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26.10.2025 à 15:15

Début de la mythique Transat Café l'Or entre Le Havre et Fort-de-France en Martinique

FRANCE24
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Ce dimanche 26 octobre prochain débute la 17ème édition de la Transat Café l’Or (ex-Transat Jacques Vabre), célèbre course de bateaux à voile entre Le Havre et Fort-de-France en Martinique. Parmi les marins engagés : le duo Thomas Coville - Benjamin Schwarz dans la class Ultim, qui regroupe les bateaux multicoques les plus rapides au monde. Leur objectif : la victoire. Reportage Cédric Ferreira et Natalia Ruiz Giraldo.
Ce dimanche 26 octobre prochain débute la 17ème édition de la Transat Café l’Or (ex-Transat Jacques Vabre), célèbre course de bateaux à voile entre Le Havre et Fort-de-France en Martinique. Parmi les marins engagés : le duo Thomas Coville - Benjamin Schwarz dans la class Ultim, qui regroupe les bateaux multicoques les plus rapides au monde. Leur objectif : la victoire. Reportage Cédric Ferreira et Natalia Ruiz Giraldo.

26.10.2025 à 15:05

Israël affirme son droit de veto sur la force internationale à Gaza

FRANCE24
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Preuve s'il en est de cette volonté de contrôler qui accède au territoire palestinien, Israël a permis à un convoi égyptien d'entrer ce week-end à Gaza pour aider à retrouver les restes d'otages enlevés par le Hamas. "Nous sommes un Etat indépendant", a martelé M. Netanyahu dimanche lors d'une réunion du gouvernement, en précisant qu'Israël aurait un droit de veto sur les membres de la force internationale. "Notre politique de sécurité est entre nos mains", a dit le Premier ministre, opposé au déploiement de troupes turques dans cette future force, Ankara ayant accueilli des dirigeants du Hamas. Le 17 octobre, un responsable turc avait annoncé qu'une équipe de secouristes destinée à rechercher des corps attendait d'entrer dans le territoire palestinien. Les Turcs n'ont finalement pas obtenu le feu vert d'Israël. Convoi égyptien Or, dans la nuit de samedi à dimanche, ce sont des véhicules et des camions égyptiens transportant des engins lourds de chantier qui sont entrés dans la bande de Gaza, selon un reporter de l'AFPTV, en vue d'accélérer la recherche des 13 dernières dépouilles d'otages. Le convoi s'est dirigé vers Al-Zawayda, dans le centre de la bande de Gaza, au siège du Comité égyptien de Gaza, où il sera basé. Cette organisation travaille en coordination avec le Croissant-Rouge égyptien. En vertu du cessez-le feu, le Hamas a remis le 13 octobre, en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens, les 20 otages vivants qu'il retenait encore à Gaza depuis l'attaque meurtrière qu'il a menée le 7 octobre 2023 en Israël et qui a déclenché la guerre. Israël n'a jusqu'à présent récupéré que 15 des 28 dépouilles d'otages que le Hamas s'était engagé à lui rendre dans le même temps. Le mouvement palestinien affirme avoir besoin de matériel et de plus de temps pour retrouver les dépouilles, dit-il, dans les décombres. "Nous ne donnerons pas à l'occupation (israélienne) une excuse pour reprendre la guerre (...) de nouvelles zones seront accessibles dimanche pour rechercher certains des corps des prisonniers de l'occupation", a déclaré samedi soir son négociateur en chef, Khalil al-Hayya. M. al-Hayya s'est plaint en revanche qu'Israël "continue de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza". "Les violations (des dispositions de l'accord de cessez-le-feu) inquiètent les gens et menacent la stabilité de l'accord", a-t-il jugé. "Israël décidera" Jeudi à Ankara, une source du ministère turc de la Défense avait assuré que des discussions autour d'une participation de l'armée turque à une mission de maintien de la paix dans la bande de Gaza étaient en cours. Mais le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a déclaré vendredi que la composition de la force de maintien de la paix serait soumise à un droit de veto d'Israël. "Il faudra que ce soient des personnes ou des pays avec lesquels Israël se sente à l'aise", a assuré M. Rubio, permettant ainsi à Israël de s'opposer à la présence de la Turquie à Gaza. "Nous avons (...) clairement indiqué aux forces internationales qu'Israël déciderait quelles forces sont inacceptables pour nous", a rappelé le Premier ministre dimanche à Jérusalem. De leur côté, les mouvements palestiniens réunis au Caire cette semaine ont affirmé, dans une déclaration commune, "l'importance d'adopter une résolution des Nations unies concernant les forces internationales" à Gaza. Dans la perspective d'un cessez-le-feu, la "déclaration de New York" préparée par la France et l'Arabie saoudite et adoptée par une majorité écrasante de l'Assemblée générale de l'ONU, prévoit le déploiement sous l'égide de l'ONU d'une "mission internationale temporaire de stabilisation" à Gaza. Le président indonésien Prabowo Subianto, dont le pays n'a pas de relations officielles avec Israël contrairement à l'Egypte et la Turquie, a notamment assuré être prêt à envoyer des troupes pour y participer.
Texte intégral (653 mots)
Preuve s'il en est de cette volonté de contrôler qui accède au territoire palestinien, Israël a permis à un convoi égyptien d'entrer ce week-end à Gaza pour aider à retrouver les restes d'otages enlevés par le Hamas. "Nous sommes un Etat indépendant", a martelé M. Netanyahu dimanche lors d'une réunion du gouvernement, en précisant qu'Israël aurait un droit de veto sur les membres de la force internationale. "Notre politique de sécurité est entre nos mains", a dit le Premier ministre, opposé au déploiement de troupes turques dans cette future force, Ankara ayant accueilli des dirigeants du Hamas. Le 17 octobre, un responsable turc avait annoncé qu'une équipe de secouristes destinée à rechercher des corps attendait d'entrer dans le territoire palestinien. Les Turcs n'ont finalement pas obtenu le feu vert d'Israël. Convoi égyptien Or, dans la nuit de samedi à dimanche, ce sont des véhicules et des camions égyptiens transportant des engins lourds de chantier qui sont entrés dans la bande de Gaza, selon un reporter de l'AFPTV, en vue d'accélérer la recherche des 13 dernières dépouilles d'otages. Le convoi s'est dirigé vers Al-Zawayda, dans le centre de la bande de Gaza, au siège du Comité égyptien de Gaza, où il sera basé. Cette organisation travaille en coordination avec le Croissant-Rouge égyptien. En vertu du cessez-le feu, le Hamas a remis le 13 octobre, en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens, les 20 otages vivants qu'il retenait encore à Gaza depuis l'attaque meurtrière qu'il a menée le 7 octobre 2023 en Israël et qui a déclenché la guerre. Israël n'a jusqu'à présent récupéré que 15 des 28 dépouilles d'otages que le Hamas s'était engagé à lui rendre dans le même temps. Le mouvement palestinien affirme avoir besoin de matériel et de plus de temps pour retrouver les dépouilles, dit-il, dans les décombres. "Nous ne donnerons pas à l'occupation (israélienne) une excuse pour reprendre la guerre (...) de nouvelles zones seront accessibles dimanche pour rechercher certains des corps des prisonniers de l'occupation", a déclaré samedi soir son négociateur en chef, Khalil al-Hayya. M. al-Hayya s'est plaint en revanche qu'Israël "continue de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza". "Les violations (des dispositions de l'accord de cessez-le-feu) inquiètent les gens et menacent la stabilité de l'accord", a-t-il jugé. "Israël décidera" Jeudi à Ankara, une source du ministère turc de la Défense avait assuré que des discussions autour d'une participation de l'armée turque à une mission de maintien de la paix dans la bande de Gaza étaient en cours. Mais le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a déclaré vendredi que la composition de la force de maintien de la paix serait soumise à un droit de veto d'Israël. "Il faudra que ce soient des personnes ou des pays avec lesquels Israël se sente à l'aise", a assuré M. Rubio, permettant ainsi à Israël de s'opposer à la présence de la Turquie à Gaza. "Nous avons (...) clairement indiqué aux forces internationales qu'Israël déciderait quelles forces sont inacceptables pour nous", a rappelé le Premier ministre dimanche à Jérusalem. De leur côté, les mouvements palestiniens réunis au Caire cette semaine ont affirmé, dans une déclaration commune, "l'importance d'adopter une résolution des Nations unies concernant les forces internationales" à Gaza. Dans la perspective d'un cessez-le-feu, la "déclaration de New York" préparée par la France et l'Arabie saoudite et adoptée par une majorité écrasante de l'Assemblée générale de l'ONU, prévoit le déploiement sous l'égide de l'ONU d'une "mission internationale temporaire de stabilisation" à Gaza. Le président indonésien Prabowo Subianto, dont le pays n'a pas de relations officielles avec Israël contrairement à l'Egypte et la Turquie, a notamment assuré être prêt à envoyer des troupes pour y participer.

