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03.05.2025 à 18:41

Nouvelle grève chez Décathlon pour réclamer des hausses de salaire

FRANCE24
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Selon Sébastien Chauvin, délégué syndical CFDT, plus de 500 salariés avaient répondu à l'appel à la grève vendredi et samedi, pour des arrêts de travail de quelques heures ou d'une journée, dans une centaine de magasins en France. Le mouvement n'a toutefois pas entraîné de fermeture de magasin. La groupe compte environ 20.000 salariés en France dont 12.000 travaillent en magasin, selon M. Chauvin. "Nous revendiquons des salaires qui correspondent à nos responsabilités et à notre investissement, un meilleur système d'évaluation annuel et plus d'effectifs en CDI", a-t-il détaillé, précisant que le mouvement était aussi soutenu par la CGT. De son côté, la direction a indiqué à l'AFP que "l'enseigne rest(ait) particulièrement attentive aux questionnements et revendications exprimés. Décathlon poursuit un dialogue direct et régulier avec ses équipes". La direction n'était pas en mesure samedi d'évaluer le nombre de grévistes. A Paris, une dizaine d'employés de Décathlon syndiqués à la CFDT avaient prévu de se retrouver samedi après-midi devant le magasin de la place de la Madeleine mais une averse de grêle a perturbé le rassemblement, qui s'est finalement déroulé dans les allées du magasin. Ils dénonçaient les conditions de travail dans ce magasin, degradées selon eux par les lourds travaux effectués depuis plusieurs mois dans l'immeuble qui l'abrite. "Ce magasin est celui qui fait le plus gros chiffre d'affaires du groupe au niveau mondial, 60 millions d'euros. La direction n'a pas voulu le fermer pendant les travaux", regrette Sébastien Chauvin. La CFDT, troisième organisation syndicale au sein du groupe mais première chez les employés, avait déjà lancé un appel à la grève en décembre pour réclamer des hausses de salaire. Les grèves restent toutefois assez rares dans cette chaîne qui appartient au groupe Mulliez (Auchan, Boulanger, Leroy Merlin).

03.05.2025 à 18:40

Gabon : l'ancien putschiste Brice Oligui Nguema investi président après 19 mois de transition

FRANCE 24
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Brice Oligui Nguema a prêté serment samedi comme président. Avant un retour complet à l'ordre constitutionnel, le Gabon devra encore organiser des élections législatives, prévues avant la fin de l'été. 
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Brice Oligui Nguema a prêté serment samedi comme président. Avant un retour complet à l'ordre constitutionnel, le Gabon devra encore organiser des élections législatives, prévues avant la fin de l'été. 

03.05.2025 à 18:27

Allemagne: le Bayern "quasiment champion" malgré son nul concédé à Leipzig

FRANCE24
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Les hommes de Vincent Kompany comptent 76 points, soit neuf de plus que les 67 du Bayer Leverkusen, qui doit encore jouer trois fois en Bundesliga cette saison, à commencer par un déplacement sur la pelouse de Fribourg dimanche (17h30). En cas d'égalité en fin de saison, c'est la différence générale de buts qui sert à départager les équipes, et le Bayern compte trente buts d'avance sur Leverkusen, champion d'Allemagne en titre (+61 contre +31). Si le Werkself (le onze de l'usine, surnom de l'équipe du club fondé en 1904 par le chimiste Bayer) ne s'impose pas dimanche en Forêt Noire, le titre de champion sera mathématiquement assuré pour les coéquipiers de Thomas Müller, capitaine samedi en l'absence de Manuel Neuer. Sinon, le Bayern aura une deuxième balle de titre samedi prochain (18h30) sur sa pelouse de l'Allianz Arena contre le Borussia Mönchengladbach, où un match nul sera alors suffisant pour mettre Leverkusen définitivement hors de portée avant la dernière journée. "C'est un peu étrange à cause de cette égalisation. Je me sens totalement comme un champion, mais nous ne le sommes pas encore vraiment", a parfaitement résumé Thomas Müller après sa 501e rencontre de Bundesliga avec le Bayern, au micro du diffuseur Sky. "Dommage", a souligné le directeur sportif Christoph Freund, ajoutant avec un sourire: "Nous sommes quasiment champions. Il y a déjà eu des matches nuls plus amers que celui d'aujourd'hui". Samedi en fin d'après-midi, sous une pluie battante, le Bayern est passé à côté de sa première période, totalement inoffensif en attaque et puni par le Slovène Benjamin Sesko d'un superbe extérieur du pied droit lobé (11e) et par l'Allemand Lukas Klostermann (39e), à la réception d'un coup franc de David Raum. Dortmund peut repasser quatrième Au retour des vestiaires, les Munichois ont affiché un tout autre visage, notamment grâce aux entrées en jeu du Français Kingsley Coman et de l'Allemand Leon Goretzka. Sous l'impulsion de la révélation de la saison, le Français Michael Olise, les Bavarois se sont relancés en l'espace de 46 secondes. L'international français, encore une fois le meilleur joueur du Bayern samedi, a d'abord trouvé Eric Dier (62e) sur un corner tiré au