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21.08.2025 à 09:00

Au Brésil, la police réclame l'inculpation de Jair Bolsonaro et de son fils pour "coercition"

FRANCE 24
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La police brésilienne a demandé jeudi l'inculpation de Jair Bolsonaro et de son fils Eduardo pour "coercition" contre la justice pour une présumée tentative d'entraver les poursuites engagées contre l'ex-président d'extrême droite pour "coup d'État". Elle a par ailleurs révélé avoir découvert une "demande d'asile politique" de Jair Bolsonaro adressée au président argentin Javier Milei.
La police brésilienne a demandé jeudi l'inculpation de Jair Bolsonaro et de son fils Eduardo pour "coercition" contre la justice pour une présumée tentative d'entraver les poursuites engagées contre l'ex-président d'extrême droite pour "coup d'État". Elle a par ailleurs révélé avoir découvert une "demande d'asile politique" de Jair Bolsonaro adressée au président argentin Javier Milei.

21.08.2025 à 08:53

Copa Sudamericana: 10 blessés et 90 arrestations lors du match Independiente-Universidad de Chile

FRANCE24
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La rencontre a dû être arrêtée à la 48e minute en raison d'affrontements dans les tribunes du stade d'Avellaneda, au sud de Buenos Aires, alors que les deux équipes étaient à égalité 1-1 (victoire de la U 1-0 à l'aller) dans ce match de la deuxième compétition sud-américaine de clubs, derrière la prestigieuse Copa Libertadores. La Confédération sud-américaine (Conmebol) a ensuite annoncé l'annulation du match dans un communiqué "compte tenu du manque de garanties de sécurité de la part du club receveur et des autorités de sécurité locales". "Nous avons 90 personnes détenues à l'extérieur du stade car elles ont tenté de créer des débordements", a déclaré à l'AFP une source du ministère de la Sécurité. Un porte-parole d'Independiente a de son côté indiqué que 10 personnes avaient été blessées. L'ambassadeur du Chili en Argentine, José Antonio Viera-Gallo, a déclaré à la radio chilienne Cooperativa FM qu'il y avait "des blessés par arme blanche". Au moins une personne a été gravement blessée, mais sa nationalité n'est pas connue, a-t-il ensuite indiqué à l'AFP. Les incidents ont commencé lorsque les supporters chiliens ont lancé des projectiles, dont des sièges et une bombe artisanale, vers les tribunes inférieures et latérales où se trouvaient des supporters argentins qui les ont renvoyés aux expéditeurs, a constaté un journaliste de l'AFP présent sur place. Au milieu du chaos, sans que les forces de sécurité n'interviennent, les supporters argentins ont escaladé la tribune supérieure pour s'en prendre à leurs homologues chiliens. Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des personnes se battant à coups de bâtons ou de matraques. Le président chilien, Gabriel Boric, a fustigé sur le réseau social X "la violence des supporters et l'irresponsabilité manifeste de l'organisation". Le football sud-américain est régulièrement en proie aux violences et aux débordements. En avril, deux jeunes avaient été tués dans un mouvement de foule au Chili quand des supporters avaient tenté d'entrer de force dans un stade de Santiago où se jouait un match de la Copa Libertadores entre l'équipe chilienne de Colo Colo et les Brésiliens de Fortaleza.
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La rencontre a dû être arrêtée à la 48e minute en raison d'affrontements dans les tribunes du stade d'Avellaneda, au sud de Buenos Aires, alors que les deux équipes étaient à égalité 1-1 (victoire de la U 1-0 à l'aller) dans ce match de la deuxième compétition sud-américaine de clubs, derrière la prestigieuse Copa Libertadores. La Confédération sud-américaine (Conmebol) a ensuite annoncé l'annulation du match dans un communiqué "compte tenu du manque de garanties de sécurité de la part du club receveur et des autorités de sécurité locales". "Nous avons 90 personnes détenues à l'extérieur du stade car elles ont tenté de créer des débordements", a déclaré à l'AFP une source du ministère de la Sécurité. Un porte-parole d'Independiente a de son côté indiqué que 10 personnes avaient été blessées. L'ambassadeur du Chili en Argentine, José Antonio Viera-Gallo, a déclaré à la radio chilienne Cooperativa FM qu'il y avait "des blessés par arme blanche". Au moins une personne a été gravement blessée, mais sa nationalité n'est pas connue, a-t-il ensuite indiqué à l'AFP. Les incidents ont commencé lorsque les supporters chiliens ont lancé des projectiles, dont des sièges et une bombe artisanale, vers les tribunes inférieures et latérales où se trouvaient des supporters argentins qui les ont renvoyés aux expéditeurs, a constaté un journaliste de l'AFP présent sur place. Au milieu du chaos, sans que les forces de sécurité n'interviennent, les supporters argentins ont escaladé la tribune supérieure pour s'en prendre à leurs homologues chiliens. Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des personnes se battant à coups de bâtons ou de matraques. Le président chilien, Gabriel Boric, a fustigé sur le réseau social X "la violence des supporters et l'irresponsabilité manifeste de l'organisation". Le football sud-américain est régulièrement en proie aux violences et aux débordements. En avril, deux jeunes avaient été tués dans un mouvement de foule au Chili quand des supporters avaient tenté d'entrer de force dans un stade de Santiago où se jouait un match de la Copa Libertadores entre l'équipe chilienne de Colo Colo et les Brésiliens de Fortaleza.

