Une mobilisation était organisée partout en France ce dimanche 11 mai. A Paris, la marche s’est déroulée sans heurts, entre hommages à Aboubakar Cissé et attaques contre Bruno Retailleau.

Terrorisme, antisionisme, sionisme, islamophobie, génocide… Les mots ont des définitions politiques et juridiques qui peuvent diverger. C’est un vieux débat qui trouve de nouveaux exemples.

Les membres du gouvernement, comme les députés de la coalition, sont plus que jamais partagés sur le texte examiné à partir de lundi 12 mai, dont l’adoption est loin d’être acquise avant la prochaine présidentielle.

D’après le ministre de l’Intérieur ce dimanche 11 mai, la tenue d’un tel vote serait tout à fait possible, mais pas avant l’été.

Un millier de militants ultra-radicaux ont défilé samedi dans le VIe arrondissement à l’appel du «C9M». Une manifestation que les autorités avaient en vain tenté d’interdire, et qui s’est conclue sur des saluts nazis.

Le souverain pontife a bien connu Gustavo Gutiérrez, l’un des fondateurs de cette école de pensée dissidente née en Amérique latine, en faveur des droits humains et de la défense des plus démunis. Retour sur un mouvement singulier dans la culture catholique.

Malgré des relations compliquées avec l’Elysée sous Macron, la présidente de France Télés, qui sera auditionnée par l’Arcom lundi 12 mai, semble bien partie pour un troisième mandat consécutif. Grâce à une concurrence bloquée par le projet de holding et à une attention particulière portée aux producteurs les plus influents. Premier volet de notre série sur France Télés.

Le tribunal administratif de Paris a autorisé ce vendredi 9 mai le rassemblement des néofascistes samedi mais pas une «déambulation» des antifascistes, qui auront simplement le droit de rester «statiques». On peut débattre des arguments avancés.

De nombreuses organisations de gauche se mobiliseront samedi 10 mai à Paris, en opposition au défilé néofasciste prévu le même jour dans la capitale.

Drapeaux noirs et croix celtiques, le rassemblement annuel du collectif d’extrême droite de ce samedi 10 mai a été autorisé par la justice après son interdiction par la préfecture de police de Paris.

Comment Jean-Luc Mélenchon a-t-il construit sa domination sur La France insoumise ? A l’occasion de la sortie de «la Meute», Libération vous propose de découvrir notre discussion avec ses auteurs, les journalistes Charlotte Belaïch et Olivier Pérou.

Comme la journaliste et la rabbine progressiste, plusieurs personnalités osent enfin critiquer publiquement Israël et dénoncer les crimes du gouvernement Nétanyahou. Avoir laissé à LFI le monopole de la radicalité sur ce sujet est une faute intellectuelle.

Le ministre de l’Intérieur a annoncé avoir engagé, le 29 avril, une procédure de dissolution du groupe qu’il décrit comme violent. L’organisation née à Lyon en 2018 se targue, elle, de plusieurs victoires contre l’extrême droite.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Seule candidate officiellement déclarée pour prendre la tête du mouvement jeune du parti de droite, la retailliste Emmanuelle Brisson est très confiante et n’a pas peur de le dire.

Comparer le leader insoumis à un nazi comme l’a fait Alain Jakubowicz, de la Licra, est injurieux et contre-productif. Au contraire : cela permet à LFI d’esquiver les aspects problématiques de leur mouvement mis en lumière dans le récent livre «la Meute».

L’organisation de jeunesse de Renaissance n’a pas hésité à reprocher à Philippe Tabarot, ministre LR, de «sacrifier l’été des jeunes» après la non-reconduction du forfait, qui n’a pas rencontré le succès escompté l’été dernier.

Invité jeudi 8 mai de la chaîne d’information en continu, l’avocat Alain Jakubowicz a fait un rapprochement entre le leader insoumis et le ministre de la Propagande de Hitler. Des propos condamnés par l’animatrice Apolline de Malherbe et la société des journalistes de BFMTV.