26.10.2025 à 15:03

Arrivée d'un navire de guerre américain à Trinité-et-Tobago, face au Venezuela

FRANCE24
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La venue de l'USS Gravely, ainsi qu'une unité de marines, pour des exercices avec l'armée trinidadienne, avait été annoncée jeudi par le gouvernement de ce pays anglophone de 1,4 million d'habitants. Le président Trump a aussi annoncé l'arrivée du porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand au monde, une montée en puissance considérable des moyens militaires américains dans la région que M. Maduro a dénoncé vendredi comme une tentative d'"inventer une nouvelle guerre". Donald Trump accuse M. Maduro d'implication directe dans le trafic de drogue, ce que ce dernier dément formellement. Pour le dirigeant vénézuélien, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte "pour imposer un changement de régime" et s'emparer des importantes réserves de pétrole de son pays. "Entre deux murs" A Port d'Espagne, certains soutiennent la présence américaine si près des côtes vénézuéliennes. "Il y a une bonne raison pour laquelle ils amènent leur navire de guerre ici. C'est pour aider à nettoyer les problèmes de drogue qui sont sur le territoire" vénézuélien, estime Lisa, une habitante de 52 ans qui préfère ne pas donner son nom de famille. "C'est pour une bonne cause, beaucoup de gens seront libérés de l'oppression" et du "crime", ajoute-t-elle. De nombreuses personnes interrogées expriment cependant une inquiétude face à l'arrivée du navire. Le président Trump a évoqué des frappes contre des cartels sur le territoire vénézuélien et a dit avoir autorisé des opérations clandestines sur le sol du pays sud-américain. "S'il arrivait quelque chose entre le Venezuela et l'Amérique, en tant que personnes vivant à la périphérie (...) nous pourrions finir par recevoir des coups", redoute Daniel Holder, 64 ans. Assis sur une place du centre-ville, cet adepte du rastafarisme, un mouvement spirituel apparu parmi des descendants d'esclaves de Jamaïque, estime que "les gens ne voient pas à quel point c'est sérieux actuellement" mais que "des choses pourraient arriver ici" en raison de la proximité géographique entre son pays et le Venezuela. Il s'oppose à la stratégie de son gouvernement. La Première ministre de Trinité-et-Tobago, Kamla Persad-Bissessar, est un fervent soutien de M. Trump, et a adopté dès son accession au pouvoir en mai dernier un discours virulent contre l'immigration et la criminalité vénézuéliennes dans son pays. Mme Persad-Bissessar, "invite l'Amérique" alors qu'"elle devrait se tenir à l'écart" et laisser Washington et Caracas régler leur différend "au lieu d'essayer de s'interposer", regrette-t-il. C'est comme "être entre deux murs", soupire M. Holder. "Alarmant" Les États-Unis mènent depuis début septembre, essentiellement dans les eaux caribéennes mais aussi dans le Pacifique, des frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants. Jusque-là, dix ont été revendiquées. Elles ont tué au moins 43 personnes, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres du gouvernement américain. Deux Trinidadiens auraient été tués mi-octobre dans l'une d'elles, selon leurs familles. Les autorités locales n'ont ni confirmé ni infirmé ces décès. Des experts ont remis en question la légalité des frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n'ont pas été interceptés ou interrogés. Rhonda Williams, réceptionniste de 38 ans, ne souhaite qu'une chose: la paix. "Nous n'avons pas besoin de tous ces meurtres et de ces bombardements, nous avons juste besoin de paix ... et de Dieu", affirme-t-elle à l'AFP. "Le Venezuela traverse en ce moment une situation très difficile, au niveau social et économique", une situation "due au gouvernement", estime Ali Ascanio, un Vénézuélien de 38 ans installé à Trinité-et-Tobago - comme nombre de ses compatriotes- depuis huit ans. L'arrivée du destroyer américain "est un peu préoccupant", "alarmant parce que nous savons que c'est un signe de guerre". Ce vendeur de fruits et légumes espère que la pression américaine poussera Nicolas Maduro à "partir bientôt".
Texte intégral (689 mots)
La venue de l'USS Gravely, ainsi qu'une unité de marines, pour des exercices avec l'armée trinidadienne, avait été annoncée jeudi par le gouvernement de ce pays anglophone de 1,4 million d'habitants. Le président Trump a aussi annoncé l'arrivée du porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand au monde, une montée en puissance considérable des moyens militaires américains dans la région que M. Maduro a dénoncé vendredi comme une tentative d'"inventer une nouvelle guerre". Donald Trump accuse M. Maduro d'implication directe dans le trafic de drogue, ce que ce dernier dément formellement. Pour le dirigeant vénézuélien, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte "pour imposer un changement de régime" et s'emparer des importantes réserves de pétrole de son pays. "Entre deux murs" A Port d'Espagne, certains soutiennent la présence américaine si près des côtes vénézuéliennes. "Il y a une bonne raison pour laquelle ils amènent leur navire de guerre ici. C'est pour aider à nettoyer les problèmes de drogue qui sont sur le territoire" vénézuélien, estime Lisa, une habitante de 52 ans qui préfère ne pas donner son nom de famille. "C'est pour une bonne cause, beaucoup de gens seront libérés de l'oppression" et du "crime", ajoute-t-elle. De nombreuses personnes interrogées expriment cependant une inquiétude face à l'arrivée du navire. Le président Trump a évoqué des frappes contre des cartels sur le territoire vénézuélien et a dit avoir autorisé des opérations clandestines sur le sol du pays sud-américain. "S'il arrivait quelque chose entre le Venezuela et l'Amérique, en tant que personnes vivant à la périphérie (...) nous pourrions finir par recevoir des coups", redoute Daniel Holder, 64 ans. Assis sur une place du centre-ville, cet adepte du rastafarisme, un mouvement spirituel apparu parmi des descendants d'esclaves de Jamaïque, estime que "les gens ne voient pas à quel point c'est sérieux actuellement" mais que "des choses pourraient arriver ici" en raison de la proximité géographique entre son pays et le Venezuela. Il s'oppose à la stratégie de son gouvernement. La Première ministre de Trinité-et-Tobago, Kamla Persad-Bissessar, est un fervent soutien de M. Trump, et a adopté dès son accession au pouvoir en mai dernier un discours virulent contre l'immigration et la criminalité vénézuéliennes dans son pays. Mme Persad-Bissessar, "invite l'Amérique" alors qu'"elle devrait se tenir à l'écart" et laisser Washington et Caracas régler leur différend "au lieu d'essayer de s'interposer", regrette-t-il. C'est comme "être entre deux murs", soupire M. Holder. "Alarmant" Les États-Unis mènent depuis début septembre, essentiellement dans les eaux caribéennes mais aussi dans le Pacifique, des frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants. Jusque-là, dix ont été revendiquées. Elles ont tué au moins 43 personnes, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres du gouvernement américain. Deux Trinidadiens auraient été tués mi-octobre dans l'une d'elles, selon leurs familles. Les autorités locales n'ont ni confirmé ni infirmé ces décès. Des experts ont remis en question la légalité des frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n'ont pas été interceptés ou interrogés. Rhonda Williams, réceptionniste de 38 ans, ne souhaite qu'une chose: la paix. "Nous n'avons pas besoin de tous ces meurtres et de ces bombardements, nous avons juste besoin de paix ... et de Dieu", affirme-t-elle à l'AFP. "Le Venezuela traverse en ce moment une situation très difficile, au niveau social et économique", une situation "due au gouvernement", estime Ali Ascanio, un Vénézuélien de 38 ans installé à Trinité-et-Tobago - comme nombre de ses compatriotes- depuis huit ans. L'arrivée du destroyer américain "est un peu préoccupant", "alarmant parce que nous savons que c'est un signe de guerre". Ce vendeur de fruits et légumes espère que la pression américaine poussera Nicolas Maduro à "partir bientôt".