21.08.2025 à 08:51

Au Kenya, guerre en ligne contre les opposants au gouvernement

FRANCE24
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"Je ne faisais que créer des outils correspondant à mes convictions", explique-t-elle à l'AFP, bouleversée d'avoir "dû dormir dans une cellule pendant quatre jours." Agée de 35 ans, cette mère de deux enfants incarne malgré elle la répression croissante des voix dissidentes au Kenya, que dénoncent les ONG de défense des droits humains. Une répression accompagnée de harcèlement en ligne. Si son arrestation en mai a suscité l'indignation et le hashtag #FreeRoseNjeri (#LibérezRoseNjeri) largement partagé sur les réseaux sociaux, la développeuse s'est aussi retrouvée au cœur d'accusations conspirationnistes en ligne la faisant passer pour une pirate informatique formée en Estonie et travaillant pour un groupe russe. Presque au même moment, deux militants des droits humains, dont le Kényan Boniface Mwangi, connu dans son pays pour son opposition aux autorités, ont disparu en Tanzanie, où ils souhaitaient soutenir le leader de l'opposition Tundu Lissu lors de son procès pour trahison. Après des jours d'angoisse pour leurs familles, tous deux sont réapparus, ostensiblement diminués, et ont dénoncé des actes de torture et des violences sexuelles infligées selon eux par les forces de sécurité tanzaniennes. Le hashtag #AsanteSamia (#MerciSamia en swahili, NDLR), créé après que la présidente de Tanzanie Samia Suluhu Hassan a appelé à s'en prendre aux "militants étrangers mal élevés", a atteint environ 1,5 million de vues sur des publications ciblant Boniface Mwangi, mais aussi Rose Njeri, pourtant éloignée de l'affaire. Un autre hashtag, #DogsOfWar (#ChiensDeGuerre), a également accusé les deux militants disparus en Tanzanie de faire partie d'une "perturbation coordonnée numériquement" et financée par George Soros, milliardaire philanthrope américain fréquemment ciblé par la complosphère occidentale conservatrice. #AsanteSamia et #DogsOfWar sont deux des sept hashtags identifiés par les équipes de fact-checking de l'AFP avant des manifestations antigouvernementales organisées en juin-juillet au Kenya. Des campagnes de désinformation coordonnées ont alors commencé à cibler militants et opposants sur X, manipulant les mots-dièses pour fabriquer l'illusion de leur rejet massif par les internautes. "Il existe des preuves d'une amplification coordonnée, en raison des multiples publications publiées simultanément ou à quelques secondes d'intervalle" sur certains comptes, affirme à l'AFP Moffin Njoroge, expert chez Code for Africa, une ONG luttant notamment contre la désinformation en ligne. - "Comportement automatisé" - Alors que les opposants à l'exécutif du président kényan William Ruto, souvent jeunes, avaient largement l'avantage sur les réseaux sociaux lors des manifestations historiques de 2024, qui avaient culminé avec l'envahissement du Parlement le 25 juin, ils font maintenant face à une opposition virulente en ligne. En avril, après un documentaire de la BBC sur les violences policières au Kenya, les hashtags #BBCForChaos (#LaBBCPourLeChaos) et #ToxicActivists (#MilitantsToxiques) avaient respectivement enregistré environ 5,3 millions et 365.000 vues. Ces publications dépeignaient leurs cibles, dont Boniface Mwangi, comme des "marionnettes rémunérées". Juste avant l'anniversaire du 25 juin 2024, les hashtags #PaidActivism (#MilitantismeRémunéré), #CommercialActivismKE (#MilitantismeCommercialKenya) et #ShunFakeActivismKE (#NonAuFauxMilitantismeKenya) ont encore cherché à discréditer militants et opposants. Certains comptes publient parfois "plus de 100 publications sous un hashtag en une journée", observe Moffin Njoroge, ce qui atteste selon lui de "comportements automatisés". @essy_2128 et @tonymkenya7 ont ainsi respectivement posté 226 et 140 messages sur X comportant #AsanteSamia en 24 heures, tandis que @darsil254 a utilisé 104 fois #ShunFakeActivismKE dans un laps de temps identique. Certains des comptes ayant lancé ces tendances ont un historique de promotion des hashtags "progouvernementaux", remarque encore Moffin Njoroge. Tel @MurimiJeff_, à l'origine de #ToxicActivists, qui avait précédemment impulsé #BoldRuto (#RutoLeCourageux). Si les campagnes de désinformation au Kenya