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21.08.2025 à 03:08

Au Texas, les élus adoptent la nouvelle carte électorale voulue par Donald Trump

FRANCE 24
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Malgré la bataille engagée par les démocrates, les républicains majoritaires à la Chambre des représentants du Texas ont adopté mercredi le redécoupage électoral favorable à leur parti. En Californie, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a à son tour annoncé son intention de redessiner la carte électorale.
Malgré la bataille engagée par les démocrates, les républicains majoritaires à la Chambre des représentants du Texas ont adopté mercredi le redécoupage électoral favorable à leur parti. En Californie, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a à son tour annoncé son intention de redessiner la carte électorale.

21.08.2025 à 01:39

Foot: Peter Shilton félicite le brésilien Fabio pour avoir battu son record de matches joués

FRANCE24
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"Enormes félicitations à Fabio Deivson Lopes Maciel pour avoir battu le record mondial de matches que j'ai été fier de détenir pendant plus de 28 ans", a salué la légende anglaise, ajoutant: "le record reste aux gardiens, brillante réussite Fabio #fierté @FIFAcom @FA". Récent demi-finaliste de la Coupe du monde des clubs, Fabio, 44 ans, a battu mardi le record de Shilton, lors d'une rencontre de huitième de finale de Copa Sudamericana remportée 2-0 face à América de Cali, selon son club, Fluminense. Ce record n'a à cette heure pas été validé par la Fifa mais ne fait aucun doute pour Peter Shilton, qui a avait établi le sien entre 1966 et 1997. Fabio, qui a joué son premier match professionnel cette même année 1997 et fêtera ses 45 ans le 30 septembre, a eu droit à une ovation des 35.000 spectateurs du Maracana. Le gardien, qui a effectué toute sa carrière au Brésil, a notamment disputé 976 matches avec Cruzeiro (2005 -2022) avant de rejoindre Fluminense, où évolue également le vétéran et ancien défenseur du PSG Thiago Silva (40 ans). Vainqueur de la Copa Libertadores en 2023 et champion du Brésil à trois reprises (2000, 2013 et 2014), le gardien d'1,88 m compte également 10 sélections avec le Brésil entre 2002 et 2005. Toujours titulaire indiscutable avec Fluminense, Fabio a récemment prolongé jusqu'en décembre 2026 avec le club carioca.
Lire plus (229 mots)
"Enormes félicitations à Fabio Deivson Lopes Maciel pour avoir battu le record mondial de matches que j'ai été fier de détenir pendant plus de 28 ans", a salué la légende anglaise, ajoutant: "le record reste aux gardiens, brillante réussite Fabio #fierté @FIFAcom @FA". Récent demi-finaliste de la Coupe du monde des clubs, Fabio, 44 ans, a battu mardi le record de Shilton, lors d'une rencontre de huitième de finale de Copa Sudamericana remportée 2-0 face à América de Cali, selon son club, Fluminense. Ce record n'a à cette heure pas été validé par la Fifa mais ne fait aucun doute pour Peter Shilton, qui a avait établi le sien entre 1966 et 1997. Fabio, qui a joué son premier match professionnel cette même année 1997 et fêtera ses 45 ans le 30 septembre, a eu droit à une ovation des 35.000 spectateurs du Maracana. Le gardien, qui a effectué toute sa carrière au Brésil, a notamment disputé 976 matches avec Cruzeiro (2005 -2022) avant de rejoindre Fluminense, où évolue également le vétéran et ancien défenseur du PSG Thiago Silva (40 ans). Vainqueur de la Copa Libertadores en 2023 et champion du Brésil à trois reprises (2000, 2013 et 2014), le gardien d'1,88 m compte également 10 sélections avec le Brésil entre 2002 et 2005. Toujours titulaire indiscutable avec Fluminense, Fabio a récemment prolongé jusqu'en décembre 2026 avec le club carioca.

20.08.2025 à 23:32

"La paix dépend de la justice, de la libération des prisonniers et de la réparation des dommages"

FRANCE24
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Lors du sommet en Alaska le président russe Vladimir Poutine a été décrit comme le grand gagnant de cette joute diplomatique. Après ce sommet, les commentaires de l'administration Trump semblaient aller dans le sens de Moscou, exigeant de Kiev des concessions territoriales qu'elle a immédiatement rejetées. Plus de précisions avec Bogdana Fedun, Conseillère en affaires publiques chez Rasmussen Global.
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Lors du sommet en Alaska le président russe Vladimir Poutine a été décrit comme le grand gagnant de cette joute diplomatique. Après ce sommet, les commentaires de l'administration Trump semblaient aller dans le sens de Moscou, exigeant de Kiev des concessions territoriales qu'elle a immédiatement rejetées. Plus de précisions avec Bogdana Fedun, Conseillère en affaires publiques chez Rasmussen Global.

20.08.2025 à 23:11

Athlétisme: la pluie douche les espoirs de chronos à Lausanne, Hodgkinson et Seville solides

