26.11.2025 à 17:44
Manifestement l'Ifop aime à faire parler de lui. Il vient de porter plainte contre deux députés insoumis qui avaient vertement critiquer son sondage sur l'islam (Les Musulmans selon l'Ifop).
Après A. Dézé L'Ifop ne tolère plus la critique scientifique l'Ifop est-il en passe de se transformer en machine à procès ? Les critiques, d'où quelles viennent, ne sont plus de mise pour cette entreprise de sondage connue, au moins par les scientifiques, pour son manque de rigueur et d'errements à foison. La plainte à (...)
Manifestement l'Ifop aime à faire parler de lui. Il vient de porter plainte contre deux députés insoumis qui avaient vertement critiquer son sondage sur l'islam (Les Musulmans selon l'Ifop).
Après A. Dézé L'Ifop ne tolère plus la critique scientifique l'Ifop est-il en passe de se transformer en machine à procès ? Les critiques, d'où quelles viennent, ne sont plus de mise pour cette entreprise de sondage connue, au moins par les scientifiques, pour son manque de rigueur et d'errements à foison. La plainte à l'encontre de deux dépurés lfistes risque cependant de connaitre la même issue que la plainte contre A. Dézé. Mais En s'attaquant à des députés l'Ifop se soucie de fait comme d'une guigne des résultats du procès, s'il avait lieu (il avait retiré sa plainte 48 heures avant l'audience...).
L'objectif de l'Ifop est clair, menacer pour faire peur, c'est simple. Donc peu importe que le procès soit perdu ou qu'il n'ait pas lieu. L'Ifop est avant tout chose, ne l'oublions jamais, une entreprise marchande (comme tous les sondeurs en France) donc l'argent dépensé pour un dépôt de plainte en diffamation (15 000 euros) n'est qu'une broutille sans importance. C'est le principe même d'une poursuite bâillon.
25.11.2025 à 20:23
On ne compte plus les sondages sur les Musulmans et/ou l'islam notamment ceux réalisés par l'Ifop depuis des années. Avec toujours à la clef, les mêmes biais, les mêmes erreurs... les mêmes errements.
La « première » d'entre elles reste l'auto-déclaration. Qu'est-ce qu'un musulman ? Ou que signifie être « religieux » ? (terme, employé également dans le sondage). Les critères sont ils à chaque fois identiques, comparables, voire même compatibles, chez tous ceux qui se disent l'être. Par exemple chez les jeunes. Non (...)
On ne compte plus les sondages sur les Musulmans et/ou l'islam notamment ceux réalisés par l'Ifop depuis des années. Avec toujours à la clef, les mêmes biais, les mêmes erreurs... les mêmes errements.
La « première » d'entre elles reste l'auto-déclaration. Qu'est-ce qu'un musulman ? Ou que signifie être « religieux » ? (terme, employé également dans le sondage). Les critères sont ils à chaque fois identiques, comparables, voire même compatibles, chez tous ceux qui se disent l'être. Par exemple chez les jeunes. Non bien évidemment. Est-il bien utile de souligner dès lors l'insignifiance de l'effectif de l'échantillon, notamment dans la classe âge qui poserait le plus de problème les 15-24 ans (291 individus au total, dont 87% se disent religieux et 59% favorables à l'application de la charia dans les pays non musulmans) ?
Lorsque la déclaration des sondés ne sont corroborées par aucune donnée empirique toute enquête scientifique est impossible. Les données ethniques ou religieuses sont purement et simplement interdites en France. Fin de la discussion. Ce sondage n'est donc qu'une suite de naïvetés confondantes.
25.11.2025 à 19:16
Lyon Capitale et l'Ifop-Fididucial donnent J-M Aulas vainqueur des prochaines municipales. Elles auront lieu dans quatre mois... Qu'à cela tienne, l'ancien patron de l'Olympique lyonnais demeurerait largement favori pour accéder à la mairie, 61% contre 39% à G. Doucet, l'actuel maire.