26.10.2025 à 15:01

Ski: le Suisse Marco Odermatt remporte le géant d'ouverture de Sölden

FRANCE24
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Dans des conditions difficiles, entre vent, brouillard et neige, Odermatt, en tête dès la première manche, s'est imposé devant l'Autrichien Marco Schwarz (+ 24 centièmes) et le Norvégien Atle Lie McGrath (+ 27 centièmes). De loin le meilleur en géant depuis quasiment cinq ans, Marco Odermatt décroche dimanche sa 46e victoire en Coupe du monde et prend sa revanche à Sölden, où il avait abandonné dès la première manche l'année dernière. "Odi" était en tête dès la première manche mais n'avait qu'un centième d'avance sur l'Autrichien Marco Schwarz. La neige qui s'est mis à tomber abondamment vers midi a menacé la tenue de la seconde manche, qui a finalement pu débuter avec une heure de retard. Dernier skieur à s'élancer, Odermatt n'a pas réalisé la manche parfaite mais a fait parler son expérience et sa maîtrise pour augmenter malgré tout son avance sur Schwarz. L'Autrichien de 30 ans s'incline mais retrouve quand même le podium sur lequel il n'était plus monté depuis décembre 2023. Alors dans la course au gros globe en disputant toutes les courses au programme, Marco "Blacky" Schwarz s'était grièvement blessé au genou toute fin 2023 à Bormio et avait dû mettre fin à sa saison. Côté Français, Thibaut Favrot a réalisé une superbe seconde manche et termine à la cinquième place (+ 63 centièmes) tandis que le jeune Flavio Vidale réalise son premier top 10 en Coupe du monde (10e à 1.08). Pour son retour à la compétition après sa lourde chute à Kitzbühel en janvier, le leader Français Alexis Pinturault a pris la 18e place (+ 1.64).
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Dans des conditions difficiles, entre vent, brouillard et neige, Odermatt, en tête dès la première manche, s'est imposé devant l'Autrichien Marco Schwarz (+ 24 centièmes) et le Norvégien Atle Lie McGrath (+ 27 centièmes). De loin le meilleur en géant depuis quasiment cinq ans, Marco Odermatt décroche dimanche sa 46e victoire en Coupe du monde et prend sa revanche à Sölden, où il avait abandonné dès la première manche l'année dernière. "Odi" était en tête dès la première manche mais n'avait qu'un centième d'avance sur l'Autrichien Marco Schwarz. La neige qui s'est mis à tomber abondamment vers midi a menacé la tenue de la seconde manche, qui a finalement pu débuter avec une heure de retard. Dernier skieur à s'élancer, Odermatt n'a pas réalisé la manche parfaite mais a fait parler son expérience et sa maîtrise pour augmenter malgré tout son avance sur Schwarz. L'Autrichien de 30 ans s'incline mais retrouve quand même le podium sur lequel il n'était plus monté depuis décembre 2023. Alors dans la course au gros globe en disputant toutes les courses au programme, Marco "Blacky" Schwarz s'était grièvement blessé au genou toute fin 2023 à Bormio et avait dû mettre fin à sa saison. Côté Français, Thibaut Favrot a réalisé une superbe seconde manche et termine à la cinquième place (+ 63 centièmes) tandis que le jeune Flavio Vidale réalise son premier top 10 en Coupe du monde (10e à 1.08). Pour son retour à la compétition après sa lourde chute à Kitzbühel en janvier, le leader Français Alexis Pinturault a pris la 18e place (+ 1.64).

