Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

13.10.2025 à 17:49

Les Bourses européennes reprennent des couleurs, rassurées sur les tensions commerciales

FRANCE24
img
La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,21%, Francfort a pris 0,60% et Londres a grappillé 0,16%, selon des chiffres définitifs.
La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,21%, Francfort a pris 0,60% et Londres a grappillé 0,16%, selon des chiffres définitifs.

13.10.2025 à 17:28

Le gouvernement Lecornu 2 s'installe, pour combien de temps ?

FRANCE24
img
Le deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu, mêlant ministres politiques et techniciens, s'installe lundi 13 octobre mais pour combien de temps ? L'objectif du Premier ministre est d'éviter une censure possible dès cette semaine s'il n'annonce pas aux socialistes une suspension de la réforme des retraites.
Le deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu, mêlant ministres politiques et techniciens, s'installe lundi 13 octobre mais pour combien de temps ? L'objectif du Premier ministre est d'éviter une censure possible dès cette semaine s'il n'annonce pas aux socialistes une suspension de la réforme des retraites.

13.10.2025 à 17:22

"Age d'or" pour le Moyen-Orient, paix avec l'Iran... les points saillants du discours de Trump

FRANCE 24
img
Devant la Knesset, Donald Trump a salué un "triomphe incroyable pour Israël et le monde" après le cessez-le-feu à Gaza, prédisant le début d'un "âge d'or pour Israël et le Moyen-Orient". Un discours fleuve au cours duquel il a également évoqué la perspective d'une paix avec l'Iran et appelé de ses vœux une amnistie pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, poursuivi pour corruption.
Devant la Knesset, Donald Trump a salué un "triomphe incroyable pour Israël et le monde" après le cessez-le-feu à Gaza, prédisant le début d'un "âge d'or pour Israël et le Moyen-Orient". Un discours fleuve au cours duquel il a également évoqué la perspective d'une paix avec l'Iran et appelé de ses vœux une amnistie pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, poursuivi pour corruption.

13.10.2025 à 17:09

Israël : les images du retour des ex-otages libérés par le Hamas

FRANCE24
img
Le Hamas a libéré ce 13 octobre les derniers otages israéliens encore en vie à Gaza. Ils étaient souriants, et semblaient en bonne santé.
Le Hamas a libéré ce 13 octobre les derniers otages israéliens encore en vie à Gaza. Ils étaient souriants, et semblaient en bonne santé.

