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Directrice de publication : Aude Lancelin

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29.09.2025 à 21:20

« Gaza : l’évidence du génocide » avec Gilbert Achcar

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Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, la guerre à Gaza alimente un débat mondial sur la notion de génocide, reprise par divers organismes, y compris israéliens. Beaucoup dénoncent aussi le rôle du soutien occidental à Israël. Paradoxalement, des partis d’extrême droite comme le RN ou l’AfD, malgré l’héritage antisémite de leurs fondateurs, se … Continued
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Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, la guerre à Gaza alimente un débat mondial sur la notion de génocide, reprise par divers organismes, y compris israéliens. Beaucoup dénoncent aussi le rôle du soutien occidental à Israël. Paradoxalement, des partis d’extrême droite comme le RN ou l’AfD, malgré l’héritage antisémite de leurs fondateurs, se posent désormais en soutiens d’un Israël classé parmi les gouvernements les plus à droite du monde.

Pour en discuter, Aude Lancelin a reçu Gilbert Achcar, professeur émérite à l’université de Londres, collaborateur régulier du Monde Diplomatique, et auteur de plusieurs classiques, parmi lesquels « Les Arabes et la Shoah. La guerre israélo-arabe des récits » aux éditions Actes Sud. Aujourd’hui, il publie « Gaza, génocide annoncé » aux éditions La Dispute.

25.09.2025 à 23:43

« Comment sortir de l’impasse ? » avec François Asselineau, Didier Maïsto et Aude Lancelin

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Alors que le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui a annoncé une « rupture », n’a toujours pas formé son gouvernement, l’avenir semble bien sombre pour la France. Une semaine après la journée « Bloquons tout », un million de personnes étaient dans la rue le 18 septembre, mais aucune solution politique ne semble se dessiner. … Continued
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Alors que le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui a annoncé une « rupture », n’a toujours pas formé son gouvernement, l’avenir semble bien sombre pour la France. Une semaine après la journée « Bloquons tout », un million de personnes étaient dans la rue le 18 septembre, mais aucune solution politique ne semble se dessiner. A contrario, nous assistons au sempiternel même jeu de rôle entre les partenaires sociaux, les partis politiques et l’exécutif, tandis que le pays s’enfonce dans la spirale de la dette et que la paupérisation progresse à un rythme rarement atteint, le tout dans un contexte géopolitique très dangereux.

Pour en parler, Aude Lancelin et Didier Maïsto ont reçu François Asselineau, président de l’UPR, le premier parti politique à avoir demandé la destitution de Macron.

23.09.2025 à 11:26

Fabrice Epelboin: « Twitter files: la France est l’un des pays qui censure le plus au monde les réseaux sociaux »

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« La liberté d’expression, vaste plaisanterie », chantait le groupe IAM dans Dangereux. On connaît la dégradation continuelle de la France dans le classement de la liberté de la presse de « Reporters sans frontières « , où notre pays a encore perdu quelques places en mai 2025. Les dernières révélations des « Twitter files » concernant la France … Continued
Texte intégral (2900 mots)

« La liberté d’expression, vaste plaisanterie », chantait le groupe IAM dans Dangereux. On connaît la dégradation continuelle de la France dans le classement de la liberté de la presse de « Reporters sans frontières « , où notre pays a encore perdu quelques places en mai 2025. Les dernières révélations des « Twitter files » concernant la France (entamées fin 2022, et révélant des documents internes à Twitter avant son rachat par Elon Musk, NDLR), enfoncent le clou, pointant l’influence des ONG dans des procédures de modération peu transparentes des contenus sur les réseaux sociaux. Pour QG, Fabrice Epelboin, ex-CELSA et Sciences Po Paris, expert en médias sociaux, souligne combien la tradition française de la censure étatique perdure, renforcée par le DSA (Digital Services Act, NDLR) à l’échelle européenne. Les révélations des « Twitter files », non reprises par la quasi totalité des médias dominants, éclairent ces censures aussi puissantes que méconnues, dans un contexte de tensions entre les pays européens et les États-Unis, qui défendent bec et ongles leurs géants du numérique, afin de maintenir leur position dominante. Interview par Jonathan Baudoin

Fabrice Epelboin, entrepreneur, ex-CELSA et Sciences Po Paris

Quel regard portez-vous sur les dernières révélations des « Twitter files » concernant la France, notamment l’influence du pouvoir exécutif sur le réseau X et celui de plusieurs ONG?