premier poteau, puis a égalisé (63e). Leroy Sané pensait avoir inscrit le but du titre à la 83e minute (3-2), trompant pour la troisième fois le gardien du RB Leipzig d'une puissante frappe. Et alors que la colonie des 5.000 supporters du Bayern célébrait un titre qui lui tendait les bras depuis une bonne dizaine de minutes, Yussuf Poulsen est venu égaliser dans les dernières secondes du temps additionnel, et doucher les espoirs munichois qui devront encore un tout petit peu patienter pour célébrer officiellement la reconquête du titre national, cédé à Leverkusen la saison passée après 11 sacres consécutifs entre 2013 et 2023. Privé du match à Leipzig à cause d'un cinquième carton jaune cette saison en Bundesliga reçu la semaine dernière contre Mayence (le premier remontait à la fin août!), Harry Kane sera de retour sur la pelouse la semaine prochaine pour un premier titre dans sa carrière à 31 ans. Si la lutte pour le titre est toute proche de son dénouement, celle pour la prochaine Ligue des champions risque d'animer la fin de saison en Allemagne, avec un suspense entier pour la quatrième place, qui offre le dernier ticket. Avec son match nul contre le Bayern, Leipzig reste 5e et revient à un point de Fribourg (50 contre 51) qui reçoit Leverkusen. Le Borussia Dortmund reçoit Wolfsburg samedi (18h30) et a une occasion en or pour prendre la quatrième place en cas de victoire dans son Westfalenstadion.
Texte intégral (636 mots)
Les hommes de Vincent Kompany comptent 76 points, soit neuf de plus que les 67 du Bayer Leverkusen, qui doit encore jouer trois fois en Bundesliga cette saison, à commencer par un déplacement sur la pelouse de Fribourg dimanche (17h30). En cas d'égalité en fin de saison, c'est la différence générale de buts qui sert à départager les équipes, et le Bayern compte trente buts d'avance sur Leverkusen, champion d'Allemagne en titre (+61 contre +31). Si le Werkself (le onze de l'usine, surnom de l'équipe du club fondé en 1904 par le chimiste Bayer) ne s'impose pas dimanche en Forêt Noire, le titre de champion sera mathématiquement assuré pour les coéquipiers de Thomas Müller, capitaine samedi en l'absence de Manuel Neuer. Sinon, le Bayern aura une deuxième balle de titre samedi prochain (18h30) sur sa pelouse de l'Allianz Arena contre le Borussia Mönchengladbach, où un match nul sera alors suffisant pour mettre Leverkusen définitivement hors de portée avant la dernière journée. "C'est un peu étrange à cause de cette égalisation. Je me sens totalement comme un champion, mais nous ne le sommes pas encore vraiment", a parfaitement résumé Thomas Müller après sa 501e rencontre de Bundesliga avec le Bayern, au micro du diffuseur Sky. "Dommage", a souligné le directeur sportif Christoph Freund, ajoutant avec un sourire: "Nous sommes quasiment champions. Il y a déjà eu des matches nuls plus amers que celui d'aujourd'hui". Samedi en fin d'après-midi, sous une pluie battante, le Bayern est passé à côté de sa première période, totalement inoffensif en attaque et puni par le Slovène Benjamin Sesko d'un superbe extérieur du pied droit lobé (11e) et par l'Allemand Lukas Klostermann (39e), à la réception d'un coup franc de David Raum. Dortmund peut repasser quatrième Au retour des vestiaires, les Munichois ont affiché un tout autre visage, notamment grâce aux entrées en jeu du Français Kingsley Coman et de l'Allemand Leon Goretzka. Sous l'impulsion de la révélation de la saison, le Français Michael Olise, les Bavarois se sont relancés en l'espace de 46 secondes. L'international français, encore une fois le meilleur joueur du Bayern samedi, a d'abord trouvé Eric Dier (62e) sur un corner tiré au premier poteau, puis a égalisé (63e). Leroy Sané pensait avoir inscrit le but du titre à la 83e minute (3-2), trompant pour la troisième fois le gardien du RB Leipzig d'une puissante frappe. Et alors que la colonie des 5.000 supporters du Bayern célébrait un titre qui lui tendait les bras depuis une bonne dizaine de minutes, Yussuf Poulsen est venu égaliser dans les dernières secondes du temps additionnel, et doucher les espoirs munichois qui devront encore un tout petit peu patienter pour célébrer officiellement la reconquête du titre national, cédé à Leverkusen la saison passée après 11 sacres consécutifs entre 2013 et 2023. Privé du match à Leipzig à cause d'un cinquième carton jaune cette saison en Bundesliga reçu la semaine dernière contre Mayence (le premier remontait à la fin août!), Harry Kane sera de retour sur la pelouse la semaine prochaine pour un premier titre dans sa carrière à 31 ans. Si la lutte pour le titre est toute proche de son dénouement, celle pour la prochaine Ligue des champions risque d'animer la fin de saison en Allemagne, avec un suspense entier pour la quatrième place, qui offre le dernier ticket. Avec son match nul contre le Bayern, Leipzig reste 5e et revient à un point de Fribourg (50 contre 51) qui reçoit Leverkusen. Le Borussia Dortmund reçoit Wolfsburg samedi (18h30) et a une occasion en or pour prendre la quatrième place en cas de victoire dans son Westfalenstadion.

