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16:24 Nouvel An   Magro souhaite que le Liban retrouve « sa pleine souveraineté » en 2026

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À l'approche de 2026, l'ambassadeur de France au Liban Hervé Magro a formulé dans une vidéo publiée sur X des « vœux d'espoir » pour le Liban « afin qu'il retrouve sa pleine souveraineté et le chemin de la prospérité », réaffirmant « le soutien constant de la France » envers le Liban.

« La France est à vos côtés, en 2026 et au-delà. Avec ce même engagement constant, solide, souvent discret, mais qui s'inscrit dans la durée », a-t-il déclaré, à propos de « l'année d'échéances qui s'annonce, qui seront autant de défis que d'opportunités prometteuses ». Ce dernier a ainsi salué l'espoir qu'ont apporté en 2025 l'élection du président Joseph Aoun et la nomination d'un « gouvernement d'action représentatif », avant de souligner les difficultés rencontrées par le nouvel exécutif « devant l'ampleur de la tâche » et les « années de crise à tous les niveaux ». « Vous me faites souvent part de votre impatience (...) et de vos réelles inquiétudes quant à la situation sécuritaire locale et régionale », a ajouté Hervé Magro. Et de poursuivre : « Mais cet espoir est toujours là, et il ne demande qu'à être ravivé, comme vous l'avez montré au monde entier lors de la visite très réussie du pape Léon XIV ».

L'ambassadeur a par ailleurs tenu à saluer le « dévouement sans faille » des troupes de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et à réitérer le soutien de la France aux « forces armées libanaises dans leur mission de défense et de souveraineté du Liban au travers du monopole des armes ».

Le commandant en chef de la Finul, le général Diodato Abagnara a lui aussi souhaité un paisible Nouvel An » aux Libanais. « En 2026, la Finul continuera à aider le Liban et Israël à respecter leurs obligations au titre de la résolution 1701, en s'appuyant sur la stabilité obtenue cette année et en poursuivant ses efforts en faveur d'une paix durable », a-t-il écrit dans un message sur X.

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16:19 Tensions   La Chine affirme avoir achevé « avec succès » ses manœuvres militaires autour de Taïwan

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La Chine a affirmé mercredi avoir achevé « avec succès » ses manœuvres militaires entamées lundi autour de Taïwan, qui comprenaient des tirs réels visant à simuler un blocus de ports clés de l'île et des attaques contre des cibles maritimes.

Le président chinois, Xi Jinping, a déclaré que la réunification du pays ne pourrait pas être empêchée, lors d'un discours à la Nation peu après l'annonce de la fin des manoeuvres.

« La réunification de notre patrie ne pourra pas être empêchée », a affirmé M. Xi en présentant son message du nouvel an à Pékin.

Un porte-parole du Commandement du théâtre oriental de l'APL (Armée populaire de libération) a indiqué qu'il avait achevé avec succès les exercices « Mission justice 2025 ».

Les soldats poursuivront leur entraînement pour « contrecarrer résolument les tentatives des séparatistes en faveur de +l'indépendance de Taïwan+ et l'ingérence extérieure », a averti le porte-parole et capitaine de frégate Li Xi, dans un communiqué.

Les navires chinois mobilisés cette semaine autour de Taïwan lors d'exercices de grande ampleur se retirent du voisinage de l'île, avaient annoncé peu avant les garde-côtes taïwanais.

Le ministère taïwanais de la Défense a indiqué plus tard qu'il ajustait ses plans afin de maintenir « un mécanisme de réponse approprié ».

Pékin a lancé des missiles et déployé des dizaines d'avions de chasse, navires de guerre et bateaux de garde-côtes pour encercler l'île lundi et mardi, dans le cadre de manœuvres simulant le blocus de ports taïwanais stratégiques mais aussi l'attaque de cibles maritimes.

Condamnations internationales

Taipei a condamné ces deux journées d'exercices, parlant d' »une provocation flagrante contre la sécurité régionale et l'ordre international ». La Chine communiste n'a jamais gouverné Taïwan mais considère que l'île fait partie de son territoire et menace de recourir à la force pour en prendre le contrôle.

« Les navires de guerre et bateaux des garde-côtes se retirent, mais quelques-uns restent encore à l'extérieur de la ligne des 24 milles marins » (44,5 km) a déclaré à l'AFP Hsieh Ching-chin, directeur général adjoint des garde-côtes taïwanais, ajoutant que les manœuvres « (devaient) être terminées ».

Les garde-côtes taïwanais maintiennent 11 de leurs navires en mer car les bateaux des garde-côtes chinois « n'ont pas encore complètement quitté la zone », a précisé M. Hsieh, avant que Pékin n'annonce la fin de ses manœuvres. Il avait ajouté: « Nous ne pouvons pas baisser la garde ».

Ces exercices aux alentours de Taïwan ont suscité une vague de condamnations.

Le Japon a jugé mercredi que les manœuvres de Pékin « (exacerbaient) les tensions » dans la région, et a exprimé « ses préoccupations », quand l'Australie a condamné des exercices militaires « déstabilisants ».

L'Union européenne, l'Allemagne et la France ont aussi exprimé leur inquiétude et se sont déclarées attachées à la « stabilité » internationale.

De leur côté, les Philippines ont fait part mercredi de leur « profonde préoccupation », estimant que les exercices chinois autour de Taïwan menaçaient de « saper la paix et la stabilité régionales ».

