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Humans Right Watch enquête sur les violations des droits humains commises à travers le monde

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06.08.2025 à 22:07

Le Cameroun persiste dans sa décision d’exclure un candidat de l’opposition des élections

Human Rights Watch
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Click to expand Image Le homme politique camerounais Maurice Kamto, nouvellement désigné comme candidat à la présidentielle du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (MANIDEM), s'exprime lors d'une conférence de presse à Yaoundé, le 19 juillet 2025. © 2025 AFP via Getty Images

Le 5 août, le Conseil constitutionnel du Cameroun a appuyé la décision de la commission électorale d'exclure Maurice Kamto, opposant politique de premier plan et adversaire du président sortant Paul Biya, des prochaines élections présidentielles du pays. Cette décision menace la crédibilité du processus électoral et a déclenché une nouvelle vague de répression contre l'opposition politique.

La commission électorale camerounaise avait rejeté la candidature de Maurice Kamto le mois dernier, affirmant que le parti Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (MANIDEM), qui le soutenait, avait également parrainé un deuxième candidat. Cependant, le président du MANIDEM a déclaré que son parti ne soutenait que Maurice Kamto et que la décision de la commission électorale était arbitraire.

Maurice Kamto avait fait appel de cette décision devant le Conseil constitutionnel, qui a rejeté son recours, le considérant comme « non fondé ». Il a également rejeté 34 requêtes d'autres candidats potentiels et ses décisions ne peuvent faire l'objet d'aucun recours.

« La décision du Conseil constitutionnel repose sur des motifs politiques plutôt que juridiques », a déclaré Hyppolite Meli Tiakouang, membre de l'équipe juridique de Maurice Kamto, à Human Rights Watch. « Maurice Kamto est victime de manœuvres frauduleuses qui visent à étouffer toute opposition, préparant ainsi le terrain pour des élections inéquitables. »

L’exclusion de l’opposant politique a suscité des critiques parmi ses partisans et les membres de son parti, qui ont organisé des marches et des manifestations pacifiques dans la capitale, Yaoundé, depuis le 26 juillet. Les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, notamment des dizaines de partisans de Maurice Kamto, qui s'étaient rassemblés devant le Conseil constitutionnel le 4 août. Elles ont arrêté au moins 35 de ses partisans depuis le 26 juillet.

Les personnes arrêtées, dont sept femmes, sont détenues dans différents commissariats de police et brigades de la gendarmerie à Yaoundé pour des chefs d'accusation tels que trouble à l'ordre public et rébellion. Leurs avocats ont qualifié ces accusations de motivées par des raisons politiques.

La décision d'exclure Maurice Kamto de la course à la présidence reflète la persistante intolérance du gouvernement à l'égard de toute opposition et dissidence et intervient dans un contexte de répression accrue à l'encontre d’opposants, d’activistes et d’avocats à l'approche des élections, prévues plus tard cette année.

L'exclusion de Maurice Kamto porte atteinte au droit des Camerounais de participer à des élections libres et équitables. Maurice Kamto devrait être autorisé à se présenter aux élections et les citoyens Camerounais devraient pouvoir choisir librement leur candidat. Les autorités devraient mettre fin à la répression de l'opposition et libérer immédiatement toutes les personnes arrêtées pour des raisons politiques, afin que les élections ne soient pas considérées comme inéquitables avant même le début de la campagne électorale.