En fait, avec le volet français, on découvre qu’il s’est passé en France à peu près les mêmes choses qu’aux États-Unis. À savoir une espèce de collaboration entre la justice et des ONG, de façon à mettre la pression sur les plateformes afin d’obtenir une modération bien au-delà de ce que la loi permet d’exiger.

Aux États-Unis, c’était par nature anticonstitutionnel avec le Premier amendement, d’autant qu’il y avait une intervention du FBI. En France, cela s’est fait de façon plus subtile et cela a fini par être formalisé sous la forme du DSA [Digital services Act, Règlement sur les services numériques, NDLR]. Ce que nous laissent voir les « Twitter files » aujourd’hui, c’est ce qui s’est passé avant la mise en place DSA, avant que tout ça ne devienne légal en somme. Le DSA a pérennisé tout cela et a désormais scellé une espèce d’alliance entre certaines ONG, désignées et subventionnées par l’État, à qui on a délégué un travail de justice. Une privatisation de la justice qu’on peut faire remonter à la loi Pleven dans les années 1970. Parmi les ONG en question, on trouve l’ARCOM, la LICRA, Osez le féminisme ou encore le CRIF (1).

Estimez-vous que l’Élysée, via des ONG, cherche à verrouiller toute information critique à son égard en agissant de la sorte, depuis plusieurs années, à propos du réseau social X (ex-Twitter) ?

Toute information, non. Il ne faut pas exagérer ! Mais il y a, très clairement, une volonté de censurer toute une gamme de l’opinion publique. Aujourd’hui, c’est principalement la droite et l’extrême-droite. Mais demain, cela pourrait tout à fait changer. Le DSA ne contient aucune coloration politique. Le DSA permet à chaque pays européen, à travers une autorité de régulation locale, comme l’ARCOM en France, de désigner des signaleurs de confiance, ces fameuses ONG, qui vont mettre en place la censure, ou plus exactement, désigner les contenus à censurer aux plateformes, de façon à ce que les plateformes s’exécutent.

Il est évident que dans la Hongrie de Viktor Orbán, ce ne sont pas les mêmes types d’ONG qui ont été désignées, ni le même type de censure qui va être appliqué à l’opinion publique de Viktor Orbán. En France, aujourd’hui, on a une claire coloration politique de ceux qui font la censure. Mais demain, à l’occasion d’une nouvelle élection présidentielle, cela pourrait changer du tout au tout. Encore une fois, le DSA est juste une architecture de la censure que chaque État membre peut colorer politiquement à sa guise. 

Le DSA, autrement appelé le règlement européen sur les services numériques, permet à chaque pays de désigner des « signaleurs de confiance » (souvent des ONG) chargés d’indiquer aux plateformes les contenus à censurer

À travers ces révélations, mais aussi la procédure judiciaire en cours à l’encontre de Pavel Durov, fondateur de Telegram, depuis 2024, peut-on dire que la liberté d’expression est particulièrement menacée en France, sous la présidence Macron, comme ailleurs en Europe?

Je ne suis pas sûr que la liberté d’expression soit une valeur fondamentalement française. On n’est pas aux États-Unis. La France a une tradition de censure. Ça a toujours été ainsi. On n’a jamais fait de la liberté d’expression une valeur cardinale, comme l’ont fait les américains avec le Premier Amendement. On est, aujourd’hui, en train d’assister à la transposition numérique d’une censure qu’on peut faire remonter bien avant la Révolution française, qui a fait l’objet d’âpres batailles au XIXe siècle pour finir sur la loi sur la presse en 1881 et par la loi Pleven en 1972, et son instrumentalisation sous Mitterrand. C’est bien d’en être conscient. Nous arrivons à la fin d’une courte période, à peine une quinzaine d’années, où nous, citoyens français, aurons bénéficié non pas de la liberté d’expression, mais plutôt d’un « free speech » à l’américaine qu’on a vu se dégrader au fil du temps, notamment lors de la crise Covid. Depuis, les choses s’accélèrent.