13.10.2025 à 16:53

Présidentielle au Cameroun: duel Biya/Tchiroma dans l'attente des résultats

FRANCE24
img
"Nous demandons à tous de respecter les résultats issus des urnes dans chaque bureau de vote. C'est le seul que nous accepterons", a souligné à la mi-journée sur Facebook Tchiroma, alors que des opposants craignent des fraudes favorisant M. Biya, 92 ans, réélu avec plus de 70% depuis plus de 20 ans et qui tient le pays d'une main de fer. Les autorités n'ont communiqué ni le chiffre de participation, ni la date prévue de publication des résultats, qui doivent être proclamés avant le 26 octobre par le Conseil constitutionnel. Lundi matin, les activités ont repris leur cours dans la capitale, même si des forces de sécurité ont été déployées à certains carrefours stratégiques, ont pu constater des journalistes de l'AFP. Dans le quartier de la Briqueterie, fief du candidat Tchiroma à Yaoundé, où des centaines de ses partisans scandaient "Au revoir Paul Biya, Tchiroma arrive" dimanche soir, Abdou Mana, 50 ans, reste "dans l'attente des résultats définitifs" annoncés par le Conseil constitutionnel. "On veut le changement mais on ne veut pas de problème", temporise-t-il. Des partisans des deux camps respectifs commencent déjà à revendiquer leurs victoires en ligne. Des messages de félicitations ont même été adressés à Tchiroma Bakary, notamment par la coalition de partis Union pour le Changement 2025 qui l'avait désigné comme candidat consensuel de l'opposition mi-septembre, mais aussi d'Ateki Saxton qui avait retiré sa candidature au profit de Bello Bouba Maïgari, un autre ancien ministre. Procès-verbaux et tableaux noirs Le directeur de campagne de Tchiroma, Chris Maneng's, joint au téléphone par l'AFP, attend néanmoins la compilation complète des procès-verbaux des observateurs qu'il affirme avoir placés dans 90% des bureaux de vote afin d'avoir "une approche statistique de cette victoire". "Nous avons un lead dans la quasi-majorité des régions au Cameroun", a-t-il déclaré. Dans la région du Nord, un vivier électoral important, dont le candidat Issa Tchiroma est originaire, des affrontements entre partisans et forces de l'ordre ont éclaté dimanche soir. S'il est autorisé de rendre public les procès verbaux de chacun des bureaux de vote, il est en revanche illégal de proclamer le résultat du vote avant le Conseil constitutionnel. "C'est la ligne rouge à ne pas franchir" a réitéré le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji, lors d'une conférence de presse dimanche soir, à l'issue d'une élection qui s'est déroulée selon lui "sans incident majeur". En 2018, lors de la dernière présidentielle, Maurice Kamto, arrivé deuxième du scrutin et dont la candidature a été rejetée cette année, s'était proclamé vainqueur au lendemain du vote. Kamto avait ensuite été arrêté, et les rassemblements de ses partisans dispersés à coups de gaz lacrymogènes et canons à eau, et des dizaines de manifestants arrêtés - certains restent toujours emprisonnés. Par ailleurs, selon le code électoral, toute contestation du scrutin doit être adressée "dans un délai maximum de 72 heures à compter de la date de clôture du scrutin". Mais les résultats risquent bien de ne pas être connus d'ici là: en 2018, les autorités électorales les avaient annoncés deux semaines après le vote. Des citoyens, soucieux de "surveiller leur vote", ont assisté, téléphone et mode vidéo enclenché, aux dépouillements dans certains bureaux du pays à leur fermeture dimanche à 18H (17H GMT). Les images de procès-verbaux et de tableaux noirs sur lesquels étaient reportés les résultats des dépouillements ont largement circulé sur les réseaux sociaux. Alimentant les revendications de victoire de l'un ou l'autre des protagonistes du duel de tête.
Texte intégral (622 mots)
"Nous demandons à tous de respecter les résultats issus des urnes dans chaque bureau de vote. C'est le seul que nous accepterons", a souligné à la mi-journée sur Facebook Tchiroma, alors que des opposants craignent des fraudes favorisant M. Biya, 92 ans, réélu avec plus de 70% depuis plus de 20 ans et qui tient le pays d'une main de fer. Les autorités n'ont communiqué ni le chiffre de participation, ni la date prévue de publication des résultats, qui doivent être proclamés avant le 26 octobre par le Conseil constitutionnel. Lundi matin, les activités ont repris leur cours dans la capitale, même si des forces de sécurité ont été déployées à certains carrefours stratégiques, ont pu constater des journalistes de l'AFP. Dans le quartier de la Briqueterie, fief du candidat Tchiroma à Yaoundé, où des centaines de ses partisans scandaient "Au revoir Paul Biya, Tchiroma arrive" dimanche soir, Abdou Mana, 50 ans, reste "dans l'attente des résultats définitifs" annoncés par le Conseil constitutionnel. "On veut le changement mais on ne veut pas de problème", temporise-t-il. Des partisans des deux camps respectifs commencent déjà à revendiquer leurs victoires en ligne. Des messages de félicitations ont même été adressés à Tchiroma Bakary, notamment par la coalition de partis Union pour le Changement 2025 qui l'avait désigné comme candidat consensuel de l'opposition mi-septembre, mais aussi d'Ateki Saxton qui avait retiré sa candidature au profit de Bello Bouba Maïgari, un autre ancien ministre. Procès-verbaux et tableaux noirs Le directeur de campagne de Tchiroma, Chris Maneng's, joint au téléphone par l'AFP, attend néanmoins la compilation complète des procès-verbaux des observateurs qu'il affirme avoir placés dans 90% des bureaux de vote afin d'avoir "une approche statistique de cette victoire". "Nous avons un lead dans la quasi-majorité des régions au Cameroun", a-t-il déclaré. Dans la région du Nord, un vivier électoral important, dont le candidat Issa Tchiroma est originaire, des affrontements entre partisans et forces de l'ordre ont éclaté dimanche soir. S'il est autorisé de rendre public les procès verbaux de chacun des bureaux de vote, il est en revanche illégal de proclamer le résultat du vote avant le Conseil constitutionnel. "C'est la ligne rouge à ne pas franchir" a réitéré le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji, lors d'une conférence de presse dimanche soir, à l'issue d'une élection qui s'est déroulée selon lui "sans incident majeur". En 2018, lors de la dernière présidentielle, Maurice Kamto, arrivé deuxième du scrutin et dont la candidature a été rejetée cette année, s'était proclamé vainqueur au lendemain du vote. Kamto avait ensuite été arrêté, et les rassemblements de ses partisans dispersés à coups de gaz lacrymogènes et canons à eau, et des dizaines de manifestants arrêtés - certains restent toujours emprisonnés. Par ailleurs, selon le code électoral, toute contestation du scrutin doit être adressée "dans un délai maximum de 72 heures à compter de la date de clôture du scrutin". Mais les résultats risquent bien de ne pas être connus d'ici là: en 2018, les autorités électorales les avaient annoncés deux semaines après le vote. Des citoyens, soucieux de "surveiller leur vote", ont assisté, téléphone et mode vidéo enclenché, aux dépouillements dans certains bureaux du pays à leur fermeture dimanche à 18H (17H GMT). Les images de procès-verbaux et de tableaux noirs sur lesquels étaient reportés les résultats des dépouillements ont largement circulé sur les réseaux sociaux. Alimentant les revendications de victoire de l'un ou l'autre des protagonistes du duel de tête.