En difficulté politique depuis sa condamnation assortie d’inéligibilité, fin mars, dans l’affaire des assistants fictifs du Rassemblement national, la députée du Pas-de-Calais a réfuté tout effacement, jeudi 8 mai, à Hénin-Beaumont.

A la veille du défilé militaire du 9 mai à Moscou, censé célébrer la victoire des Alliés sur les nazis, le sociologue Georges Mink décrypte l’impact sur la population des jeux de mémoires instrumentalisés par l’autocrate du Kremlin, entre adhésion et passivité.

Les non-indépendantistes ont rejeté le projet du ministre des Outre-Mer, qui prévoyait le transfert de compétences régaliennes aux institutions locales. Cet échec annonce une nouvelle période d’instabilité dans l’archipel.

Le vice-président du groupe des socialistes au Parlement européen Christophe Clergeau aimerait bien s’inspirer du Vatican pour 2027, en déconnectant les forces de gauche «de la bulle médiatique».

Fin 2024, «Mediapart» révélait que l’un des élus avait utilisé ses frais de mandat pour financer sa consommation de stupéfiants, ce qu’il nie, l’autre pour diverses dépenses, dont un abonnement à un site de rencontres.

Sur France Inter ce mercredi 7 mai, la ministre de la Culture a empilé les contre-vérités pour défendre son projet de «holding» des antennes.

Les élus du Tarn ont franchi haut la main, ce mercredi 7 mai, la première étape parlementaire visant à court-circuiter la décision judiciaire qui avait rendu illégal le chantier de l’autoroute. L’examen en séance public aura lieu le 15 mai.

La justice a ouvert une enquête contre le député Rassemblement national de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Franck Allisio, après un signalement émis par le conseil régional. Il est soupçonné de détournement de biens publics, selon des révélations de «Marsactu».

Le nouveau chef du gouvernement allemand, élu difficilement la veille, a rencontré Emmanuel Macron ce mercredi 7 mai. Une entrevue pour tenter de relancer un moteur franco-allemand enrayé, avant de se rendre en Pologne.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

L’ancienne députée insoumise et ex-avocate de Jean-Luc Mélenchon ne prend plus de pincettes pour critiquer son ancien mentor qui devrait même, selon elle, être «exclu» de LFI.

Lundi 12 mai, veille du passage de Macron à la télé et deux jours avant celui du Premier ministre sur le gril des députés, les conseillers communication ministériels sont conviés à ce qui sera seulement leur deuxième réunion depuis la nomination du gouvernement.

L’élu Génération·s Emmanuel Duplessy veut un contrôle a posteriori sur Régis Lefebvre, proche du Premier ministre, non nommé mais qui communique activement pour lui. Et envisage un recours devant le Conseil d’Etat.

Le 7 mai 1995, les images de celui qui se présentait comme «le président de tous les Français» filant à toute vitesse dans les rues de la capitale quelques instants après avoir appris son entrée à l’Elysée marquaient les esprits.

Le texte, sans valeur contraignante, a été adopté ce mardi 6 mai avec 307 voix contre 28. Critiques, socialistes et écologistes ont toutefois voté pour. Les députés communistes se sont majoritairement abstenus et les insoumis ont voté contre.

En proposant de soumettre au vote populaire un plan de réduction des déficits, le Premier ministre s’est heurté au chef de l’Etat, gardien de cette prérogative. Ce dernier s’exprimera longuement mardi sur TF1.

Dans un courrier adressé aux partis de gauche ce mardi 6 mai, le chef de file des écologistes propose à ses potentiels futurs partenaires de se rencontrer pour commencer à travailler à un projet commun.

Si le texte socialiste a été voté ce mardi 6 mai à l’unanimité par les sénateurs, le désaccord demeure avec l’Assemblée nationale sur l’indemnisation des personnes homosexuelles victimes de discriminations entre 1942 et 1982.