FRANCE24
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Le ton était donné dès le début de la soirée avec des trombes d'eau pendant les courses de second rang. Mais alors que le ciel devait s'éclaircir au fur et à mesure de la compétition, les précipitations se sont au contraire intensifiées au grand dam des athlètes et des spectateurs emmitouflés dans des ponchos distribués par l'organisation. A la longueur hommes, le renfoncement sur lequel est normalement positionnée la planche d'appel était rempli d'eau, faisant bouger la planche au moment de l'impulsion des athlètes et donnant lieu à des scènes surréalistes, avec des bénévoles et des athlètes tentant de vider la fosse à la main. A la perche femmes, le concours a été tout bonnement stoppé en raison de la pluie. Dans ce contexte maussade, les performances ont été rares mercredi mais le Jamaïcain Oblique Seville a toutefois signé une performance solide sur 100 mètres en l'emportant en 9 sec 87 devant le champion olympique et du monde Noah Lyles, bloqué à 10 sec 02. "J'ai eu un très mauvais temps de réaction au départ, c'est la seule chose que j'ai loupé", a voulu rassurer Lyles à l'arrivée. "Techniquement j'étais bien mais quand on loupe le départ, c'est fini." A moins de trois mois des Mondiaux, Lyles n'a pas encore remporté de 100 mètres de l'été. Déjà battu par Seville à Londres pour sa rentrée en juillet, Lyles a fini deuxième derrière Kishane Thompson samedi à Chorzow (Pologne) avant de s'incliner de nouveau mercredi, malgré le forfait de Thompson à Lausanne. Hodgkinson et Tinch solides La pluie ne semble pas avoir gêné la championne olympique britannique du 800 m Keely Hodgkinson. Cinq jours après sa rentrée supersonique (1:54.74 à Chorzow samedi), elle a enchaîné mercredi avec une nouvelle victoire à Lausanne et un nouveau chrono canon (1:55.69). Sur 110 mètres haies, l'Américain Cordell Tinch, meilleur performeur mondial de l'année (12.87) s'en est lui aussi très bien sorti en l'emportant en 12 sec 98. "Je me sentais bien dès l'échauffement, c'est le genre de météo qui me convient", a-t-il souri à l'arrivée. Le Français Just Kwaou-Mathey, prétendant au podium mondial à Tokyo, a lui pris la cinquième place de la course en 13 sec 25 : "j'aurais voulu être un peu plus proche du podium mais ça va, c'est pas mal quand même", a-t-il assuré. Russell et Wanynoyi battus La soirée a été marquée par les défaites surprises des champions olympiques Masai Russell (100 m haies) et Emmanuel Wanyonyi (800 m), tous les deux meilleurs performeurs mondiaux de l'année dans leur discipline. Sur 100 mètres haies, Russell a été battue par la Néerlandaise Nadine Visser, très solide depuis le début de la saison avec un record porté à 12 sec 28, qui s'est imposée en 12 sec 45 (12.53 pour Russell). Sur 800 m, Wanyonyi a terminé deuxième en 1 min 43 sec 29 derrière l'Américain Josh Hoey, vainqueur en 1 min 42 sec 82. Côté français, le meeting de Lausanne marquait la rentrée de la spécialiste du 800 m Rénelle Lamote, cinquième des JO à Paris et embêtée au printemps par plusieurs pépins physiques. Mal positionnée dès le début de la course, elle n'a jamais pu jouer aux avants-postes et a terminé huitième en 1 min 59 sec 60, une rentrée mitigée pour celle qui est sélectionnée aux Mondiaux sous réserve qu'elle montre un état de forme satisfaisant. "Le chrono est un peu décevant, je pensais faire mieux", a soufflé Rénelle Lamote à l'arrivée. "Il fallait que je montre que je suis capable de me battre avec les meilleures et je pense que je l'ai montré, parce que dans ces conditions, faire 1 min 59 sec 60, je me dis que je suis en bonne voie."
Texte intégral (646 mots)
Le ton était donné dès le début de la soirée avec des trombes d'eau pendant les courses de second rang. Mais alors que le ciel devait s'éclaircir au fur et à mesure de la compétition, les précipitations se sont au contraire intensifiées au grand dam des athlètes et des spectateurs emmitouflés dans des ponchos distribués par l'organisation. A la longueur hommes, le renfoncement sur lequel est normalement positionnée la planche d'appel était rempli d'eau, faisant bouger la planche au moment de l'impulsion des athlètes et donnant lieu à des scènes surréalistes, avec des bénévoles et des athlètes tentant de vider la fosse à la main. A la perche femmes, le concours a été tout bonnement stoppé en raison de la pluie. Dans ce contexte maussade, les performances ont été rares mercredi mais le Jamaïcain Oblique Seville a toutefois signé une performance solide sur 100 mètres en l'emportant en 9 sec 87 devant le champion olympique et du monde Noah Lyles, bloqué à 10 sec 02. "J'ai eu un très mauvais temps de réaction au départ, c'est la seule chose que j'ai loupé", a voulu rassurer Lyles à l'arrivée. "Techniquement j'étais bien mais quand on loupe le départ, c'est fini." A moins de trois mois des Mondiaux, Lyles n'a pas encore remporté de 100 mètres de l'été. Déjà battu par Seville à Londres pour sa rentrée en juillet, Lyles a fini deuxième derrière Kishane Thompson samedi à Chorzow (Pologne) avant de s'incliner de nouveau mercredi, malgré le forfait de Thompson à Lausanne. Hodgkinson et Tinch solides La pluie ne semble pas avoir gêné la championne olympique britannique du 800 m Keely Hodgkinson. Cinq jours après sa rentrée supersonique (1:54.74 à Chorzow samedi), elle a enchaîné mercredi avec une nouvelle victoire à Lausanne et un nouveau chrono canon (1:55.69). Sur 110 mètres haies, l'Américain Cordell Tinch, meilleur performeur mondial de l'année (12.87) s'en est lui aussi très bien sorti en l'emportant en 12 sec 98. "Je me sentais bien dès l'échauffement, c'est le genre de météo qui me convient", a-t-il souri à l'arrivée. Le Français Just Kwaou-Mathey, prétendant au podium mondial à Tokyo, a lui pris la cinquième place de la course en 13 sec 25 : "j'aurais voulu être un peu plus proche du podium mais ça va, c'est pas mal quand même", a-t-il assuré. Russell et Wanynoyi battus La soirée a été marquée par les défaites surprises des champions olympiques Masai Russell (100 m haies) et Emmanuel Wanyonyi (800 m), tous les deux meilleurs performeurs mondiaux de l'année dans leur discipline. Sur 100 mètres haies, Russell a été battue par la Néerlandaise Nadine Visser, très solide depuis le début de la saison avec un record porté à 12 sec 28, qui s'est imposée en 12 sec 45 (12.53 pour Russell). Sur 800 m, Wanyonyi a terminé deuxième en 1 min 43 sec 29 derrière l'Américain Josh Hoey, vainqueur en 1 min 42 sec 82. Côté français, le meeting de Lausanne marquait la rentrée de la spécialiste du 800 m Rénelle Lamote, cinquième des JO à Paris et embêtée au printemps par plusieurs pépins physiques. Mal positionnée dès le début de la course, elle n'a jamais pu jouer aux avants-postes et a terminé huitième en 1 min 59 sec 60, une rentrée mitigée pour celle qui est sélectionnée aux Mondiaux sous réserve qu'elle montre un état de forme satisfaisant. "Le chrono est un peu décevant, je pensais faire mieux", a soufflé Rénelle Lamote à l'arrivée. "Il fallait que je montre que je suis capable de me battre avec les meilleures et je pense que je l'ai montré, parce que dans ces conditions, faire 1 min 59 sec 60, je me dis que je suis en bonne voie."

20.08.2025 à 22:55

Emprisonné en Russie, le chercheur français Laurent Vinatier visé par une enquête pour espionnage

FRANCE 24
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Le chercheur français Laurent Vinatier, qui purge déjà une peine de trois ans de prison en Russie, a été convoqué à une nouvelle audience, cette fois pour espionnage. Ce chef d'accusation prévoit une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison. Il faisait partie d'un groupe d'Occidentaux arrêtés en Russie alors que les tensions diplomatiques s'intensifiaient autour de l'Ukraine.
Texte intégral (646 mots)
Le chercheur français Laurent Vinatier, qui purge déjà une peine de trois ans de prison en Russie, a été convoqué à une nouvelle audience, cette fois pour espionnage. Ce chef d'accusation prévoit une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison. Il faisait partie d'un groupe d'Occidentaux arrêtés en Russie alors que les tensions diplomatiques s'intensifiaient autour de l'Ukraine.