13.10.2025 à 16:53

A Paris, un jeu de rôles pour se préparer aux inondations

FRANCE24
img
Dans cet exercice fictif, Paris est inondée depuis deux mois, l'eau de la Seine se trouve à plus de 7 mètres et continue de monter. En salle de crise de la mairie de Paris, où une trentaine d'élus sont réunis autour d'une longue table rectangulaire, l'alerte est donnée: les précipitations rendent très probable le franchissement d'une crue centennale, à l'image de celle de 1910, quand le fleuve avait atteint 8,62 mètres au pont d'Austerlitz et paralysé la ville pendant plusieurs semaines. 630.000 personnes touchées Dans ce cas de figure, en Île-de-France, "630.000 personnes auront les pieds dans l'eau" et beaucoup d'autres "auront des conditions de vie très dégradées et il faudra sans doute les évacuer", explique Béatrice Steffan, préfète et secrétaire générale de la zone de défense et de sécurité de Paris. Plus d'électricité, plus d'ascenseur, plus de chauffage... "Vous ne pourrez plus vivre à Paris", même si votre logement est "éloigné de la Seine", ajoute Pénélope Komitès, adjointe en charge de la résilience à la mairie de Paris et organisatrice de l'exercice. Pour s'y préparer, sapeurs-pompiers de Paris, secouristes et policiers municipaux se sont prêtés au jeu de rôles. Dans le 4e arrondissement, deux tentes de la Croix-Rouge et de la Protection civile ont été dressées, pour accueillir une cinquantaine de prétendus sinistrés pris au piège dans un immeuble situé à quelques mètres de la Seine. "J'ai six personnes dont quatre enfants en situation d'hypothermie", lance dans son talkie-walkie Basile, chef de poste du centre de tri de la Croix-Rouge. Parmi eux, Noam, 9 ans et couverture de survie sur le dos, prend son rôle à cœur: "Là, j'ai un peu froid...", dit-il aux secouristes. Plus spectaculaire, des habitants coincés au troisième étage du bâtiment sont évacués par la fenêtre par des pompiers, parfois en rappel à l'aide d'une civière ou bien dans une nacelle hissée par un camion. Kit d'urgence Enfants blessés, personnes en situation de handicap ou sans domicile fixe... Cette simulation permet de tester plusieurs types d'évacuation et la coordination entre les différents acteurs de la ville. Autre objectif: sensibiliser les Parisiens aux bons réflexes à adopter en cas de crue majeure. Si vous êtes en zone de risque inondation, "il faut avoir réfléchi à une situation de repli", explique Daphné Maurel, directrice générale de la Protection civile Paris Seine. Il faut aussi avoir préparé son kit d'urgence "avec vos papiers d'identité, une radio avec des piles au cas où le réseau téléphonique tombe, une photocopie de vos contrats d'assurance, un peu d'eau", ajoute-t-elle. "Quand le préfet dit qu'il faut évacuer, il faut évacuer tout de suite", complète l'adjointe à la mairie Pénélope Komitès, rappelant le risque de ne plus pouvoir partir ou de saturer les gymnases et autres sites réservés, en priorité, aux habitants sans solution de relogement immédiate. En parallèle de ce jeu de rôle, la préfecture de police a organisé à l'échelle de l'Île-de-France l'exercice "Hydros 2025". Au métro Rome, près de la gare Saint-Lazare, la RATP s'est entraînée à monter un batardeau qui forme des parois étanches autour de la bouche de métro pour éviter le ruissellement des eaux de la surface vers les escaliers de la station. "En cas de crue centennale, seules les lignes de métro 2, 3 bis, 7 bis ne seraient pas impactées",selon David Courteille, directeur technique de la gestion des actifs de la RATP.
Texte intégral (614 mots)
Dans cet exercice fictif, Paris est inondée depuis deux mois, l'eau de la Seine se trouve à plus de 7 mètres et continue de monter. En salle de crise de la mairie de Paris, où une trentaine d'élus sont réunis autour d'une longue table rectangulaire, l'alerte est donnée: les précipitations rendent très probable le franchissement d'une crue centennale, à l'image de celle de 1910, quand le fleuve avait atteint 8,62 mètres au pont d'Austerlitz et paralysé la ville pendant plusieurs semaines. 630.000 personnes touchées Dans ce cas de figure, en Île-de-France, "630.000 personnes auront les pieds dans l'eau" et beaucoup d'autres "auront des conditions de vie très dégradées et il faudra sans doute les évacuer", explique Béatrice Steffan, préfète et secrétaire générale de la zone de défense et de sécurité de Paris. Plus d'électricité, plus d'ascenseur, plus de chauffage... "Vous ne pourrez plus vivre à Paris", même si votre logement est "éloigné de la Seine", ajoute Pénélope Komitès, adjointe en charge de la résilience à la mairie de Paris et organisatrice de l'exercice. Pour s'y préparer, sapeurs-pompiers de Paris, secouristes et policiers municipaux se sont prêtés au jeu de rôles. Dans le 4e arrondissement, deux tentes de la Croix-Rouge et de la Protection civile ont été dressées, pour accueillir une cinquantaine de prétendus sinistrés pris au piège dans un immeuble situé à quelques mètres de la Seine. "J'ai six personnes dont quatre enfants en situation d'hypothermie", lance dans son talkie-walkie Basile, chef de poste du centre de tri de la Croix-Rouge. Parmi eux, Noam, 9 ans et couverture de survie sur le dos, prend son rôle à cœur: "Là, j'ai un peu froid...", dit-il aux secouristes. Plus spectaculaire, des habitants coincés au troisième étage du bâtiment sont évacués par la fenêtre par des pompiers, parfois en rappel à l'aide d'une civière ou bien dans une nacelle hissée par un camion. Kit d'urgence Enfants blessés, personnes en situation de handicap ou sans domicile fixe... Cette simulation permet de tester plusieurs types d'évacuation et la coordination entre les différents acteurs de la ville. Autre objectif: sensibiliser les Parisiens aux bons réflexes à adopter en cas de crue majeure. Si vous êtes en zone de risque inondation, "il faut avoir réfléchi à une situation de repli", explique Daphné Maurel, directrice générale de la Protection civile Paris Seine. Il faut aussi avoir préparé son kit d'urgence "avec vos papiers d'identité, une radio avec des piles au cas où le réseau téléphonique tombe, une photocopie de vos contrats d'assurance, un peu d'eau", ajoute-t-elle. "Quand le préfet dit qu'il faut évacuer, il faut évacuer tout de suite", complète l'adjointe à la mairie Pénélope Komitès, rappelant le risque de ne plus pouvoir partir ou de saturer les gymnases et autres sites réservés, en priorité, aux habitants sans solution de relogement immédiate. En parallèle de ce jeu de rôle, la préfecture de police a organisé à l'échelle de l'Île-de-France l'exercice "Hydros 2025". Au métro Rome, près de la gare Saint-Lazare, la RATP s'est entraînée à monter un batardeau qui forme des parois étanches autour de la bouche de métro pour éviter le ruissellement des eaux de la surface vers les escaliers de la station. "En cas de crue centennale, seules les lignes de métro 2, 3 bis, 7 bis ne seraient pas impactées",selon David Courteille, directeur technique de la gestion des actifs de la RATP.