Le milliardaire C. Latouche [1] (Pdg de Fiducial, propriétaire notamment de Lyon-Capitale, de Sud radio, et actionnaire du club rugby du Stade toulousain), tout comme V. Bolloré, paye les sondages qui lui sied, mais à (...)
Lyon Capitale et l'Ifop-Fididucial donnent J-M Aulas vainqueur des prochaines municipales. Elles auront lieu dans quatre mois... Qu'à cela tienne, l'ancien patron de l'Olympique lyonnais demeurerait largement favori pour accéder à la mairie, 61% contre 39% à G. Doucet, l'actuel maire.
Le milliardaire C. Latouche [1] (Pdg de Fiducial, propriétaire notamment de Lyon-Capitale, de Sud radio, et actionnaire du club rugby du Stade toulousain), tout comme V. Bolloré, paye les sondages qui lui sied, mais à la différence du patron de Canal plus et autres, avec qu'il partage ses goûts idéologiques et son « amour » pour la Bretagne [2], depuis bien plus longtemps.
14.11.2025 à 16:18
Un candidat avait-il anticipé la querelle en commandant en catimini un sondage où il apparaissait en tête des opposants au maire sortant ? En tout cas la situation à Bordeaux avant les municipales est en train de se transformer en « guerre des sondages » selon le quotidien régional Sud Ouest.
Thomas Cazenave a tiré le premier avec un sondage IFOP relayé par le journal où il apparaissait mieux placé que sa rivale Nathalie Delattre de la non majorité présidentielle (Cf. Municipales : bientôt la gueule de (...)
Un candidat avait-il anticipé la querelle en commandant en catimini un sondage où il apparaissait en tête des opposants au maire sortant ? En tout cas la situation à Bordeaux avant les municipales est en train de se transformer en « guerre des sondages » selon le quotidien régional Sud Ouest.
Thomas Cazenave a tiré le premier avec un sondage IFOP relayé par le journal où il apparaissait mieux placé que sa rivale Nathalie Delattre de la non majorité présidentielle (Cf. Municipales : bientôt la gueule de bois). Celle-ci a riposté en annonçant son propre sondage. Cela faisait-il mauvais genre ? Qui suggéra de s'entendre entre adversaires du même camp ou presque pour organiser un sondage commun ? Une réunion en visio (pour ne pas s'étriper ?) trancha le 10 novembre. Elle se conclut sur un désaccord entre les parties sur la formulation des questions et sur le test de leurs deux candidatures séparées. Explications des intéressés dans le registre langue de bois. Pour Nathalie Delattre, « Poser toutes les questions, sans en écarter aucune (…), permettra de clarifier les attentes locales et de préparer, dans la transparence, une candidature commune dès le premier tour », permettrait de « faire avancer l'union ». Pour sa part, Thomas Cazenave assure : « je ne souhaite pas tester la désunion parce que je défends mordicus l'union (…). Je ne cherche pas à savoir qui a le poids le plus important séparément ». Et pour conclure, « la réalité, c'est qu'il y aura plusieurs sondages », espérant qu'« à la fin, il va se dessiner quelque chose ».
Il n'est pas nouveau que les sondages soient conviés à départager les candidats. Une fonction implicite d'élections primaires. Encore faut-il pouvoir organiser celles-ci. Il semble que ce soit de plus en plus difficile. La querelle bordelaise a pris un autre tour en révélant la méfiance des candidats à l'égard des sondages. Cette méfiance est à un double niveau. Classique l'une concerne les "instituts" de sondages que les politiques soupçonnent souvent de partis pris. Mais ces doutes voire ces certitudes s'expriment rarement en public. On ne sait jamais. Une nouvelle méfiance transparaît dans l'affaire bordelaise. Une méfiance ou un aveu ? Les politiques semblent accepter que les questions ne soient pas forcément neutres et qu'il est important de commander les « bonnes questions ». On mettait en cause la neutralité des sondeurs, voilà que les commanditaires se préoccupent de méthodologie., chacun tenant à payer le sien. La querelle devrait déboucher sur une expérience intéressante avec les résultats annoncés fin novembre. Convergeront-ils ?