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14.11.2025 à 16:18

Petite guerre des sondages à Bordeaux

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Un candidat avait-il anticipé la querelle en commandant en catimini un sondage où il apparaissait en tête des opposants au maire sortant ? En tout cas la situation à Bordeaux avant les municipales est en train de se transformer en « guerre des sondages » selon le quotidien régional Sud Ouest.
Thomas Cazenave a tiré le premier avec un sondage IFOP relayé par le journal où il apparaissait mieux placé que sa rivale Nathalie Delattre de la non majorité présidentielle (Cf. Municipales : bientôt la gueule de (...)

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Texte intégral (572 mots)

Un candidat avait-il anticipé la querelle en commandant en catimini un sondage où il apparaissait en tête des opposants au maire sortant ? En tout cas la situation à Bordeaux avant les municipales est en train de se transformer en « guerre des sondages » selon le quotidien régional Sud Ouest.

Thomas Cazenave a tiré le premier avec un sondage IFOP relayé par le journal où il apparaissait mieux placé que sa rivale Nathalie Delattre de la non majorité présidentielle (Cf. Municipales : bientôt la gueule de bois). Celle-ci a riposté en annonçant son propre sondage. Cela faisait-il mauvais genre ? Qui suggéra de s'entendre entre adversaires du même camp ou presque pour organiser un sondage commun ? Une réunion en visio (pour ne pas s'étriper ?) trancha le 10 novembre. Elle se conclut sur un désaccord entre les parties sur la formulation des questions et sur le test de leurs deux candidatures séparées. Explications des intéressés dans le registre langue de bois. Pour Nathalie Delattre, « Poser toutes les questions, sans en écarter aucune (…), permettra de clarifier les attentes locales et de préparer, dans la transparence, une candidature commune dès le premier tour », permettrait de « faire avancer l'union ». Pour sa part, Thomas Cazenave assure : « je ne souhaite pas tester la désunion parce que je défends mordicus l'union (…). Je ne cherche pas à savoir qui a le poids le plus important séparément ». Et pour conclure, « la réalité, c'est qu'il y aura plusieurs sondages », espérant qu'« à la fin, il va se dessiner quelque chose ».

Il n'est pas nouveau que les sondages soient conviés à départager les candidats. Une fonction implicite d'élections primaires. Encore faut-il pouvoir organiser celles-ci. Il semble que ce soit de plus en plus difficile. La querelle bordelaise a pris un autre tour en révélant la méfiance des candidats à l'égard des sondages. Cette méfiance est à un double niveau. Classique l'une concerne les "instituts" de sondages que les politiques soupçonnent souvent de partis pris. Mais ces doutes voire ces certitudes s'expriment rarement en public. On ne sait jamais. Une nouvelle méfiance transparaît dans l'affaire bordelaise. Une méfiance ou un aveu ? Les politiques semblent accepter que les questions ne soient pas forcément neutres et qu'il est important de commander les « bonnes questions ». On mettait en cause la neutralité des sondeurs, voilà que les commanditaires se préoccupent de méthodologie., chacun tenant à payer le sien. La querelle devrait déboucher sur une expérience intéressante avec les résultats annoncés fin novembre. Convergeront-ils ?

13.11.2025 à 15:09

Mdr (mort de rire)

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France Info n'est certes pas (totalement) fâché avec les chiffres mais avec leur visualisation graphique. Ce qui n'est pas mieux, surtout lorsque l'on commet cette faute deux fois, la correction (tout aussi fausse) étant sensée corriger la première. Une question d'échelle ?
La chaine d'info en continu n'a pas de « chance » avec les sondages. La figuration du dernier sondage Elabe pour la présidentielle 2027 (un non sens absolu à deux ans de élection rappelons tout de même) présente quelque « anomalie » dont (...)

- Bêtisier
Lire plus (283 mots)

France Info n'est certes pas (totalement) fâché avec les chiffres mais avec leur visualisation graphique. Ce qui n'est pas mieux, surtout lorsque l'on commet cette faute deux fois, la correction (tout aussi fausse) étant sensée corriger la première. Une question d'échelle ?

La chaine d'info en continu n'a pas de « chance » avec les sondages. La figuration du dernier sondage Elabe pour la présidentielle 2027 (un non sens absolu à deux ans de élection rappelons tout de même) présente quelque « anomalie » dont Libération (13 novembre) a relevé l'existence sans pour autant critiquer sur le fond cette mesure absurde...Le plus drôle c'est que la chaine d'info a commis la même erreur dans la « correction » qu'elle y a apportée.

