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09:04 Menaces américaines    Le Venezuela isolé après la suspension des vols par les compagnies étrangères

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Le Venezuela est quasiment privé de liaisons aériennes avec l'extérieur après la suspension des vols par les compagnies aériennes étrangères pour des motifs de sécurité, en raison du déploiement militaire américain dans les Caraïbes.

Boliviana de Aviacion et Satena (Colombie) ont annulé jeudi leurs vols vers Caracas, tandis que Copa Airlines (Panama) a prolongé jusqu'au 12 décembre une interruption de ses opérations. Toutes ont invoqué des raisons de sûreté.

Iberia, TAP, Avianca, GOL, Latam, Air Europa, Turkish Airlines et Plus Ultra avaient déjà suspendu leurs activités. Le Venezuela a accusé ces compagnies de « se joindre aux actions de terrorisme d'État » de Washington et a révoqué leurs permis d'exploitation.

L'exode a commencé après un premier avertissement émis par le régulateur aéronautique américain, la FAA, exhortant les pilotes à « faire preuve d'une extrême prudence » en raison de « l'aggravation de la situation sécuritaire et de l'augmentation de l'activité militaire au Venezuela et dans ses environs ».

Le président Donald Trump a assorti cet avertissement d'un message direct sur son réseau social: « À toutes les compagnies aériennes, pilotes, narcotrafiquants et trafiquants d'êtres humains, veuillez considérer que l'espace aérien au-dessus et autour du Venezuela est entièrement fermé ».

L'espace aérien sous responsabilité du Venezuela, le FIR (région d'information de vol) de Maiquetia, couvre 1,2 million de kilomètres carrés, dont un grand espace maritime très proche du déploiement de navires de guerre américains dans les Caraïbes, ordonné par M. Trump pour lutter selon lui contre le trafic de drogue.

Le plus grand porte-avions du monde, l'USS Gerald R. Ford, est accompagné d'une importante flotte de navires de guerre et d'avions de chasse.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro assure que le véritable objectif de ces manoeuvres est de le renverser et de s'emparer du pétrole du pays.

Espace aérien bloqué ?

L'annonce de Donald Trump n'est pas une interdiction formelle de voler, mais « c'est fermé dans la pratique », explique à l'AFP Oscar Palma, expert en sécurité et professeur à l'Université du Rosario en Colombie.

« L'interdiction de l'espace aérien d'un ennemi passe par la capacité, la disponibilité et la volonté d'abattre tout aéronef qui le traverse », ajoute-t-il. Le président américain « est-il vraiment prêt à appliquer ce type de règles par la force ? Nous avons des doutes, mais avec le gouvernement Trump, on ne sait jamais », dit-il.

Les États-Unis ont annoncé avoir mené jeudi une nouvelle frappe dans le Pacifique contre un bateau utilisé, selon Washington, par des narcotrafiquants, faisant quatre morts. Au total, ils ont bombardé une vingtaine d'embarcations de narcotrafiquants présumés depuis septembre, essentiellement en mer des Caraïbes, avec un bilan de 87 morts.

L'administration Trump fait face, aux Etats-Unis, à une polémique sur une deuxième frappe qui avait visé les naufragés d'un bateau frappé une premier fois.

Qui vole ?

L'aéroport de Maiquetia de Caracas prévoyait quatre départs et trois arrivées jeudi dans son terminal international: Curaçao, La Havane et Bogota, opérés par des compagnies aériennes nationales vénézuéliennes.

La fermeture évoquée par M. Trump ne concerne pas les vols transportant des migrants expulsés par les Etats-Unis vers le Venezuela. L'un d'eux est arrivé mercredi, un autre est attendu vendredi.

Ce n'est pas le premier exode des compagnies aériennes. En 2013, avec l'aggravation de la crise économique, les compagnies avaient cessé leurs opérations en raison des dettes de l'Etat vénézuélien à leur égard, qui atteignaient environ 3,8 milliards de dollars.