13.10.2025 à 16:49

Israël - "La pression redescend" : la tante de l'ex-otage Elkana Bohbot témoigne

FRANCE24
img
Elkana Bohbot, responsable logistique au festival Tribe of Nova, fait partie des 20 otages encore vivants dans la bande de Gaza qui ont été libérés par le Hamas ce lundi 13 octobre. Ruth Amiel, sa tante, nous fait part de son bonheur à l'idée de le retrouver.
Texte intégral (614 mots)
Elkana Bohbot, responsable logistique au festival Tribe of Nova, fait partie des 20 otages encore vivants dans la bande de Gaza qui ont été libérés par le Hamas ce lundi 13 octobre. Ruth Amiel, sa tante, nous fait part de son bonheur à l'idée de le retrouver.

13.10.2025 à 16:43

Accord Israël-Hamas : "C'est un chapitre de sang qui se termine, et d'espoir qui s'ouvre"

FRANCE24
img
Le Hamas a libéré ce lundi 13 octobre les derniers otages israéliens encore en vie à Gaza, tandis qu'à Ramallah, la joie a éclaté à l'arrivée des premiers prisonniers palestiniens libérés par Israël. Ofer Bronchtein, président et co-fondateur du Forum International pour la Paix, était notre invité. "C'est un chapitre de sang qui se termine, et d'espoir qui s'ouvre", a-t-il déclaré.
Texte intégral (614 mots)
Le Hamas a libéré ce lundi 13 octobre les derniers otages israéliens encore en vie à Gaza, tandis qu'à Ramallah, la joie a éclaté à l'arrivée des premiers prisonniers palestiniens libérés par Israël. Ofer Bronchtein, président et co-fondateur du Forum International pour la Paix, était notre invité. "C'est un chapitre de sang qui se termine, et d'espoir qui s'ouvre", a-t-il déclaré.

