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21:09 Syrie   Un chef spirituel alaouite appelle à boycotter les célébrations de la chute d'Assad

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Un chef spirituel alaouite en Syrie a exhorté samedi les membres de sa minorité religieuse à boycotter les célébrations marquant la chute de Bachar al-Assad, pour protester contre les nouvelles autorités syriennes.

« Sous le slogan de la liberté, ils veulent imposer la célébration du remplacement d'un régime oppressif par un régime encore plus oppressif », a déclaré le dignitaire Ghazal Ghazal, président du Conseil islamique alaouite en Syrie et à l'étranger, dans un message vidéo publié sur Facebook.

Depuis fin novembre, les Syriens célèbrent le premier anniversaire de l'offensive de la coalition islamiste menée par Ahmad al-Chareh, qui avait abouti le 8 décembre au renversement du président Bachar al-Assad, après près de 14 ans de guerre. Depuis la destitution d'Assad, lui-même alaouite, cette minorité est la cible d'attaques.

Ghazal Ghazal dénonce des « tentatives pour nous briser de la pire des façons, en procédant à des arrestations, en tuant, en massacrant, en kidnappant, en incendiant et maintenant en menaçant nos moyens de subsistance ». « Ils nous obligent à participer à des célébrations organisées sur notre sang, notre douleur, notre souffrance... et à nous taire , poursuit le dignitaire.

« Nous répondrons à leur agression par une réaction claire, pacifique et collective », précise le chef spirituel en appelant la population à rester chez elle lors d'une « grève générale » du 8 au 12 décembre pour refuser d'appuyer « une nouvelle oppression encore plus tyrannique, exclusive et cruelle ».

Des milliers de personnes avaient manifesté fin novembre dans plusieurs villes de la côte syrienne pour dénoncer de récentes violences contre les alaouites, branche de l'islam chiite. En mars, des massacres sur le littoral ont fait plus de 1.700 morts, essentiellement des alaouites, après des affrontements entre forces de sécurité et partisans de Bachar al-Assad, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni. Une commission nationale d'enquête a recensé au moins 1.426 morts, pour la plupart des civils.

La prise du pouvoir par des islamistes a renforcé les craintes des minorités syriennes. En juillet, la province à majorité druze de Soueida avait été le théâtre de violences intercommunautaires qui avaient fait plus de 2.000 morts, d'après l'OSDH.

Samedi, l'administration kurde qui contrôle une grande partie du nord et du nord-est de la Syrie a annoncé l'interdiction de rassemblements et événements publics dimanche et lundi « en raison de la situation sécuritaire actuelle et de l'activité accrue des cellules terroristes ».

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21:02 Israël   Merz arrive en Israël après voir appellé l'Autorité palestinienne à des réformes

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Le chancelier allemand Friedrich Merz est arrivé samedi soir à Tel-Aviv pour sa première visite en Israël après avoir appelé le président palestinien Mahmoud Abbas à mettre en oeuvre des « réformes urgemment nécessaires » pour pouvoir « jouer un rôle constructif » dans la bande de Gaza après la guerre.

Arrivant de Jordanie, où il a rencontré à Aqaba (sud) le roi Abdallah II, M. Merz est arrivé à l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv peu avant 20h00 (18h00 GMT), où il a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar, qui a salué en lui « un ami d'Israël » et qualifié l'Allemagne de « partenaire important » de son pays.

Il doit rencontrer dans la soirée à Jérusalem le président israélien Isaac Herzog et dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Sa visite est censée consolider la relation privilégiée entre l'Allemagne et l'Etat hébreu, malgré ses récentes prises de distance en réaction à l'ampleur de la guerre menée par Israël à Gaza ou aux violences de colons juifs extrémistes en Cisjordanie.

Dans la conversation téléphonique qu'il a eue avec M. Abbas avant son départ pour Aqaba, M. Merz a d'ailleurs dénoncé « l'augmentation massive de la violence des colons contre les civils palestiniens » en Cisjordanie occupée, a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand Stefan Kornelius.

Il a aussi salué « l'attitude coopérative » de l'Autorité palestinienne vis-à-vis du plan de paix de Donald Trump et réitéré le soutien de Berlin à une solution à deux Etats, selon la même source. Lors d'une brève escale samedi à Aqaba, M. Merz a appelé à ce que plus d'aide humanitaire soit acheminée à Gaza et à ce que les combattants du Hamas déposent les armes.

« Avenir commun »

La Jordanie et l'Allemagne sont toutes deux attachées à une solution négociée à deux États, a-t-il ajouté. « Il ne peut y avoir de place pour le terrorisme et l'antisémitisme dans cet avenir commun », a-t-il ajouté.

Selon un communiqué du palais royal, le roi Abdallah a pour sa part souligné « la nécessité de s'engager à mettre en oeuvre toutes les étapes de l'accord pour mettre fin à la guerre et fournir une aide humanitaire à toutes les zones de la bande de Gaza » et mis en garde contre la poursuite de « l'escalade (des violences) israéliennes en Cisjordanie », territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

Dimanche matin, M. Merz évoquera avec Benjamin Netanyahu les efforts pour aboutir à une deuxième phase du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, près de deux mois après son entrée en vigueur. Un événement notable vu l'isolement international du Premier ministre israélien.