03.05.2025 à 18:15

L'ONU appelle Israël à cesser ses attaques en Syrie

FRANCE24
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L'une des frappes a visé vendredi un secteur voisin du palais présidentiel à Damas. Israël a parlé d'un "message clair envoyé au régime syrien" après les attaques contre la minorité druze pour laquelle les dirigeants israéliens ont pris fait et cause. Une "dangereuse escalade", a réagi la présidence syrienne, après que le pouvoir du président Ahmad al-Chareh a réaffirmé son engagement à protéger toutes les communautés y compris les druzes, une minorité issue d'une branche de l'islam chiite. Les violences illustrent l'instabilité persistante en Syrie, près de cinq mois après le renversement le 8 décembre du président Bachar al-Assad par une coalition de rebelles islamistes radicaux dirigée par Ahmad al-Chareh, devenu président intérimaire. La chute de M. Assad est intervenue après environ 14 ans de guerre civile en Syrie durant laquelle Israël a mené des centaines de frappes contre des objectifs du pouvoir syrien et de ses alliés, l'Iran et le Hezbollah libanais. Et aujourd'hui, Israël considère avec la plus grande méfiance les nouvelles autorités de Damas, issues de la mouvance jihadiste. "Je condamne fermement les violations continues et croissantes de la souveraineté de la Syrie par Israël, y compris les multiples frappes à Damas et dans d'autres villes", a indiqué dans un communiqué l'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen. Il a demandé "que ces attaques cessent immédiatement et qu'Israël cesse de mettre en danger les civils syriens et respecte le droit international". "Prétexte" Les frappes se sont encore intensifiées après des violences confessionnelles en début de semaine près de Damas entre groupes armés liés au pouvoir et combattants druzes, qui ont fait plus de 100 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Samedi avant l'aube, plus de 20 frappes ont visé des sites militaires en Syrie, "les plus violentes" cette année d'après l'ONG. L'agence officielle syrienne Sana a fait état d'un civil tué dans l'une des frappes qui ont visé, selon l'armée israélienne, des infrastructures militaires. Les combats à Jaramana et Sahnaya, près de Damas, où vivent des druzes et des chrétiens, et à Soueïda (sud) ont été déclenchés lundi soir par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir après la diffusion d'un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet. Un calme précaire a été rétabli mercredi après des accords entre représentants des druzes et du pouvoir. Des troupes gouvernementales ont été déployées à Sahnaya et la sécurité a été renforcée autour de Jaramana. Les autorités syriennes ont mis en cause des éléments échappant à leur contrôle dans les combats. Pour Andreas Krieg, spécialiste de la sécurité au Moyen-Orient à King's College London, "Israël cherche à utiliser la communauté druze, comme il l'a fait avec les Kurdes ou d'autres minorités (...) afin d'affaiblir ou de déstabiliser ses voisins arabes." "Israël utilise manifestement maintenant (la défense de la communauté druze, ndlr) comme une sorte de prétexte pour justifier son occupation militaire (...) de certaines parties de la Syrie", estime-t-il. Déploiement israélien Samedi, Israël a rappelé que son armée était déployée dans le sud syrien sans dire où exactement. Il a affirmé que ses forces étaient "prêtes à empêcher l'entrée de forces hostiles dans les villages druzes". "Leur présence serait limitée à la province de Qouneitra (sur le plateau du Golan), où ils ont établi des positions après la chute d'Assad", a dit à l'AFP un responsable local druze à Soueïda. Israël, techniquement en état de guerre avec la Syrie, occupe depuis la guerre israélo-arabe de 1967 une partie du Golan syrien (sud-ouest). Dans la foulée de la chute de M. Assad, Israël a annoncé le déploiement de son armée dans la zone tampon démilitarisée du Golan, à la lisière de la partie occupée de ce plateau. Après l'installation à Damas d'un pouvoir dirigé par des islamistes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait "exigé la démilitarisation totale du sud de la Syrie" afin de "contrer toute menace" contre son pays. Samedi, ses ennemis jurés, l'Iran et le Hezbollah, ont condamné les frappes israéliennes en Syrie, Téhéran accusant Israël de chercher à "détruire les capacités de défense" syriennes.
Texte intégral (763 mots)
L'une des frappes a visé vendredi un secteur voisin du palais présidentiel à Damas. Israël a parlé d'un "message clair envoyé au régime syrien" après les attaques contre la minorité druze pour laquelle les dirigeants israéliens ont pris fait et cause. Une "dangereuse escalade", a réagi la présidence syrienne, après que le pouvoir du président Ahmad al-Chareh a réaffirmé son engagement à protéger toutes les communautés y compris les druzes, une minorité issue d'une branche de l'islam chiite. Les violences illustrent l'instabilité persistante en Syrie, près de cinq mois après le renversement le 8 décembre du président Bachar al-Assad par une coalition de rebelles islamistes radicaux dirigée par Ahmad al-Chareh, devenu président intérimaire. La chute de M. Assad est intervenue après environ 14 ans de guerre civile en Syrie durant laquelle Israël a mené des centaines de frappes contre des objectifs du pouvoir syrien et de ses alliés, l'Iran et le Hezbollah libanais. Et aujourd'hui, Israël considère avec la plus grande méfiance les nouvelles autorités de Damas, issues de la mouvance jihadiste. "Je condamne fermement les violations continues et croissantes de la souveraineté de la Syrie par Israël, y compris les multiples frappes à Damas et dans d'autres villes", a indiqué dans un communiqué l'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen. Il a demandé "que ces attaques cessent immédiatement et qu'Israël cesse de mettre en danger les civils syriens et respecte le droit international". "Prétexte" Les frappes se sont encore intensifiées après des violences confessionnelles en début de semaine près de Damas entre groupes armés liés au pouvoir et combattants druzes, qui ont fait plus de 100 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Samedi avant l'aube, plus de 20 frappes ont visé des sites militaires en Syrie, "les plus violentes" cette année d'après l'ONG. L'agence officielle syrienne Sana a fait état d'un civil tué dans l'une des frappes qui ont visé, selon l'armée israélienne, des infrastructures militaires. Les combats à Jaramana et Sahnaya, près de Damas, où vivent des druzes et des chrétiens, et à Soueïda (sud) ont été déclenchés lundi soir par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir après la diffusion d'un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet. Un calme précaire a été rétabli mercredi après des accords entre représentants des druzes et du pouvoir. Des troupes gouvernementales ont été déployées à Sahnaya et la sécurité a été renforcée autour de Jaramana. Les autorités syriennes ont mis en cause des éléments échappant à leur contrôle dans les combats. Pour Andreas Krieg, spécialiste de la sécurité au Moyen-Orient à King's College London, "Israël cherche à utiliser la communauté druze, comme il l'a fait avec les Kurdes ou d'autres minorités (...) afin d'affaiblir ou de déstabiliser ses voisins arabes." "Israël utilise manifestement maintenant (la défense de la communauté druze, ndlr) comme une sorte de prétexte pour justifier son occupation militaire (...) de certaines parties de la Syrie", estime-t-il. Déploiement israélien Samedi, Israël a rappelé que son armée était déployée dans le sud syrien sans dire où exactement. Il a affirmé que ses forces étaient "prêtes à empêcher l'entrée de forces hostiles dans les villages druzes". "Leur présence serait limitée à la province de Qouneitra (sur le plateau du Golan), où ils ont établi des positions après la chute d'Assad", a dit à l'AFP un responsable local druze à Soueïda. Israël, techniquement en état de guerre avec la Syrie, occupe depuis la guerre israélo-arabe de 1967 une partie du Golan syrien (sud-ouest). Dans la foulée de la chute de M. Assad, Israël a annoncé le déploiement de son armée dans la zone tampon démilitarisée du Golan, à la lisière de la partie occupée de ce plateau. Après l'installation à Damas d'un pouvoir dirigé par des islamistes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait "exigé la démilitarisation totale du sud de la Syrie" afin de "contrer toute menace" contre son pays. Samedi, ses ennemis jurés, l'Iran et le Hezbollah, ont condamné les frappes israéliennes en Syrie, Téhéran accusant Israël de chercher à "détruire les capacités de défense" syriennes.