26.10.2025 à 14:57

Au cœur du vivier de talents français en IA que s'arrachent les entreprises

FRANCE24
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Pour cette étudiante de 22 ans, il est important de "pouvoir participer à ce plein essor de l'IA en France". Paris-Saclay, qui regroupe grandes écoles et organismes de recherche, produit de futurs scientifiques et ingénieurs et se classe deuxième en mathématiques dans le monde après Harvard, rappelle Frédéric Pascal, vice-président IA de l'université. "Toutes les semaines, il y a de nouvelles offres de recrutement", confie à l'AFP Ève Delegue, 23 ans, fraîchement diplômée du master MVA (Mathématiques, Vision, Apprentissage), piloté par l'ENS Paris-Saclay, l'une des voies royales pour travailler dans le secteur de l'IA. Et les propositions sont variées : "entreprises, en assurance, de conseil en IA ; sociétés à Dubaï", développe-t-elle par un matin brumeux d'octobre dans l'un des bâtiments du campus où se mêlent canapés multicolores, tables en bois brut et mur d'escalade. La France s'enorgueillit d'être le troisième pays du monde en nombre de chercheurs spécialisés en intelligence artificielle et ses talents s'illustrent chez les géants de la tech. Deux Français occupent des fonctions prestigieuses chez des leaders du secteur : Yann LeCun dirige la recherche scientifique sur l'IA chez Meta et Joëlle Barral est directrice de l'ingénierie chez Google DeepMind. Bâtir l'IA en France Sur le campus de Paris-Saclay, Mathis Pernin, en master MVA, en est convaincu : Paris est "le meilleur endroit en Europe actuellement" pour faire de l'IA. L'étudiant, vêtu de noir, se verrait bien rejoindre une startup pour appliquer ses compétences en intelligence artificielle dans le domaine du sport. "En tant qu'Européen et Français, on a une certaine vision des choses qui diffère des Américains et des Chinois, qui est plus basée sur la régulation et la responsabilité", poursuit-il. "Ca me plaît de travailler dans cette optique-là." Car le contexte géopolitique joue aussi, analyse auprès de l'AFP Joëlle Pineau, directrice de l'IA chez Cohere, société canadienne spécialisée dans les modèles d'intelligence artificielle pour les entreprises. "Beaucoup de personnes qui auraient, par le passé, envisagé de partir aux Etats-Unis préfèrent construire leur carrière en Europe", ajoute-t-elle. Cohere a justement ouvert en septembre un bureau à Paris et cherche à doubler ses effectifs pour y passer de 20 à 40 employés en 2026. Elle rejoint d'autres entreprises qui veulent puiser dans le vivier français et ont récemment posé leurs valises dans la capitale comme les start-up américaines Anthropic et OpenAI. - Compétition et pénurie - "La qualité et la densité de talents en France sont vraiment exceptionnelles", souligne Joëlle Pineau, ancienne vice-présidente de la recherche en IA chez Meta. Pour recruter, "comme dans n'importe quel marché, il y a une compétition", reconnaît Charles de Fréminville, directeur des ressources humaines de Mistral AI. La startup française d'IA, qui a récemment levé 1,7 milliard d'euros, recrute d'ailleurs activement et espère doubler de taille l'année prochaine pour atteindre 1.200 employés. "On a plusieurs milliers de candidatures par semaine", détaille Charles de Fréminville, pour qui Mistral attire car c'est "une entreprise indépendante européenne" très "tournée vers la science". Mais pour des sociétés plus petites comme Gojob, spécialiste français du recrutement temporaire à l'aide de solutions d'IA, qui possède un laboratoire de recherche à Aix-en-Provence, dénicher des ingénieurs de pointe peut se révéler plus ardu. "Il y a une pénurie de talents qui est patente", regrette son patron Pascal Lorne. "Les écoles ne sortent pas suffisamment de talents par rapport à la demande". Consciente des besoins croissants, l'université Paris-Saclay qui dénombre 1.500 diplômés Bac+5 en IA chaque année, veut faire doubler ce chiffre d'ici cinq ans.
Texte intégral (640 mots)
Pour cette étudiante de 22 ans, il est important de "pouvoir participer à ce plein essor de l'IA en France". Paris-Saclay, qui regroupe grandes écoles et organismes de recherche, produit de futurs scientifiques et ingénieurs et se classe deuxième en mathématiques dans le monde après Harvard, rappelle Frédéric Pascal, vice-président IA de l'université. "Toutes les semaines, il y a de nouvelles offres de recrutement", confie à l'AFP Ève Delegue, 23 ans, fraîchement diplômée du master MVA (Mathématiques, Vision, Apprentissage), piloté par l'ENS Paris-Saclay, l'une des voies royales pour travailler dans le secteur de l'IA. Et les propositions sont variées : "entreprises, en assurance, de conseil en IA ; sociétés à Dubaï", développe-t-elle par un matin brumeux d'octobre dans l'un des bâtiments du campus où se mêlent canapés multicolores, tables en bois brut et mur d'escalade. La France s'enorgueillit d'être le troisième pays du monde en nombre de chercheurs spécialisés en intelligence artificielle et ses talents s'illustrent chez les géants de la tech. Deux Français occupent des fonctions prestigieuses chez des leaders du secteur : Yann LeCun dirige la recherche scientifique sur l'IA chez Meta et Joëlle Barral est directrice de l'ingénierie chez Google DeepMind. Bâtir l'IA en France Sur le campus de Paris-Saclay, Mathis Pernin, en master MVA, en est convaincu : Paris est "le meilleur endroit en Europe actuellement" pour faire de l'IA. L'étudiant, vêtu de noir, se verrait bien rejoindre une startup pour appliquer ses compétences en intelligence artificielle dans le domaine du sport. "En tant qu'Européen et Français, on a une certaine vision des choses qui diffère des Américains et des Chinois, qui est plus basée sur la régulation et la responsabilité", poursuit-il. "Ca me plaît de travailler dans cette optique-là." Car le contexte géopolitique joue aussi, analyse auprès de l'AFP Joëlle Pineau, directrice de l'IA chez Cohere, société canadienne spécialisée dans les modèles d'intelligence artificielle pour les entreprises. "Beaucoup de personnes qui auraient, par le passé, envisagé de partir aux Etats-Unis préfèrent construire leur carrière en Europe", ajoute-t-elle. Cohere a justement ouvert en septembre un bureau à Paris et cherche à doubler ses effectifs pour y passer de 20 à 40 employés en 2026. Elle rejoint d'autres entreprises qui veulent puiser dans le vivier français et ont récemment posé leurs valises dans la capitale comme les start-up américaines Anthropic et OpenAI. - Compétition et pénurie - "La qualité et la densité de talents en France sont vraiment exceptionnelles", souligne Joëlle Pineau, ancienne vice-présidente de la recherche en IA chez Meta. Pour recruter, "comme dans n'importe quel marché, il y a une compétition", reconnaît Charles de Fréminville, directeur des ressources humaines de Mistral AI. La startup française d'IA, qui a récemment levé 1,7 milliard d'euros, recrute d'ailleurs activement et espère doubler de taille l'année prochaine pour atteindre 1.200 employés. "On a plusieurs milliers de candidatures par semaine", détaille Charles de Fréminville, pour qui Mistral attire car c'est "une entreprise indépendante européenne" très "tournée vers la science". Mais pour des sociétés plus petites comme Gojob, spécialiste français du recrutement temporaire à l'aide de solutions d'IA, qui possède un laboratoire de recherche à Aix-en-Provence, dénicher des ingénieurs de pointe peut se révéler plus ardu. "Il y a une pénurie de talents qui est patente", regrette son patron Pascal Lorne. "Les écoles ne sortent pas suffisamment de talents par rapport à la demande". Consciente des besoins croissants, l'université Paris-Saclay qui dénombre 1.500 diplômés Bac+5 en IA chaque année, veut faire doubler ce chiffre d'ici cinq ans.