20.08.2025 à 22:54

Syrie : un cadre du groupe État islamique tué par la coalition antijihadiste selon un média officiel

FRANCE 24
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La télévision officielle syrienne a rapporté la mort d'un cadre du groupe État islamique (EI), mercredi, lors d'une opération menée par la coalition internationale antijihadistes dirigée par Washington. Salah Noumane, "de nationalité irakienne et cadre de Daech" a été tué dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.
Texte intégral (646 mots)
La télévision officielle syrienne a rapporté la mort d'un cadre du groupe État islamique (EI), mercredi, lors d'une opération menée par la coalition internationale antijihadistes dirigée par Washington. Salah Noumane, "de nationalité irakienne et cadre de Daech" a été tué dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.

20.08.2025 à 22:45

Wall Street attentiste avant Jackson Hole, la tech en berne

FRANCE24
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Le Dow Jones a terminé proche de l'équilibre (+0,04%), l'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 0,67% et l'indice élargi 500 a lâché 0,24%. "Le sentiment d'aversion au risque a dominé aujourd'hui Wall Street, les +Sept Magnifiques+ (surnom donné aux géants du secteur technologique, ndlr) entraînant les indices boursiers à la baisse", note Jose Torres, d'Interactive Brokers. Alphabet (-1,12%), Amazon (-1,84%), Apple (-1,97%), Meta (-0,50%), Microsoft (-0,79%), Nvidia (-0,14%) et Tesla (-1,64%) ont tous les sept terminé dans le rouge. "Nous sommes simplement arrivés à un point où beaucoup d'entre elles étaient surachetées", relève auprès de l'AFP Tim Urbanowicz, d'Innovator Capital Management. L'un des éléments déclencheurs a été la publication en début de semaine d'un rapport du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ayant relativisé la rentabilité pour les entreprises des investissements dans l'IA. Compte tenu "du niveau de valorisation" de ces entreprises, il est nécessaire de rester "prudent" en évitant de "laisser s'installer un excès de confiance" pour ces valeurs, prévient Tim Urbanowicz. En parallèle, "les investisseurs se demandent si le président (de la Réserve fédérale, ndlr) Jerome Powell soutiendra l'idée d'une politique accommodante vendredi lors de son discours au symposium annuel de Jackson Hole", rappelle Jose Torres. Les opérateurs s'attendent en grande majorité à une baisse de taux à l'issue de la prochaine réunion de la Fed des 16 et 17 septembre, d'après l'outil de veille de CME, FedWatch. Il est "très surprenant que le marché affiche un tel degré de confiance" alors que l'inflation aux Etats-Unis reste toujours élevée et supérieure au mandat de la Fed, commente Tim Urbanowicz. Selon lui, cela tient "en grande partie" aux nombreuses pressions du président américain Donald Trump "pour inciter la Fed à baisser ses taux". Les principaux responsables de la banque centrale américaine, ont fait part de leurs avis divergents sur la politique monétaire à mener, selon un compte-rendu de leurs discussions de fin juillet publié mercredi. Plusieurs d'entre eux ont exprimé leur inquiétude face aux risques grandissants sur le marché de l'emploi. D'une manière générale, l'ensemble des membres se montre prudent pour la suite, se disant prêts à "ajuster la position économique si des risques apparaissent venant contrecarrer les objectifs" de la Fed. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à dix ans se détendait légèrement à 4,29% contre 4,31% à la clôture mardi. Ailleurs, à la cote, le secteur des semiconducteurs souffrait d'informations de presse assurant que le gouvernement américain songerait à transformer les subventions accordées dans le cadre du plan "Chips Act" en prises de participation. Intel a perdu 6,99%, TSMC 1,76% et Micron 3,97%. La chaîne de supermarchés Target a glissé (-6,33% à 98,69 dollars). Le groupe a dépassé les attentes de Wall Street en termes de chiffre d'affaires mais s'attend à ce que ses ventes annuelles chutent. L'entreprise de Minneapolis (Minnesota) a par ailleurs annoncé un changement à sa tête, l'actuel patron Brian Cornell devant être remplacé à partir du 1er février prochain par Michael Fiddelke. La holding de magasins à bas coûts TJX (+2,71% à 138,27 dollars), qui contrôle notamment les enseignes TJMaxx (habillement), HomeGoods (articles de décoration) et Marshalls (prêt-à-porter), a été recherchée après avoir fait mieux qu'escompté pour le second trimestre et avoir revu ses prévisions annuelles à la hausse.
Texte intégral (566 mots)
Le Dow Jones a terminé proche de l'équilibre (+0,04%), l'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 0,67% et l'indice élargi 500 a lâché 0,24%. "Le sentiment d'aversion au risque a dominé aujourd'hui Wall Street, les +Sept Magnifiques+ (surnom donné aux géants du secteur technologique, ndlr) entraînant les indices boursiers à la baisse", note Jose Torres, d'Interactive Brokers. Alphabet (-1,12%), Amazon (-1,84%), Apple (-1,97%), Meta (-0,50%), Microsoft (-0,79%), Nvidia (-0,14%) et Tesla (-1,64%) ont tous les sept terminé dans le rouge. "Nous sommes simplement arrivés à un point où beaucoup d'entre elles étaient surachetées", relève auprès de l'AFP Tim Urbanowicz, d'Innovator Capital Management. L'un des éléments déclencheurs a été la publication en début de semaine d'un rapport du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ayant relativisé la rentabilité pour les entreprises des investissements dans l'IA. Compte tenu "du niveau de valorisation" de ces entreprises, il est nécessaire de rester "prudent" en évitant de "laisser s'installer un excès de confiance" pour ces valeurs, prévient Tim Urbanowicz. En parallèle, "les investisseurs se demandent si le président (de la Réserve fédérale, ndlr) Jerome Powell soutiendra l'idée d'une politique accommodante vendredi lors de son discours au symposium annuel de Jackson Hole", rappelle Jose Torres. Les opérateurs s'attendent en grande majorité à une baisse de taux à l'issue de la prochaine réunion de la Fed des 16 et 17 septembre, d'après l'outil de veille de CME, FedWatch. Il est "très surprenant que le marché affiche un tel degré de confiance" alors que l'inflation aux Etats-Unis reste toujours élevée et supérieure au mandat de la Fed, commente Tim Urbanowicz. Selon lui, cela tient "en grande partie" aux nombreuses pressions du président américain Donald Trump "pour inciter la Fed à baisser ses taux". Les principaux responsables de la banque centrale américaine, ont fait part de leurs avis divergents sur la politique monétaire à mener, selon un compte-rendu de leurs discussions de fin juillet publié mercredi. Plusieurs d'entre eux ont exprimé leur inquiétude face aux risques grandissants sur le marché de l'emploi. D'une manière générale, l'ensemble des membres se montre prudent pour la suite, se disant prêts à "ajuster la position économique si des risques apparaissent venant contrecarrer les objectifs" de la Fed. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à dix ans se détendait légèrement à 4,29% contre 4,31% à la clôture mardi. Ailleurs, à la cote, le secteur des semiconducteurs souffrait d'informations de presse assurant que le gouvernement américain songerait à transformer les subventions accordées dans le cadre du plan "Chips Act" en prises de participation. Intel a perdu 6,99%, TSMC 1,76% et Micron 3,97%. La chaîne de supermarchés Target a glissé (-6,33% à 98,69 dollars). Le groupe a dépassé les attentes de Wall Street en termes de chiffre d'affaires mais s'attend à ce que ses ventes annuelles chutent. L'entreprise de Minneapolis (Minnesota) a par ailleurs annoncé un changement à sa tête, l'actuel patron Brian Cornell devant être remplacé à partir du 1er février prochain par Michael Fiddelke. La holding de magasins à bas coûts TJX (+2,71% à 138,27 dollars), qui contrôle notamment les enseignes TJMaxx (habillement), HomeGoods (articles de décoration) et Marshalls (prêt-à-porter), a été recherchée après avoir fait mieux qu'escompté pour le second trimestre et avoir revu ses prévisions annuelles à la hausse.