03.05.2025 à 17:29

A J-4 du conclave, un désistement et des concertations désormais comptées

FRANCE24
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"Je n'ai absolument aucune ambition. Je ne pourrais jamais m'imaginer dans ce rôle", a affirmé au quotidien Il Messaggero l'archevêque de Rabat Cristobal Lopez Romero. La démarche est rare, même si le cardinal de 72 ans aux idées proches de François ne figurait pas parmi les favoris, car la plus grande discrétion règne habituellement dans les prises de positions publiques sur le nom du futur pape. Mais la papauté n'a rien de désirable aux yeux de ce prélat emblématique des "périphéries" chères à François: "ceux qui le désirent sont poussés par soif de pouvoir", a-t-il ajouté. A quatre jours du début du conclave mercredi, le suspense demeure entier sur le nom du successeur de Pierre, alors que les cardinaux se sont réunis samedi matin pour la neuvième fois en "congrégation générale". Au total 177 cardinaux étaient présents, dont 127 électeurs (ceux âgés de moins de 80 ans), a indiqué Matteo Bruni, le directeur du service de presse du Vatican. Il n'y aura pas de réunion dimanche, jour de célébration des messes. Mais lundi les concertations vont s'accélérer puisque les congrégations générales se réuniront également l'après-midi à 17H00, en plus de leur session du matin. Ces réunions permettent aux prélats de discuter des défis de l'Eglise et de partager leurs réflexions - samedi matin les discussions ont abordé la communion, la solidarité entre Eglises et le rôle de la Curie notamment. "espoir" Mais c'est aussi l'occasion pour un orateur de se montrer particulièrement convaincant, ou de dessiner son profil-type du prochain pape. Samedi "le souhait a été émis d'un prochain pape prophétique" et "que l'Église ne se referme pas sur le cénacle" mais qu'elle "apporte la lumière au monde qui a désespérément besoin d'espoir", a expliqué M. Bruni. Qui répondra à ces critères? Devant la salle Paul VI du Vatican où se tiennent les réunions, les cardinaux se font immanquablement poser la question par les journalistes qui attendent de pied ferme les téméraires arrivant à pied. "Nous allons trouver la bonne personne pour succéder à Saint-Pierre" à la tête d'une Eglise comptant quelque 1,4 milliard de catholiques dans le monde, a-t-il ajouté. De son côté l'archevêque d'Alger Jean-Paul Vesco, classé parmi les progressistes, "espère profondément" un futur pape dans la continuité de François qui "a été comme le père de l'enfant prodigue qui ouvre grand ses bras et son coeur, c'est ça qu'on attend d'un Saint Père". Mais avant ce vote historique "on ne se sent pas prêt, bien sur que non", a-t-il ajouté, expliquant: "on doit découvrir celui que le Seigneur a déjà choisi. On aurait eu besoin de beaucoup plus de temps de prière ensemble, mais je suis sûr qu'au bon moment, on sera prêts et qu'on donnera à l'Eglise le pape que le Seigneur a voulu". Le choix se fera à huis clos, entre les murs de la chapelle Sixtine où s'enfermeront les 133 cardinaux électeurs jusqu'à ce qu'un nom recueille une majorité des deux tiers. Une fumée blanche sortira alors de la cheminée installée sur le toit de la chapelle. Samedi, le service de presse du Vatican a diffusé un court film témoignant de l'avancée des préparatifs, dans la chapelle où un faux plancher a été construit, des tables aménagées, et le fameux poêle annonciateur du futur pape installé. Quelques heures avant, le président américain Donald Trump avait publié sur son réseau social un portrait de lui, vraisemblablement généré par l'intelligence artificielle, le montrant revêtu de la tenue papale.
Texte intégral (643 mots)
"Je n'ai absolument aucune ambition. Je ne pourrais jamais m'imaginer dans ce rôle", a affirmé au quotidien Il Messaggero l'archevêque de Rabat Cristobal Lopez Romero. La démarche est rare, même si le cardinal de 72 ans aux idées proches de François ne figurait pas parmi les favoris, car la plus grande discrétion règne habituellement dans les prises de positions publiques sur le nom du futur pape. Mais la papauté n'a rien de désirable aux yeux de ce prélat emblématique des "périphéries" chères à François: "ceux qui le désirent sont poussés par soif de pouvoir", a-t-il ajouté. A quatre jours du début du conclave mercredi, le suspense demeure entier sur le nom du successeur de Pierre, alors que les cardinaux se sont réunis samedi matin pour la neuvième fois en "congrégation générale". Au total 177 cardinaux étaient présents, dont 127 électeurs (ceux âgés de moins de 80 ans), a indiqué Matteo Bruni, le directeur du service de presse du Vatican. Il n'y aura pas de réunion dimanche, jour de célébration des messes. Mais lundi les concertations vont s'accélérer puisque les congrégations générales se réuniront également l'après-midi à 17H00, en plus de leur session du matin. Ces réunions permettent aux prélats de discuter des défis de l'Eglise et de partager leurs réflexions - samedi matin les discussions ont abordé la communion, la solidarité entre Eglises et le rôle de la Curie notamment. "espoir" Mais c'est aussi l'occasion pour un orateur de se montrer particulièrement convaincant, ou de dessiner son profil-type du prochain pape. Samedi "le souhait a été émis d'un prochain pape prophétique" et "que l'Église ne se referme pas sur le cénacle" mais qu'elle "apporte la lumière au monde qui a désespérément besoin d'espoir", a expliqué M. Bruni. Qui répondra à ces critères? Devant la salle Paul VI du Vatican où se tiennent les réunions, les cardinaux se font immanquablement poser la question par les journalistes qui attendent de pied ferme les téméraires arrivant à pied. "Nous allons trouver la bonne personne pour succéder à Saint-Pierre" à la tête d'une Eglise comptant quelque 1,4 milliard de catholiques dans le monde, a-t-il ajouté. De son côté l'archevêque d'Alger Jean-Paul Vesco, classé parmi les progressistes, "espère profondément" un futur pape dans la continuité de François qui "a été comme le père de l'enfant prodigue qui ouvre grand ses bras et son coeur, c'est ça qu'on attend d'un Saint Père". Mais avant ce vote historique "on ne se sent pas prêt, bien sur que non", a-t-il ajouté, expliquant: "on doit découvrir celui que le Seigneur a déjà choisi. On aurait eu besoin de beaucoup plus de temps de prière ensemble, mais je suis sûr qu'au bon moment, on sera prêts et qu'on donnera à l'Eglise le pape que le Seigneur a voulu". Le choix se fera à huis clos, entre les murs de la chapelle Sixtine où s'enfermeront les 133 cardinaux électeurs jusqu'à ce qu'un nom recueille une majorité des deux tiers. Une fumée blanche sortira alors de la cheminée installée sur le toit de la chapelle. Samedi, le service de presse du Vatican a diffusé un court film témoignant de l'avancée des préparatifs, dans la chapelle où un faux plancher a été construit, des tables aménagées, et le fameux poêle annonciateur du futur pape installé. Quelques heures avant, le président américain Donald Trump avait publié sur son réseau social un portrait de lui, vraisemblablement généré par l'intelligence artificielle, le montrant revêtu de la tenue papale.

