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11:01 Le président israélien nie avoir parlé à Trump à propos de la grâce de Netanyahu

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Le président israélien Isaac Herzog a démenti lundi une affirmation de Donald Trump selon lesquelles les deux hommes auraient discuté de la demande de grâce du président américain concernant les accusations de corruption visant le Premier ministre israélien.

« Il n'y a pas eu de conversation entre le président Herzog et le président Trump depuis que la demande de grâce a été soumise », ont assuré lundi les services de M. Herzog dans un communiqué.

Le président américain Donald Trump avait écrit à M. Herzog en novembre pour lui demander d'accorder une grâce à Benjamin Netanyahu dans son procès pour corruption en Israël.

« J'ai parlé au président (Herzog) et il m'a dit que (la grâce) était en cours », a affirmé lundi Donald Trump lors d'une conférence de presse conjointe en Floride avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

M. Netanyahu avait à son tour officiellement demandé le 30 novembre dernier une grâce présidentielle, pour mettre fin, selon lui, aux divisions suscitées dans son pays par ses démêlés judiciaires.

Il est accusé, ainsi que son épouse Sara, d'avoir accepté des produits de luxe d'une valeur de plus de 260.000 dollars (environ 225.000 euros), tels que cigares, bijoux et champagne, de la part de milliardaires, en échange de faveurs politiques.

Dans deux autres affaires, il est accusé d'avoir tenté de négocier une couverture plus favorable dans deux médias israéliens. M. Netanyahu nie toute faute dans ces affaires,

« C'est un Premier ministre en temps de guerre, c'est un héros. Comment ne pas lui accorder la grâce ? », a encore commenté lundi M. Trump, debout à côté d'un Netanyahu souriant devant sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, avant une réunion entre les deux hommes.

Dans la foulée, les services de M. Herzog ont précisé depuis Jérusalem : « il y a plusieurs semaines, une conversation a eu lieu entre le président Herzog et un représentant du président Trump, qui s'est enquis de la lettre du président américain ».

« Au cours de cette conversation, des explications ont été fournies concernant l'état d'avancement du processus et il a été précisé que toute décision à ce sujet serait prise conformément aux procédures établies « , ont ajouté les services de M. Herzog.

En septembre, M. Herzog avait laissé entendre qu'il pourrait accorder une grâce, estimant que le procès du Premier ministre « pes(ait) lourdement sur la société israélienne ».

Benjamin Netanyahu est le premier chef de gouvernement en fonction de l'histoire d'Israël à être mis en examen pour corruption.

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10:58 Australie   Attentat de Sydney : les assaillants ont vraisemblablement agi seuls, selon la police

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Les deux assaillants de l'attentat de Bondi en Australie, qui a fait 15 morts lors d'une fête juive, n'ont apparemment pas reçu d'aide extérieure et ne faisaient pas partie d'une organisation terroriste, a annoncé mardi la police.

« Ces individus ont supposément agi seuls », a déclaré à la presse Krissy Barrett, commissaire de la police fédérale australienne. « Il n'y a pas d'élément suggérant que ces assaillants présumés faisaient partie d'une cellule terroriste plus large, ou ont été dirigés par d'autres pour mener cette attaque », a-t-elle ajouté.

Les deux suspects, Naveed Akram et son père Sajid, qui a été abattu par la police, s'étaient rendus dans le sud des Philippines dans les semaines précédant la tuerie survenue le 14 décembre sur la plage de Bondi, pendant les célébrations de Hanoukah. Ce voyage a alimenté les soupçons autour de possibles liens avec des extrémistes dans une région connue pour plusieurs insurrections islamistes.

Mme Barrett a assuré que la police continuerait d'enquêter sur les raisons de leur séjour à Davao, où des images de vidéosurveillance montrent qu'ils ont à peine quitté leur hôtel pendant ce temps. « Je veux être claire. Je ne sous-entends pas qu'ils étaient là-bas pour du tourisme », a-t-elle précisé. La police pense que le duo a « minutieusement planifié » son attaque des mois durant, et a diffusé des images d'eux en train de s'entraîner avec des armes à feu dans la campagne australienne. Les deux hommes avaient aussi enregistré en octobre une vidéo contre les « sionistes », assis devant un drapeau du groupe terroriste Etat islamique, selon la police.

Face au choc provoqué par la pire tuerie en Australie depuis plus de 30 ans, le gouvernement a annoncé qu'il comptait durcir la législation australienne contre l'extrémisme et lancer un programme de rachat des armes à feu en circulation. Il fait face à des critiques au sein de la communauté juive, certains estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'avait pas été pris en compte. Quelque 17 familles des victimes ont appelé lundi le Premier ministre Anthony Albanese à lancer une commission d'enquête au niveau fédéral au sujet de « la montée rapide de l'antisémitisme ».

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10:45 Royaume-Uni   Londres ordonne une enquête sur d'anciens tweets d'Alaa Abdel Fattah

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La ministre britannique des Affaires étrangères a ordonné lundi une enquête urgente sur les « graves manquements à l'information » dans le cas d'un militant britanno-égyptien qui a obtenu la citoyenneté britannique malgré des publications passées jugées « odieuses » sur les réseaux sociaux.