Dans le cadre des relations tendues entre l’UE et les États-Unis ces derniers mois, est-ce que ces révélations des « Twitter files » peuvent servir de moyen pour Washington à faire pression sur la France et les pays européens pour défendre ses géants du numérique, via la cause avancée du « free speech »?

Il n’y a absolument aucun doute sur le fait que ce chapitre des Twitter files entre dans le cadre d’un rapport de forces très tendu entre les États-Unis et l’Europe, et plus particulièrement la France. Rappelons que le principe du DSA, auquel s’oppose l’administration Trump, c’est que chaque nation européenne nomme des « signaleurs de confiance”, les fameuses ONG, qui repèrent des contenus à censurer et les désignent aux plateformes pour qu’ils soient éliminés.

Le problème est que depuis le retour de Trump, il ne s’agit plus d’un rapport de force entre l’Union Européenne et les plateformes, mais d’un rapport de force entre chaque nation européenne et la puissance américaine qui, désormais, vient en appui aux plateformes et souhaite mettre à mal le DSA. On est dans un rapport de forces géopolitique. Il est évident que ces révélations qui arrivent et tentent de lancer un débat sur la réalité de la liberté d’expression en France entrent dans le cadre de ce bras de fer.

Il devrait y avoir d’autres chapitres à venir. Probablement d’autres révélations sur Twitter ou sur autre chose, après tout Donald Trump a accès aux dossier de la CIA et de la NSA concernant chaque personnalité européenne, et nous aurons sans doute droit à quelques coups d’éclat de la part du président américain, de J.-D. Vance ou d’Elon Musk. Mais on n’en est qu’au tout début. Rappelons que tout cela a commencé avant l’arrivée de Trump au pouvoir par une confrontation entre Elon Musk et Thierry Breton, Musk accusant ce dernier de censurer en secret les citoyens européens, quelques semaines avant la démission de Thierry Breton

À force de se focaliser sur une censure étatique déguisée, n’y a-t-il pas un risque qu’une censure bien fondée venant de la part d’ONG, du secteur privé, ou des réseaux sociaux, ne soit pas prise en compte par les défenseurs de la liberté d’expression? Ne vit-on pas un point de bascule à ce sujet?

On n’est pas sur une censure étatique. L’État a délégué aux ONG le soin de faire la censure. Sinon, ce ne serait pas légal. On a, quand même, l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme qui interdit à l’État de censurer toute parole qui n’est pas illégale. Par contre, les ONG ont beaucoup plus de latitude. Dans les « Twitter files », on apprend qu’il y a un taux de faux positifs de 88% dans les demandes de censure faites par les ONG. Sur 10 contenus pointés du doigt par ces ONG et destinés à être censurés, 9 ne sont absolument pas illégaux. C’est un taux d’erreur considérable. Cela donne une idée d’à quel point on va bien au-delà de ce que la loi permettrait de censurer de façon légale. Mais j’insiste, ce n’est pas l’État qui fait ça. L’État délègue à des ONG le soin de le faire.

Peut-on dire que les prochaines révélations des « Twitter files » renforceront le poids des États-Unis, et par ricochet le poids des géants du numérique, face aux instances européennes, dans l’objectif d’abolir le DSA?

Le poids des géants du numérique en Europe, c’est comme l’Empire romain en 50 après Jésus-Christ. Ils sont partout. Ils ont complètement conquis les grandes entreprises et les administrations. Partout, vous allez trouver du Google, du Amazon, du Microsoft. La facture cloud du CAC 40 se compte en dizaines de milliards d’euros chaque année. On ne peut faire tourner l’Europe et ses entreprises sans les géants du numérique. Et dans le web social, ce n’est guère mieux, les seuls espaces sociaux numériques qui ne sont pas américains sont chinois.

Aujourd’hui, ils prennent une dimension politique parce qu’à travers certaines big tech, les réseaux sociaux, on est en train d’ouvrir les yeux sur le fait que, face à nous, nous avons le plus gros appareil de soft power que les États-Unis aient jamais créé. Bien plus puissant qu’Hollywood ! Aujourd’hui, ils comptent bien nous imposer leur façon de voir la démocratie. Celle-ci passe par la liberté d’expression des citoyens. C’est un point absolument non négociable et, pour les Américains, une condition sine qua non d’un régime démocratique. 

