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Le président de la République, Joseph Aoun, a déclaré mercredi que l’aéroport international René Moawad de Qleyaat, dans le Akkar (Liban-Nord), « connaîtra des travaux de développement et de réhabilitation dans les mois à venir en vue du lancement de ses opérations », rapporte la présidence libanaise sur X.
Le chef de l'État a fait cette déclaration lors d’une rencontre au palais présidentiel de Baabda avec une délégation d’hommes d’affaires de Tripoli, principale ville du Liban-Nord.
En septembre dernier, le ministre des Travaux publics et des Transports, Fayez Rassamny, avait annoncé que le contrat pour la réhabilitation de l’aéroport de Qleyaat, serait attribué « au cours des trois premiers mois de l’année prochaine ».
La question de l’ouverture d’un second aéroport civil au Liban fait l’objet de débats depuis de nombreuses années, surtout lorsque la sécurité de l’Aéroport international de Beyrouth (AIB) - sous influence du Hezbollah - se trouve menacée. La réhabilitation de l'aéroport de Qleyaat est portée principalement par les partis opposés au tandem chiite, notamment le bloc de la Modération nationale (députés majoritairement sunnites du Akkar). Elle serait également un moyen de soutenir le développement économique de la région du Akkar, réputée la plus pauvre du Liban. La réhabilitation a été mentionnée dans la déclaration ministérielle du gouvernement de Nawaf Salam en février dernier.
Cette infrastructure, construite en 1938 par l’armée française, a été placée sous le contrôle de l’armée libanaise en 1966, qui l'a modernisée en base militaire. Elle a été rebaptisée aéroport René Moawad en 1989, en hommage au président de la République élu – sur les lieux mêmes – et assassiné. Dès 2010, des discussions ont été engagées pour transformer ce qui est désormais la base aérienne René Moawad en aéroport civil commercial.
Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsLe président intérimaire syrien Ahmad el-Chareh est arrivé mercredi au Brésil pour participer à la COP30 avant de gagner Washington où il sera reçu par le président Donald Trump, a indiqué une source diplomatique syrienne à l'AFP.
Il s'agit du premier voyage en Amérique latine du dirigeant islamiste syrien, qui a renversé en décembre 2024 le président Bachar el-Assad.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva accueille jeudi et vendredi le sommet de la COP30 avec une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement dans la ville amazonienne de Belém (nord).
« Le président Chareh s'est rendu au Brésil où il doit demeurer jusqu'au 8 novembre et participer à la COP30, avant de partir pour Washington », a précisé la source diplomatique.
Ce sera la deuxième visite aux États-Unis d'Ahmad el-Chareh après son passage en septembre à l'ONU à New York, où cet ancien jihadiste est devenu le premier président syrien depuis 1967 à s'adresser à l'Assemblée générale. Il doit être reçu le 10 novembre par Donald Trump, selon la Maison Blanche. M. Chareh doit y évoquer la levée des sanctions encore imposées à son pays, la reconstruction et la lutte contre le groupe jihadiste État islamique, a indiqué dimanche le chef de la diplomatie syrienne Assaad el-Chaibani.
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