03.05.2025 à 17:19

Lauca Eñe : le fief inexpugnable d'Evo Morales en Bolivie

FRANCE24
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Ici, personne n'entre sans la permission de l'ancien président de gauche, qui rêve d'un quatrième mandat à la tête du pays sud-américain. C'est depuis cette localité, nichée au coeur de l'un des principaux centres de culture de la coca en Bolivie, qu'Evo Morales, 65 ans, étend son influence sur l'ensemble du Tropique de Cochabamba, une région du centre du pays qui compte quelque 260.000 personnes. C'est aussi depuis ce lieu, où il s'est forgé dans les luttes syndicales depuis les années 1980, qu'il élabore sa stratégie de retour au pouvoir, malgré un arrêt de la Cour Constitutionnelle de 2023 qui fixe à deux le nombre maximum de mandats présidentiels. Le village de 900 habitants sert également de refuge au premier président indigène du pays (2006-2019), visé depuis octobre par un mandat d'arrêt dans une affaire présumée de traite de mineure, une accusation qu'il qualifie lui de "persécution judiciaire". Annulée mercredi par une juge, en même temps que les poursuites à son encontre, la mesure a été rétablie vendredi. Depuis sept mois, la police n'a jamais tenté d'affronter les cultivateurs de coca, femmes et hommes, qui défilent plusieurs fois par jour à Lauca Eñe, armés de longs bâtons à la pointe effilée et de boucliers fabriqués à partir de barils d'essence. A l'entrée du village, une dizaine de partisans croise ses lances pour barrer le passage. Ici, seules les poules et les chiens circulent librement sans éveiller de soupçons. "On restera ici jusqu'à ce que notre frère Evo Morales accède à la présidence", clame auprès de l'AFP Willy Alvarado, un agriculteur de 54 ans. Evo Morales entend se rendre à La Paz le 16 mai, entouré de ses partisans, pour soumettre sa candidature à l'élection présidentielle du 17 août, confiant qu'elle sera acceptée. "Je ne pense pas qu'ils oseront rejeter ma candidature, car je suis légalement et constitutionnellement habilité", a-t-il déclaré lors d'un entretien cette semaine à l'AFP, qu'il a reçu dans son bureau installé au siège du puissant syndicat national des producteurs de coca, au coeur du village. "le peuple se lèvera" "Si on s'en prend au frère Evo, le peuple se lèvera sur-le-champ", lance Zenobia Taboada, une paysanne vêtue d'un gilet blanc sur un tee-shirt et une robe bleus, sa longue lance fermement tenue dans une main. Chaque membre du principal syndicat de producteurs de coca donne régulièrement deux jours de son temps pour venir assurer la garde de l'ancien président. Lorsqu'ils ne surveillent pas les entrées du village, ils se reposent sous des bâches en plastique, en mâchant des feuilles de coca. "Qu'il pleuve, qu'il y ait du soleil ou qu'il fasse froid, ils ne bougent pas d'ici et assurent la sécurité", explique Vicente Choque, dirigeant cocalero proche d'Evo Morales. "J'ai des flèches, mes compagnons ont des lances, des boucliers, au cas où", décrit-il. Derrière lui, des hommes et des femmes, vêtus de leurs habits quotidiens, forment un bataillon. La plupart parlent le quechua. "J'ai arrêté de travailler (...), je suis loin de ma famille, mais c'est ainsi que fonctionne l'organisation dans le Tropico", explique Marisol Mayta, 22 ans, vêtue d'un gilet portant l'inscription "commandant". Zenobia Andia, qui a parcouru 100 kilomètres pour venir effectuer sa garde, se désole de la gestion de la crise économique du gouvernement du président Luis Arce, ancien allié d'Evo Morales. "Nous étions en haut et nous sommes tombés en bas", se lamente-t-elle. Des postes de surveillance ont également été installés en dehors du village, dans le reste de la région du Tropique de Cochabamba. Là, les administrations fonctionnent normalement. Mais si la police et l'armée sont présentes, elles évitent tout contact avec les partisans de l'ancien président. Francisco Cáceres, un producteur de coca de 57 ans, dirige un poste installé devant un local de la police. Son groupe signale les entrées et sorties inhabituelles. "Un coup de fil suffit" pour que toutes les routes du Tropique de Cochabamba soient bloquées "en cinq ou dix minutes", affirme-t-il. Aujourd'hui, personne en Bolivie ne possède un pouvoir de mobilisation comparable à celui d'Evo Morales.
Texte intégral (718 mots)
Ici, personne n'entre sans la permission de l'ancien président de gauche, qui rêve d'un quatrième mandat à la tête du pays sud-américain. C'est depuis cette localité, nichée au coeur de l'un des principaux centres de culture de la coca en Bolivie, qu'Evo Morales, 65 ans, étend son influence sur l'ensemble du Tropique de Cochabamba, une région du centre du pays qui compte quelque 260.000 personnes. C'est aussi depuis ce lieu, où il s'est forgé dans les luttes syndicales depuis les années 1980, qu'il élabore sa stratégie de retour au pouvoir, malgré un arrêt de la Cour Constitutionnelle de 2023 qui fixe à deux le nombre maximum de mandats présidentiels. Le village de 900 habitants sert également de refuge au premier président indigène du pays (2006-2019), visé depuis octobre par un mandat d'arrêt dans une affaire présumée de traite de mineure, une accusation qu'il qualifie lui de "persécution judiciaire". Annulée mercredi par une juge, en même temps que les poursuites à son encontre, la mesure a été rétablie vendredi. Depuis sept mois, la police n'a jamais tenté d'affronter les cultivateurs de coca, femmes et hommes, qui défilent plusieurs fois par jour à Lauca Eñe, armés de longs bâtons à la pointe effilée et de boucliers fabriqués à partir de barils d'essence. A l'entrée du village, une dizaine de partisans croise ses lances pour barrer le passage. Ici, seules les poules et les chiens circulent librement sans éveiller de soupçons. "On restera ici jusqu'à ce que notre frère Evo Morales accède à la présidence", clame auprès de l'AFP Willy Alvarado, un agriculteur de 54 ans. Evo Morales entend se rendre à La Paz le 16 mai, entouré de ses partisans, pour soumettre sa candidature à l'élection présidentielle du 17 août, confiant qu'elle sera acceptée. "Je ne pense pas qu'ils oseront rejeter ma candidature, car je suis légalement et constitutionnellement habilité", a-t-il déclaré lors d'un entretien cette semaine à l'AFP, qu'il a reçu dans son bureau installé au siège du puissant syndicat national des producteurs de coca, au coeur du village. "le peuple se lèvera" "Si on s'en prend au frère Evo, le peuple se lèvera sur-le-champ", lance Zenobia Taboada, une paysanne vêtue d'un gilet blanc sur un tee-shirt et une robe bleus, sa longue lance fermement tenue dans une main. Chaque membre du principal syndicat de producteurs de coca donne régulièrement deux jours de son temps pour venir assurer la garde de l'ancien président. Lorsqu'ils ne surveillent pas les entrées du village, ils se reposent sous des bâches en plastique, en mâchant des feuilles de coca. "Qu'il pleuve, qu'il y ait du soleil ou qu'il fasse froid, ils ne bougent pas d'ici et assurent la sécurité", explique Vicente Choque, dirigeant cocalero proche d'Evo Morales. "J'ai des flèches, mes compagnons ont des lances, des boucliers, au cas où", décrit-il. Derrière lui, des hommes et des femmes, vêtus de leurs habits quotidiens, forment un bataillon. La plupart parlent le quechua. "J'ai arrêté de travailler (...), je suis loin de ma famille, mais c'est ainsi que fonctionne l'organisation dans le Tropico", explique Marisol Mayta, 22 ans, vêtue d'un gilet portant l'inscription "commandant". Zenobia Andia, qui a parcouru 100 kilomètres pour venir effectuer sa garde, se désole de la gestion de la crise économique du gouvernement du président Luis Arce, ancien allié d'Evo Morales. "Nous étions en haut et nous sommes tombés en bas", se lamente-t-elle. Des postes de surveillance ont également été installés en dehors du village, dans le reste de la région du Tropique de Cochabamba. Là, les administrations fonctionnent normalement. Mais si la police et l'armée sont présentes, elles évitent tout contact avec les partisans de l'ancien président. Francisco Cáceres, un producteur de coca de 57 ans, dirige un poste installé devant un local de la police. Son groupe signale les entrées et sorties inhabituelles. "Un coup de fil suffit" pour que toutes les routes du Tropique de Cochabamba soient bloquées "en cinq ou dix minutes", affirme-t-il. Aujourd'hui, personne en Bolivie ne possède un pouvoir de mobilisation comparable à celui d'Evo Morales.