13.10.2025 à 16:43

Dans la bande de Gaza, l'émotion au retour de prisonniers palestiniens

FRANCE24
img
Le cortège de cars roule au pas, entouré d'une foule compacte, euphorique. Dans les étroites impostes coulissantes des bus, des hommes de tous âges vêtus de pulls en molleton gris des services pénitentiaires israéliens se bousculent pour tenter de passer la tête au dehors. Un homme se hisse pour saluer l'un d'eux alors que le véhicule roule encore. A leur descente des cars, certains sont chancelants, d'autres rayonnent en regardant tout autour d'eux ou s'agenouillent pour embrasser le sol, en pleurs. Puis, à pied, en fauteuil roulant ou épaulés par des membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à la chasuble blanche, ils rejoignent la cour du complexe hospitalier Nasser à Khan Younes, une grande ville de la partie méridionale du territoire palestinien, presque entièrement détruite par la guerre. Sur ce terrain vague sablonneux bordé de hangars, des centaines de personnes attendent depuis le matin le retour de proches. Drapeaux palestiniens mais aussi verts du Hamas et noirs de la branche armée du Jihad islamique (les Brigades al-Qods) étaient déployés dans la matinée, des hauts-parleurs crachent des odes à la liberté. Ces libérations surviennent à la faveur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas qui est entré en vigueur vendredi à 09h00 GMT. Il fait partie de la première phase du plan négocié sous l'égide des Etats-Unis et destiné à faire taire durablement les armes, et prévoit la libération de 250 Palestiniens détenus pour des "raisons de sécurité" et 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis le début de la guerre. Depuis plus d'un an, les organisations de défense des détenus dénoncent de mauvais traitements dans les centres de détention israéliens. Plusieurs prisonniers sont morts derrière les barreaux. Les autorités israéliennes affirment respecter la loi. De son côté, le Hamas s'est engagé à libérer les vingt otages israéliens vivants ainsi que les corps des 28 décédés. Le 7-Octobre, 251 personnes avaient été enlevées lors de l'attaque en Israël de commandos du groupe islamiste et de ses alliés. La plupart avaient déjà été libérées. Hors caméra Pour ces vingt Israéliens, c'est la fin du cauchemar de 738 jours de captivité dans le territoire ravagé par autant de jours de guerre. Aucune image en direct n'a filtré du moment où les otages ont été remis au CICR. En février, lors d'une précédente libération d'otages à Deir el-Balah (centre de la bande de Gaza), des otages pâles et émaciés avaient été contraints de s'exprimer devant la foule. La scène avait provoqué de l'indignation en Israël et au-delà. Avant le lever du jour, à Deir el-Balah (centre), des rangées d'autobus ont été alignées devant les bureaux du CICR, selon des images de l'AFPTV. Des images d'Al Jazeera ont ensuite montré des véhicules de la Croix-Rouge franchir un portail devant lesquels se tenaient des combattants en treillis et armés. Dans les heures suivantes, le Forum des familles partage des vidéos et des photos des proches de Matan Zangauker, Nimrod Cohen, Ariel et David Cunio, en appel téléphonique. Sur les écrans de téléphone les otages sont apparus, flanqués de combattants le visage entièrement cagoulé, pour l'un armé. "Tu rentres à la maison, mon amour, je t'aime... Dieu merci, tu rentres à la maison, la guerre est finie", glisse Einav Zangauker à son fils Matan, dans l'une de ces vidéos, avant que des médias israéliens ne diffusent des images des otages libérés. A Ramallah, en Cisjordanie occupée, des dizaines de prisonniers palestiniens ont été accueillis par une foule en liesse. "C'est un sentiment indescriptible, une renaissance", décrit Mahdi Ramadan à l'AFP, un prisonnier tout juste libéré, encadré par ses deux parents. Embrassades front contre front et sanglots d'émotion lâchés dans une assemblée fébrile, pour beaucoup, c'étaient les premières retrouvailles, hors milieu carcéral, depuis des années, voire des décennies.
Texte intégral (688 mots)
Le cortège de cars roule au pas, entouré d'une foule compacte, euphorique. Dans les étroites impostes coulissantes des bus, des hommes de tous âges vêtus de pulls en molleton gris des services pénitentiaires israéliens se bousculent pour tenter de passer la tête au dehors. Un homme se hisse pour saluer l'un d'eux alors que le véhicule roule encore. A leur descente des cars, certains sont chancelants, d'autres rayonnent en regardant tout autour d'eux ou s'agenouillent pour embrasser le sol, en pleurs. Puis, à pied, en fauteuil roulant ou épaulés par des membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à la chasuble blanche, ils rejoignent la cour du complexe hospitalier Nasser à Khan Younes, une grande ville de la partie méridionale du territoire palestinien, presque entièrement détruite par la guerre. Sur ce terrain vague sablonneux bordé de hangars, des centaines de personnes attendent depuis le matin le retour de proches. Drapeaux palestiniens mais aussi verts du Hamas et noirs de la branche armée du Jihad islamique (les Brigades al-Qods) étaient déployés dans la matinée, des hauts-parleurs crachent des odes à la liberté. Ces libérations surviennent à la faveur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas qui est entré en vigueur vendredi à 09h00 GMT. Il fait partie de la première phase du plan négocié sous l'égide des Etats-Unis et destiné à faire taire durablement les armes, et prévoit la libération de 250 Palestiniens détenus pour des "raisons de sécurité" et 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis le début de la guerre. Depuis plus d'un an, les organisations de défense des détenus dénoncent de mauvais traitements dans les centres de détention israéliens. Plusieurs prisonniers sont morts derrière les barreaux. Les autorités israéliennes affirment respecter la loi. De son côté, le Hamas s'est engagé à libérer les vingt otages israéliens vivants ainsi que les corps des 28 décédés. Le 7-Octobre, 251 personnes avaient été enlevées lors de l'attaque en Israël de commandos du groupe islamiste et de ses alliés. La plupart avaient déjà été libérées. Hors caméra Pour ces vingt Israéliens, c'est la fin du cauchemar de 738 jours de captivité dans le territoire ravagé par autant de jours de guerre. Aucune image en direct n'a filtré du moment où les otages ont été remis au CICR. En février, lors d'une précédente libération d'otages à Deir el-Balah (centre de la bande de Gaza), des otages pâles et émaciés avaient été contraints de s'exprimer devant la foule. La scène avait provoqué de l'indignation en Israël et au-delà. Avant le lever du jour, à Deir el-Balah (centre), des rangées d'autobus ont été alignées devant les bureaux du CICR, selon des images de l'AFPTV. Des images d'Al Jazeera ont ensuite montré des véhicules de la Croix-Rouge franchir un portail devant lesquels se tenaient des combattants en treillis et armés. Dans les heures suivantes, le Forum des familles partage des vidéos et des photos des proches de Matan Zangauker, Nimrod Cohen, Ariel et David Cunio, en appel téléphonique. Sur les écrans de téléphone les otages sont apparus, flanqués de combattants le visage entièrement cagoulé, pour l'un armé. "Tu rentres à la maison, mon amour, je t'aime... Dieu merci, tu rentres à la maison, la guerre est finie", glisse Einav Zangauker à son fils Matan, dans l'une de ces vidéos, avant que des médias israéliens ne diffusent des images des otages libérés. A Ramallah, en Cisjordanie occupée, des dizaines de prisonniers palestiniens ont été accueillis par une foule en liesse. "C'est un sentiment indescriptible, une renaissance", décrit Mahdi Ramadan à l'AFP, un prisonnier tout juste libéré, encadré par ses deux parents. Embrassades front contre front et sanglots d'émotion lâchés dans une assemblée fébrile, pour beaucoup, c'étaient les premières retrouvailles, hors milieu carcéral, depuis des années, voire des décennies.

