La romancière québécoise poursuit son immersion dans l’âme humaine, forcément très noire.

Les signataires s’inquiètent de la vulnérabilité de la tapisserie, datant du XIe siècle, et demandent à Emmanuel Macron de renoncer au projet. L’œuvre doit être exposée de septembre 2026 à juin 2027 au British Museum de Londres.

Originaire de Chicago, la star du hip-hop, aux débuts remplis de promesses, sort son deuxième album. Il y renoue avec un flow politique et une verve habitée, délaissant enfin son image policée de gendre idéal.

Parution des lettres de François Truffaut adressées à ses confrères cinéastes, à travers lesquelles il se montre aussi protecteur vis-à-vis des plus anciens que sincère avec ses contemporains.

Disparu dimanche 17 août à 103 ans en toute discrétion, à l’image de sa carrière dans l’ombre, l’Américain, designer inspiré, a aussi signé plusieurs affiches cultes, dont celles de «West Side Story» et «Manhattan».

Cet été, «Libé» s’ouvre aux photographes du ­pays-continent (28/30). Aujourd’hui, Guilherme Antônio dos Santos et son érotisme en relief.

En dépression post-partum, une jeune femme développe une obsession pour un cas d’infanticide. Si l’exploration psychique du film espagnol, primé au festival de Locarno en 2024, aiguise la curiosité, l’intrigue ne tient pas ses promesses.

Cet été, avec la collection de la BNF, «Libé» s’ouvre aux photographes du pays-continent. Aujourd’hui, la série «Ainda Assim Falo», qui rend hommage aux femmes internées injustement au XXe siècle.

Nouvelle parution de «la Mort de C.» dans laquelle l’autrice tente de reconstituer à travers le récit d’un meurtre, «la couleur de l’anéantissement».

A l’affiche de «Valeur sentimentale» de Joachim Trier, grand prix du Festival de Cannes 2025, l’acteur suédois aux 150 films revient sur sa carrière éclectique, des planches de théâtre aux blockbusters américains, de Lars von Trier à «Dune».

Depuis une ria de Galice, le canidé peint par Goya au début du XIXe siècle observe le monde et les hommes.

Dézingué par la critique internationale au dernier Festival de Cannes, le film de Julia Ducournau, palme d’or en 2021, surexploite une métaphore aussi confuse que grossière autour de la contagion.

Grand prix au Festival de Cannes, le film du cinéaste dano-norvégien, sur le retour d’un réalisateur et père absent dans la vie de ses filles, réussit subtilement à raviver le sujet vu et revu des foyers dysfonctionnels au cinéma.

Les Suissesses sans chichi, qui sortent leur troisième album, s’amusent à trois voix et avec quelques notes de clavier de tout ce qui ne tourne pas rond.

Sortie de deux albums compilant des titres allant de la salsa au yéyé, et chantés «dans toutes les langues africaines», du chanteur béninois, mort en 2004.

Cibles de polémiques pour leur engagement en faveur de la Palestine, ainsi que des vidéos controversées sur les réseaux sociaux, le trio d’artistes nord-irlandais doit se produire à l’occasion du festival francilien, dimanche 24 août.

Rencontre avec l’architecte de 93 ans, qui revient sur sa carrière, de ses meubles emblématiques mais avant tout abordables pour Prisunic à ses années au service de la multinationale IBM, aujourd’hui qualifiées de «fausse route», jusqu’à ses projets plus récents et vernaculaires en Grèce et au Sénégal.

Au-delà de la raréfaction de sa pilosité, la modèle 2025 de Courbet envisage d’arrêter de poser pour se saisir du pinceau.

Icône du Swinging London, visage d’une nouvelle génération d’acteurs issus des classes populaires, le Britannique au regard d’acier a marqué le cinéma de son aura ambiguë. Il est mort le 17 août à 87 ans.

A Saint-Paul-de-Vence, dans les Alpes-Maritimes, une belle exposition est consacrée au travail de l’artiste anglaise, figure majeure de la discipline au XXe siècle, adepte de la taille directe et du vide.

Au sein de la haute société new-yorkaise, la pseudo-héritière avait construit une vie de luxe en arnaquant amis, banquiers et autres grosses fortunes. Avant de devenir, après son procès, une coqueluche des médias.

Dans son troisième album, qui conserve une dimension aquatique, la chanteuse et musicienne questionne la condition du poète, entre passion engagée et cheminement identitaire. Elle présentera ce répertoire le 24 août à Rock en Seine.

Avec «la Cabane dans les arbres», la romancière allemande nous entraîne dans une cabane isolée en Suède où l’apparent conte de fées d’une famille va vite se transformer en cauchemar.

Cet été, avec la collection de la BNF, «Libé» s’ouvre aux photographes du pays-continent (24/30). Aujourd’hui, la série «Album», dans laquelle l’artiste contemporain recompose des histoires familiales.

Conte d’apprentissage aussi poétique que politique, le nouvel album de la dessinatrice, dont «Libé» publie les premières pages, rebondit sans cesse, muant le récit initiatique en expérience de révolte.