« Le blocus n'a pas eu lieu »

Pékin a fustigé mercredi les « critiques irresponsables » de certains pays « envers les actions nécessaires et justifiées prises par la Chine pour défendre sa souveraineté nationale ».

« Ces pays (...) ferment les yeux sur les forces séparatistes qui, à Taïwan, cherchent à obtenir l'indépendance par des moyens militaires », a encore déclaré Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le président taïwanais, Lai Ching-te, avait averti que les exercices militaires chinois ne constituaient « pas un fait isolé » et présentaient d' »importants risques » pour la région.

« La montée en puissance autoritaire de la Chine et l'escalade de ses mesures coercitives représentent un risque important pour la stabilité régionale et ont également des conséquences sur le transport maritime, le commerce et la paix », a déclaré le dirigeant taïwanais.

Dans un communiqué, le commandement du théâtre d'opérations Est de l'armée chinoise a souligné que ces manœuvres dans les eaux au nord et au sud de Taïwan avaient permis de « tester les capacités de coordination air-mer, de blocus et de contrôle intégrés ».

Mais Hsieh Jih-sheng, un haut responsable chargé du renseignement au ministère taïwanais de la Défense, a lui jugé que les manœuvres avaient échoué: « En ce qui concerne leur intention d'imposer un blocus, je crois que nos garde-côtes ont déjà précisé que ce blocus n'avait en réalité pas eu lieu », a-t-il déclaré à des journalistes.

Les tensions dans le détroit ont été ravivées par une vente d'armes de Washington à Taipei à la mi-décembre, la deuxième depuis le retour au pouvoir du président américain, Donald Trump, pour 11,1 milliards de dollars, montant le plus important depuis 2001.

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15:47 Liban   « Le nord du Litani est une affaire souveraine libanaise », affirme un député du Hezbollah devant Raï

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Reçu par le chef de l'Église maronite Béchara Raï, le député du Hezbollah Ali Fayad a affirmé mercredi que « le nord du Litani est une affaire souveraine libanaise », alors que l'armée devrait bientôt procéder au désarmement du parti chiite dans cette zone. Une étape du plan de monopole des armes que le Hezbollah rejette tant qu'Israël occupe militairement plusieurs positions au Liban-Sud et continue de violer le cessez-le-feu.

« Nous ne fermons pas les portes, mais nous disons que le Liban a respecté pleinement ce qui lui incombe au sud du Litani, tandis que l’ennemi israélien n’a jamais respecté ses engagements, ne s’est pas retiré des zones qu’il a occupées et procède à des assassinats quotidiens sur tout le territoire libanais », a souligné M. Fayad, accompagné d'une délégation comprenant le député Raëd Berro et des membres du bureau politique du parti chiite. Il a aussi estimé qu'« Israël doit respecter la (résolution) 1701 et permettre à l’État d’exercer pleinement son autorité au sud du fleuve Litani. Quant au nord du Litani, c’est une affaire souveraine libanaise. Le gouvernement, l’armée libanaise, nous et toutes les autres composantes discutons des mesures nécessaires pour que l’État exerce son autorité sur l'ensemble du territoire conformément à la deuxième phase (du plan de désarmement) », selon des propos rapportés par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Et de réitérer : « Nous n’avons donc pas fermé les portes, mais nous confirmons toujours une position positive et proactive pour aider l’État à étendre son autorité, tout en discutant dans le cadre d’une stratégie nationale pour savoir comment protéger le pays et quels sont les outils capables de le faire ».

« Position positive et proactive »

Ali Fayad a estimé que « l’approche naturelle pour le processus de redressement, de reconstruction de la stabilité et de traitement de tous les problèmes en suspens est que la position libanaise soit unifiée afin qu’Israël respecte la 1701 et se retire de notre terre ». Le Hezbollah sera alors « prêt, dans une position positive et proactive, à examiner les autres points en suspens nécessaires à l’État pour exercer son autorité et protéger la stabilité interne ». Il a aussi affirmé que « tant que ce retrait israélien ne se produit pas et que les actes hostiles ne cessent pas, nous pensons que passer à d’autres étapes serait inapproprié et, en fait, impossible en raison des pratiques israéliennes ».

Concernant les élections législatives, prévues en principe en mai 2026, la délégation s'est montrée « favorable » à la tenue du scrutin dans les délais prévus. « Certaines personnes cherchent à le reporter, et l’une des raisons est de nous cibler, car selon leur évaluation, notre électorat est cohérent et très mobilisé », a-t-il souligné. Il a aussi souligné que « la loi électorale est claire et stipule l’élection de six députés représentant la diaspora, et rien n’empêche absolument un expatrié de venir dans le pays et de voter comme tout autre citoyen ».

La question du droit des expatriés à voter pour les 128 députés suivant leur circonscription d’origine au Liban divise la classe politique depuis plusieurs mois. La loi en vigueur prévoit six députés spécifiques pour les expatriés, mais aucune mesure exécutive n’est prévue pour la mettre en oeuvre. Les principaux détracteurs d'un amendement visant à permettre à la diaspora de voter pour l'ensemble des 128 sièges du Parlement sont le tandem chiite Amal-Hezbollah et le Courant patriotique libre (CPL, aouniste). Les blocs qui militent en faveur de l’amendement, dont les Forces libanaises (FL), les Kataëb et d’autres, soupçonnent leurs adversaires de craindre le vote des expatriés.

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