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Le Hamas « sera désarmé » dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien, au lendemain de la proposition d'un dirigeant du mouvement islamiste palestinien de geler l'armement.
« Il n'y aura pas d'avenir pour le Hamas dans le cadre du plan (du président américain Donald Trump) en 20 points. Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée », a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat. Il répondait à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal dans un entretien mercredi à la chaîne qatarie Al-Jazeera.
L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. « L'idée d'un désarmement total est inacceptable pour la résistance (le Hamas, NDLR). Ce qui est proposé, c'est un gel, ou un stockage » des armes « afin de fournir des garanties contre toute escalade militaire depuis Gaza avec l'occupation israélienne », a dit Khaled Mechaal. « C'est l'idée dont nous discutons avec les médiateurs, et je pense qu'avec une approche américaine pragmatique (...) une telle vision pourrait être acceptée par l'administration américaine », a-t-il ajouté.
Sur la question des forces internationales, le responsable du Hamas a dit n'avoir « aucune objection » au déploiement de troupes « le long de la frontière » pour « séparer » Gaza d'Israël. Mais il refuse qu'elles opèrent à l'intérieur du territoire palestinien, comme prévu par l'accord de cessez-le-feu, car selon lui, cela « s'apparenterait à une occupation ». Les médiateurs ainsi que les pays arabes et islamiques, a-t-il souligné, peuvent agir comme des « garants » pour éviter une escalade.
Fruit de fortes pressions américaines, une trêve est entrée en vigueur le 10 octobre, soit un peu plus de deux ans après le début de la guerre lancée après l'attaque sans précédent du Hamas, le 7 octobre 2023, contre Israël. La première phase prévoyait la restitution des otages vivants et morts retenus à Gaza, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus en Israël. Il ne reste désormais plus qu'un seul corps d'otage à Gaza. Les modalités de la deuxième phase sont actuellement en discussions. Elle prévoit le désarmement du Hamas, le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza ainsi que le déploiement d'une force internationale dans le territoire palestinien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit espérer passer « très bientôt » à cette deuxième étape, et annoncé une nouvelle rencontre avec Donald Trump le 29 décembre.
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsL'armée libanaise a annoncé mercredi l'arrestation de H.N., surnommé « Hassan Jarrafé », dans le camp de réfugiés palestiniens de Chatila, dans la banlieue sud de Beyrouth, accusé d'être responsable dudit « hangar de Chatila », une plaque tournante du trafic de drogue.
Décrit par l'armée comme étant « l'un des criminels les plus dangereux », le prévenu était recherché pour avoir constitué une bande armée impliquée dans le trafic et l'usage d'armes et de stupéfiants, tiré sur une patrouille de l'armée et lancé une grenade sur des militaires. Il est également accusé d'incitation à l'émeute, d'extorsion, de vol à main armée et de vol de motos. Deux armes de poing ainsi qu'une importante quantité de stupéfiants et des biens volés ont été saisis. Les objets saisis ont été remis aux autorités compétentes, et une enquête a été ouverte sous leur supervision.
L'année dernière, l'armée libanaise avait arrêté Fady Hassan, alors responsable du « hangar de Chatila », et détruit les lieux, lors d'une large opération menée dans le camp. La question de la sécurité dans le camp, ainsi que du trafic de drogue, était revenue sur le devant de la scène fin octobre avec l'assassinat d'une femme dans une « planque de drogue » située à l’intérieur du camp. Un meurtre survenu après qu'un jeune homme, Elio Abou Hanna, avait été tué par des hommes armés palestiniens dans ce même camp. Et ce alors que le processus de désarmement des camps, parallèlement à celui du Hezbollah, a été lancé il y a plusieurs mois par les autorités libanaises.
En septembre, l’armée libanaise avait annoncé avoir mené une opération dans le camp de Chatila visant un entrepôt de drogue, déclenchant des affrontements qui s’étaient soldés par l’arrestation de 55 personnes.
Le Liban subit parallèlement les pressions des monarchies du Golfe en vue d’enrayer la production et le trafic de stupéfiants, notamment le captagon, une amphétamine synthétique illégale qui constituait la principale exportation de la Syrie avant la chute de Bachar el-Assad.
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