03.05.2025 à 16:59

Tour de Romandie: coup double pour Lenny Martinez

FRANCE24
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A 21 ans, le prodige de la Bahrain Victorious s'est offert avec sang froid le huitième succès professionnel de sa carrière, le deuxième en World Tour après la cinquième étape de Paris-Nice en mars. "Chaque année, je ne fais que m'améliorer, et voilà: j'en suis à porter le maillot jaune. Etre leader d'une telle course par étape, et aussi gagner une étape, c'est juste incroyable", s'est réjoui le grimpeur de poche (1,68 m) auprès de la RTS. Deuxième de l'étape de la veille, le Français a franchi les quatre premières difficultés de cette étape partie de Sion -- plus de 4.000 m de dénivelé positif condensés en 128 km -- avant de faire la différence dans les 20 km vers Thyon 2000, terme de la 4e étape. Lancé à trois kilomètres du sommet dans un duel avec Almeida, après un gros travail des UAE pour écrémer le peloton, Martinez a pris le moins de relais possibles pour accélérer juste avant la ligne et supplanter le Portugais. Evenepoel lâché "J'ai une bonne explosivité, je sais que Joao aussi", et "à la fin ça s'est fait un peu à la fraîcheur", a estimé le Cannois, guère gêné par l'altitude, la chute des températures et la route détrempée après une semaine estivale. Martinez lève les bras à l'endroit même où il n'avait pu accompagner jusqu'au bout son leader de la Groupama FDJ, Thibaut Pinot, deuxième à Thyon dans le Tour de Romandie 2023. Au classement général, il chipe le maillot jaune à un compatriote, Alex Baudin, pour compter deux secondes d'avance sur l'Italien Lorenzo Fortunato et trois sur Joao Almeida. Mais les écarts sont si faibles - Almeida et Martinez ayant compté leurs efforts plutôt que de chercher à distancer leurs poursuivants - que le suspense est intact avant le contre-la-montre final de 17 km dimanche à Genève: six coureurs se tiennent toujours en une minute. "Je ne pense pas que ça me convienne à 100%, mais je vais tout donner, on ne sait jamais", a déclaré le Français, qui partira ensuite en altitude pour préparer le Critérium du Dauphiné puis le Tour de France. Grand favori de ce contre-la-montre, le Belge Remco Evenepoel est encore loin de sa meilleure forme, pour sa première épreuve par équipes depuis sa grave chute à l'entraînement début décembre. Lâché à près de neuf kilomètres de l'arrivée, le double champion olympique a limité les dégâts en finissant l'ascension au train. Il pointe toujours au 9e rang, à 1 min 41 sec de Martinez.
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A 21 ans, le prodige de la Bahrain Victorious s'est offert avec sang froid le huitième succès professionnel de sa carrière, le deuxième en World Tour après la cinquième étape de Paris-Nice en mars. "Chaque année, je ne fais que m'améliorer, et voilà: j'en suis à porter le maillot jaune. Etre leader d'une telle course par étape, et aussi gagner une étape, c'est juste incroyable", s'est réjoui le grimpeur de poche (1,68 m) auprès de la RTS. Deuxième de l'étape de la veille, le Français a franchi les quatre premières difficultés de cette étape partie de Sion -- plus de 4.000 m de dénivelé positif condensés en 128 km -- avant de faire la différence dans les 20 km vers Thyon 2000, terme de la 4e étape. Lancé à trois kilomètres du sommet dans un duel avec Almeida, après un gros travail des UAE pour écrémer le peloton, Martinez a pris le moins de relais possibles pour accélérer juste avant la ligne et supplanter le Portugais. Evenepoel lâché "J'ai une bonne explosivité, je sais que Joao aussi", et "à la fin ça s'est fait un peu à la fraîcheur", a estimé le Cannois, guère gêné par l'altitude, la chute des températures et la route détrempée après une semaine estivale. Martinez lève les bras à l'endroit même où il n'avait pu accompagner jusqu'au bout son leader de la Groupama FDJ, Thibaut Pinot, deuxième à Thyon dans le Tour de Romandie 2023. Au classement général, il chipe le maillot jaune à un compatriote, Alex Baudin, pour compter deux secondes d'avance sur l'Italien Lorenzo Fortunato et trois sur Joao Almeida. Mais les écarts sont si faibles - Almeida et Martinez ayant compté leurs efforts plutôt que de chercher à distancer leurs poursuivants - que le suspense est intact avant le contre-la-montre final de 17 km dimanche à Genève: six coureurs se tiennent toujours en une minute. "Je ne pense pas que ça me convienne à 100%, mais je vais tout donner, on ne sait jamais", a déclaré le Français, qui partira ensuite en altitude pour préparer le Critérium du Dauphiné puis le Tour de France. Grand favori de ce contre-la-montre, le Belge Remco Evenepoel est encore loin de sa meilleure forme, pour sa première épreuve par équipes depuis sa grave chute à l'entraînement début décembre. Lâché à près de neuf kilomètres de l'arrivée, le double champion olympique a limité les dégâts en finissant l'ascension au train. Il pointe toujours au 9e rang, à 1 min 41 sec de Martinez.