Il est clair qu’en Europe, ce n’est pas du tout comme ça que cela fonctionne. Qui plus est au sein du continent, on a une vraie diversité d’approche de cette notion de liberté d’expression d’un pays européen à un autre. Par ailleurs, le DSA étant déjà en application, l’Europe n’est plus au premier plan, et c’est avec chaque nation européenne qu’il va y avoir un bras de fer avec les États-Unis.

La France est attaquée avant tout parce qu’elle est le grand architecte du DSA, et que ce dernier résulte d’une co-construction avec l’administration Biden, menée à l’époque par Thierry Breton, qui se retrouve sur le grill. 

Reste à voir si les Twitter files seront l’occasion d’ouvrir un débat public sur la liberté d’expression, et je ne suis guère optimiste. Plus encore que le premier volet des révélations en 2022, le chapitre français sera sans doute boudé par la presse. On appelle cela une mute news (2), un fléau bien pire encore que les fake news qui polluent notre espace médiatique. 

Peut-on dire que deux perceptions de la liberté d’expression, l’une états-unienne, l’autre française, s’affrontent et que celle défendue outre-Atlantique a le vent en poupe actuellement?

Elles ne s’affrontent pas. En réalité, l’Europe, l’Occident, et même au-delà, ont été colonisés par le free speech et le Premier amendement Américain à travers les plateformes de réseaux sociaux. Historiquement, cela a commencé à poser de graves troubles lors du Printemps arabe où Facebook a exporté la liberté d’expression partout dans le monde arabe. Les Tunisiens s’en sont saisis et les autres ont essayé de suivre dans la foulée. 

On est, quinze ans plus tard en France, exactement dans la même situation que la Tunisie de Ben Ali face à l’arrivée de la plateforme Facebook, avec un temps de retard parce que la situation de la liberté d’expression en France n’est quand même pas comparable à celle de la Tunisie de Ben Ali, il faut savoir garder le sens de la mesure, mais la France est l’un des pays qui censure le plus au monde les réseaux sociaux, après la Russie et la Turquie. 

Propos recueillis par Jonathan Baudoin

(1) Et aussi : la Fédération des centres LGBTI+, Flag!, M’endors pas (association luttant contre la soumission chimique et fondée par Caroline Darian, la fille de Gisèle Pelicot), le Mouvement du Nid, le Planning familial, Respect Zone, Sos Homophobie, Addam, e-Enfance, ANPAA (Addictions France) – Risques pour la sécurité publique liés aux addictions, Association Point de Contact (Cyberviolence et discours illégaux), IFAW France (Bien-être animal), entre autres (liste non exhaustive)

(2) Les « mute news » désignent des informations importantes et potentiellement bénéfiques pour la société, qui passent inaperçues, ou sont ignorées par les médias

22.09.2025 à 21:20

« Pourquoi nos « élites » mènent la France dans le mur » avec François Boulo et Jacques Généreux

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Alors que le gouvernement Bayrou est tombé, et que la colère gronde dans le pays, la nécessité d’un changement d’orientation économique se pose plus que jamais. Dans une démocratie qui fonctionne, les dirigeants politiques respecteraient la volonté des citoyens en cherchant des solutions alternatives et en changeant de cap. Mais, nous sommes en France, et … Continued
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Alors que le gouvernement Bayrou est tombé, et que la colère gronde dans le pays, la nécessité d’un changement d’orientation économique se pose plus que jamais. Dans une démocratie qui fonctionne, les dirigeants politiques respecteraient la volonté des citoyens en cherchant des solutions alternatives et en changeant de cap. Mais, nous sommes en France, et ça fait bien longtemps que les élites ont décidé de gouverner sans le peuple, avec le résultat qu’on connaît.

