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La police israélienne a annoncé jeudi avoir arrêté un Israélien soupçonné d'avoir commis des « infractions à la sécurité nationale sous la direction d'agents du renseignement iranien ».
Cette annonce survient quelques jours après que l'Iran a indiqué avoir exécuté une personne condamnée pour espionnage au profit d'Israël, ennemi de la République islamique.
L'arrestation en Israël du suspect, résidant dans la ville de Rishon LeZion (centre), a eu lieu plus tôt en décembre lors d'une opération conjointe de la police israélienne et du Shin Bet, l'Agence de la sécurité intérieure.
L'homme est accusé d'avoir « pris des photos à proximité du domicile de l'ancien Premier ministre Naftali Bennett », indique la police dans un communiqué.
« Dans le cadre de ses contacts avec des agents iraniens, il lui avait été demandé d'acquérir une caméra de bord afin de mener à bien cette mission », a-t-elle ajouté.
Il « a été sollicité pour effectuer diverses missions (...) Il a transmis des photos prises dans sa ville et dans d'autres lieux » moyennant paiement, a-t-elle encore dit.
M. Bennett, candidat affiché à la succession du Premier ministre Benjamin Netanyahu aux prochaines élections, avait indiqué le 18 décembre avoir été victime d'une cyberattaque ayant affecté son compte Telegram.
L'attaque avait été revendiquée par des pirates du site de hackers « Handala », en lien avec l'Iran selon des affirmations des médias israéliens.
En juin, une guerre de 12 jours avait opposé Israël à l'Iran après des frappes israéliennes visant des installations nucléaires iraniennes.
En juillet, les services de M. Netanyahu avaient indiqué que les forces de sécurité avaient ouvert « plus de 25 dossiers impliquant des Israéliens recrutés par l'Iran pour accomplir diverses missions », depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre 2023.
Trente-cinq Israéliens sont visés par « des accusations graves » en lien avec ces affaires, ajoutait-on.
Après la guerre de juin, les autorités iraniennes ont aussi annoncé de nombreuses arrestations de personnes suspectées de travailler pour les services de renseignement israéliens et les exécutions d'au moins dix d'entre elles.
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsLe pape Léon XIV a appelé jeudi l'Ukraine et la Russie à trouver « le courage de dialoguer directement et fustigé les « blessures ouvertes » laissées par les guerres, à l'occasion de son premier message de Noël. Le pape américain a également dit penser aux « tentes de Gaza, exposées depuis des semaines à la pluie, au vent et au froid », alors que des centaines de milliers de Gazaouis font face aux pluies hivernales dans des conditions extrêmes.
Assombrie par les conflits et polarisations politiques, l'année 2025 s'achève avec des sources d'espérance pour la communauté chrétienne qui a célébré son premier Noël festif à Bethléem, en Cisjordanie occupée, depuis le début de la guerre à Gaza. Mais l'appel du souverain pontife à une trêve d'un jour dans le monde n'a pas été entendu en Ukraine, où la guerre fait rage depuis près de quatre ans.
Lors de sa traditionnelle bénédiction « Urbi et Orbi » (à la ville et au monde), Léon XIV a exhorté les parties impliquées à « trouver le courage de dialoguer de manière sincère, directe et respectueuse » alors que Moscou et Kiev négocient séparément depuis plusieurs semaines le plan américain. Depuis l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes en février 2022, la guerre a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et dévasté l'est du pays.
Pour son premier Noël depuis son élection en mai, le chef de l'Eglise catholique s'est livré à un tour d'horizon des conflits internationaux devant 26.000 fidèles massés sur la place Saint-Pierre par un temps pluvieux, évoquant 15 pays dont Haïti, le Mali, la Syrie ou la Birmanie. Quelques minutes plus tôt, il avait fustigé lors de la messe les guerres qui « laissent derrière elles des ruines et des blessures ouvertes » et l' « absurdité » des discours belliqueux qui envoient les jeunes mourir sur le front.
Malgré la grave crise humanitaire, la trêve entrée en vigueur en octobre à Gaza, bien que fragile, a permis le retour des célébrations festives à Bethléem, berceau du christianisme en Cisjordanie occupée.