26.10.2025 à 14:53

Budget: le PS maintient l'étreinte sur le gouvernement autour de la taxe Zucman

FRANCE24
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"A la fin de cette semaine, nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas", a résumé dimanche matin sur LCI Olivier Faure. "Si nous y allons (...), "on peut considérer que dans le mois de novembre, il y aura les élections législatives", a-t-il insisté. Après avoir décroché la suspension de la réforme des retraites, le PS entend pousser son avantage en concentrant ses revendications sur un autre objet: la taxe Zucman, qui s'invite au coeur des discussions sur la partie "recettes" du budget à l'Assemblée, prévues jusqu'au 4 novembre. La taxe prévoit un impôt minimum de 2% sur les patrimoines à partir de 100 millions d'euros, mais "si d'aventure dans l'hémicycle, nous n'arrivions pas à avancer" sur cette version, "nous chercherons des amendements de repli", a précisé le premier secrétaire du PS. Alternative portée par son groupe: instaurer un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d'euros, en excluant les entreprises innovantes et familiales. Sous sa forme initiale, cet impôt est une ligne rouge pour l'exécutif qui "considère qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'appareil productif, qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'emploi, qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'innovation et avec tout ce qui crée de la richesse en faveur de nos concitoyens", selon la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, interrogée sur France 3. Mais un refus catégorique des députés du bloc central de trouver une piste d'atterrissage sur le sujet, "bien sûr, c'est un casus belli", a menacé Olivier Faure. Et le député socialiste Philippe Brun d'enfoncer le clou sur Radio J: "S'il n'y a pas d’accord avec nous cette semaine, tout va s'effondrer. Le gouvernement va s'effondrer, cette Assemblée va s’effondrer et le pays va s’effondrer". La semaine qui s'ouvre à l'Assemblée, marquée également par le début de l'examen du budget de la Sécurité sociale en commission, s'annonce donc encore périlleuse pour le gouvernement Lecornu, qui ne doit pour l'heure sa survie qu'à la décision du PS de ne pas le censurer d'emblée. Taxe "homéopathique" Samedi soir, à la clôture de débats devenus houleux, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé qu'à la reprise lundi, certains articles seraient examinés en priorité, repoussant de facto l'examen de la taxe Zucman à plus tard dans la semaine. Un report tactique selon La France insoumise, qui crie depuis plusieurs jours au "jeu de dupes" et accuse le PS de collusion avec l'exécutif à grand renfort de "tractations secrètes". "Ils sont en train de négocier des choses qui fait que le Parti socialiste non seulement a changé d'alliance, mais a changé de ligne", a assuré Mathilde Panot au Grand Jury RTL/Public Sénat/Le Figaro. Selon la cheffe des députés Insoumis, le PS "est en train de tout abandonner" en proposant une "taxe Zucman homéopathique" au "rendement quasi nul". Face à ces attaques, M. Faure revendique des contacts "normaux" et une "discussion fluide" avec M. Lecornu, autour d'une volonté partagée "d'aboutir à un moment à ce que la France soit dotée d'un budget avant la fin de l'année". A l'unisson, Mme de Monchalin a assuré dimanche qu'il n'y avait "pas de deal global", ni "pacte de non-censure" ou "accord de coalition". "Il y a des sujets sur lesquels nous cherchons des compromis", a-t-elle affirmé au micro de "Questions politiques" (France Inter, franceinfo, Le Monde). Mais l'exercice s'apparente à du funambulisme pour un exécutif pris dans des injonctions contradictoires, entre son socle de soutiens, ses oppositions, ou encore le Sénat dont le président Gérard Larcher a fait savoir samedi sa volonté de retoquer la suspension de la réforme des retraites. "Le compromis, ça vaut pour tout le monde et ça vaut aussi pour le gouvernement. Donc chacun doit être un peu humble", a exhorté Maud Bregeon.
Texte intégral (669 mots)
"A la fin de cette semaine, nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas", a résumé dimanche matin sur LCI Olivier Faure. "Si nous y allons (...), "on peut considérer que dans le mois de novembre, il y aura les élections législatives", a-t-il insisté. Après avoir décroché la suspension de la réforme des retraites, le PS entend pousser son avantage en concentrant ses revendications sur un autre objet: la taxe Zucman, qui s'invite au coeur des discussions sur la partie "recettes" du budget à l'Assemblée, prévues jusqu'au 4 novembre. La taxe prévoit un impôt minimum de 2% sur les patrimoines à partir de 100 millions d'euros, mais "si d'aventure dans l'hémicycle, nous n'arrivions pas à avancer" sur cette version, "nous chercherons des amendements de repli", a précisé le premier secrétaire du PS. Alternative portée par son groupe: instaurer un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d'euros, en excluant les entreprises innovantes et familiales. Sous sa forme initiale, cet impôt est une ligne rouge pour l'exécutif qui "considère qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'appareil productif, qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'emploi, qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'innovation et avec tout ce qui crée de la richesse en faveur de nos concitoyens", selon la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, interrogée sur France 3. Mais un refus catégorique des députés du bloc central de trouver une piste d'atterrissage sur le sujet, "bien sûr, c'est un casus belli", a menacé Olivier Faure. Et le député socialiste Philippe Brun d'enfoncer le clou sur Radio J: "S'il n'y a pas d’accord avec nous cette semaine, tout va s'effondrer. Le gouvernement va s'effondrer, cette Assemblée va s’effondrer et le pays va s’effondrer". La semaine qui s'ouvre à l'Assemblée, marquée également par le début de l'examen du budget de la Sécurité sociale en commission, s'annonce donc encore périlleuse pour le gouvernement Lecornu, qui ne doit pour l'heure sa survie qu'à la décision du PS de ne pas le censurer d'emblée. Taxe "homéopathique" Samedi soir, à la clôture de débats devenus houleux, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé qu'à la reprise lundi, certains articles seraient examinés en priorité, repoussant de facto l'examen de la taxe Zucman à plus tard dans la semaine. Un report tactique selon La France insoumise, qui crie depuis plusieurs jours au "jeu de dupes" et accuse le PS de collusion avec l'exécutif à grand renfort de "tractations secrètes". "Ils sont en train de négocier des choses qui fait que le Parti socialiste non seulement a changé d'alliance, mais a changé de ligne", a assuré Mathilde Panot au Grand Jury RTL/Public Sénat/Le Figaro. Selon la cheffe des députés Insoumis, le PS "est en train de tout abandonner" en proposant une "taxe Zucman homéopathique" au "rendement quasi nul". Face à ces attaques, M. Faure revendique des contacts "normaux" et une "discussion fluide" avec M. Lecornu, autour d'une volonté partagée "d'aboutir à un moment à ce que la France soit dotée d'un budget avant la fin de l'année". A l'unisson, Mme de Monchalin a assuré dimanche qu'il n'y avait "pas de deal global", ni "pacte de non-censure" ou "accord de coalition". "Il y a des sujets sur lesquels nous cherchons des compromis", a-t-elle affirmé au micro de "Questions politiques" (France Inter, franceinfo, Le Monde). Mais l'exercice s'apparente à du funambulisme pour un exécutif pris dans des injonctions contradictoires, entre son socle de soutiens, ses oppositions, ou encore le Sénat dont le président Gérard Larcher a fait savoir samedi sa volonté de retoquer la suspension de la réforme des retraites. "Le compromis, ça vaut pour tout le monde et ça vaut aussi pour le gouvernement. Donc chacun doit être un peu humble", a exhorté Maud Bregeon.