20.08.2025 à 21:49

Plan d'occupation de Gaza-ville : Israël annonce avoir entamé les premières étapes

FRANCE 24
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L'armée israélienne dit avoir entamé, mercredi, les opérations préliminaires en vue de la prise de contrôle de la ville de Gaza. Le ministre israélien de la Défense a annoncé que 60 000 ordres de mobilisation avaient été envoyés pour prendre part à cette offensive.
Texte intégral (566 mots)
L'armée israélienne dit avoir entamé, mercredi, les opérations préliminaires en vue de la prise de contrôle de la ville de Gaza. Le ministre israélien de la Défense a annoncé que 60 000 ordres de mobilisation avaient été envoyés pour prendre part à cette offensive.

20.08.2025 à 21:08

Des lapins "zombies" infectés par un nouveau virus ? Il s’agit d’un virus courant

Les Observateurs
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Affublés de cornes, des lapins "zombies" ont été aperçus aux États-Unis. Selon certains internautes, ces symptômes spectaculaires auraient été causés par un nouveau virus inquiétant. En réalité, les animaux ont été infectés par un virus courant découvert dans les années 30. 
Texte intégral (566 mots)
Affublés de cornes, des lapins "zombies" ont été aperçus aux États-Unis. Selon certains internautes, ces symptômes spectaculaires auraient été causés par un nouveau virus inquiétant. En réalité, les animaux ont été infectés par un virus courant découvert dans les années 30. 

20.08.2025 à 21:00

Gaza : La fin de la guerre et de la crise humanitaire dépend de la pression des alliés d’Israël

FRANCE24
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Israël continue d'exiger la libération de "tous les otages" retenus à Gaza, a indiqué mardi à l'AFP une source gouvernementale, après une nouvelle proposition des médiateurs sur une trêve dans le territoire palestinien prévoyant le retour en deux étapes de ces captifs. Après plus de 22 mois de guerre, le mouvement islamiste palestinien a annoncé lundi avoir accepté cette proposition des médiateurs -Egypte, Qatar et Etats-Unis- d'une trêve de 60 jours assortie de la libération des otages en deux étapes. Décryptage avec Rachad Antonius, Professeur associé au département de sociologie de l’UQAM.
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Israël continue d'exiger la libération de "tous les otages" retenus à Gaza, a indiqué mardi à l'AFP une source gouvernementale, après une nouvelle proposition des médiateurs sur une trêve dans le territoire palestinien prévoyant le retour en deux étapes de ces captifs. Après plus de 22 mois de guerre, le mouvement islamiste palestinien a annoncé lundi avoir accepté cette proposition des médiateurs -Egypte, Qatar et Etats-Unis- d'une trêve de 60 jours assortie de la libération des otages en deux étapes. Décryptage avec Rachad Antonius, Professeur associé au département de sociologie de l’UQAM.

20.08.2025 à 20:37

PlayStation, Pepsi et d'autres augmentent leurs prix à cause des droits de douane américains

