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00:33 Etats-Unis   Le Pentagone annonce une opération de « vengeance » contre l'EI en Syrie

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L'armée américaine a débuté vendredi une opération en Syrie pour « éliminer des combattants du groupe Etat islamique, des infrastructures et des sites d'armement », a annoncé le chef du Pentagone Pete Hegseth sur X.

Il s'agit d'une « réponse directe » et d'une « déclaration de vengeance » après l'attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur à Syrie, a-t-il ajouté, en affirmant: « Aujourd'hui nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d'ennemis. Et nous allons continuer. »

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21:30 Réunion du mécanisme   Rubio espère que les pourparlers entre Israël et le Liban mèneront au désarmement du Hezbollah

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Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a exprimé vendredi l'espoir que les pourparlers entre le Liban et Israël conduiront « à un gouvernement libanais fort, et au désarmement du Hezbollah ». Il a tenu ces propos au cours d'une conférence de presse tenue à Washington.

Les discussions libano-israéliennes ont lieu dans le cadre du comité de surveillance du cessez-le-feu, surnommé le « Mécanisme ». Ce dernier s'est réuni à Naqoura vendredi pour la seconde fois dans sa nouvelle forme qui comprend des représentants civils des deux pays. Il s'est penché sur les « priorités économiques », outre les questions de « coopération » militaire et de reconstruction, rapporte un communiqué publié par l'ambassade des États-Unis à l'issue des discussions. « Nous espérons que les discussions (...) permettront de dégager des lignes directrices et une voie à suivre afin d’éviter une nouvelle escalade du conflit », a encore déclaré M. Rubio.

Le secrétaire d'État américain a également annoncé que Washington devrait « probablement faire des annonces concernant les Frères musulmans la semaine prochaine ». En novembre, le président Donald Trump avait signé un décret demandant à son administration d’examiner la possibilité de classer certaines branches des Frères musulmans – notamment au Liban, en Égypte et en Jordanie – comme organisations terroristes étrangères en les ajoutant sur la liste des « terroristes mondiaux spécialement désignés. »

Concernant la situation sécuritaire à Gaza, où des pays médiateurs appellent à passer à la deuxième phase du « plan Trump » pour la « paix » dans l'enclave, Marco Rubio a lancé : « Si, à l’avenir, le Hamas se retrouve en mesure de menacer ou d’attaquer Israël, il n’y aura pas de paix. » Et d'interroger : « Qui irait investir dans la reconstruction d’un endroit destiné à être de nouveau détruit dans une future guerre ? » La deuxième phase (d'un plan en comptant trois) prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale. « Il s’agit d’un projet à long terme, dont certaines étapes dépasseront les quatre années de cette administration », a commenté M. Rubio.

Le secrétaire d’État a expliqué que les États-Unis devaient encore répondre à plusieurs questions en suspens sur la force internationale, notamment concernant « le mécanisme de financement » d’une telle force, « avant d’accepter les propositions du Pakistan et d’autres pays ». Selon lui, la prochaine étape des discussions sur cette force de stabilisation consistera à « annoncer la création d’un Conseil pour la paix », ainsi que d’un « groupe technocratique palestinien » chargé d’assurer la « gouvernance quotidienne » de la bande de Gaza.

M. Rubio a en outre évoqué la guerre faisant rage au Soudan, affirmant que « l’objectif immédiat » de Washington était « d’obtenir une cessation des hostilités à l’approche de la nouvelle année, afin de permettre aux organisations humanitaires d’acheminer l’aide ». Il a ajouté que l’administration Trump s’est engagée dans des discussions sur le Soudan avec les dirigeants des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite et de l’Égypte. Il a fait savoir que des pays « fournissent des armes et des équipements aux différentes parties, en particulier au profit des Forces de soutien rapide (FSR) », le groupe paramilitaire. Les Émirats arabes unis sont accusés par les ONG de soutenir financièrement et militairement les paramilitaires, des allégations qu'ils démentent. La guerre au Soudan a provoqué, selon l'ONU, la pire crise humanitaire au monde.

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21:24 Trêve à Gaza   Le Hamas réclame la fin des « violations » israéliennes, Washington insiste sur le désarmement

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Le Hamas espère que des discussions prévues vendredi en Floride pour consolider une trêve précaire dans la bande de Gaza permettront de mettre fin aux « violations » israéliennes dans le territoire palestinien, Washington avertissant de son côté qu'il n'y aura pas de paix sans désarmement du mouvement. L'émissaire américain Steve Witkoff doit participer à une réunion vendredi à Miami avec des représentants de la Turquie, du Qatar, et de l'Egypte, médiateurs et garants du cessez-le-feu.

Si un cessez-le-feu fragile est entré en vigueur le 10 octobre dans la bande de Gaza, ravagée par deux ans de guerre, les médiateurs appellent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix américain. Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

« Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations », a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas. À Washington, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a lui mis l'accent sur le désarmement du mouvement palestinien, une des principales demandes d'Israël. « Si le Hamas se retrouve un jour en mesure de menacer ou d'attaquer Israël, il n'y aura pas de paix. Vous ne convaincrez personne d'investir de l'argent à Gaza s'ils pensent qu'une nouvelle guerre éclatera dans deux ou trois ans. C'est pourquoi le désarmement est si important », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Mais il s'est dit « confiant » dans le fait que des pays « acceptables pour toutes les parties » étaient prêts « à s'engager et à faire partie de cette force de stabilisation » internationale qui doit inscrire la trêve dans la durée.

« Pression réelle »

Mi-décembre, un haut responsable du Hamas, Khalil al-Hayya, assurait que son mouvement avait un « droit légitime » d'être armé. Il se disait également prêt à « étudier » toute proposition préservant ce droit « tout en garantissant la création d'un Etat palestinien ». Israël et le Hamas s'accusent mutuellement de violer les termes du cessez-le-feu, tandis que la situation humanitaire dans le territoire palestinien reste critique.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu. Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve. Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.

Vendredi au Caire, le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty a fait état de contacts quotidiens avec les différentes parties pour parvenir à « une mise en oeuvre rapide » de cette deuxième étape. Mais d'ici là, la communauté internationale doit « exercer une pression réelle et effective pour faire cesser toutes les violations du cessez-le-feu qui ont lieu quotidiennement », a-t-il souligné.

De son côté, Bassem Naïm a également dit espérer que les pourparlers de Miami permettraient « d'obliger » Israël à respecter « l'entrée de l'aide, l'ouverture du poste-frontière de Rafah dans les deux sens et l'entrée de tout le matériel nécessaire à la reconstruction et à la réhabilitation des infrastructures ». M. Naïm a appelé à « concrétiser » la suite du plan du président américain Donald Trump, « de manière à permettre une stabilité durable, lancer une reconstruction totale, mais aussi un processus politique permettant aux Palestiniens de se gouverner par eux-mêmes, jusqu'à l'instauration d'un Etat indépendant et pleinement souverain ».

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