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16:33 Conflit   Le chef de la communauté druze israélienne demande des garanties américaines pour les druzes de Syrie

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Le chef de la communauté druze israélienne, le cheikh Mowafaq Tarif, a déclaré mercredi avoir exhorté les États-Unis à garantir la sécurité de la communauté druze en Syrie, afin d'éviter une nouvelle vague de violences semblable à celle survenue plus tôt cette année à Soueida, province à majorité druze située dans une Syrie à majorité sunnite.

Washington se devait de remplir son « devoir » de protéger les droits des minorités syriennes afin de favoriser la stabilité, a déclaré M. Tarif à Reuters mardi, lors d'une visite officielle à l'ONU à Genève. Il a ajouté que le soutien américain permettrait également d'éviter une intervention israélienne dans le sud de la Syrie. « Nous espérons que les États-Unis, le président Trump et l'Amérique, en tant que grande puissance, garantiront les droits de toutes les minorités en Syrie afin d'empêcher de nouveaux massacres », a-t-il affirmé.

Interrogé sur les propositions de l'influent cheikh druze syrien Hikmat al-Hajari visant à séparer Soueïda du reste de la Syrie, M. Tarif a insisté sur la nécessité de l'autodétermination, ainsi que sur les droits et la sécurité de toutes les minorités. « Il était inconcevable de demander aux druzes de rendre leurs armes », a-t-il déclaré. Les négociations visant à intégrer l'ancienne police de Soueïda à l'administration de Damas – tout en préservant une large autonomie locale pour les druzes – progressaient régulièrement jusqu'à ce que les affrontements sanglants de juillet dernier ne les fassent dérailler.

*Cette information est une traduction par L'Orient-Le Jour d'une dépêche Reuters parue en anglais.

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16:17 France    Musée du Louvre : « à 30 secondes près », les voleurs auraient pu être stoppés

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La fuite, en plein coeur de Paris, des voleurs des joyaux de la Couronne au Louvre aurait pu être empêchée « à 30 secondes près », a jugé mercredi un responsable de l'enquête administrative sur la sécurité du musée le plus fréquenté au monde. Près de deux mois après ce cambriolage qui a stupéfié le monde, les huit joyaux du XIXe siècle dérobés sont toujours dans la nature, tout comme les commanditaires. Le butin, dont le diadème serti de quelque 2.000 diamants de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, est estimé à 88 millions d'euros.

Ce 19 octobre, « à 30 secondes près, les agents de (la société de sécurité privée, NDLR) Securitas ou les policiers auraient pu empêcher la fuite des voleurs », a déclaré Noël Corbin, directeur de l'Inspection générale des affaires culturelles, auditionné par la commission de la culture du Sénat, la chambre haute du Parlement français.

Car une caméra extérieure a « bien filmé l'arrivée des voleurs, l'installation de la nacelle, la montée des deux voleurs jusqu'au balcon et, quelques minutes plus tard, leur départ précipité », selon l'autre rapporteur de l'enquête, Pascal Mignerey. Mais ces images n'ont pas été regardées en direct et lorsqu'un agent de la sécurité les a activées, « il était alors trop tard puisque les voleurs avaient quitté la galerie d'Apollon » où étaient exposés des joyaux de la Couronne, a précisé M. Corbin.

« Iconique » et « fragile »

Les policiers prévenus ont, de plus, été dirigés vers le Carrousel du Louvre, dans la mauvaise direction. Au lendemain du casse, la ministre de la Culture Rachida Dati avait diligenté cette enquête pour faire la lumière sur les failles sécuritaires du musée. Elle en avait dévoilé fin octobre les premières conclusions, pointant « une sous-estimation » des risques depuis « plus de 20 ans » ainsi qu'un « un sous-équipement » en matière de sûreté. Elle avait annoncé dans la foulée plusieurs « mesures d'urgence », dont l'installation de dispositifs « anti-intrusion » sur le bâtiment et dans ses alentours.

Les circonstances du cambriolage illustrent « la défaillance générale du musée comme de sa tutelle dans la prise en compte des enjeux de sûreté », a jugé pour sa part mercredi le président de la commission, le sénateur centriste Laurent Lafon. Les auditions au Sénat interviennent dans un contexte toujours sombre pour le Louvre, contraint de fermer une galerie en raison d'avaries et confronté à un appel à la grève reconductible la semaine prochaine.

En menant l'enquête administrative, Noël Corbin a été « très fortement surpris » de constater qu'un musée « gigantesque » et « iconique » comme le Louvre « puisse être aussi fragile ».

Audit de sécurité ignoré

« Ce sont des dysfonctionnements successifs qui amènent la catastrophe mais je n'aurais jamais cru que le Louvre puisse avoir tellement de dysfonctionnements », a ajouté le commissaire de police Guy Tubiana, un expert de la sécurité des musées ayant participé à l'enquête.

M. Corbin a en particulier pointé « le problème de transmission des audits de sûreté » au sein du musée, notamment lors du changement à sa présidence en 2021 et l'arrivée de Laurence des Cars.

Symbole de ce manque de « mémoire », un audit réalisé en 2019 par le joaillier Van Cleef and Arpels, qui avait identifié toutes les faiblesses de la galerie d'Apollon, n'avait ainsi pas été porté à la connaissance de la nouvelle direction.

Or ses recommandations, qui concernaient notamment le balcon et la fenêtre par lesquels sont entrés les voleurs, « auraient pu permettre de prendre les mesures susceptibles d'éviter l'intrusion par l'extérieur », selon M. Corbin.

L'ancien président du Louvre entre 2013 et 2021, Jean-Luc Martinez, silencieux jusqu'à présent, aura l'occasion de s'expliquer sur ces mises en cause devant la commission du Sénat mardi prochain.

Parallèlement aux auditions au Sénat, l'enquête policière se poursuit, et quatre personnes soupçonnées d'être à la manoeuvre le 19 octobre sont désormais entre les mains de la justice.

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