FRANCE24
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"À l'instar de nombreuses entreprises internationales, nous continuons d’évoluer dans un environnement économique difficile", a indiqué le géant japonais du divertissement dans un billet de blog. "En conséquence, nous avons pris la décision difficile d’augmenter le prix de vente conseillé des consoles PlayStation 5 aux États-Unis à compter du 21 août", continue Isabelle Tomatis, une vice-présidente du groupe. Le prix de vente conseillé pour la PlayStation 5 aux États-Unis passe à 550 dollars, et celui de la PlayStation 5 Pro à $750 dollars. Sony a annoncé mi-avril une hausse du prix de plusieurs modèles de sa PS5 sur certains marchés. En mai, le groupe a prévenu qu'il envisageait des ajustements aux Etats-Unis aussi, et que les droits de douane américains risquaient de lui coûter environ 100 milliards de yens (680 millions de dollars) sur un an. Le géant américain des snacks PepsiCo pourrait lui augmenter le prix de ses boissons gazeuses d'environ 10% pour "atténuer les effets des droits de douane" notamment sur l'aluminium, matériau essentiel pour la fabrication de canettes, selon la revue spécialisée Beverage Digest. Evoquant un "paysage douanier complexe et dynamique", Monster Beverages -fabriquant de boissons énergisantes- pourrait également renchérir le prix de ses boissons aussi bien aux Etats-Unis qu'à l'international, a dit début août son patron, Hilton Schlosberg. Le président américain Donald Trump a signé au début du mois un décret rendant effectif, depuis le 7 août, les droits de douane supplémentaires imposés aux pays des 90 principaux partenaires commerciaux des États-Unis. Les droits de douane s'établissent désormais entre le seuil minimal de 10%, sur la majorité des produits entrant aux États-Unis, et vont jusqu'à 50%. Les produits japonais sont affectés à hauteur de 15% minimum, en plus des taux appliqués avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Le groupe américain de cosmétiques Estée Lauder a récemment estimé à environ 100 millions de dollars sur l'exercice 2026 l'impact des nouveaux droits de douane et envisage d'adapter ses prix pour compenser ce surcoût.
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"À l'instar de nombreuses entreprises internationales, nous continuons d’évoluer dans un environnement économique difficile", a indiqué le géant japonais du divertissement dans un billet de blog. "En conséquence, nous avons pris la décision difficile d’augmenter le prix de vente conseillé des consoles PlayStation 5 aux États-Unis à compter du 21 août", continue Isabelle Tomatis, une vice-présidente du groupe. Le prix de vente conseillé pour la PlayStation 5 aux États-Unis passe à 550 dollars, et celui de la PlayStation 5 Pro à $750 dollars. Sony a annoncé mi-avril une hausse du prix de plusieurs modèles de sa PS5 sur certains marchés. En mai, le groupe a prévenu qu'il envisageait des ajustements aux Etats-Unis aussi, et que les droits de douane américains risquaient de lui coûter environ 100 milliards de yens (680 millions de dollars) sur un an. Le géant américain des snacks PepsiCo pourrait lui augmenter le prix de ses boissons gazeuses d'environ 10% pour "atténuer les effets des droits de douane" notamment sur l'aluminium, matériau essentiel pour la fabrication de canettes, selon la revue spécialisée Beverage Digest. Evoquant un "paysage douanier complexe et dynamique", Monster Beverages -fabriquant de boissons énergisantes- pourrait également renchérir le prix de ses boissons aussi bien aux Etats-Unis qu'à l'international, a dit début août son patron, Hilton Schlosberg. Le président américain Donald Trump a signé au début du mois un décret rendant effectif, depuis le 7 août, les droits de douane supplémentaires imposés aux pays des 90 principaux partenaires commerciaux des États-Unis. Les droits de douane s'établissent désormais entre le seuil minimal de 10%, sur la majorité des produits entrant aux États-Unis, et vont jusqu'à 50%. Les produits japonais sont affectés à hauteur de 15% minimum, en plus des taux appliqués avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Le groupe américain de cosmétiques Estée Lauder a récemment estimé à environ 100 millions de dollars sur l'exercice 2026 l'impact des nouveaux droits de douane et envisage d'adapter ses prix pour compenser ce surcoût.

20.08.2025 à 20:05

En déménageant, le prince William sème le doute sur l'avenir du palais de Buckingham

FRANCE24
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Selon le tabloïd The Sun, le couple princier et ses trois enfants ont trouvé en Forest Lodge, manoir de huit chambres à Windsor, à l'ouest de Londres, leur "maison pour toujours". Le palais de Kensington, qui gère la communication de William et Kate, a confirmé à l'AFP que la famille allait déménager "plus tard cette année". Elle vivait déjà sur le domaine royal, dans un logement plus petit. Si le futur roi et sa famille s'installent définitivement à Windsor, le palais de Buckingham, en réfection au centre de Londres, cessera d'être la résidence officielle du monarque britannique comme elle l'était depuis 1837. Pour le commentateur royal Richard Fitzwilliams, ce "serait une catastrophe si Buckingham était mis à l'écart". "C'est un bâtiment emblématique, comparable à la Maison Blanche et connu dans le monde entier", dit-il à l'AFP. Situé au cœur de la capitale, le palais aux 755 pièces est une attraction très prisée des touristes. Environ 500.000 le visitent chaque année durant les mois d'été. 425 millions d'euros D'un point de vue institutionnel, c'est le coeur battant de la monarchie britannique, avec ses nombreuses cérémonies officielles, garden-parties estivales et son célèbre balcon, d'où la famille royale salue le public lors de cérémonies comme l'anniversaire du roi (Trooping the Colour). Le roi Charles III, 76 ans, n'y habite cependant pas, car d'importants travaux de rénovation y sont en cours. Un chantier évalué à 369 millions de livres (425 millions d'euros) et qui doit durer jusqu'en 2027. Charles, qui a annoncé début 2024 souffrir d'un cancer dont la nature n'a jamais été dévoilée, a assuré qu'il comptait faire du palais de Buckingham sa base londonienne une fois les travaux achevés. Reste que "compte tenu de son combat contre le cancer, cela pourrait ne pas arriver" souligne Richard Fitzwilliams. Le monarque n'a d'ailleurs jamais caché préférer sa résidence de Clarence House, à Londres, où il vit depuis 2003. Nombreuses résidences Buckingham palace n'est qu'une des nombreuses propriétés utilisées par la famille royale, qu'elles soient privées ou appartenant à la Couronne. Les résidences préférées de la défunte reine Elizabeth II étaient le château de Windsor et le château de Balmoral, en Écosse, où elle se retirait chaque été. Les Noëls étaient eux passés à Sandringham House, dans l'est de l'Angleterre. Charles, lui, s'est beaucoup investi dans sa résidence de Highgrove House dans l'ouest de l'Angleterre, où il a conçu des jardins et une ferme entièrement biologique. Quant à William et Kate, ils disposent également de plusieurs résidences, à Londres et dans la campagne anglaise. William n'a jamais abordé la question de l'avenir du palais de Buckingham. Selon le Daily Mail, il pourrait, une fois devenu roi, s'inscrire dans les pas de son père en ouvrant davantage l'institution au public. Pour Richard Fitzwilliams, Buckingham "doit absolument rester le centre de la monarchie, que William et Catherine y vivent ou non". "Je crains qu'un futur roi à temps partiel caché à Forest Lodge... puisse entraîner une baisse du soutien de ses sujets", a pour sa part écrit la chroniqueuse du Daily Mail, Amanda Platell. Un sondage YouGov publié en 2024 révélait que seulement un tiers (35%) des 18-24 ans se disaient favorable au maintien de la monarchie, contre un soutien "assez large" dans la population en général.
Texte intégral (573 mots)
Selon le tabloïd The Sun, le couple princier et ses trois enfants ont trouvé en Forest Lodge, manoir de huit chambres à Windsor, à l'ouest de Londres, leur "maison pour toujours". Le palais de Kensington, qui gère la communication de William et Kate, a confirmé à l'AFP que la famille allait déménager "plus tard cette année". Elle vivait déjà sur le domaine royal, dans un logement plus petit. Si le futur roi et sa famille s'installent définitivement à Windsor, le palais de Buckingham, en réfection au centre de Londres, cessera d'être la résidence officielle du monarque britannique comme elle l'était depuis 1837. Pour le commentateur royal Richard Fitzwilliams, ce "serait une catastrophe si Buckingham était mis à l'écart". "C'est un bâtiment emblématique, comparable à la Maison Blanche et connu dans le monde entier", dit-il à l'AFP. Situé au cœur de la capitale, le palais aux 755 pièces est une attraction très prisée des touristes. Environ 500.000 le visitent chaque année durant les mois d'été. 425 millions d'euros D'un point de vue institutionnel, c'est le coeur battant de la monarchie britannique, avec ses nombreuses cérémonies officielles, garden-parties estivales et son célèbre balcon, d'où la famille royale salue le public lors de cérémonies comme l'anniversaire du roi (Trooping the Colour). Le roi Charles III, 76 ans, n'y habite cependant pas, car d'importants travaux de rénovation y sont en cours. Un chantier évalué à 369 millions de livres (425 millions d'euros) et qui doit durer jusqu'en 2027. Charles, qui a annoncé début 2024 souffrir d'un cancer dont la nature n'a jamais été dévoilée, a assuré qu'il comptait faire du palais de Buckingham sa base londonienne une fois les travaux achevés. Reste que "compte tenu de son combat contre le cancer, cela pourrait ne pas arriver" souligne Richard Fitzwilliams. Le monarque n'a d'ailleurs jamais caché préférer sa résidence de Clarence House, à Londres, où il vit depuis 2003. Nombreuses résidences Buckingham palace n'est qu'une des nombreuses propriétés utilisées par la famille royale, qu'elles soient privées ou appartenant à la Couronne. Les résidences préférées de la défunte reine Elizabeth II étaient le château de Windsor et le château de Balmoral, en Écosse, où elle se retirait chaque été. Les Noëls étaient eux passés à Sandringham House, dans l'est de l'Angleterre. Charles, lui, s'est beaucoup investi dans sa résidence de Highgrove House dans l'ouest de l'Angleterre, où il a conçu des jardins et une ferme entièrement biologique. Quant à William et Kate, ils disposent également de plusieurs résidences, à Londres et dans la campagne anglaise. William n'a jamais abordé la question de l'avenir du palais de Buckingham. Selon le Daily Mail, il pourrait, une fois devenu roi, s'inscrire dans les pas de son père en ouvrant davantage l'institution au public. Pour Richard Fitzwilliams, Buckingham "doit absolument rester le centre de la monarchie, que William et Catherine y vivent ou non". "Je crains qu'un futur roi à temps partiel caché à Forest Lodge... puisse entraîner une baisse du soutien de ses sujets", a pour sa part écrit la chroniqueuse du Daily Mail, Amanda Platell. Un sondage YouGov publié en 2024 révélait que seulement un tiers (35%) des 18-24 ans se disaient favorable au maintien de la monarchie, contre un soutien "assez large" dans la population en général.