L'activité dans le terminal des vols intérieurs reste normale, avec des centaines de passagers et environ 80 vols jeudi. Sur le site internet de suivi des vols Flightradar, peu d'avions apparaissent au-dessus du territoire vénézuélien, contrastant avec l'activité au-dessus des pays voisins. « C'est une question de précaution et de responsabilité », déclare un expert en sécurité vénézuélien qui préfère garder l'anonymat.

Principe de précaution, pression des bailleurs des aéronefs utilisés par les compagnies aériennes, des assureurs et même des syndicats de pilotes et de personnel navigant: il est difficile selon lui pour les compagnies de voler quand un avis de ce type est émis.

L'expert Oscar Palma écarte l'idée que les compagnies, qui ont des logiques commerciales, aient annulé leur vols de manière partisane comme le leur reproche Caracas. « Comprenant qu'il y a un risque dans la zone, ils disent qu'il vaut mieux éviter les problèmes », dit-il.

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08:37 Concours   Israël autorisé à participer à l'Eurovision 2026, plusieurs pays annoncent aussitôt leur boycott

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Israël pourra participer à la prochaine édition de l'Eurovision à Vienne en mai, « une large majorité » des membres de l'Union Européenne de Radio-Télévision (UER) ayant estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la question, déclenchant instantanément des annonces de boycott de plusieurs pays.

Les diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie ont immédiatement annoncé qu'ils ne participeront pas à l'édition 2026, sur fond de critiques de la guerre à Gaza et de controverse autour du soutien public massif aux candidats israéliens lors des précédentes éditions.

D'autres boycotts pourraient être annoncés, comme celui du diffuseur islandais RUV, qui prévoit une décision « mercredi ».

Les diffuseurs ont peu de jours pour se décider, la liste finale des participants devant être annoncée « avant Noël », selon l'UER.

Lors de l'assemblée générale jeudi à Genève, « une large majorité » des diffuseurs ont « convenu de ne pas organiser un vote sur la participation » d'Israël, mais ils ont approuvé des modifications du règlement du célèbre télé-crochet pour « renforcer la confiance, la transparence et la neutralité de l'événement », a indiqué l'organisation.

Gaza

« La situation à Gaza, malgré le cessez-le-feu et l'approbation du processus de paix, ainsi que l'utilisation du concours à des fins politiques par Israël, rendent de plus en plus difficile le maintien de l'Eurovision en tant qu'événement culturel neutre », a réagi le secrétaire général de la chaîne de télévision publique espagnole RTVE, Alfonso Morales.

A Dublin, le groupe audiovisuel public irlandais RTE a dénoncé les « pertes humaines effroyables à Gaza », tandis que le diffuseur néerlandais Avrotros a évoqué une « incompatibilité » de ses valeurs avec la participation d'Israël.

Israël, par la voix de son président Isaac Herzog, a salué l'annonce de l'UER, estimant que son pays « mérit(ait) d'être représenté sur toutes les scènes du monde ».

« Israël fait partie de l'Eurovision tout comme l'Allemagne fait partie de l'Europe », a également affirmé le ministre allemand de la Culture, Wolfram Weimer, au journal Bild.

Le diffuseur allemand SWR et sa maison-mère, le groupe audiovisuel public ARD, ont salué sans surprise l'annonce, tout comme le directeur général du groupe audiovisuel public autrichien ORF, Roland Weissmann, hôte du prochain concours, regrettant toutefois le boycott de certaines chaînes.

Oppositions géopolitiques

Cette année, la chanteuse israélienne Yuval Raphael, survivante de l'attaque du 7 octobre 2023, était arrivée deuxième au concours, portée par le vote du public dans le monde, puisqu'il est interdit de voter pour son pays.

En 2024 aussi, les jurys nationaux avaient largement snobé Israël. Mais le vote du public avait fait bondir la candidate israélienne, Eden Golan, à la cinquième place.

Israël a été accusé d'ingérences et d'instrumentalisation politique du concours. Sous pression des appels au boycott, l'UER avait annoncé le 21 novembre une modification des règles du télé-crochet et un renforcement des efforts pour « détecter et prévenir toute activité de vote frauduleuse ou coordonnée ».

