » et « s'abstenir de se laisser influencer par d'autres acteurs », ciblant sans les nommer les États-Unis et Israël.

« À ce stade, les mesures prises par l'Iran n'ont pas été suffisantes », avait regretté plus tôt un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères en référence notamment à l'accord trouvé le 9 septembre entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur un nouveau cadre de coopération. 

Cet accord ne s'est pas traduit par une reprise immédiate des inspections suspendues par Téhéran après les frappes israéliennes et américaines menées en juin durant la guerre des 12 jours.

Conditions

Le dernier échange entre les chefs de la diplomatie remontait à fin août lorsque les Européens ont notifié Téhéran le déclenchement du mécanisme du « snapback » permettant de rétablir dans un délai de 30 jours les sanctions de l'ONU contre la République islamique, en vertu de l'accord international sur le contrôle du programme nucléaire iranien de juillet 2015 et endossé à l'époque par une résolution du Conseil de sécurité.

Pour éviter ce scénario, qui affaiblirait davantage l'économie iranienne, les pays de l'E3 ont émis plusieurs conditions, selon plusieurs sources diplomatiques occidentales, à commencer par le plein accès par l'AIEA aux sites iraniens.

Pour l'heure, l'accès aux installations nucléaires iraniennes ne peut se faire qu'avec l'approbation du Conseil suprême de sécurité nationale, la plus haute instance de sécurité de l'Iran.

En outre, inspecter les sites les plus sensibles endommagés par les frappes israéliennes et américaines est particulièrement « compliqué » en raison de « préoccupations environnementales et de sécurité », a mis en avant Téhéran. 

Discussions incertaines avec Washington

Le programme nucléaire iranien empoisonne de longue date les relations de l'Iran avec les pays occidentaux, les Etats-Unis en tête et Israël, ennemi juré de l'Iran, qui soupçonnent le pouvoir iranien de vouloir se doter de la bombe atomique. 

Ce que l'Iran dément vigoureusement, défendant son droit au nucléaire pour des besoins civils.

Début septembre, un rapport confidentiel de l'AIEA, consulté par l'AFP, faisait néanmoins apparaître que l'Iran avait accéléré, avant la guerre de juin, le rythme de production de ses réserves d'uranium enrichi à 60%, seuil proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire.

La semaine dernière, le chef de la diplomatie iranienne a affirmé que « l'ensemble » de la matière nucléaire enrichie demeurait « sous les décombres » d'installations endommagées par les bombardements en juin, une déclaration susceptible de satisfaire les Européens qui souhaitaient avoir une déclaration sur le statut de ses matières enrichies.

Outre la reprise immédiate des inspections des sites par l'AIEA, Berlin, Londres et Paris exhortent l'Iran à reprendre les négociations avec les États-Unis.

Téhéran et Washington avaient engagé en avril des pourparlers, brutalement interrompus par les frappes d'Israël et des Etats-Unis en Iran.

Pour l'heure, les perspectives de reprise des négociations avec Washington demeurent incertaines, alors que Téhéran exclut toute discussion sur des restrictions à son programme balistique, voulu par les Etats-Unis.

Lundi, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a déclaré que Washington poursuivrait sa politique de pression maximale contre Téhéran.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a qualifié mercredi ces propos d' « absurdités ».

« Nous restons pleinement engagés dans la recherche d'une solution diplomatique à la crise nucléaire Iranienne », a assuré pour sa part mercredi la source diplomatique française, malgré les obstacles de taille.

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