26.10.2025 à 14:18

Législatives en Argentine : Javier Milei à l’épreuve des élections de mi-mandat

FRANCE 24
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Les Argentins se rendent aux urnes, dimanche, pour des élections de mi-mandat afin de renouveler la moitié des députés et un tiers des sénateurs, chambres sans majorité absolue. Un scrutin crucial pour le président Javier Milei, arrivé au pouvoir il y a deux ans.
Texte intégral (669 mots)
Les Argentins se rendent aux urnes, dimanche, pour des élections de mi-mandat afin de renouveler la moitié des députés et un tiers des sénateurs, chambres sans majorité absolue. Un scrutin crucial pour le président Javier Milei, arrivé au pouvoir il y a deux ans.

26.10.2025 à 14:12

Au Bénin, le parti des Démocrates dans l'impasse

FRANCE24
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Au Bénin, le principal parti d'opposition, les Démocrates, ne sera pas sur la ligne de départ pour la présidentielle du 12 avril prochain, sauf rebondissement. Ce samedi, le parti a déposé un nouveau recours à la Cour constitutionnelle pour contester la liste provisoire publiée par la Commission électorale nationale autonome dans laquelle leurs candidats ne figurent pas car il leur manque un parrainage.
Texte intégral (669 mots)
Au Bénin, le principal parti d'opposition, les Démocrates, ne sera pas sur la ligne de départ pour la présidentielle du 12 avril prochain, sauf rebondissement. Ce samedi, le parti a déposé un nouveau recours à la Cour constitutionnelle pour contester la liste provisoire publiée par la Commission électorale nationale autonome dans laquelle leurs candidats ne figurent pas car il leur manque un parrainage.

26.10.2025 à 14:11

Opération contre les gangs "bébés noirs" au Congo Brazzaville

FRANCE24
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À Brazzaville, le président Denis Sassou N’Guesso assume ouvertement la responsabilité de l’opération de traque des "bébés noirs", ces gangs accusés de semer la terreur dans la capitale, par la Direction Générale de la Sécurité Présidentielle. Une déclaration qui suscite de vives réactions au sein de la société civile.
Texte intégral (669 mots)
À Brazzaville, le président Denis Sassou N’Guesso assume ouvertement la responsabilité de l’opération de traque des "bébés noirs", ces gangs accusés de semer la terreur dans la capitale, par la Direction Générale de la Sécurité Présidentielle. Une déclaration qui suscite de vives réactions au sein de la société civile.

26.10.2025 à 14:08

Présidentielle au Cameroun : les résultats doivent être proclamés ce lundi

FRANCE24
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Les Camerounais attendent, fébriles, la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre dernier, ce lundi 27 octobre. Une attente sur fond de tensions dans plusieurs villes du pays. Dans ce contexte, le candidat du FSNC, Issa Tchiroma Bakary, a revendiqué sa victoire et appelle à des manifestations dans toutes les villes du pays et dans la diaspora camerounaise.
Texte intégral (669 mots)
Les Camerounais attendent, fébriles, la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre dernier, ce lundi 27 octobre. Une attente sur fond de tensions dans plusieurs villes du pays. Dans ce contexte, le candidat du FSNC, Issa Tchiroma Bakary, a revendiqué sa victoire et appelle à des manifestations dans toutes les villes du pays et dans la diaspora camerounaise.