Le militant des droits humains Alaa Abdel Fattah, récemment rentré au Royaume-Uni après plusieurs années de prison en Égypte, a présenté lundi ses excuses pour d'anciens tweets appelant à la violence envers les « sionistes », qui ont suscité des appels de l'opposition à lui retirer sa citoyenneté britannique.

Cet Égypto-Britannique de 44 ans, une figure du soulèvement de 2011 qui a renversé le dirigeant égyptien Hosni Moubarak, a été libéré en septembre après avoir été gracié par le président Abdel Fattah al-Sissi et d'intenses efforts diplomatiques de Londres. Il est rentré vendredi au Royaume-Uni, où réside une partie de sa famille, qui a activement milité pour sa libération. Mais, dès le lendemain, des tweets remontant jusqu'à 2010 ont été exhumés, notamment par le dirigeant du parti anti-immigration Reform UK Nigel Farage. Alaa Abdel Fattah y appelait à « tuer » des « sionistes », des « colonisateurs » ou des policiers. « Je suis bouleversé qu'au moment-même où je retrouve ma famille pour la première fois en 12 ans, plusieurs de mes anciens tweets aient été republiés et utilisés pour remettre en cause et attaquer mon intégrité et mes valeurs », a-t-il dit dans une déclaration diffusée par l'organisation « Free Alaa ». « En relisant ces tweets aujourd'hui, du moins ceux qui n'ont pas été complètement déformés, je comprends à quel point ils peuvent être choquants et blessants et je m'en excuse sans réserve », a-t-il ajouté.

Les conservateurs - qui avaient tenté d'obtenir sa libération quand ils étaient au pouvoir - ont demandé à ce qu'il soit déchu de sa nationalité britannique, obtenue en 2021. « La citoyenneté britannique est plus qu'un passeport : elle implique d'adhérer à nos valeurs », a fait valoir leur cheffe, Kemi Badenoch. M. Farage a, lui, qualifié le retour du militant sur le sol britannique d' « extraordinaire erreur de jugement » et réclamé son expulsion.

« Colère et frustrations »

Alaa Abdel Fattah, qui a été emprisonné à plusieurs reprises en Égypte, avait été arrêté pour la dernière fois en 2019 pour avoir publié sur Facebook un message évoquant des violences policières. Il a été condamné à cinq ans de prison en 2021 pour « diffusion de fausses informations », une accusation fréquemment utilisée contre les dissidents.

Dans une lettre adressée lundi après-midi au président de la commission des Affaires étrangères du Parlement, la ministre britannique des Affaires étrangères, Yvette Cooper, a souligné avoir ordonné une enquête, constatant un « manquement inacceptable » dans la gestion de cette affaire. Elle a précisé que ce manquement avait empêché les ministres et Premiers ministres successifs, y compris l'actuel chef du gouvernement travailliste Keir Starmer, d'avoir connaissance de ces publications lors de leurs déclarations publiques. Vendredi, M. Starmer s'était félicité de son retour au Royaume-Uni, soulignant que le cas d'Alaa a été « une priorité » de son gouvernement ». Mais face aux critiques, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a dès dimanche qualifié de « répugnants » les anciens tweets du militant.

Un porte-parole du gouvernement a précisé lundi que M. Starmer « n'était pas au courant » de l'existence de ces publications avant qu'elles ne refassent surface ce week-end. Face aux interrogations croissantes sur la gestion de cette affaire, M. Starmer a précisé lundi soir que le gouvernement allait « examiner les défaillances en matière d'information ». « Avec la montée de l'antisémitisme, et de récentes attaques horribles, je sais que cela a accentué la détresse de nombreux membres de la communauté juive au Royaume-Uni », a-t-il écrit sur X. Keir Starmer a estimé dans un autre message que les tweets en question étaient « absolument odieux ».

Les messages incriminés, dont l'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité, exprimaient « la colère et les frustrations d'un jeune homme à une époque de crises régionales (guerres en Irak, au Liban et dans la bande de Gaza) », et face « à la montée des violences policières contre la jeunesse égyptienne », s'est défendu Alaa Abdel Fattah lundi. Certains « ont été complètement mal interprétés, apparemment par mauvaise foi », a-t-il ajouté.

The Board of Deputies of British Jews, qui représente la communauté juive britannique, a fait part de sa « profonde inquiétude ». « Ses propos extrémistes et virulents contre les +sionistes+ et les blancs en général constituent une menace pour les juifs britanniques et le grand public », a déploré cette organisation.

Alaa Abdel Fattah a obtenu la nationalité britannique en prison en décembre 2021, à l'époque du gouvernement conservateur de Boris Johnson. Elle lui a été accordée par le biais de sa mère, la mathématicienne Laila Soueif, une figure de la gauche intellectuelle égyptienne. Agée de 69 ans, elle a fait cette année une grève de la faim pendant cinq mois pour obtenir la libération de son fils.

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