Petite sélection parmi les 25 expositions de cette édition inspirée du festival de photo international italien qui fête son 15e anniversaire.

Durant sept jours cet été, le réalisateur japonais et d’autres professionnels enseignent à une trentaine d’enfants comment réaliser un film sans l’aide de l’IA, de plus en plus centrale dans l’industrie.

Sorti dans la plus grande discrétion mercredi 13 août dans sept salles en France et sans promo, le long métrage réalisé par Sylvain Estibal a été qualifié de «raté» par son propre producteur.

Le nageur en slip de bain du tableau peint en 1972 par David Hockney condense dans sa chair vieillissante cinquante ans de libération homosexuelle.

Avec son deuxième roman noir traduit en français, l’écrivain prend place parmi les meilleurs auteurs de polars grecs. Son écriture poétique tranche avec la noirceur de ses intrigues.

Le 15 août 2021, à la faveur du retrait américain, les talibans entrent dans Kaboul. Très vite, le décor change : les libertés s’effritent, les droits des femmes s’effondrent, la société se referme. Pour «Libé», la photographe Sandra Calligaro a capturé cette dégradation.

En Italie, le festival international de photographie de Cortona expose jusqu’au 2 novembre des clichés insolites tirés des trente-six années que la biologiste et zoologue polonaise a passées dans la forêt de Bialowieza, entourée de lynx, corbeaux, sangliers… et du photographe Lech Wilczek.

Sur certaines plateformes d’e-commerce, des revendeurs s’approprient toiles et dessins pour les commercialiser. Une pratique contre laquelle les auteurs de ces créations tentent de lutter, avec peine.

Etudiantes en art, curatrices ou artistes… De nombreuses femmes dénoncent du harcèlement sexiste et des agressions sexuelles. Etat des lieux d’un secteur longtemps oublié de la prise de conscience #MeToo, où les dispositifs n’émergent que timidement.

Soutiens à Gaza, à l’Ukraine, dénonciation des propos transphobes de J. K. Rowling… La nouvelle édition de cette carte, peu à peu enrichie par des millions d’internautes, devient le champ de bataille de diverses revendications.

Dans «Une femme dans son siècle», la journaliste, membre du clan du «37, Champs-Elysées», ex-épouse de Jean-Louis Servan-Schreiber et aujourd’hui mariée à Françoise Gaspard, raconte ses combats.

Après «Que le meilleur gagne», les Norvégiens Jorn Lier Horst et Thomas Enger livrent un polar certes efficace mais qui manque singulièrement de chair et d’âme.

Cet été, avec la collection de la BNF, «Libé» s’ouvre aux photographes du ­pays-continent. Aujourd’hui, Felipe Fittipaldi raconte le quotidien d’immigrés sénégalais.

Encore plus réussi que «Preacher’s Daughter», le nouvel album d’Ethel Cain est une rêverie de pop américaine sophistiquée qui ne cesse de s’épaissir au gré des écoutes.

Junta Yamaguchi revisite sans originalité le genre de la boucle temporelle dans une auberge japonaise bourrée de personnages grotesques.

Le protagoniste du peintre italien du XVIe siècle Arcimboldo est appelé à la rescousse pour tenter de sauver le dernier cerisier d’une cité de Montreuil.

De la naissance de la société de consommation à l’industrie du rebut en passant par «l’objeu» de Francis Ponge, 40 universitaires retracent une histoire des objets et de la culture matérielle depuis 1830.

Le drame de Jianjie Lin explore les inégalités en Chine sous une esthétique soignée mais creuse.

Dans son premier long métrage, le cinéaste australien Michael Shanks explore avec brio et horreur les affres d’un couple codépendant.

Récit initiatique d’une dame âgée atteinte de troubles cognitifs, le premier film de la cinéaste américaine troque le pathos contre la douceur.

En 1971, alors que Nixon entame sa guerre contre la drogue, le journal intime d’une ado victime d’overdose bouleverse l’Amérique. Succès mondial, choc pour des générations de collégiens, le témoignage s’avère fictif, bricolé par une fausse psy mormone en quête de reconnaissance.

Cet été, «Libé» s’ouvre aux photographes du pays-continent (22/30). Aujourd’hui, des paysages dévastés par une gigantesque coulée de terres toxiques en 2015.

L’histoire d’amour entre une «cagole» de Toulon et un gosse de riches timide et ex-loser passe l’épreuve des vacances entre amis sur l’île natale de ce dernier. Deux mondes s’opposent dans ce «teen movie» dramatiquement sociologique.

Sous le feu des critiques et des analystes financiers, jugeant leur stratégie dispendieuse suivie de flops successifs parfaitement suicidaire, le studio sauve son été avec «Superman» et «Evanouis» en misant toujours sur une certaine audace.

Le long métrage de Jonathan Entwistle est un recyclage hasardeux de son modèle, avec une intrigue faible et une nostalgie forcée, qui essore largement la franchise.