13.10.2025 à 16:41

Madagascar : le président Andry Rajoelina a quitté le pays (RFI)

FRANCE 24
img
Selon les informations de Radio France Internationale (RFI), le président malgache a quitté l'île dans la soirée de dimanche. Après une escale sur l'île de La Réunion, il serait arrivé à Dubaï lundi dans la matinée.
Texte intégral (688 mots)
Selon les informations de Radio France Internationale (RFI), le président malgache a quitté l'île dans la soirée de dimanche. Après une escale sur l'île de La Réunion, il serait arrivé à Dubaï lundi dans la matinée.

13.10.2025 à 16:33

🔴 En direct : Trump est arrivé à Charm el-Cheikh, en Égypte, où s'ouvre un sommet sur Gaza

FRANCE24
img
Texte intégral (688 mots)

13.10.2025 à 16:23

Wall Street rassurée par le ton plus conciliant de Trump sur la Chine

FRANCE24
img
Vers 14H10 GMT, le Dow Jones prenait 1,09%, l'indice Nasdaq avançait de 2,02% et l'indice élargi S&P 500 gagnait 1,47%. "Le marché est très encouragé par l'attitude plus conciliante que semble adopter le président américain à l'égard des droits de douane et des questions commerciales avec la Chine, ce qui se traduit par une forte reprise", commente auprès de l'AFP Steve Sosnick, d'Interactive Brokers. Dans un message vu par certains analystes comme un nouvel exemple du phénomène "TACO" ("Trump always chickens out", "Trump se défile toujours"), le président américain a écrit dimanche que les Etats-Unis souhaitent "aider la Chine, pas lui nuire". Un ton bien différent de celui adopté vendredi lorsque le dirigeant avait estimé avec colère que la Chine "devenait très hostile", menaçant Pékin d'imposer des droits de douane supplémantaire de 100% aux produits chinois entrant aux Etats-Unis. Ces propos avaient fait tanguer les marchés financiers notamment Wall Street dont l'indice de référence avait connu sa plus forte baisse en une séance depuis le chaos provoqué en avril par la guerre commerciale américaine. "Le recul de vendredi a révélé une certaine fragilité psychologique du marché et montré à quel point celui-ci était surévalué", estime Steve Sosnick. Certes, les investisseurs semblaient "surveiller les actions de Donald Trump, et non ses propos", relève l'analyste, ce qui avait poussé la place américaine à enchaîner les records ces derniers mois. "Mais les mots ont leur importance", en particulier lorsqu'ils viennent raviver les craintes de guerre commerciale, jusqu'à présent "mises de côté", assure M. Sosnick. En conséquence, Patrick O'Hare, de Briefing.com, s'interroge sur la "durée" des "achats à la baisse" alors que Pékin "ne semble pas prêt à déclarer que tout ira bien" comme l'a fait le président américain. "Menacer à tout bout de champ de droits de douane élevés n'est pas la bonne approche pour coopérer avec la Chine", a estimé dimanche le ministère chinois du Commerce. Selon Steve Sosnick, les acteurs du marché vont donc désormais se focaliser sur deux éléments: "toute déclaration relative au commerce" et "la saison des résultats" dont le vrai coup d'envoi est donné cette semaine avec les banques américaines. En parallèle, le marché obligataire américain est fermé ce lundi en raison du "Columbus Day" (Jour de Christophe Colomb), férié aux Etats-Unis. Côté entreprises, le groupe américain de microprocesseurs Broadcom (+10,32% à 358,14 dollars) bondissait à l'annonce d'un partenariat avec OpenAI, le créateur de ChatGPT. L'accord annoncé lundi va au-delà d'une simple commande car les processeurs destinés à OpenAI vont être conçus spécifiquement pour cette société et adaptés à ses usages. Les sociétés minières continuaient d'être soutenues par un fort vent d'optimisme, voyant dans le conflit entre Pékin et Washington - qui s'est récemment ravivé en raison des tensions sur les exportations liées aux terres rares - la perspective d'un plus large développement de cette industrie aux Etats-Unis. L'action de USA Rare Earth s'envolait de 30%, celle de MP Materials de plus de 20% tandis que le titre de Ramaco Resources bondissait de plus de 11%.