26.10.2025 à 13:59

Guerre au Soudan: les paramilitaires disent avoir pris le contrôle d'el-Facher

FRANCE24
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Les Forces de soutien rapide (FSR) "annoncent avec fierté avoir pris le contrôle de la ville d'el-Facher", a annoncé un communiqué sur leur chaîne Telegram officielle. L'armée soudanaise est restée silencieuse mais le comité de résistance populaire, un regroupement civil allié de l'armée, a démenti que la prise du quartier général puisse être assimilée à la chute de la ville. La population d'el-Facher "résiste face aux milices", affirme le comité, en évoquant une "phase importante et critique" des combats après 18 mois de siège. A défaut d'accès à el-Facher, l'AFP ne peut apprécier de visu la situation sur le terrain ni vérifier les assertions des deux camps, engagés dans une guerre de pouvoir depuis avril 2023. Les FSR avaient annoncé dimanche matin, dans un premier communiqué de "victoire", avoir pris le contrôle du quartier général de l'armée, "brisant ainsi la puissance de l'armée", avec à l'appui une série de vidéos - des images à l'intérieur du quartier général et des scènes de célébration dans d'autres villes du pays. Depuis août, les FSR ont intensifié les tirs d'artillerie et les attaques de drones pour faire tomber el-Facher, dans l'ouest du Soudan, grignotant progressivement les positions de l'armée et prenant le contrôle de plusieurs quartiers. Les frappes quotidiennes ont poussé de nombreux habitants à se réfugier dans des abris de fortune creusés dans les cours. Selon l'ONU, 260.000 civils, dont la moitié sont des enfants, manquent de nourriture, d'eau et de soins, alors que la ville est presque à court de tout. Plus d'un million de personnes ont fui la ville depuis le début de la guerre. Selon des images satellites analysées par le Humanitarian Research Lab (HRL) de l'Université Yale, el-Facher est ceinturée par près de 68 kilomètres de remblais, avec pour seule issue un couloir de trois à quatre kilomètres. Pourparlers La prise de la ville, si elle se confirme, représenterait un tournant majeur dans la guerre entre le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l'armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d'Etat de 2021, et le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des FSR. Depuis avril 2023, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé des millions de personnes et provoqué ce que l'ONU qualifie de "pire crise humanitaire" actuellement dans le monde. Malgré des efforts internationaux pour un cessez-le-feu, les deux camps, tous deux accusés d'exactions sur les civils, restent sourds aux appels à la trêve, alors que selon les experts, le pays est menacé de partition. Vendredi, de nouveaux pourparlers de paix se sont tenus à Washington entre les Etats-Unis, l'Arabie saoudite, l'Egypte et les Emirats arabes unis. Ce groupe de médiateurs, connu sous le nom de "Quad", a appelé à "faire avancer les efforts collectifs vers la paix et la stabilité au Soudan" et une transition vers un régime civil, selon Massad Boulos, l'émissaire américain pour l'Afrique. Les quatre pays ont également réitéré une proposition formulée en septembre lors de pourparlers indirects, aussitôt rejetée par le gouvernement soudanais formé par l'armée. Le texte prévoit une trêve humanitaire de trois mois, à laquelle succèderaient un cessez-le-feu permanent et une transition de neuf mois vers un gouvernement civil, et notamment l'exclusion du gouvernement actuel et des FSR du paysage politique post-conflit.
Texte intégral (589 mots)
Les Forces de soutien rapide (FSR) "annoncent avec fierté avoir pris le contrôle de la ville d'el-Facher", a annoncé un communiqué sur leur chaîne Telegram officielle. L'armée soudanaise est restée silencieuse mais le comité de résistance populaire, un regroupement civil allié de l'armée, a démenti que la prise du quartier général puisse être assimilée à la chute de la ville. La population d'el-Facher "résiste face aux milices", affirme le comité, en évoquant une "phase importante et critique" des combats après 18 mois de siège. A défaut d'accès à el-Facher, l'AFP ne peut apprécier de visu la situation sur le terrain ni vérifier les assertions des deux camps, engagés dans une guerre de pouvoir depuis avril 2023. Les FSR avaient annoncé dimanche matin, dans un premier communiqué de "victoire", avoir pris le contrôle du quartier général de l'armée, "brisant ainsi la puissance de l'armée", avec à l'appui une série de vidéos - des images à l'intérieur du quartier général et des scènes de célébration dans d'autres villes du pays. Depuis août, les FSR ont intensifié les tirs d'artillerie et les attaques de drones pour faire tomber el-Facher, dans l'ouest du Soudan, grignotant progressivement les positions de l'armée et prenant le contrôle de plusieurs quartiers. Les frappes quotidiennes ont poussé de nombreux habitants à se réfugier dans des abris de fortune creusés dans les cours. Selon l'ONU, 260.000 civils, dont la moitié sont des enfants, manquent de nourriture, d'eau et de soins, alors que la ville est presque à court de tout. Plus d'un million de personnes ont fui la ville depuis le début de la guerre. Selon des images satellites analysées par le Humanitarian Research Lab (HRL) de l'Université Yale, el-Facher est ceinturée par près de 68 kilomètres de remblais, avec pour seule issue un couloir de trois à quatre kilomètres. Pourparlers La prise de la ville, si elle se confirme, représenterait un tournant majeur dans la guerre entre le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l'armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d'Etat de 2021, et le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des FSR. Depuis avril 2023, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé des millions de personnes et provoqué ce que l'ONU qualifie de "pire crise humanitaire" actuellement dans le monde. Malgré des efforts internationaux pour un cessez-le-feu, les deux camps, tous deux accusés d'exactions sur les civils, restent sourds aux appels à la trêve, alors que selon les experts, le pays est menacé de partition. Vendredi, de nouveaux pourparlers de paix se sont tenus à Washington entre les Etats-Unis, l'Arabie saoudite, l'Egypte et les Emirats arabes unis. Ce groupe de médiateurs, connu sous le nom de "Quad", a appelé à "faire avancer les efforts collectifs vers la paix et la stabilité au Soudan" et une transition vers un régime civil, selon Massad Boulos, l'émissaire américain pour l'Afrique. Les quatre pays ont également réitéré une proposition formulée en septembre lors de pourparlers indirects, aussitôt rejetée par le gouvernement soudanais formé par l'armée. Le texte prévoit une trêve humanitaire de trois mois, à laquelle succèderaient un cessez-le-feu permanent et une transition de neuf mois vers un gouvernement civil, et notamment l'exclusion du gouvernement actuel et des FSR du paysage politique post-conflit.

26.10.2025 à 13:36

"C'est l'heure de l'attente" après l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire

FRANCE24
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En Côte d’Ivoire, 9 millions de personnes étaient appelées aux urnes pour l’élection présidentielle. La Commission électorale indépendante (CEI) doit désormais publier les résultats globaux provisoires entre le 26 et le 30 octobre. C’est le Conseil constitutionnel qui proclamera ensuite les résultats définitifs de cette présidentielle 2025.
Texte intégral (589 mots)
En Côte d’Ivoire, 9 millions de personnes étaient appelées aux urnes pour l’élection présidentielle. La Commission électorale indépendante (CEI) doit désormais publier les résultats globaux provisoires entre le 26 et le 30 octobre. C’est le Conseil constitutionnel qui proclamera ensuite les résultats définitifs de cette présidentielle 2025.

26.10.2025 à 13:35

L'Argentine vote pour des législatives de mi-mandat cruciales pour Milei et ses réformes