Les nouvelles mesures, approuvées jeudi, « découragent vivement toute campagne promotionnelle disproportionnée (...), en particulier si celle-ci est lancée ou appuyée par des tiers, notamment un gouvernement ou une agence gouvernementale ».

Le concours prévoit que tous les habitants des dizaines de pays participants au concours peuvent voter, par téléphone, SMS ou en ligne. Dans chaque pays, un jury de professionnels vote également. Ces deux votes ont le même poids. Mais avec les nouvelles règles, le nombre maximal de voix par mode de paiement « passera de 20 à 10 ».

L'approbation des nouvelles mesures par les diffuseurs « démontre l'engagement commun de nos membres à protéger la transparence et la confiance dans le Concours Eurovision de la Chanson, le plus grand événement musical live au monde », a commenté la présidente de l'UER et de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci.

De leur côté, les diffuseurs finlandais, danois, suédois et norvégien ont aussi apporté leur soutien à ces mesures.

L'Eurovision est régulièrement le théâtre d'oppositions géopolitiques. La Russie avait été exclue à la suite de l'invasion de l'Ukraine en 2022. Le Bélarus l'avait été un an plus tôt après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko.

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08:26 États-Unis   L'administration Trump réduit la durée de permis de travail pour les immigrés

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L'administration Trump a annoncé jeudi réduire la durée des permis de travail de nombreuses catégories d'immigrés, dans le cadre d'une série de restrictions décrétées à la suite de l'attentat mortel à Washington la semaine dernière, imputé à un ressortissant afghan.

« La réduction de la durée de validité maximale des permis de travail aboutira à des vérifications plus fréquentes des antécédents des étrangers qui demandent à travailler aux États-Unis », expliquent les services de citoyenneté et d'immigration (USCIS) dans un communiqué.

Cela leur permettra ainsi de s'assurer que ces travailleurs immigrés « ne menacent pas la sûreté publique ou ne font pas la promotion d'idéologies anti-américaines nocives », affirme Joseph Edlow, le directeur de cette agence relevant du ministère de la Sécurité intérieure, cité dans le texte.

« Après l'attentat contre des militaires de la Garde nationale dans notre capitale par un étranger accueilli dans ce pays par la précédente administration, il est devenu encore plus clair que l'USCIS doit fréquemment vérifier les antécédents des étrangers », poursuit-il.

En conséquence, la durée maximale des permis de travail est ramenée de cinq ans à 18 mois pour toute une série de catégories d'immigrés, dont les réfugiés et demandeurs d'asile et ceux ayant obtenu la suspension de leur obligation de quitter le territoire. L'USCIS avait déjà annoncé mardi la suspension de toute demande de « carte verte » de résident permanent ou de naturalisation émanant de ressortissants de 19 pays.

Les citoyens de 12 de ces pays, dont l'Afghanistan, étaient déjà interdits d'entrée aux États-Unis depuis juin sur décision du président Donald Trump au nom de considérations de « sécurité nationale ».

Ceux issus des sept autres pays étaient quant à eux visés par des restrictions à la délivrance de visas en vertu de la même décision. Depuis l'attaque à Washington le 26 novembre, imputée à un ressortissant afghan, qui a coûté la vie à une militaire de la Garde nationale et grièvement blessé un autre militaire, l'administration Trump a gelé toute décision sur l'octroi de l'asile aux Etats-Unis.

Elle a également ordonné le réexamen de toutes les « cartes vertes » délivrées aux ressortissants des 19 pays ciblés depuis juin. Une polémique a éclaté entre républicains et démocrates, l'auteur présumé de l'attentat de Washington ayant été accueilli aux Etats-Unis en septembre 2021, moins d'un mois après le retrait précipité des forces américaines d'Afghanistan. Sa demande d'asile, déposée sous le démocrate Joe Biden, a été approuvée en avril 2025 sous Donald Trump.

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