06.08.2025 à 20:58

Liban : Les forces israéliennes ont occupé et vandalisé des écoles

Human Rights Watch
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Click to expand Image Une salle de classe partiellement endommagée dans l'école publique intermédiaire de Naqoura, dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël, photographiée le 31 janvier 2025. Les forces israéliennes ont mené des opérations dans cette ville en décembre 2024 et début janvier 2025.  © 2025 Human Rights Watch Les forces israéliennes ont occupé des écoles dans le sud du Liban lors des hostilités entre septembre et novembre 2024. Dans les semaines qui ont suivi, elles ont utilisé certaines d'entre elles comme casernes et semblent avoir intentionnellement vandalisé, pillé et détruit des biens scolaires.Les hostilités entre Israël et le Hezbollah ont eu un impact dévastateur sur l'accès des enfants à l'éducation, et le pillage d'au moins deux écoles semble constituer un crime de guerre.Les donateurs internationaux et les organismes d'aide devraient soutenir le gouvernement libanais afin d'assurer la reconstruction équitable des écoles dans le sud du Liban. Le Liban devrait également donner compétence à la Cour pénale internationale pour enquêter et poursuivre les crimes atroces commis depuis octobre 2023.

(Beyrouth, 6 août 2025) – Les forces terrestres israéliennes ont occupé des écoles dans le sud du Liban lors des hostilités avec le Hezbollah entre septembre et novembre 2024 et dans les semaines qui ont suivi. Dans au moins deux écoles, elles semblent avoir intentionnellement vandalisé, pillé et détruit des équipements scolaires, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Plusieurs actes de ce type ont constitué des crimes de guerre.

Alors que les enfants libanais subissent depuis plus de six ans d'importantes perturbations dans leur scolarité depuis la crise économique de 2019, le Liban et les gouvernements donateurs devraient donner la priorité à la reconstruction des infrastructures essentielles, notamment des écoles, de manière transparente, responsable et exempte de corruption.

« De nombreux villages situés près de la frontière dans le sud du Liban ont été rasés ; parmi les écoles qui s’y trouvent encore, plusieurs ont été vandalisées et au moins deux ont été saccagées par les forces israéliennes », a déclaré Ramzi Kaiss, chercheur sur le Liban à Human Rights Watch. « En pillant des écoles, les forces israéliennes ont manifestement commis des crimes de guerre, et ont compromis l'éducation des élèves libanais. »

Plus de 100 écoles dans le sud du Liban ont été détruites ou « gravement endommagées » depuis le début des hostilités en octobre 2023, selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

Entre janvier et mars 2025, des chercheurs de Human Rights Watch se sont rendus sur les sites de sept écoles dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israel, situées dans sept villes et villages : Aita al-Shaab, Tayr Harfa, Naqoura, Yarine, Ramieh, Aitaroun et Bani Hayyan. Les chercheurs y ont documenté les dégâts et les destructions subis par ces écoles, ainsi que dans des villages environnants.

Dans cinq des sept écoles, Human Rights Watch a recueilli des preuves – notamment des produits alimentaires israéliens, d'autres déchets portant des inscriptions en hébreu et des graffitis en hébreu sur les murs et les tableaux des écoles – indiquant que les forces israéliennes avaient occupé les lieux ; de telles preuve d’occupation n’ont pas été trouvées dans les écoles d'Aitaroun et de Bani Hayyan, qui ont toutefois été endommagées, comme les cinq autres établissements.

Sites d'écoles au Sud-Liban occupées par les forces israéliennes Click to expand Image Sites d'écoles au Sud-Liban qui ont été occupées par les forces israéliennes, selon les éléments de preuve recueillis par HRW. © 2025 Human Rights Watch

Human Rights Watch a mené des entretiens avec des directeurs et des administrateurs d’écoles, qui ont souhaité conserver l'anonymat, au sujet des conséquences sur l'accès des enfants à l'éducation. Human Rights Watch a également mené des entretiens avec des représentants de deux organisations humanitaires internationales qui ont également documenté des dégâts et des destructions d'écoles au Liban, ainsi que d'autres impacts sur l'éducation.