Texte intégral (547 mots)
Vers 14H10 GMT, le Dow Jones prenait 1,09%, l'indice Nasdaq avançait de 2,02% et l'indice élargi S&P 500 gagnait 1,47%. "Le marché est très encouragé par l'attitude plus conciliante que semble adopter le président américain à l'égard des droits de douane et des questions commerciales avec la Chine, ce qui se traduit par une forte reprise", commente auprès de l'AFP Steve Sosnick, d'Interactive Brokers. Dans un message vu par certains analystes comme un nouvel exemple du phénomène "TACO" ("Trump always chickens out", "Trump se défile toujours"), le président américain a écrit dimanche que les Etats-Unis souhaitent "aider la Chine, pas lui nuire". Un ton bien différent de celui adopté vendredi lorsque le dirigeant avait estimé avec colère que la Chine "devenait très hostile", menaçant Pékin d'imposer des droits de douane supplémantaire de 100% aux produits chinois entrant aux Etats-Unis. Ces propos avaient fait tanguer les marchés financiers notamment Wall Street dont l'indice de référence avait connu sa plus forte baisse en une séance depuis le chaos provoqué en avril par la guerre commerciale américaine. "Le recul de vendredi a révélé une certaine fragilité psychologique du marché et montré à quel point celui-ci était surévalué", estime Steve Sosnick. Certes, les investisseurs semblaient "surveiller les actions de Donald Trump, et non ses propos", relève l'analyste, ce qui avait poussé la place américaine à enchaîner les records ces derniers mois. "Mais les mots ont leur importance", en particulier lorsqu'ils viennent raviver les craintes de guerre commerciale, jusqu'à présent "mises de côté", assure M. Sosnick. En conséquence, Patrick O'Hare, de Briefing.com, s'interroge sur la "durée" des "achats à la baisse" alors que Pékin "ne semble pas prêt à déclarer que tout ira bien" comme l'a fait le président américain. "Menacer à tout bout de champ de droits de douane élevés n'est pas la bonne approche pour coopérer avec la Chine", a estimé dimanche le ministère chinois du Commerce. Selon Steve Sosnick, les acteurs du marché vont donc désormais se focaliser sur deux éléments: "toute déclaration relative au commerce" et "la saison des résultats" dont le vrai coup d'envoi est donné cette semaine avec les banques américaines. En parallèle, le marché obligataire américain est fermé ce lundi en raison du "Columbus Day" (Jour de Christophe Colomb), férié aux Etats-Unis. Côté entreprises, le groupe américain de microprocesseurs Broadcom (+10,32% à 358,14 dollars) bondissait à l'annonce d'un partenariat avec OpenAI, le créateur de ChatGPT. L'accord annoncé lundi va au-delà d'une simple commande car les processeurs destinés à OpenAI vont être conçus spécifiquement pour cette société et adaptés à ses usages. Les sociétés minières continuaient d'être soutenues par un fort vent d'optimisme, voyant dans le conflit entre Pékin et Washington - qui s'est récemment ravivé en raison des tensions sur les exportations liées aux terres rares - la perspective d'un plus large développement de cette industrie aux Etats-Unis. L'action de USA Rare Earth s'envolait de 30%, celle de MP Materials de plus de 20% tandis que le titre de Ramaco Resources bondissait de plus de 11%.

13.10.2025 à 16:13

Israël : les familles célèbrent le retour des ex-otages du Hamas

FRANCE24
img
Joie immense sur la place des Otages, à Tel Aviv, où des milliers d'Israéliens se sont réunis pour accueillir les ex-otages israéliens du Hamas. "C'est comme le point final de ces deux années horribles", témoigne l'un d'entre eux.
Texte intégral (547 mots)
Joie immense sur la place des Otages, à Tel Aviv, où des milliers d'Israéliens se sont réunis pour accueillir les ex-otages israéliens du Hamas. "C'est comme le point final de ces deux années horribles", témoigne l'un d'entre eux.