03.05.2025 à 16:25

"Coursier de nuit", le film saoudien qui montre la face cachée de Riyad

Bahar MAKOOI
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Thriller social et plongée inédite dans le quotidien des classes populaires de Riyad, "Coursier de nuit" dépeint une Arabie saoudite loin des clichés. Après un succès au box-office saoudien et sur Netflix dans la région, le film est désormais en salle en France.
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Thriller social et plongée inédite dans le quotidien des classes populaires de Riyad, "Coursier de nuit" dépeint une Arabie saoudite loin des clichés. Après un succès au box-office saoudien et sur Netflix dans la région, le film est désormais en salle en France.

03.05.2025 à 16:25

Athlétisme: Duplantis facile à 6,11 m, le hurdleur Tinch impressionne au meeting de Shanghai

FRANCE24
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La semaine dernière, "Mondo" Duplantis avait certes remporté le premier meeting Ligue de diamant de la saison, à Xiamen en Chine, mais ses 5,92 m franchis et ses trois échecs à 6,01 m laissaient un goût d'inachevé au recordman du monde, qui ne s'était encore jamais arrêté si bas cette année. Le Suédois a facilement corrigé le tir samedi lors du meeting de Shanghai en franchissant 6,01 m et 6,11 m à ses premiers essais, réalisant par la même occasion ses 103e et 104e sauts au-dessus de la barre mythique des six mètres en compétition. Duplantis n'a de toute façon pas eu le choix. Pour être assuré de l'emporter, il devait franchir 6,11 m car son rival grec Emmanouil Karalis avait lui aussi réussi à franchir 5,92 m et 6,01 m à son premier essai, laissant envisager un nouveau duel au sommet entre les deux athlètes. Mais Karalis a finalement échoué à trois reprises à 6,11 m, laissant le Suédois seul sur sa planète. Assuré de la victoire, Duplantis a ensuite demandé 6,28 m, soit un centimètre de mieux que son record du monde, mais a échoué à trois reprises. "Je ne me sentais pas si bien lors des sauts (à 6,28 m) et lors de la course d'élan, mais c'est bien de pouvoir tenter dans ces conditions, a réagi Duplantis. Je vais continuer à travailler ma vitesse, prendre un mois sans compétition pour me préserver pour la suite de la saison." Tinch immense sur 110 m haies La performance surprise du jour revient à l'Américain Cordell Tinch, auteur d'un immense 110 m haies bouclé en 12 sec 87 (vent: + 0,6 m/s), de quoi devenir à 24 ans le quatrième meilleur performeur de tous les temps, tout près de ses compatriotes Aries Merritt (12.80 en 2012), Grant Holloway (12.81) et Devon Allen (12.86) et à égalité avec le Cubain Dayron Robles. "Je sentais bien que j'allais courir vite, mais pour moi il s'agit toujours de réussir à bien terminer les courses, sans me relâcher", a réagi après sa course Cordell Tinch, sur le circuit professionnel depuis moins de deux ans. "Mais je ne pensais pas faire dans les 12 sec 8", a ajouté le hurdleur. Sur 100 m, le Sud-Africain Akani Simbine a signé une belle victoire en devançant le vice-champion olympique de la distance, Kishane Thompson, et le champion olympique du 200 m, Letsile Tebogo. Quatrième de la ligne droite lors des Jeux de Paris l'été dernier, Simbine a coupé la ligne en 9 sec 98 (vent: + 0,5 m/s), dépassant sur le fil le Jamaïcain Thompson, (9 sec 99 pour sa rentrée) et le Botswanais Tebogo (10.03). Mahuchikh et Warholm déroulent Pas de surprise à la hauteur, où la recordwoman du monde et championne olympique ukrainienne Yaroslava Mahuchikh s'est imposée en franchissant 2,00 m dès son premier essai, ni sur 400 m haies, où le Norvégien Karsten Warholm a gagné facilement en 47 sec 28. Grosse déception en revanche sur 400 mètres pour le champion olympique américain Quincy Hall, qui effectuait samedi en Chine sa première course depuis les JO. Embêté cet hiver par une blessure, il n'a jamais pu être dans le coup samedi et a terminé bon dernier en 45 sec 99.
Texte intégral (529 mots)
La semaine dernière, "Mondo" Duplantis avait certes remporté le premier meeting Ligue de diamant de la saison, à Xiamen en Chine, mais ses 5,92 m franchis et ses trois échecs à 6,01 m laissaient un goût d'inachevé au recordman du monde, qui ne s'était encore jamais arrêté si bas cette année. Le Suédois a facilement corrigé le tir samedi lors du meeting de Shanghai en franchissant 6,01 m et 6,11 m à ses premiers essais, réalisant par la même occasion ses 103e et 104e sauts au-dessus de la barre mythique des six mètres en compétition. Duplantis n'a de toute façon pas eu le choix. Pour être assuré de l'emporter, il devait franchir 6,11 m car son rival grec Emmanouil Karalis avait lui aussi réussi à franchir 5,92 m et 6,01 m à son premier essai, laissant envisager un nouveau duel au sommet entre les deux athlètes. Mais Karalis a finalement échoué à trois reprises à 6,11 m, laissant le Suédois seul sur sa planète. Assuré de la victoire, Duplantis a ensuite demandé 6,28 m, soit un centimètre de mieux que son record du monde, mais a échoué à trois reprises. "Je ne me sentais pas si bien lors des sauts (à 6,28 m) et lors de la course d'élan, mais c'est bien de pouvoir tenter dans ces conditions, a réagi Duplantis. Je vais continuer à travailler ma vitesse, prendre un mois sans compétition pour me préserver pour la suite de la saison." Tinch immense sur 110 m haies La performance surprise du jour revient à l'Américain Cordell Tinch, auteur d'un immense 110 m haies bouclé en 12 sec 87 (vent: + 0,6 m/s), de quoi devenir à 24 ans le quatrième meilleur performeur de tous les temps, tout près de ses compatriotes Aries Merritt (12.80 en 2012), Grant Holloway (12.81) et Devon Allen (12.86) et à égalité avec le Cubain Dayron Robles. "Je sentais bien que j'allais courir vite, mais pour moi il s'agit toujours de réussir à bien terminer les courses, sans me relâcher", a réagi après sa course Cordell Tinch, sur le circuit professionnel depuis moins de deux ans. "Mais je ne pensais pas faire dans les 12 sec 8", a ajouté le hurdleur. Sur 100 m, le Sud-Africain Akani Simbine a signé une belle victoire en devançant le vice-champion olympique de la distance, Kishane Thompson, et le champion olympique du 200 m, Letsile Tebogo. Quatrième de la ligne droite lors des Jeux de Paris l'été dernier, Simbine a coupé la ligne en 9 sec 98 (vent: + 0,5 m/s), dépassant sur le fil le Jamaïcain Thompson, (9 sec 99 pour sa rentrée) et le Botswanais Tebogo (10.03). Mahuchikh et Warholm déroulent Pas de surprise à la hauteur, où la recordwoman du monde et championne olympique ukrainienne Yaroslava Mahuchikh s'est imposée en franchissant 2,00 m dès son premier essai, ni sur 400 m haies, où le Norvégien Karsten Warholm a gagné facilement en 47 sec 28. Grosse déception en revanche sur 400 mètres pour le champion olympique américain Quincy Hall, qui effectuait samedi en Chine sa première course depuis les JO. Embêté cet hiver par une blessure, il n'a jamais pu être dans le coup samedi et a terminé bon dernier en 45 sec 99.