Les cinq écoles occupées ont subi des dégâts causés par des tirs d'armes légères et explosives. Dans chacune de ces cinq écoles, des graffitis et des inscriptions en hébreu et en anglais étaient encore visibles sur les murs et les tableaux des salles de classe. À Yarine et Naqoura, les éléments de preuve suggèrent que les forces israéliennes ont délibérément détruit et pillé les écoles, ce qui constitue des crimes de guerre. Suite au retrait des forces israéliennes, les salles de classe et les bureaux administratifs étaient endommagés, et avaient manifestement été saccagés. Les équipements scolaires qui s’y trouvaient encore, notamment des ordinateurs et du matériel pédagogique, étaient en grande partie détruits ou endommagés.

Les écoles d'Aita al-Shaab, de Tayr Harfa et de Ramieh ont subi d'importants dégâts, probablement dus à des combats terrestres. L'armée israélienne a déclaré avoir frappé l'école de Tayr Harfa parce que des membres du Hezbollah utilisaient le bâtiment scolaire. Les forces israéliennes l'ont ensuite occupé. Les directeurs d'école ont déclaré à Human Rights Watch que des biens scolaires avaient disparu. Toutefois, les chercheurs n’ont pas pu attribuer la responsabilité de la disparition des biens scolaires à la lumière des combats qui ont eu lieu dans ou autour des écoles, en plus du fait que ces villages et villes avaient été en grande partie vidés de leurs habitants depuis le début des hostilités le 8 octobre 2023.

Des graffitis en hébreu aperçus à l'école publique intermédiaire de Naqoura suggèrent que l'armée israélienne a continué d'occuper certaines écoles plusieurs semaines après le cessez-le-feu de novembre 2024.

Le 16 mai, Human Rights Watch a envoyé à l'armée israélienne, Tsahal – aussi appelée Israel Defense Forces (IDF), soit Forces de défense israéliennes (FDI) – une lettre présentant ses conclusions et comprenant plusieurs questions. Un porte-parole des FDI a répondu que l'armée israélienne « est parfois amenée à opérer depuis des bâtiments civils pendant des périodes variables, en fonction des besoins opérationnels et des circonstances sur le terrain ». Il a ajouté que « le vandalisme contre des biens civils est contraire aux valeurs de Tsahal, et constitue une violation de ses règlements » et que « les incidents exceptionnels soulevant des inquiétudes quant à un écart par rapport aux ordres et à la conduite attendue de Tsahal seront traités en conséquence ».

Le 4 juin, Human Rights Watch a en outre transmis une lettre au Hezbollah, demandant notamment si ce groupe armé avait occupé des écoles ou engagé des combats terrestres sur des sites d’écoles ou à proximité, mais n'a pas reçu de réponse.

Les violations graves des lois de la guerre commises par des individus avec une intention criminelle – c'est-à-dire délibérément ou par imprudence – constituent des crimes de guerre. Les crimes de guerre comprennent un large éventail d'infractions, telles que les attaques délibérées, indiscriminées et disproportionnées contre des biens civils, et le pillage. Les écoles et autres biens culturels, y compris certains biens publics, doivent être protégés : « Toute saisie, destruction ou dégradation intentionnelle de semblables établissements […] est interdite et doit être poursuivie. »

En 2015, le Liban a adhéré à la Déclaration sur la sécurité dans les écoles, un engagement politique international visant à protéger l'éducation en temps de guerre en renforçant la prévention et la réponse aux attaques contre les élèves, les enseignants, les écoles et les universités. Aux termes de cette déclaration, les gouvernements s'engagent à ce que leurs armées s'abstiennent d'utiliser les écoles et les universités à des fins militaires.

Israël n'a pas adhéré à la Déclaration sur la sécurité dans les écoles. Les alliés d'Israël devraient faire pression sur le gouvernement israélien pour qu'il cesse immédiatement les attaques délibérées, indiscriminées et disproportionnées contre les civils et les biens civils, y compris les écoles, et qu'il évite d'utiliser les établissements scolaires à des fins militaires.

