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12.11.2025 à 12:22
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12.11.2025 à 09:35
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« Ces crimes commis il y a vingt ans sont malheureusement très similaires à ce qu'il se passe actuellement dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) » , estime Daniele Perissi, de l'ONG suisse TRIAL International. « Ces crimes », ce sont ceux au cœur du procès qui s'ouvre ce 12 novembre devant la cour d'assises de Paris. Le Congolais Roger Lumbala y est jugé « pour complicité de crimes contre l'humanité [...] entre 2002 et 2003 » au nord-est de la RDC.
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« Ces crimes commis il y a vingt ans sont malheureusement très similaires à ce qu'il se passe actuellement dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) » , estime Daniele Perissi, de l'ONG suisse TRIAL International. « Ces crimes », ce sont ceux au cœur du procès qui s'ouvre ce 12 novembre devant la cour d'assises de Paris. Le Congolais Roger Lumbala y est jugé « pour complicité de crimes contre l'humanité [...] entre 2002 et 2003 » au nord-est de la RDC.
Afrique XXI nous raconte le contexte de cette affaire : « Entre août 1998 et juin 2003, la RDC est déchirée par la seconde guerre du Congo », durant laquelle huit pays d'Afrique centrale se déchirent dans le sillage du génocide rwandais. En 1999, Roger Lumbala, « exilé politique en France depuis dix ans, [...] prend la tête d'un petit groupe » d'opposants armés contre le pouvoir de Kinshasa.
Le pic de l'horreur survient fin 2002, lorsque son groupe s'allie à deux autres mouvements pour mener l'opération « Effacer le tableau » afin de prendre le contrôle des grandes villes des provinces d'Ituri et du Nord-Kivu. « Pendant trois mois, les ''effaceurs'', comme ils se surnomment, mènent des exactions particulièrement violentes. [...] Un nombre indéterminé de viols, de mutilations et de pillages leur sont également attribués » par l'ONU, de même que douze actes de cannibalisme.
Avant le verdict, attendu le 19 décembre, Afrique XXI revient notamment sur le caractère inhabituel de ce procès : alors que le juge d'instruction n'a pas pu se rendre sur le terrain en raison du conflit toujours en cours à l'est du Congo, plusieurs « habitantes qui se présentent comme victimes » ont accepté de venir raconter leur histoire à la barre.