Pour essayer de comprendre l’origine du blocage actuel, notre nouvel animateur QG, François Boulo, ex-avocat, Gilet jaune historique, a reçu Jacques Généreux, économiste, professeur à Sciences Po, ancien coordinateur du programme économique de la FI, le lundi 22 septembre sur QG

15.09.2025 à 22:44

« Des Gilets jaunes au 10/09: les médias contre le peuple » avec Denis Rougé, Didier Maïsto et Harold Bernat

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Le 10 septembre, plus de 250.000 personnes ont manifesté en France selon les syndicats. Emmanuel Macron a profité de cette journée pour nommer à Matignon son proche collaborateur Sébastien Lecornu. 80.000 policiers et gendarmes, mobilisés par l’ex-ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, ont réprimé le mouvement tandis que les grands médias traitaient les manifestants « d’apprentis … Continued
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Le 10 septembre, plus de 250.000 personnes ont manifesté en France selon les syndicats. Emmanuel Macron a profité de cette journée pour nommer à Matignon son proche collaborateur Sébastien Lecornu. 80.000 policiers et gendarmes, mobilisés par l’ex-ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, ont réprimé le mouvement tandis que les grands médias traitaient les manifestants « d’apprentis terroristes chauffés à blanc par l’ultra-gauche » et de « racailles islamogauchistes venues seulement pour tuer du flic »

Pour analyser cette collusion affichée entre médias et police et esquisser des alternatives à la macronie, Harold Bernat et Didier Maïsto ont reçu Denis Rougé, fondateur de « Les Pieds dans le PAF » et membre du collectif « Indignons-nous » dans les Côtes-d’Armor.

11.09.2025 à 22:58

« Macron président : jusqu’à quand ? » avec Danièle Obono, Nathalie Arthaud, Charles-Henri Gallois

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Après la chute d’un nouveau Premier ministre, Emmanuel Macron affronte une nouvelle vague de contestation sociale puissante. Hier, 10 septembre 2025, plusieurs centaines de milliers de manifestants ont répondu à l’appel lancé sur les réseaux pour bloquer le pays. Ce mouvement va-t-il prendre de l’ampleur? La nomination d’un nouveau fusible à Matignon, Sébastien Lecornu, suffira-t-elle … Continued
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Après la chute d’un nouveau Premier ministre, Emmanuel Macron affronte une nouvelle vague de contestation sociale puissante. Hier, 10 septembre 2025, plusieurs centaines de milliers de manifestants ont répondu à l’appel lancé sur les réseaux pour bloquer le pays. Ce mouvement va-t-il prendre de l’ampleur? La nomination d’un nouveau fusible à Matignon, Sébastien Lecornu, suffira-t-elle à sauver le soldat Macron? Vivons-nous les derniers jours de la 5ème République ? Alors qu’un bloc central sans légitimité électorale se refuse à lâcher le pouvoir, Aude Lancelin a réuni sur le plateau de QG les oppositions à Macron pour débattre vision contre vision : la gauche de rupture et le RN: Danièle Obono, députée LFI de Paris, Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte Ouvrière, Charles-Henri Gallois, conseiller économique de Jordan Bardella

09.09.2025 à 21:20

«La France va-t-elle s’embraser ?» avec Sandra Stella et Sylvain Bordiec

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Le 10 septembre 2025, date de tous les dangers pour Emmanuel Macron. Depuis des semaines déjà, les réseaux sociaux sont en pleine ébullition, et de nombreuses réunions physiques se tiennent partout en France : la colère et la révolte s’y expriment avec une intensité rarement atteinte depuis l’hiver des Gilets jaunes. Au sein du pouvoir, … Continued
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Le 10 septembre 2025, date de tous les dangers pour Emmanuel Macron. Depuis des semaines déjà, les réseaux sociaux sont en pleine ébullition, et de nombreuses réunions physiques se tiennent partout en France : la colère et la révolte s’y expriment avec une intensité rarement atteinte depuis l’hiver des Gilets jaunes. Au sein du pouvoir, l’inquiétude grandit. Les services de renseignement s’alarment. La France connaîtra-t-elle un embrasement général ? Qui sont les révoltés du 10 septembre ? Leur mobilisation pourrait-elle faire vaciller un pouvoir plus que jamais impopulaire ?

Pour analyser cette situation explosive, notre animateur David Libeskind a reçu le mardi 9 septembre, Sandra Stella, activiste « Bloquons tout », et Sylvain Bordiec, docteur en sociologie à l’Université Paris 8 et maître de conférences à Bordeaux. Ensemble, ils ont fait le point sur ce mouvement que beaucoup estiment historique.

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