20.08.2025 à 20:01

Washington vise de nouveau la CPI pour ses enquêtes impliquant Etats-Unis et Israël

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Les sanctions américaines visent la juge canadienne Kimberly Prost, le juge français Nicolas Guillou, qui est impliqué dans le dossier du mandat d'arrêt visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi que deux procureures adjointes, Nazhat Shameem Khan des îles Fidji et Mame Mandiaye Niang du Sénégal. Ils sont sanctionnés pour avoir "directement participé aux efforts déployés par la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des Etats-Unis ou d'Israël, sans le consentement de l'un ou l'autre de ces pays", a déclaré le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, dans un communiqué. Ces nouvelles sanctions viennent s'ajouter à celles annoncées début juin visant quatre autres magistrates de la CPI. Et en février, les Etats-Unis ont sanctionné le procureur de la CPI Karim Khan, qui avait initié une procédure contre des dirigeants israéliens. Marco Rubio, qui a dénoncé la "politisation de la CPI", a souligné que l'institution basée à La Haye représentait "une menace pour la sécurité nationale et a été utilisée comme un instrument de guerre juridique contre les Etats-Unis et leur proche allié Israël". Les Etats-Unis rejettent des procédures ayant visé des soldats américains en Afghanistan, suspectés de crimes de guerre présumés ou encore les mandats d'arrêt de la CPI contre le Premier ministre israélien et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans la guerre à Gaza. La précédente administration du démocrate Joe Biden s'était également insurgée contre ces mandats d'arrêt. "Impartiale" La CPI a qualifié les sanctions américaines d'"attaque flagrante contre l'indépendance d'une institution judiciaire impartiale", selon un communiqué. La Cour a ajouté qu'elle "soutenait fermement son personnel et les victimes d'atrocités inimaginables", et assuré qu'elle "continuerait à remplir ses mandats, sans se laisser décourager" et "sans tenir compte d'aucune restriction, pression ou menace". Les mesures annoncées consistent en une interdiction d'entrée sur le sol américain des personnes visées et le gel des avoirs éventuels détenus aux Etats-Unis et toute transaction financière avec eux. La juge canadienne est sanctionnée pour avoir autorisé l'ouverture d'une enquête de la CPI sur des crimes présumés commis pendant la guerre en Afghanistan, y compris par les forces américaines. Le juge français est lui en charge d'une affaire dans laquelle un mandat d'arrêt a été délivré contre M. Netanyahu. Nicolas Guillou, juriste chevronné, a travaillé pendant plusieurs années aux Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, en tant que détaché au sein du ministère de la Justice pour y développer la coopération judiciaire avec la France. Les procureures adjointes Shameem Khan et Mandiaye Niang sont elles sanctionnées pour leur soutien aux "actions illégitimes de la CPI contre Israël", notamment s'agissant des mandats d'arrêt. Le Premier ministre israélien, visé par un mandat d'arrêt depuis novembre 2024, a salué les sanctions américaines. "C'est une action décisive contre la campagne de diffamation et de mensonges visant l'Etat d'Israël (et son armée) en faveur de la vérité et de la justice", a-t-il affirmé dans un communiqué. "Consternation" de la France La France a exprimé sa "consternation", selon le ministère des Affaires étrangères. Elle "exprime sa solidarité à l'égard des magistrats visés par cette décision" et estime que les sanctions sont "contraires au principe d'indépendance de la justice", a souligné un porte-parole du ministère. Ni les Etats-Unis ni Israël ne sont membres de la CPI, juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l'humanité et de crime de guerre. Ils ne reconnaissent pas sa capacité à poursuivre leurs ressortissants. La CPI peut cependant engager des poursuites contre eux pour des crimes présumés commis sur le territoire d'un Etat partie -- ce qui est le cas de la Palestine -- ou d'un pays non membre reconnaissant sa juridiction. Au cours du premier mandat de Donald Trump, la CPI, en particulier sa procureure d'alors, Fatou Bensouda, avait déjà été la cible de sanctions américaines - levées par Joe Biden peu après son arrivée au pouvoir en 2021.
Texte intégral (748 mots)
Les sanctions américaines visent la juge canadienne Kimberly Prost, le juge français Nicolas Guillou, qui est impliqué dans le dossier du mandat d'arrêt visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi que deux procureures adjointes, Nazhat Shameem Khan des îles Fidji et Mame Mandiaye Niang du Sénégal. Ils sont sanctionnés pour avoir "directement participé aux efforts déployés par la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des Etats-Unis ou d'Israël, sans le consentement de l'un ou l'autre de ces pays", a déclaré le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, dans un communiqué. Ces nouvelles sanctions viennent s'ajouter à celles annoncées début juin visant quatre autres magistrates de la CPI. Et en février, les Etats-Unis ont sanctionné le procureur de la CPI Karim Khan, qui avait initié une procédure contre des dirigeants israéliens. Marco Rubio, qui a dénoncé la "politisation de la CPI", a souligné que l'institution basée à La Haye représentait "une menace pour la sécurité nationale et a été utilisée comme un instrument de guerre juridique contre les Etats-Unis et leur proche allié Israël". Les Etats-Unis rejettent des procédures ayant visé des soldats américains en Afghanistan, suspectés de crimes de guerre présumés ou encore les mandats d'arrêt de la CPI contre le Premier ministre israélien et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans la guerre à Gaza. La précédente administration du démocrate Joe Biden s'était également insurgée contre ces mandats d'arrêt. "Impartiale" La CPI a qualifié les sanctions américaines d'"attaque flagrante contre l'indépendance d'une institution judiciaire impartiale", selon un communiqué. La Cour a ajouté qu'elle "soutenait fermement son personnel et les victimes d'atrocités inimaginables", et assuré qu'elle "continuerait à remplir ses mandats, sans se laisser décourager" et "sans tenir compte d'aucune restriction, pression ou menace". Les mesures annoncées consistent en une interdiction d'entrée sur le sol américain des personnes visées et le gel des avoirs éventuels détenus aux Etats-Unis et toute transaction financière avec eux. La juge canadienne est sanctionnée pour avoir autorisé l'ouverture d'une enquête de la CPI sur des crimes présumés commis pendant la guerre en Afghanistan, y compris par les forces américaines. Le juge français est lui en charge d'une affaire dans laquelle un mandat d'arrêt a été délivré contre M. Netanyahu. Nicolas Guillou, juriste chevronné, a travaillé pendant plusieurs années aux Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, en tant que détaché au sein du ministère de la Justice pour y développer la coopération judiciaire avec la France. Les procureures adjointes Shameem Khan et Mandiaye Niang sont elles sanctionnées pour leur soutien aux "actions illégitimes de la CPI contre Israël", notamment s'agissant des mandats d'arrêt. Le Premier ministre israélien, visé par un mandat d'arrêt depuis novembre 2024, a salué les sanctions américaines. "C'est une action décisive contre la campagne de diffamation et de mensonges visant l'Etat d'Israël (et son armée) en faveur de la vérité et de la justice", a-t-il affirmé dans un communiqué. "Consternation" de la France La France a exprimé sa "consternation", selon le ministère des Affaires étrangères. Elle "exprime sa solidarité à l'égard des magistrats visés par cette décision" et estime que les sanctions sont "contraires au principe d'indépendance de la justice", a souligné un porte-parole du ministère. Ni les Etats-Unis ni Israël ne sont membres de la CPI, juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l'humanité et de crime de guerre. Ils ne reconnaissent pas sa capacité à poursuivre leurs ressortissants. La CPI peut cependant engager des poursuites contre eux pour des crimes présumés commis sur le territoire d'un Etat partie -- ce qui est le cas de la Palestine -- ou d'un pays non membre reconnaissant sa juridiction. Au cours du premier mandat de Donald Trump, la CPI, en particulier sa procureure d'alors, Fatou Bensouda, avait déjà été la cible de sanctions américaines - levées par Joe Biden peu après son arrivée au pouvoir en 2021.

