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Une centaine d'écoliers enlevés le mois dernier par des hommes armés dans une école catholique sont arrivés au siège du gouvernement de Minna, capitale de l'État du Niger, dans le centre-nord du Nigeria, ont constaté lundi des journalistes de l'AFP, mais le sort des 165 autres enlevés avec eux reste inconnu. Les élèves, pour la plupart âgés entre 10 et 17 ans, sont arrivés à bord de cinq bus blancs escortés par une dizaine de véhicules militaires et blindés. Ils ont été accueillis par le gouverneur de l'Etat de Niger Mohammed Umaru Bago.
Le 21 novembre, 303 élèves et 12 membres du personnel avaient été kidnappés à l'internat mixte St. Mary situé dans le village reculé de Papiri, dans l'État du Niger, dans le centre-nord du pays, alors que le Nigeria subissait une vague d'enlèvements massifs rappelant le tristement célèbre enlèvement de près de 300 lycéennes par Boko Haram à Chibok en 2014.
Une cinquantaine d'écoliers de St. Mary ont échapper à leurs ravisseurs peu après l'attaque. « Nous remercions Monsieur le président qui nous a donné les moyens nécessaires de secourir ces enfants », a déclaré le gouverneur, ajoutant que les autres enfants toujours détenus devraient être libérés « très bientôt ».
La libération des 100 écoliers a été annoncée dimanche, mais ni ses modalités ni l'identité des ravisseurs n'ont été rendues publiques.
Les enlèvements de masse sont fréquents au Nigeria, la plupart perpétrés par des gangs criminels, appelés « bandits », en quête de rançons. Et le phénomène des enlèvements en vue d'obtenir une rançon s'est « mué en un secteur structuré à but lucratif » qui a généré environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, estime un rapport du cabinet de consultants SBM Intelligence, basé à Lagos.
Le mois de novembre a connu une vague importante de kidnappings au cours de laquelle plus de 400 Nigérians - des écolières musulmanes, des fidèles d'une Eglise évangélique, des agriculteurs, une mariée et ses demoiselles d'honneur... - ont été enlevés en 15 jours, ébranlant profondément le pays.
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsL'Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour la construction d'une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux voisins, dernier signe en date de l'amélioration des relations entre ces pays autrefois brouillés. Cette ligne ferroviaire « à grande vitesse pour le transport de passagers » reliera Ryad et Doha ainsi que plusieurs autres grandes villes, selon un communiqué publié dans la presse officielle saoudienne.
Le trajet entre les deux capitales durera environ deux heures (avec une vitesse de pointe dépassant 300 km/h), selon le communiqué. Par avion, il faut compter environ une heure et demie pour un vol direct entre les deux villes. Le projet devrait être achevé dans six ans. Il vise à transporter 10 millions de passagers par an.
L'accord, signé par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l'émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani lors de sa visite à Ryad, n'est que le dernier d'une série de mesures marquant l'amélioration spectaculaire des relations bilatérales ces dernières années.
En 2017, les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, Bahreïn et l'Egypte avaient rompu leurs relations avec Doha, lui reprochant de soutenir les mouvements islamistes, d'être trop proche du rival iranien et de semer le trouble dans la région avec sa chaîne de télévision Al-Jazeera. Le Qatar a toujours démenti ces accusations. Le blocus diplomatique et économique a été levé en janvier 2021 à l'occasion d'un accord scellé en Arabie saoudite.
Depuis, les dirigeants des deux pays se sont rencontrés régulièrement et ont uni leurs forces pour soutenir des initiatives diplomatiques, notamment des appels à un cessez-le-feu à Gaza. Ryad a également apporté son soutien au Qatar après les frappes israéliennes sans précédent sur Doha le 9 septembre, ayant visé des membres du Hamas palestinien.
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsLe député du mouvement Amal, Ali Hassan Khalil, a affirmé lundi que « ceux qui veulent entraver les élections législatives sont ceux qui cherchent à les conditionner à des amendements de la loi actuelle », dans une allusion au chef des Forces libanaises, Samir Geagea.
Le président du Parlement et chef d’Amal, Nabih Berry, refuse de soumettre à l’ordre du jour de l’hémicycle un amendement transmis par le gouvernement visant à permettre aux électeurs de la diaspora de voter pour l’ensemble des 128 députés, alors que l’article 112 de la loi en vigueur limite actuellement leur vote à six sièges. Samir Geagea, qui réclame la modification de cet article aux côtés d’autres partis, avait accusé M. Berry d’avoir « franchi toutes les limites » en bloquant aussi bien le texte gouvernemental que les propositions d’amendement déposées au Parlement, alors même qu’une majorité de députés en demandent l’examen. Il l’avait également accusé de vouloir « torpiller les élections », dans un contexte où la crainte d’un report du scrutin gagne les milieux politiques.
« Tenir les élections législatives à temps est une donnée intangible, qui n'est pas sujette à discussion, ni à marchandages ou surenchères politiques », a déclaré lundi M. Hassan Khalil, le bras droit de M. Berry, depuis le Parlement libanais. Selon lui, « ceux qui veulent entraver les élections sont ceux qui cherchent à les conditionner à de nouvelles exigences, à des amendements de la loi actuelle et à la création de prétextes concrets pour un report, au lieu de se préparer à livrer bataille dans les urnes et de faire pression sur le gouvernement pour l'accomplissement des démarches administratives requises ».
Rappelant que la loi électorale actuelle est « le fruit d’un consensus auquel les FL étaient pleinement associées », le député a estimé que les demandes d’amendement « ne relèvent ni d’une correction technique, ni d’une réforme démocratique, ni d’une réelle préoccupation pour les expatriés », mais d’une tentative d’« exploiter une conjoncture politique ».
Il a en outre souligné que les amendements à la loi électorale « doivent être étudiés avec soin », rappelant que le bloc des FL avait été « le premier, il y a quelques années, à bloquer la discussion d’un projet de loi électorale » présenté par le mouvement Amal.
Ali Hassan Khalil a enfin assuré que Nabih Berry dispose de « l’autorité constitutionnelle, légale et procédurale » pour convoquer les séances plénières. « Quiconque tient réellement aux élections doit cesser d’en faire une arme pour paralyser les institutions et arrêter de hausser le ton chaque fois que cela arrange les urnes », a-t-il conclu.
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