s'appuyaient auparavant sur des graphiques falsifiés, fausses citations, couvertures de journaux modifiées, etc. elles sont désormais montées en gamme grâce à l'IA, a constaté l'AFP. #DogsOfWar a accompagné une vidéo falsifiée de la chaîne américaine CNN affirmant que des militants "financés par l'étranger" avaient été expulsés de Tanzanie. #AsanteSamia a mis en avant un clip imitant un présentateur kényan qui rapportait un prétendu nouvel enlèvement de Boniface Mwangi. "Système tyrannique" Ces campagnes sont liées à l'Etat kényan, estime Alphonce Shiundu, rédacteur en chef pour le Kenya de la plateforme Africa Check, qui a travaillé sur le sujet. "Il suffit de regarder la rhétorique politique, les déclarations des hauts responsables du gouvernement et les discussions en ligne. Il y a toujours une confluence", note-il pour l'AFP. L'offensive numérique a ainsi coïncidé avec des avertissements de l'exécutif contre des supposées "tentatives de coup d'Etat" et l'inculpation de manifestants pour terrorisme. Ces tactiques relèvent du "plus vieux stratagème du manuel des régimes autoritaires", estime Irungu Houghton, directeur exécutif d'Amnesty International Kenya. "La désinformation est conçue pour discréditer les défenseurs des droits humains et détourner l'attention des préoccupations qu'ils soulèvent", poursuit-il. Dire que les militants sont "payés" rend "plus facile" pour l'Etat de les attaquer pour leurs soi-disant "menaces à l'intérêt national" et de justifier la répression de la contestation, commente de son côté Alphonce Shiundu. Au moins 65 personnes ont été tuées dans les manifestations de juin et juillet derniers, selon la police des polices kényane. Mi-juillet, le président Ruto avait choqué en appelant les forces de l'ordre à tirer "une balle dans la jambe" de pillards. A mesure qu'approchent les élections présidentielle et législatives de 2027 au Kenya, Moffin Njoroge s'attend à davantage de campagnes progouvernementales en ligne "visant les hommes politiques d'opposition et les militants". "De quoi ont-ils si peur ?", s'interroge Rose Njeri. Et de lancer : "Laissez-moi continuer jusqu'à ce que le Kenya soit libéré de ce système tyrannique."
Texte intégral (973 mots)
"Je ne faisais que créer des outils correspondant à mes convictions", explique-t-elle à l'AFP, bouleversée d'avoir "dû dormir dans une cellule pendant quatre jours." Agée de 35 ans, cette mère de deux enfants incarne malgré elle la répression croissante des voix dissidentes au Kenya, que dénoncent les ONG de défense des droits humains. Une répression accompagnée de harcèlement en ligne. Si son arrestation en mai a suscité l'indignation et le hashtag #FreeRoseNjeri (#LibérezRoseNjeri) largement partagé sur les réseaux sociaux, la développeuse s'est aussi retrouvée au cœur d'accusations conspirationnistes en ligne la faisant passer pour une pirate informatique formée en Estonie et travaillant pour un groupe russe. Presque au même moment, deux militants des droits humains, dont le Kényan Boniface Mwangi, connu dans son pays pour son opposition aux autorités, ont disparu en Tanzanie, où ils souhaitaient soutenir le leader de l'opposition Tundu Lissu lors de son procès pour trahison. Après des jours d'angoisse pour leurs familles, tous deux sont réapparus, ostensiblement diminués, et ont dénoncé des actes de torture et des violences sexuelles infligées selon eux par les forces de sécurité tanzaniennes. Le hashtag #AsanteSamia (#MerciSamia en swahili, NDLR), créé après que la présidente de Tanzanie Samia Suluhu Hassan a appelé à s'en prendre aux "militants étrangers mal élevés", a atteint environ 1,5 million de vues sur des publications ciblant Boniface Mwangi, mais aussi Rose Njeri, pourtant éloignée de l'affaire. Un autre hashtag, #DogsOfWar (#ChiensDeGuerre), a également accusé les deux militants disparus en Tanzanie de faire partie d'une "perturbation coordonnée numériquement" et financée par George Soros, milliardaire philanthrope américain fréquemment ciblé par la complosphère occidentale conservatrice. #AsanteSamia et #DogsOfWar sont deux des sept hashtags identifiés par les équipes de fact-checking de l'AFP avant des manifestations antigouvernementales organisées en juin-juillet au Kenya. Des campagnes de désinformation coordonnées ont alors commencé à