20.08.2025 à 19:39

La récente vague de chaleur "pas comparable" à 2003 sauf dans le Sud-Ouest

FRANCE24
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Cette vague, la 51e depuis depuis 1947 à l’échelle nationale, s'est déroulée du 8 au 18 août. Ces événements extrêmes sont rendus plus fréquents et plus intenses dans le contexte du changement climatique. 34 des vagues de chaleur en France ont eu lieu après l'an 2000. Le dernier épisode caniculaire en date est "la seconde vague de chaleur la plus longue pour un mois d’août après la canicule d’août 2003 qui avait duré seize jours", indique le prévisionniste national. Avec 27 jours en vague de chaleur, l’été 2025 se classe pour l'instant au second rang pour le nombre de jours en vague de chaleur derrière 2022 qui en avait connu 33 lors de trois vagues de chaleur distinctes. Mais concernant l'intensité et la sévérité, la dernière vague de chaleur ne peut être mise au même niveau que la canicule historique de 2003 si l'on se place du point de vue national, notamment parce que la partie nord du pays a été relativement épargné par les températures les plus élevées. Toutefois, c'est "une des vagues de chaleur les plus intenses sur le sud du pays" et notamment le sud-ouest, "qui a pu connaître des niveaux de chaleur comparables à ceux survenus" en 2003, note Météo-France. A Carcassonne, Cognac, Toulouse et Bordeaux, les températures maximales ont été en moyenne sur l’épisode de un à deux degrés plus élevées qu’en 2003 alors qu’à Strasbourg et Paris, elles ont été de trois à quatre degrés plus fraîches. Le seuil des 40°C a été franchi à plusieurs reprises dans le sud du pays, "parfois deux jours consécutifs comme à Toulouse (Haute-Garonne), à Argentat (Corrèze), Agen (Lot-et-Garonne), Montauban (Tarn-et-Garonne), voire même deux fois comme à Carcassonne (Aude)". Sur le réseau des 120 stations de Météo-France, les 40°C ont été atteints ou dépassé à 32 reprises en août 2025 par 20 stations. En 2003, il l'avait été à 87 reprises par 28 stations. "Avant 1980, les occurrences de dépassement du seuil 40°C sur ce même réseau sont extrêmement rares, seulement cinq occurrences ont été mesurées entre 1951 et 1980", précise le prévisionniste national. Les nuits tropicales, où la température n'est pas redescendue sous les 20°C, se sont multipliées, notamment à Nice (Alpes-Maritimes), Sète (Hérault) ou Perpignan (Pyrénées-Orientales), où elles se sont enchainées pendant 11 jours soit durant la totalité de cet épisode caniculaire.
Lire plus (407 mots)
Cette vague, la 51e depuis depuis 1947 à l’échelle nationale, s'est déroulée du 8 au 18 août. Ces événements extrêmes sont rendus plus fréquents et plus intenses dans le contexte du changement climatique. 34 des vagues de chaleur en France ont eu lieu après l'an 2000. Le dernier épisode caniculaire en date est "la seconde vague de chaleur la plus longue pour un mois d’août après la canicule d’août 2003 qui avait duré seize jours", indique le prévisionniste national. Avec 27 jours en vague de chaleur, l’été 2025 se classe pour l'instant au second rang pour le nombre de jours en vague de chaleur derrière 2022 qui en avait connu 33 lors de trois vagues de chaleur distinctes. Mais concernant l'intensité et la sévérité, la dernière vague de chaleur ne peut être mise au même niveau que la canicule historique de 2003 si l'on se place du point de vue national, notamment parce que la partie nord du pays a été relativement épargné par les températures les plus élevées. Toutefois, c'est "une des vagues de chaleur les plus intenses sur le sud du pays" et notamment le sud-ouest, "qui a pu connaître des niveaux de chaleur comparables à ceux survenus" en 2003, note Météo-France. A Carcassonne, Cognac, Toulouse et Bordeaux, les températures maximales ont été en moyenne sur l’épisode de un à deux degrés plus élevées qu’en 2003 alors qu’à Strasbourg et Paris, elles ont été de trois à quatre degrés plus fraîches. Le seuil des 40°C a été franchi à plusieurs reprises dans le sud du pays, "parfois deux jours consécutifs comme à Toulouse (Haute-Garonne), à Argentat (Corrèze), Agen (Lot-et-Garonne), Montauban (Tarn-et-Garonne), voire même deux fois comme à Carcassonne (Aude)". Sur le réseau des 120 stations de Météo-France, les 40°C ont été atteints ou dépassé à 32 reprises en août 2025 par 20 stations. En 2003, il l'avait été à 87 reprises par 28 stations. "Avant 1980, les occurrences de dépassement du seuil 40°C sur ce même réseau sont extrêmement rares, seulement cinq occurrences ont été mesurées entre 1951 et 1980", précise le prévisionniste national. Les nuits tropicales, où la température n'est pas redescendue sous les 20°C, se sont multipliées, notamment à Nice (Alpes-Maritimes), Sète (Hérault) ou Perpignan (Pyrénées-Orientales), où elles se sont enchainées pendant 11 jours soit durant la totalité de cet épisode caniculaire.