« La relation germano-israélienne est intacte, étroite, empreinte de confiance », a affirmé vendredi Sebastian Hille, un porte-parole du chancelier.

En raison de sa responsabilité historique dans la Shoah, l'Allemagne est l'un des plus grands soutiens d'Israël. Dimanche, M. Merz doit aussi aller au mémorial Yad Vashem pour honorer la mémoire des victimes juives des nazis.

Mais, ces derniers mois, le ton de Berlin à l'égard d'Israël s'est durci à mesure que la situation humanitaire dans la bande de Gaza se détériorait de manière dramatique.En août, M. Merz avait provoqué un petit séisme politique en décrétant un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël, face à l'intensification des opérations israéliennes dans ce territoire palestinien.

La trêve dans la bande de Gaza a permis à l'Allemagne de lever cette sanction fin novembre. L' « importance particulière » des relations entre l'Allemagne et Israël « n'exclut pas de pouvoir également critiquer certains aspects » de la politique de M. Netanyahu, a souligné le porte-parole de M. Merz.

Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas reste très fragile, les deux camps s'accusant de façon quasi-quotidienne de le violer, ce qui augure mal de la réalisation du plan du président américain pour mettre fin à la guerre.

Celle-ci a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas, le 7 octobre 2023, la journée la plus meurtrière qu'ait connue Israël, dont les représailles militaires sur la bande de Gaza ont fait des dizaines de milliers de morts.

« Grandes attentes »

Sur un tout autre terrain, la décision d'inclure Israël dans la prochaine édition de l'Eurovision, prise jeudi, a été chaleureusement accueillie en Allemagne, alors qu'elle a entraîné un boycott de la part d'autres pays.

Immédiatement après sa victoire aux législatives, fin février, Friedrich Merz avait assuré que Benjamin Netanyahu pourrait effectuer un déplacement en Allemagne malgré le mandat d'arrêt émis à son encontre par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerres et contre l'humanité dans la bande de Gaza. Mais ce n'est « pas un sujet pour le moment », a récemment souligné la chancellerie.

Désormais, Benjamin Netanyahu a de « grandes attentes » et espère un « signal de soutien continu » de Berlin, a dit à l'AFP Michael Rimmel, le directeur à Jérusalem de la Fondation Konrad-Adenauer, étroitement affiliée aux chrétiens-démocrates (CDU) de M. Merz. Même si les appels sans effet de Berlin ces derniers mois contrastent avec la « plus grande influence » de Donald Trump, note-t-il.

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19:30 Le pape au Liban   Gebran Bassil à Léon XIV : ‎ « Nous, chrétiens du Liban, reviendrons, car nous sommes des artisans de paix »

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Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a adressé une lettre au pape Léon XIV après le départ du souverain pontife du Liban mardi 2 décembre au terme d’une visite de trois jours, assurant que « les chrétiens libanais reviendront » dans leur pays et y seront « les artisans de la paix ». Une réponse aux propos du pape qui a appelé les chrétiens du Liban à rester sur place et à œuvrer pour la paix, alors que le pays subit une émigration massive des jeunes face aux crises à répétition.

« Merci, Saint-Père Léon XIV, car votre visite au Liban nous a rappelé notre identité, notre rôle et notre mission. Demain, nous chrétiens libanais, artisans de la paix dans cet Orient, nous reviendrons. Nous nous appuierons sur notre héritage, notre histoire et nos expériences pour consolider la liberté, la diversité et la démocratie, qui sont les piliers du Liban », a souligné le président du CPL.

« Nous, chrétiens, avons été et devons rester les gardiens de l'unité du Liban et les défenseurs de la liberté qui est la raison d'être de notre présence dans ce pays. Nous sommes prêts aujourd'hui à œuvrer pour une paix juste au Moyen-Orient et dans le monde », a ajouté le député, gendre de l’ancien chef de l’État Michel Aoun.

Le chef du CPL a dans ce cadre promis au souverain pontife que les chrétiens libanais « reviendront en tant que bâtisseurs d'une paix durable, juste et inclusive pour tous ». « Par notre tolérance, nous rassemblerons nos partenaires autour de la paix, car c'est le seul moyen de mettre fin à la violence et aux conflits, de construire la stabilité, la prospérité et le développement », a-t-il poursuivi. « Nous reviendrons en tant qu'artisans de la paix, rassemblant les parties en conflit autour de la table de réconciliation et réaliserons ensemble la paix par la compréhension », a-t-il encore promis, faisant part de la volonté des chrétiens du Liban de « vivre ensemble dans le respect mutuel de nos identités culturelles et religieuses et de la liberté individuelle ».

« Dans un monde en mutation, nous aspirons à une paix qui préserve notre liberté et consolide durablement nos valeurs, dans cette région à laquelle nous appartenons, que nous aimons et dont nous sommes fiers », a conclu le chef de la formation aouniste.

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