Les donateurs internationaux et les agences humanitaires devraient soutenir le gouvernement libanais en vue d'assurer la reconstruction rapide des écoles et des autres infrastructures civiles essentielles. Afin de garantir l'obligation de rendre des comptes et la justice pour les graves abus commis, le gouvernement libanais devrait conférer à la Cour pénale internationale (CPI) la compétence pour enquêter sur les crimes internationaux commis sur le territoire libanais depuis octobre 2023, et engager des poursuites a cet égard.

« Des mesures urgentes de reconstruction sont nécessaires, afin que les dizaines de milliers de personnes déplacées puissent commencer à retourner dans leurs villages, et que les enfants puissent bénéficier pleinement de leur droit à l'éducation », a conclu Ramzi Kaiss. « Il est aussi important que le gouvernement libanais garantisse que justice soit rendue pour les abus et les crimes commis, notamment en conférant à la CPI la compétence pour enquêter sur de tels actes commis au Liban. »

Suite détaillée en anglais.

……………

Articles

Le Monde  OLJ

05.08.2025 à 06:00

Afghanistan : Une répression implacable marque quatre ans de règne des talibans

Human Rights Watch
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Click to expand Image Des Afghans expulsés d'Iran arrivaient à Islam Qala, en Afghanistan, peu après avoir franchi la frontière entre les deux pays, le 3 juillet 2025. © 2025 Elise Blanchard/Getty Images

(New York) – Les talibans ont intensifié leur répression depuis leur retour au pouvoir en Afghanistan le 15 août 2021, en renforçant les restrictions sur les droits des femmes et des filles, en détenant des journalistes et en réduisant au silence toute dissidence, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le pays est aujourd’hui confronté à l’une des pires crises humanitaires au monde, exacerbée par la réduction de l’aide des gouvernements donateurs et le retour de 1,9 million de réfugiés afghans expulsés d’Iran et du Pakistan.

Les talibans ont continué à interdire aux filles de poursuivre leurs études au-delà de la sixième année et aux femmes d’accéder à l’université. Les femmes sont également soumises à des restrictions sévères en matière d’emploi, de liberté de mouvement et d’accès aux espaces et services publics. Ces violations de leurs droits ont limité leur accès à l’aide humanitaire et aux soins de santé. Le 8 juillet 2025, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le chef des talibans, Haibatullah Akhundzada, et le président de la Cour suprême afghane, Abdul Hakim Haqqani, pour crime contre l’humanité de persécution pour des motifs liés au genre.

« Le quatrième anniversaire du retour au pouvoir des talibans nous rappelle cruellement la gravité de leurs exactions, en particulier contre les femmes et les filles », a déclaré Fereshta Abbasi, chercheuse sur l’Afghanistan à Human Rights Watch. « Les actes odieux des talibans devraient inciter les gouvernements à soutenir les efforts visant à traduire en justice les dirigeants talibans, et tous les autres individus responsables de crimes graves en Afghanistan. »

Les talibans ont appliqué avec rigueur une loi draconienne de 2024 sur la « propagation de la vertu et la prévention du vice », qui impose des règles en matière vestimentaire et de comportement. Des comités chargés de faire respecter la loi au niveau local ont mené des opérations de contrôle sur les lieux de travail, surveillé les espaces publics et mis en place des barrages dans les rues pour inspecter les téléphones portables et interroger les occupants des véhicules ainsi que les piétons.

Les responsables talibans ont arrêté des personnes pour de prétendues infractions à la loi, comme le fait d’écouter de la musique, de porter des hijabs jugés inappropriés ou de ne pas respecter la séparation entre femmes et hommes sur le lieu de travail. L’application stricte de l’obligation pour les femmes d’être accompagnées d’un parent de sexe masculin a accru les difficultés et les restrictions quotidiennes auxquelles elles sont confrontées, tout en rendant plus difficile encore leur accès à l’aide humanitaire et aux services publics tels que les soins de santé.