20.08.2025 à 19:35

Un juge bloque une loi texane imposant que les Dix commandements figurent dans les écoles

FRANCE24
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Le juge Fred Biery a émis une injonction préliminaire interdisant la mise en application de la loi, qui devait entrer en vigueur le 1er septembre et a été contestée par des familles d'élèves de confessions diverses. Cette loi est inconstitutionnelle, "prend parti de manière inadmissible sur des questions théologiques et favorise officiellement les confessions chrétiennes au détriment des autres", écrit-il dans son jugement de 55 pages. L'affichage des Dix commandements dans les salles de classe est "susceptible d'envoyer un message d'exclusion et spirituellement pesant" aux enfants à l'origine de la plainte, en leur donnant le sentiment d'être "des étrangers qui n'appartiennent pas à leur propre communauté scolaire", fait-il valoir. La rabbine Mara Nathan, l'une des plaignantes dans ce dossier, a salué le jugement. "Les croyances religieuses des enfants devraient être inculquées par les parents et les communautés de foi, et non par les personnalités politiques et les écoles publiques", a-t-elle réagi dans un communiqué. Rachel Laser, présidente d'Americans United for Separation of Church and State, une association vouée à la défense de la laïcité, a également approuvé la décision. Elle envoie un "message fort et retentissant à travers le pays que le gouvernement respecte la liberté religieuse de chaque élève dans nos écoles publiques", a-t-elle jugé. Un autre juge fédéral avait bloqué en novembre une loi similaire en Louisiane, autre Etat conservateur du sud des Etats-Unis. Il l'avait jugée contraire au premier amendement de la Constitution américaine, qui prohibe l'établissement d'une religion nationale et interdit de favoriser une religion sur une autre. La liberté religieuse et la séparation de l'Eglise et de l'Etat sont des principes fondateurs aux Etats-Unis. En 1980, la Cour suprême des Etats-Unis avait déjà jugé qu'une loi prévoyant l'affichage des Dix commandements dans les écoles publiques du Kentucky (centre-est) était inconstitutionnelle. Le plus haut responsable de l'éducation en Oklahoma a ordonné en juin 2024 aux écoles publiques de cet Etat du sud des Etats-Unis d'enseigner la Bible, une décision polémique qui est également contestée en justice.
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Le juge Fred Biery a émis une injonction préliminaire interdisant la mise en application de la loi, qui devait entrer en vigueur le 1er septembre et a été contestée par des familles d'élèves de confessions diverses. Cette loi est inconstitutionnelle, "prend parti de manière inadmissible sur des questions théologiques et favorise officiellement les confessions chrétiennes au détriment des autres", écrit-il dans son jugement de 55 pages. L'affichage des Dix commandements dans les salles de classe est "susceptible d'envoyer un message d'exclusion et spirituellement pesant" aux enfants à l'origine de la plainte, en leur donnant le sentiment d'être "des étrangers qui n'appartiennent pas à leur propre communauté scolaire", fait-il valoir. La rabbine Mara Nathan, l'une des plaignantes dans ce dossier, a salué le jugement. "Les croyances religieuses des enfants devraient être inculquées par les parents et les communautés de foi, et non par les personnalités politiques et les écoles publiques", a-t-elle réagi dans un communiqué. Rachel Laser, présidente d'Americans United for Separation of Church and State, une association vouée à la défense de la laïcité, a également approuvé la décision. Elle envoie un "message fort et retentissant à travers le pays que le gouvernement respecte la liberté religieuse de chaque élève dans nos écoles publiques", a-t-elle jugé. Un autre juge fédéral avait bloqué en novembre une loi similaire en Louisiane, autre Etat conservateur du sud des Etats-Unis. Il l'avait jugée contraire au premier amendement de la Constitution américaine, qui prohibe l'établissement d'une religion nationale et interdit de favoriser une religion sur une autre. La liberté religieuse et la séparation de l'Eglise et de l'Etat sont des principes fondateurs aux Etats-Unis. En 1980, la Cour suprême des Etats-Unis avait déjà jugé qu'une loi prévoyant l'affichage des Dix commandements dans les écoles publiques du Kentucky (centre-est) était inconstitutionnelle. Le plus haut responsable de l'éducation en Oklahoma a ordonné en juin 2024 aux écoles publiques de cet Etat du sud des Etats-Unis d'enseigner la Bible, une décision polémique qui est également contestée en justice.
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