cibler militants et opposants sur X, manipulant les mots-dièses pour fabriquer l'illusion de leur rejet massif par les internautes. "Il existe des preuves d'une amplification coordonnée, en raison des multiples publications publiées simultanément ou à quelques secondes d'intervalle" sur certains comptes, affirme à l'AFP Moffin Njoroge, expert chez Code for Africa, une ONG luttant notamment contre la désinformation en ligne. - "Comportement automatisé" - Alors que les opposants à l'exécutif du président kényan William Ruto, souvent jeunes, avaient largement l'avantage sur les réseaux sociaux lors des manifestations historiques de 2024, qui avaient culminé avec l'envahissement du Parlement le 25 juin, ils font maintenant face à une opposition virulente en ligne. En avril, après un documentaire de la BBC sur les violences policières au Kenya, les hashtags #BBCForChaos (#LaBBCPourLeChaos) et #ToxicActivists (#MilitantsToxiques) avaient respectivement enregistré environ 5,3 millions et 365.000 vues. Ces publications dépeignaient leurs cibles, dont Boniface Mwangi, comme des "marionnettes rémunérées". Juste avant l'anniversaire du 25 juin 2024, les hashtags #PaidActivism (#MilitantismeRémunéré), #CommercialActivismKE (#MilitantismeCommercialKenya) et #ShunFakeActivismKE (#NonAuFauxMilitantismeKenya) ont encore cherché à discréditer militants et opposants. Certains comptes publient parfois "plus de 100 publications sous un hashtag en une journée", observe Moffin Njoroge, ce qui atteste selon lui de "comportements automatisés". @essy_2128 et @tonymkenya7 ont ainsi respectivement posté 226 et 140 messages sur X comportant #AsanteSamia en 24 heures, tandis que @darsil254 a utilisé 104 fois #ShunFakeActivismKE dans un laps de temps identique. Certains des comptes ayant lancé ces tendances ont un historique de promotion des hashtags "progouvernementaux", remarque encore Moffin Njoroge. Tel @MurimiJeff_, à l'origine de #ToxicActivists, qui avait précédemment impulsé #BoldRuto (#RutoLeCourageux). Si les campagnes de désinformation au Kenya s'appuyaient auparavant sur des graphiques falsifiés, fausses citations, couvertures de journaux modifiées, etc. elles sont désormais montées en gamme grâce à l'IA, a constaté l'AFP. #DogsOfWar a accompagné une vidéo falsifiée de la chaîne américaine CNN affirmant que des militants "financés par l'étranger" avaient été expulsés de Tanzanie. #AsanteSamia a mis en avant un clip imitant un présentateur kényan qui rapportait un prétendu nouvel enlèvement de Boniface Mwangi. "Système tyrannique" Ces campagnes sont liées à l'Etat kényan, estime Alphonce Shiundu, rédacteur en chef pour le Kenya de la plateforme Africa Check, qui a travaillé sur le sujet. "Il suffit de regarder la rhétorique politique, les déclarations des hauts responsables du gouvernement et les discussions en ligne. Il y a toujours une confluence", note-il pour l'AFP. L'offensive numérique a ainsi coïncidé avec des avertissements de l'exécutif contre des supposées "tentatives de coup d'Etat" et l'inculpation de manifestants pour terrorisme. Ces tactiques relèvent du "plus vieux stratagème du manuel des régimes autoritaires", estime Irungu Houghton, directeur exécutif d'Amnesty International Kenya. "La désinformation est conçue pour discréditer les défenseurs des droits humains et détourner l'attention des préoccupations qu'ils soulèvent", poursuit-il. Dire que les militants sont "payés" rend "plus facile" pour l'Etat de les attaquer pour leurs soi-disant "menaces à l'intérêt national" et de justifier la répression de la contestation, commente de son côté Alphonce Shiundu. Au moins 65 personnes ont été tuées dans les manifestations de juin et juillet derniers, selon la police des polices kényane. Mi-juillet, le président Ruto avait choqué en appelant les forces de l'ordre à tirer "une balle dans la jambe" de pillards. A mesure qu'approchent les élections présidentielle et législatives de 2027 au Kenya, Moffin Njoroge s'attend à davantage de campagnes progouvernementales en ligne "visant les hommes politiques d'opposition et les militants". "De quoi ont-ils si peur ?", s'interroge Rose Njeri. Et de lancer : "Laissez-moi continuer jusqu'à ce que le Kenya soit libéré de ce système tyrannique."
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