05.12.2024 à 16:21
Voilà un sondage dont la presse Bolloré n'a certainement pas la primeur, et loin s'en faut. Donc rien de nouveau dans ce genre d'intoxication. On pourrait, éventuellement, lui reconnaitre qu'elle a essayé.
Même avec 15% de « Français » qui seraient favorables à la nomination de J. Bardella (en tête de toutes les personnalités connues des sondés), si l'on ne regardait pas les détails qui « fâchent », et ils sont nombreux, on est obligé de se demander s'il y a quelconque matière à « pavoiser ».
Au moins (...)
Voilà un sondage dont la presse Bolloré n'a certainement pas la primeur, et loin s'en faut. Donc rien de nouveau dans ce genre d'intoxication. On pourrait, éventuellement, lui reconnaitre qu'elle a essayé.
Même avec 15% de « Français » qui seraient favorables à la nomination de J. Bardella (en tête de toutes les personnalités connues des sondés), si l'on ne regardait pas les détails qui « fâchent », et ils sont nombreux, on est obligé de se demander s'il y a quelconque matière à « pavoiser ».
Au moins l'article « reconnait » que le sondage n'a proposé aucun nom. De quoi permettre, « un peu », d'afficher cette Une ridicule. Cela risque de continuer longtemps.
18.11.2024 à 07:11
On a, bien sûr, pas attendu la "dédicace" de Jérôme Fourquet à Michel Houellebecq pour savoir ce qu'il fallait penser du jugement du sondeur en général. On se souviendra, par exemple, de sa lecture pour la moins étrange d'un sociologue, Norbert Elias. On comprend mieux encore son fourvoiement, cette fois, à propos de l'écrivain français.
« Une page de Houellebecq vaut bien un article de sociologie » (J. Fourquet, 4 novembre JJD).
Un an avant un article dans Le Point lui était déjà consacré où déclarait (...)
On a, bien sûr, pas attendu la « dédicace » de Jérôme Fourquet à Michel Houellebecq pour savoir ce qu'il fallait penser du jugement du sondeur en général. On se souviendra, par exemple, de sa lecture pour la moins étrange d'un sociologue, Norbert Elias. On comprend mieux encore son fourvoiement, cette fois, à propos de l'écrivain français.
« Une page de Houellebecq vaut bien un article de sociologie » (J. Fourquet, 4 novembre JJD).
Un an avant un article dans Le Point lui était déjà consacré où déclarait Fourquet : « Comment reciviliser la France ». Emmanuel Macron veut remédier à la « décivilisation » de la société française. Le politologue Jérôme Fourquet suggère quelques pistes.
On sait pas s'il a été entendu par ce dernier. Mais quand on se trompe à un tel point sur le diagnostic le résultat de toutes les façons ne peut guère être brillant.
08.11.2024 à 18:41
Chacun a pu remarquer une fois, de plus, que les sondages, américains, ce sont tous très largement trompés. La victoire de D. Trump est sans conteste possible suffisamment importante pour ce que la sentence soit sans appel. Mais alors a quoi servent ils ?
A entretenir un suspense sensé prolonger une campagne jusqu'à la dernière seconde, avec ses « révélations » de dernières minutes à même, d'après les médias, de faire basculer la victoire d'un côté ou de l'autre. Pures fantaisies que ces allégations bien (...)
Chacun a pu remarquer une fois, de plus, que les sondages, américains, ce sont tous très largement trompés. La victoire de D. Trump est sans conteste possible suffisamment importante pour ce que la sentence soit sans appel. Mais alors a quoi servent ils ?
A entretenir un suspense sensé prolonger une campagne jusqu'à la dernière seconde, avec ses « révélations » de dernières minutes à même, d'après les médias, de faire basculer la victoire d'un côté ou de l'autre. Pures fantaisies que ces allégations bien sûr. Cela fait bien longtemps que l'instrument sondagier a perdu sa faculté, toujours fragile même dans le meilleur des cas, de prédiction. Il y aura toujours quels croyants qui, comme en France (Le Monde), verront des raisons de croire que les « instituts », comme ils les appellent, s'en tirent malgré tout un peu mieux, dans un conteste aussi chaotique que celui des USA.
Ils peinent même pas à imaginer que dans un pays où plus de 50 millions de personnes ont voté bien avant l'heure fatidique du scrutin les intentions de vote publiés n'étaient pas des sondages, même au sens strict du terme. Les entreprises de sondages n'ont pas tenu compte de cette « bizarrie » américaine. Comment auraient elles pu d'ailleurs ? Tant pis pour eux.