Une coalition d’organisations afghanes et internationales de défense des droits humains a renouvelé son appel à des mesures, en septembre 2024. Elle a exhorté le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à mettre en place un mécanisme international indépendant de mise en œuvre de l’obligation de rendre des comptes pour l’Afghanistan qui serait chargé d’enquêter, de collecter, de conserver et d’analyser les preuves des graves violations et abus commis dans ce pays.

Ces quatre dernières années, les pays membres de l’ONU n’ont pas pris de mesures efficaces pour mettre fin aux violations flagrantes des droits humains commises en Afghanistan, a déclaré Human Rights Watch. L’Union européenne devrait proposer la création d’un mécanisme complet d’obligation de rendre des comptes pour l’Afghanistan dans le cadre de la résolution annuelle qu’elle présentera au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour adoption en septembre.

L’Iran et le Pakistan ont expulsé près de deux millions d’Afghans dans le cadre de la répression menée par ces gouvernements contre les immigrants et les réfugiés. Parmi les personnes renvoyées de force figurent des Afghans qui ont fui en Iran et au Pakistan par crainte de persécutions après la prise du pouvoir par les talibans. Bon nombre de ceux qui ont été expulsés ou contraints de partir vivaient hors d’Afghanistan depuis des décennies, voire depuis toujours dans certains cas. Ces chiffres s’ajoutent aux millions de personnes déplacées à l’intérieur de l’Afghanistan, une situation qui met la délivrance d’aide humanitaire à rude épreuve.

Le 18 juillet dernier, l’Allemagne a en outre expulsé 81 Afghans vers Kaboul, une première sous le gouvernement du chancelier Friedrich Merz, qui a annoncé que ces expulsions se poursuivraient. Aux États-Unis, l’administration Trump a mis fin au statut de protection temporaire accordé aux ressortissants afghans, a sévèrement limité le programme de libération conditionnelle pour raisons humanitaires pour les Afghans, a suspendu indéfiniment toutes les admissions de réfugiés et a inscrit l’Afghanistan sur la liste des pays soumis à une interdiction de voyager, rendant ainsi des milliers de ressortissants afghans passibles d’expulsion, notamment vers des pays tiers.

Les médias afghans ont dû se conformer à des réglementations strictes qui limitent le contenu de ce qu’ils diffusent, notamment en interdisant la publication d’images de certaines personnes et en imposant des exigences vagues visant à empêcher la publication de tout contenu contraire à l’islam. Les journalistes ont déclaré qu’ils s’autocensuraient de plus en plus pour éviter les représailles des autorités.

Les coupes budgétaires de l’administration Trump dans les programmes d’aide des États-Unis – qui représentaient plus de 40 % de l’aide humanitaire à l’Afghanistan jusqu’en janvier 2025 – ont porté un coup sévère aux efforts d’aide alimentaire qui étaient essentiels pour garantir l’accès à la nourriture, pénalisant de manière disproportionnée les femmes et les filles. La moitié de la population afghane, soit environ 23 millions d’habitants, a besoin de l’aide alimentaire. En juillet, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a rapporté que plus de 400 établissements de santé avaient fermé leurs portes en raison d’un manque de fonds, dont une grande partie provenait de l’aide publique au développement des pays donateurs. 

La suppression de l’aide étrangère a aggravé la malnutrition, en particulier chez les enfants. Ces coupes ont également remis en cause des programmes éducatifs en ligne essentiels destinés aux filles et aux femmes.

« Les répercussions globales du retour au pouvoir des talibans sont devenues de plus en plus évidentes ces quatre dernières années », a conclu Fereshta Abbasi. « Les autres gouvernements devraient trouver un équilibre subtil entre la nécessité de faire pression sur les talibans pour qu’ils mettent fin à leurs abus, et le besoin d’atténuer la crise humanitaire en Afghanistan. Aucun gouvernement ne devrait renvoyer des Afghans de force dans leur pays. »

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