13.10.2025 à 16:03

Dans les Landes, un institut hélio-marin détruit avant d'être grignoté par l'érosion

FRANCE24
img
Racheté par la commune en 2021 et immédiatement revendu au Conservatoire du littoral pour 1,7 million d'euros, cet ex-sanatorium, lieu de soins pour des malades en cure d'air marin et de soleil, était désaffecté depuis 2007. "Pour éviter que le bâtiment ne parte en morceaux dans l'océan, il fallait détruire", explique Jean-Luc Delpuech, vice-président du département des Landes et ancien maire de Labenne. Phénomène naturel de perte de sédiments causé par les vents, les vagues et les marées, l'érosion côtière fait reculer les plages et les dunes de plusieurs mètres par endroits, chaque année, sur le littoral. Près d'un quart des côtes françaises sont en recul, à l'instar de la côte girondine qui perd 2,5 mètres par an ou celle des Landes, grignotée de 1,7 mètre chaque année. "Il faut traiter ces situations qui sont ou deviennent urgentes", a relevé lundi le préfet des Landes, Gilles Clavreul, évoquant une "stratégie nationale" de lutte contre le recul du trait de côte et l'érosion. Selon des projection de l'Observatoire de la côte Nouvelle-Aquitaine, le bâtiment se trouve aujourd'hui à la place du trait de côte prévu d'ici 2040. "La dune commençait déjà à ensevelir la partie ouest du bâtiment", relève Arnaud Anselin, directeur de la gestion patrimoniale du Conservatoire du littoral. Les 12.000 mètres carrés de bâtiments et de zones bitumées de l'institut, conçu à l'époque comme une "enclave" dans le paysage dunaire landais, doivent être détruits d'ici le début de l'année 2026, avant que ne débute un chantier de "renaturation" du site, soit des travaux d'un montant de 2,3 millions d'euros. Selon les estimations du Groupement d'intérêt public Littoral, qui regroupe les collectivités locales touchées par l'érosion depuis la Charente-Maritime jusqu'aux Pyrénées-Atlantiques, environ 6.700 logements et commerces sont menacés par ce recul d'ici 2050, si rien n'est fait. En Gironde, le "Signal", un immeuble d'habitation menacé d'être avalé par l'océan, avait été démoli début 2023 sur la plage de Soulac-sur-Mer. En Charente-Maritime, un phare victime de l'érosion à La Tremblade devra aussi être détruit.
Lire plus (378 mots)
Racheté par la commune en 2021 et immédiatement revendu au Conservatoire du littoral pour 1,7 million d'euros, cet ex-sanatorium, lieu de soins pour des malades en cure d'air marin et de soleil, était désaffecté depuis 2007. "Pour éviter que le bâtiment ne parte en morceaux dans l'océan, il fallait détruire", explique Jean-Luc Delpuech, vice-président du département des Landes et ancien maire de Labenne. Phénomène naturel de perte de sédiments causé par les vents, les vagues et les marées, l'érosion côtière fait reculer les plages et les dunes de plusieurs mètres par endroits, chaque année, sur le littoral. Près d'un quart des côtes françaises sont en recul, à l'instar de la côte girondine qui perd 2,5 mètres par an ou celle des Landes, grignotée de 1,7 mètre chaque année. "Il faut traiter ces situations qui sont ou deviennent urgentes", a relevé lundi le préfet des Landes, Gilles Clavreul, évoquant une "stratégie nationale" de lutte contre le recul du trait de côte et l'érosion. Selon des projection de l'Observatoire de la côte Nouvelle-Aquitaine, le bâtiment se trouve aujourd'hui à la place du trait de côte prévu d'ici 2040. "La dune commençait déjà à ensevelir la partie ouest du bâtiment", relève Arnaud Anselin, directeur de la gestion patrimoniale du Conservatoire du littoral. Les 12.000 mètres carrés de bâtiments et de zones bitumées de l'institut, conçu à l'époque comme une "enclave" dans le paysage dunaire landais, doivent être détruits d'ici le début de l'année 2026, avant que ne débute un chantier de "renaturation" du site, soit des travaux d'un montant de 2,3 millions d'euros. Selon les estimations du Groupement d'intérêt public Littoral, qui regroupe les collectivités locales touchées par l'érosion depuis la Charente-Maritime jusqu'aux Pyrénées-Atlantiques, environ 6.700 logements et commerces sont menacés par ce recul d'ici 2050, si rien n'est fait. En Gironde, le "Signal", un immeuble d'habitation menacé d'être avalé par l'océan, avait été démoli début 2023 sur la plage de Soulac-sur-Mer. En Charente-Maritime, un phare victime de l'érosion à La Tremblade devra aussi être détruit.

13.10.2025 à 15:59

À l’affiche Planète Afro : le violoniste Scott Tixier rencontre le journaliste Bertrand Dicale

Délia COLINÉ
img
Découvrez Scott Tixier, violoniste de jazz aux six Grammy Awards, avec son nouveau projet "Bonfire" : jazz, cinéma et musiques contemporaines en fusion. Et partez à la découverte des musiques créoles - Biguine, Séga, Maloya, gwo ka, Zouk... - façonnées par l’histoire, grâce à Bertrand Dicale et son livre "Musique nées de l’esclavage."
Lire plus (378 mots)
Découvrez Scott Tixier, violoniste de jazz aux six Grammy Awards, avec son nouveau projet "Bonfire" : jazz, cinéma et musiques contemporaines en fusion. Et partez à la découverte des musiques créoles - Biguine, Séga, Maloya, gwo ka, Zouk... - façonnées par l’histoire, grâce à Bertrand Dicale et son livre "Musique nées de l’esclavage."
15 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