La première présentation mettait J-L Mélenchon (12%) et F. Hollande (6,5%) étaient représentés à « égalité », et X. Bertrand (5.5%) plus haut que E. Zemmour (6%).

Qu'à cela ne tienne on recommença.

Le « bon ». Cherchez l'erreur ...

12.11.2025 à 11:06

Municipales : bientôt la gueule de bois

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Avant les élections présidentielles de 2027, les élections municipales de mars 2026 offrent un terrain d'essai pour le moins inquiétant. L'observatoire a signalé ce sondage sur le sélections municipales de Bordeaux payé par le député Thomas Cazenave où il précédait du parti radical comme meilleur adversaire du maire sortant Pierre Hurmic (https://www.observatoire-des-sondages.org/une-commission-d-enquete-pour-rien). Renseignement pris, il se serait agi d'une riposte à un coup tordu de la seconde. Le (...)

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Texte intégral (675 mots)

Avant les élections présidentielles de 2027, les élections municipales de mars 2026 offrent un terrain d'essai pour le moins inquiétant. L'observatoire a signalé ce sondage sur le sélections municipales de Bordeaux payé par le député Thomas Cazenave où il précédait du parti radical comme meilleur adversaire du maire sortant Pierre Hurmic (https://www.observatoire-des-sondages.org/une-commission-d-enquete-pour-rien). Renseignement pris, il se serait agi d'une riposte à un coup tordu de la seconde. Le quotidien régional Sud Ouest reprenant la nouvelle donna quelque consistance au résultat. Suffisamment en tout cas, pour que le duel vaguement fratricide se joua avec les sondages. Il n'est pas en effet sans ironie que la candidate Nathalie Delattre propose un sondage…. Pour déterminer la tête de liste » (Actu Bordeaux, 27 octobre 2025). Le défi sera-t-il relevé ? C'est un autre imbroglio qui se joue à Marseille.

Au premier abord sur le même modèle qu'à Bordeaux, un sondage IFOP commandé par la candidate Martine Vassal (Union de la droite et du centre) plaçait celle-ci en tête avec 29 % des intentions de vote devant le maire sortant Benoit Payan (PS/PCF), Franck Allisio (RN/UDR), Sébastien Delogu (LFI). Le Quotidien La Provence (8 octobre 2025) consacrait une page entière au sondage qui donnait toutefois un second tour en faveur du maire sortant devant la candidate d'unions de droit et du centre et le candidat RN. N'entamons pas ici la discussion sur les aspects techniques des sondages qui accusent une fois de plus la difficulté de ces sondages locaux où il est difficile de réunir un échantillon représentatif et où l'on soumet les sondés à des choix sur des noms bien moins connus que les figures nationales. On n'avait pas encore touché le fonds.

Un nouveau sondage sur Marseille amplement couvert sur 3 pages par le quotidien régional La Provence (11 novembre 2025). Libération en avait fait état la veille sur le même ton (10 novembre 2025), Les deux médias reprenaient un sondage de Cluster 17 effectué pour Politico, titre auquel il ne sera pas fait injure de le classer à l'extrême droite. Le sondage ne faisait pas moins que la une de La Provence avec le titre sensationnel : « Le RN peut-il gagner Marseille ? Le maire sortant Benoit Payan et le candidat RN arrivaient à égalité avec 29 % des intentions de vote, Martine Vassal troisième avec 23 % et le candidat LFI quatrième avec 16 %.

Pour envisager une victoire du candidat RN, le quotidien se fondait sur une hypothèse d'une quadrangulaire de deuxième tour. Hypothèse parfaitement arbitraire. A si peu de distance, deux sondages accusaient donc une différence inquiétante. Il est vrai que l'lFOP a produit un sondage classique sur la base d'une enquête par téléphone (les sondages en ligne sont difficiles à réaliser) avec un échantillon limité. Quant à Cluster 17, sa méthodologie n'obéit pas aux règles classiques de représentativité et ne doit qu'au laisser faire de la commission des sondages de pouvoir se prévaloir de ce nom. En contradiction avec la loi qui se donne la peine de définir. On ne suggèrera pas que les résultats doivent quelque chose aux attentes des commanditaires. De tels écarts devraient inciter des gens raisonnables à se défier. Parions qu'il n'en sera rien. Au moins dans la presse.

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