FRANCE24
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Elles ont de plus pris une résonance mondiale, avec l'aide spectaculaire de plus de 40 milliards de dollars, publics ou privés, promise par l'administration Trump à son allié idéologique sud-américain. Aide lestée d'un bémol: Washington ne sera "pas si généreux" si Milei perd, a prévenu Donald Trump. Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 et de premiers résultats devraient être connus vers 21H00 (lundi 00H00 GMT) "Le plus dur est passé", "Ne lâchez pas !", a répété Javier Milei ces derniers mois, comme jeudi en clôture de campagne à Rosario. Conscient qu'une majorité d'Argentins ont plus ressenti les privations que la stabilisation macro-économique. Le scrutin renouvelle la moitié des députés et un tiers des sénateurs, chambres sans majorité absolue. Quasi-certitude selon les sondages: bien qu'au coude à coude avec l'opposition péroniste (centre gauche), le petit parti de Milei, La Libertad Avanza, comptera plus de sièges qu'à présent (15% des députés, 10% des sénateurs). Virage pragmatique ? Progression, mais "victoire" pour autant ? Javier Milei a placé la barre: "un bon chiffre" serait un tiers des sièges, seuil qui lui permettrait d'imposer ses vetos. Dans son viseur d'ici 2027: des réformes fiscale, de flexibilisation du marché du travail, et du système de protection sociale. Qu'il n'est pas seul à souhaiter. "Ce gouvernement fait certaines choses bien. L'ajustement était nécessaire: dans ce pays beaucoup de gens veulent vivre de plans sociaux sans travailler !", grince Fernando Rojas, coiffeur de Buenos Aires de 54 ans, qui comme tant d'Argentins est contraint à un double emploi — il vend aussi des assurances — pour boucler le mois. Javier Milei a beaucoup légiféré par décrets, ou accords législatifs ponctuels. Mais il s'est vu de plus en plus entravé par un Parlement braqué par sa rigidité, voire ses insultes: "nid à rats", "dégénérés"... Des secteurs de l'économie, mais aussi des bailleurs internationaux, tel le FMI, ont demandé avec insistance à l'exécutif "de renforcer le soutien politique et social" à ses réformes. Aussi quel que soit le résultat dimanche, "Milei devra prendre un virage pragmatique, rouvrir le dialogue avec d'autres blocs, avec les gouverneurs" de province, predit la politologue Lara Goyburu. "Retrouver la capacité de négociation qui lui permit de faire passer des textes" en début de mandat. Javier Milei arrive au scrutin auréolé de ses résultats en matière d'inflation, passée de plus de 200% à 31,8% en interannuel, et d'un équilibre budgétaire inédit depuis 14 ans. Mais son "plus grand ajustement budgétaire de l'Histoire" - comme il aime à répéter - a vu la perte de plus de 200.000 emplois, une activité anémiée, en contraction de 1,8% en 2024, une reprise 2025 qui s'essouffle. Et une société plus que jamais à deux vitesses. "Il chante (du rock en meeting, NDLR) pendant que des gens crèvent de faim", pestait à Rosario Noemi Vergara, 59 ans, dont le mari a perdu son emploi de métallurgiste avec la récession de 2024. Et elle, son travail d'aide à domicile: la famille qui l'employait ne pouvait plus payer. Peur pour le peso Les Argentins ont montré une "tolérance inédite" à l'austérité, soutenaient encore Milei à 60% en début d'année, mais "ne voient pas venir l'oasis après la traversée du désert", diagnostique l'économiste Guillermo Oliveto, qui a vu l'humeur sociale basculer en 2025. Javier Milei pourtant continue de parler de "rendre à l'Argentine sa grandeur", tentant de raviver son élan de 2023, mystique à la fois de rupture, et de retour à un supposé "âge d'or" argentin, au tournant du 19e-20e. Mais après bientôt deux ans de restrictions budgétaires "s'estompe la confiance dans sa capacité à réaliser des ajustements plus importants", estime Mauricio Monge, analyste Amérique latine au cabinet britannique Oxford Economics. Illustrant cette défiance, les marchés financiers sont sceptiques sur le maintien du cap d'austérité, et jugent le peso largement surévalué. Plusieurs fois en octobre, le Trésor américain est intervenu directement sur le marché des changes pour acheter du peso, évitant sa chute libre. Dans l'expérience des Argentins, cela porte un nom: un risque de dévaluation, ou de forte dépréciation, post-élections.
Texte intégral (713 mots)
Elles ont de plus pris une résonance mondiale, avec l'aide spectaculaire de plus de 40 milliards de dollars, publics ou privés, promise par l'administration Trump à son allié idéologique sud-américain. Aide lestée d'un bémol: Washington ne sera "pas si généreux" si Milei perd, a prévenu Donald Trump. Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 et de premiers résultats devraient être connus vers 21H00 (lundi 00H00 GMT) "Le plus dur est passé", "Ne lâchez pas !", a répété Javier Milei ces derniers mois, comme jeudi en clôture de campagne à Rosario. Conscient qu'une majorité d'Argentins ont plus ressenti les privations que la stabilisation macro-économique. Le scrutin renouvelle la moitié des députés et un tiers des sénateurs, chambres sans majorité absolue. Quasi-certitude selon les sondages: bien qu'au coude à coude avec l'opposition péroniste (centre gauche), le petit parti de Milei, La Libertad Avanza, comptera plus de sièges qu'à présent (15% des députés, 10% des sénateurs). Virage pragmatique ? Progression, mais "victoire" pour autant ? Javier Milei a placé la barre: "un bon chiffre" serait un tiers des sièges, seuil qui lui permettrait d'imposer ses vetos. Dans son viseur d'ici 2027: des réformes fiscale, de flexibilisation du marché du travail, et du système de protection sociale. Qu'il n'est pas seul à souhaiter. "Ce gouvernement fait certaines choses bien. L'ajustement était nécessaire: dans ce pays beaucoup de gens veulent vivre de plans sociaux sans travailler !", grince Fernando Rojas, coiffeur de Buenos Aires de 54 ans, qui comme tant d'Argentins est contraint à un double emploi — il vend aussi des assurances — pour boucler le mois. Javier Milei a beaucoup légiféré par décrets, ou accords législatifs ponctuels. Mais il s'est vu de plus en plus entravé par un Parlement braqué par sa rigidité, voire ses insultes: "nid à rats", "dégénérés"... Des secteurs de l'économie, mais aussi des bailleurs internationaux, tel le FMI, ont demandé avec insistance à l'exécutif "de renforcer le soutien politique et social" à ses réformes. Aussi quel que soit le résultat dimanche, "Milei devra prendre un virage pragmatique, rouvrir le dialogue avec d'autres blocs, avec les gouverneurs" de province, predit la politologue Lara Goyburu. "Retrouver la capacité de négociation qui lui permit de faire passer des textes" en début de mandat. Javier Milei arrive au scrutin auréolé de ses résultats en matière d'inflation, passée de plus de 200% à 31,8% en interannuel, et d'un équilibre budgétaire inédit depuis 14 ans. Mais son "plus grand ajustement budgétaire de l'Histoire" - comme il aime à répéter - a vu la perte de plus de 200.000 emplois, une activité anémiée, en contraction de 1,8% en 2024, une reprise 2025 qui s'essouffle. Et une société plus que jamais à deux vitesses. "Il chante (du rock en meeting, NDLR) pendant que des gens crèvent de faim", pestait à Rosario Noemi Vergara, 59 ans, dont le mari a perdu son emploi de métallurgiste avec la récession de 2024. Et elle, son travail d'aide à domicile: la famille qui l'employait ne pouvait plus payer. Peur pour le peso Les Argentins ont montré une "tolérance inédite" à l'austérité, soutenaient encore Milei à 60% en début d'année, mais "ne voient pas venir l'oasis après la traversée du désert", diagnostique l'économiste Guillermo Oliveto, qui a vu l'humeur sociale basculer en 2025. Javier Milei pourtant continue de parler de "rendre à l'Argentine sa grandeur", tentant de raviver son élan de 2023, mystique à la fois de rupture, et de retour à un supposé "âge d'or" argentin, au tournant du 19e-20e. Mais après bientôt deux ans de restrictions budgétaires "s'estompe la confiance dans sa capacité à réaliser des ajustements plus importants", estime Mauricio Monge, analyste Amérique latine au cabinet britannique Oxford Economics. Illustrant cette défiance, les marchés financiers sont sceptiques sur le maintien du cap d'austérité, et jugent le peso largement surévalué. Plusieurs fois en octobre, le Trésor américain est intervenu directement sur le marché des changes pour acheter du peso, évitant sa chute libre. Dans l'expérience des Argentins, cela porte un nom: un risque de dévaluation, ou de forte dépréciation, post-élections.
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