La chercheuse Elara Bertho revient sur la trajectoire de la chanteuse et l’activiste engagés du côté du pouvoir de la Guinée post-indépendantiste, posant la question de leur éventuel aveuglement face aux violences du régime.

Jeanne d’Arc devant la caméra de Robert Bresson, l’écrivaine et académicienne s’est éteinte mardi 1er juillet à 84 ans.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 2 juillet. Avec aussi «Materialist», «Rêves», «Islands…» Bandes-annonces à l’appui.

Jan-Ole Gerster signe un summer movie au récit moyennement intéressant mais dans lequel Sam Riley campe à merveille le rôle d’un prof de tennis désabusé dans un complexe hôtelier.

Récit des doutes et désirs d’une adolescente en butte aux interdits, le premier film de la «Trilogie d’Oslo» du cinéaste norvégien peine à décoller.

Sorte de «Peau d’âne» de l’île d’Yeu, breloque mais pas antipathique, le film oscille entre gags inoffensifs et modeste poésie.

Quatre associations représentées par le cabinet de William Bourdon intentent un recours en excès de pouvoir contre l’établissement public, qu’elles accusent d’être sous influence de la Chine.

Malgré la mise en scène glamour autour de ses personnages, la chronique sociétale en forme d’état des lieux du dating moderne de Celine Song manque de panache et de cruauté.

Emerveillement, cavale, surenchère… Ce dernier opus est un nouveau naufrage dans l’interminable série de films que même le cinéaste Gareth Edwards ne parvient pas à réveiller.

Pour sa fiction hybride et mordante, la cinéaste a puisé dans des enregistrements de sa vie pour écrire, diriger et mixer le second volet de sa trilogie sur le couple tournée avec Philippe Katerine.

Le dernier long métrage de Quentin Dupieux, porté par une Adèle Exarchopoulos en youtubeuse dégénérée, s’avère un énième film de son auteur sur la cruauté du monde et l’inanité du spectacle. Vain et un peu cynique.

Dérivé mutant de «Cendrillon», le film d’horreur d’Emilie Blichfeldt est une merveille à l’intelligence et la puissance visuelle sidérantes.

Entre autofiction et narration obsessionnelle, la cinéaste filme le road-trip chaotique d’une famille prise dans le flux nerveux du tourisme de masse en Sardaigne.

Le chef d’orchestre français, spécialiste de Bach, aime l’esprit de troupe et le mélange des genres.

L’annonce du groupe Deerhoof de quitter la plateforme en signe de protestation contre les investissements de son PDG dans une entreprise de développement de solutions IA pour les drones de combat reste malheureusement un acte isolé face aux actions néfastes de la société pour le secteur musical.

Joanna Calo et Christopher Storer signent une nouvelle saison placée sous le signe de l’angoisse du lendemain et des ruptures qui s’annoncent. Portée par un premier épisode prodigieux, une direction artistique trop tape-à-l’œil prend le pas sur la finesse de ses personnages.

A 24 ans, le rappeur de Bois-Colombes en pleine ascension s’inspire de sa passion des jeux vidéo dans ses musiques. Rencontre bienvenu hors du formatage attendu.

Accusé d’avoir sacrifié l’écosystème artistique local, vilipendé pour ses convergences avec le milliardaire identitaire Pierre-Edouard Stérin, le conseiller culture de la présidente de région, Christelle Morançais, assume de tailler dans les subventions publiques en invoquant «un principe de réalité».

L’actrice de 18 ans popularisée par «l’Amour ouf» carbure à une incandescence qui lui a ouvert, par hasard, les portes du cinéma.

La photographe allemande, issue des bassins miniers de l’Ouest, fait l’objet d’une belle exposition dans le Nord. Rencontre avec une artiste joueuse, acrobate qui met en scène le déséquilibre.

Dans leurs spectacles, Amir Sabra et Eric Minh Cuong Castaing célèbrent la dabkeh, danse du Levant notamment de Palestine. Une forme de résistance et de catharsis.

A Paris, une exposition explore l’ambiguïté du lien maternel à travers les œuvres de plusieurs artistes.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, une Iron Woman aux coups de poing politiques bien légers et un Dennis Lehanne reconverti en showrunner dans un polar à combustion très lente.

Un narrateur sur le fil à travers lequel coule la poésie de l’autrice.