Des centaines de fidèles se sont massés à l'approche de minuit dans la basilique de la Nativité, comble au point qu'ils étaient nombreux à être assis à même le sol.
Les célébrations de Noël de ces deux dernières années y avaient été ternies par la guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.
Par solidarité avec les Palestiniens du territoire, les festivités avaient été annulées mais cette année, avec la trêve, l'immense sapin de Noël s'est de nouveau illuminé devant la basilique de la Nativité.
Comme ailleurs dans la région et au Moyen-Orient, les chrétiens représentent une minorité en Terre sainte, avec une communauté de 185.000 personnes en Israël et 47.000 dans les Territoires palestiniens.
Mercredi soir, des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants ont assisté à la messe dans la seule église catholique romaine du territoire palestinien, à Gaza City.
Parmi eux, Elias Al-Jalda, un chrétien palestinien, a confié à l'AFP son espoir de voir « le retour de la vie à Gaza » et le « début d'une nouvelle ère » dans l'année à venir.
Lors de la messe, le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a délivré une homélie pour la paix, l'espoir et le renouveau, face aux décisions politiques et équilibres de pouvoirs qui « semblent souvent déterminer le destin des peuples ».
Tranchant avec les discours des dirigeants religieux, Donald Trump a souhaité un joyeux Noël « à tous, y compris aux pourritures de gauche radicale », en référence à ses opposants démocrates.
Mais au-delà du climat politique électrique aux Etats-Unis depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, ce sont des intempéries majeures qui viennent perturber les fêtes de fin d'année en Californie.
Craignant de dangereuses inondations, les autorités ont décrété l'état d'urgence à Los Angeles et ordonné l'évacuation de centaines de foyers.
En Australie, la fin d'année est assombrie par l'attentat antisémite de Bondi qui a fait 15 morts le 14 décembre.
Dans le sud-ouest de la France, des agriculteurs mobilisés contre la grave crise frappant leur secteur ont préféré passer le réveillon en bloquant une autoroute, où des habitants leur ont apporté huîtres et bûches, plutôt qu'en famille.
Ils se disent prêts à faire de même pour le Nouvel an, comme l'a assuré l'un d'eux, Frédéric Meynard: « On ne l'espère pas, mais s'il faut en arriver là on le fera ».
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsL'Arabie saoudite, principal soutien du gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale, a appelé jeudi les séparatistes yéménites à restituer les territoires dont ils se sont récemment emparés.
Début décembre, le mouvement séparatiste du Conseil de transition du Sud (STC), membre du gouvernement, a pris le contrôle de vastes territoires jusque-là aux mains de troupes gouvernementales et dit désormais contrôler la totalité des zones de l'ancien Yémen du Sud, qui a été un Etat indépendant de 1967 à 1990.
Le Yémen était déjà divisé entre les Houthis, des rebelles soutenus par l'Iran qui se sont emparés de la capitale Sanaa en 2014 puis d'une grande partie du nord du pays, et le gouvernement, qui rassemble des forces hétéroclites.
Le STC, soutenu par les Emirats arabes unis, a dit avoir pris les provinces de Mahra et Hadramout, dans l'est du pays, pour déloger un chef tribal et des forces loyalistes, présentées comme affiliées aux Frères musulmans, et lutter contre la contrebande profitant selon lui aux Houthis et à des groupes terroristes.
Le STC fait partie du Conseil présidentiel qui chapeaute le gouvernement reconnu, aux côtés d'autres groupes contrôlant différents territoires.
Ryad a condamné des prises de territoires « de manière unilatérale, sans l'accord du Conseil présidentiel et sans coordination avec les dirigeants de la coalition », a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué, en référence à une alliance régionale mise en place en 2015 par Ryad pour soutenir le gouvernement dans sa guerre contre les Houthis.
Dénonçant « une escalade injustifiée », le ministère a dit espérer un « retrait urgent (...) des forces (du SCT) des deux provinces ».
Début décembre, le SCT avait refusé une demande des Emirats arabes unis et de l'Arabie saoudite de s'en retirer, selon une source proche du STC.
Alors qu'une trêve entre Houthis et forces gouvernementales tient globalement depuis 2022, ces nouvelles tensions risquent de fragiliser un peu plus le pays le plus pauvre de la péninsule arabique.
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