03.05.2025 à 16:23

Election du pape: les travaux battent leur plein à la chapelle Sixtine

FRANCE24
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Dans ce petit film de près de cinq minutes, des techniciens fixent chandelles de chantier et poutres pour construire, sous les fresques de Michel-Ange, un faux plancher en bois, avant d'installer de larges tables sur cette estrade. D'autres installent dans un coin de la chapelle le lourd poêle qui diffusera la fumée annonciatrice du vote des 133 cardinaux: blanche s'ils ont élu un pape, noire dans le cas contraire. La vidéo, datée de vendredi, montre également les pompiers montés sur le toit de tuiles pour y fixer le conduit de la cheminée. Par ailleurs sur le site internet de la Cité du Vatican, Silvio Screpanti, directeur adjoint des infrastructures de ce petit Etat, dévoile les coulisses techniques de cette "étape clé de la vie de l'Eglise catholique". Au total cinq électriciens, cinq techniciens et deux fleuristes resteront sur place toute la durée du conclave. Ayant prêté serment, ils dormiront au Vatican, "sans pouvoir avoir de contacts avec leurs familles". Une partie d'entre eux a déjà participé aux conclaves précédents, les autres sont plus jeunes et leurs collègues plus expérimentés leur "passeront le relais pour l'avenir". Les techniciens procèdent aussi "à l'obscurcissement de toutes les vitres du palais du Vatican dans les zones destinées au conclave", et à la désactivation "de tous les appareils technologiques et des capteurs installés ces dernières années dans la Chapelle Sixtine". La veille du conclave, ils apporteront leur aide pour la pose d'"environ 80 scellés en plomb à toutes les entrées du périmètre". Par ailleurs "environ 200 chambres" sont préparées, avec l'installation "de cloisons, de portes provisoires et la fermeture temporaire de certaines fenêtres pour éliminer les vis-à-vis". Quant au mobilier, "il s'agit des équipements minimums nécessaires" avec "lit, table de chevet, armoire", ajoute M. Screpanti.
Lire plus (318 mots)
Dans ce petit film de près de cinq minutes, des techniciens fixent chandelles de chantier et poutres pour construire, sous les fresques de Michel-Ange, un faux plancher en bois, avant d'installer de larges tables sur cette estrade. D'autres installent dans un coin de la chapelle le lourd poêle qui diffusera la fumée annonciatrice du vote des 133 cardinaux: blanche s'ils ont élu un pape, noire dans le cas contraire. La vidéo, datée de vendredi, montre également les pompiers montés sur le toit de tuiles pour y fixer le conduit de la cheminée. Par ailleurs sur le site internet de la Cité du Vatican, Silvio Screpanti, directeur adjoint des infrastructures de ce petit Etat, dévoile les coulisses techniques de cette "étape clé de la vie de l'Eglise catholique". Au total cinq électriciens, cinq techniciens et deux fleuristes resteront sur place toute la durée du conclave. Ayant prêté serment, ils dormiront au Vatican, "sans pouvoir avoir de contacts avec leurs familles". Une partie d'entre eux a déjà participé aux conclaves précédents, les autres sont plus jeunes et leurs collègues plus expérimentés leur "passeront le relais pour l'avenir". Les techniciens procèdent aussi "à l'obscurcissement de toutes les vitres du palais du Vatican dans les zones destinées au conclave", et à la désactivation "de tous les appareils technologiques et des capteurs installés ces dernières années dans la Chapelle Sixtine". La veille du conclave, ils apporteront leur aide pour la pose d'"environ 80 scellés en plomb à toutes les entrées du périmètre". Par ailleurs "environ 200 chambres" sont préparées, avec l'installation "de cloisons, de portes provisoires et la fermeture temporaire de certaines fenêtres pour éliminer les vis-à-vis". Quant au mobilier, "il s'agit des équipements minimums nécessaires" avec "lit, table de chevet, armoire", ajoute M. Screpanti.

03.05.2025 à 16:13

Israël déployé dans le sud de la Syrie pour protéger des villages druzes

FRANCE24
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Analyse de notre chroniqueur David Delos.
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Analyse de notre chroniqueur David Delos.

03.05.2025 à 16:08

Grand-Combe: le suspect guidé par une "envie obsessionnelle de tuer"

FRANCE24
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Au programme de votre magazine, cette semaine : la plainte de la famille d’Aboubakar Cissé. Ses proches veulent faire requalifier en assassinat à caractère terroriste le crime dans la mosquée de la Grand-Combe. Sur le plan politique, l’absence de réaction dans un premier temps, puis les déclarations du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau ont suscité colère et incompréhension.
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Au programme de votre magazine, cette semaine : la plainte de la famille d’Aboubakar Cissé. Ses proches veulent faire requalifier en assassinat à caractère terroriste le crime dans la mosquée de la Grand-Combe. Sur le plan politique, l’absence de réaction dans un premier temps, puis les déclarations du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau ont suscité colère et incompréhension.

03.05.2025 à 15:39

Australie : les travaillistes revendiquent la victoire aux législatives

FRANCE24
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Le Premier ministre australien Anthony Albanese a revendiqué la victoire aux élections législatives de samedi, après une campagne centrée sur le pouvoir d’achat, l’environnement et les droits de douane. Le chef de l'opposition conservatrice Peter Dutton, chef du Parti libéral, a perdu son siège de parlementaire au profit d'une travailliste et a reconnu la défaite de son camp. Decryptage de notre correspondant sur place Gregory Plesse.
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Le Premier ministre australien Anthony Albanese a revendiqué la victoire aux élections législatives de samedi, après une campagne centrée sur le pouvoir d’achat, l’environnement et les droits de douane. Le chef de l'opposition conservatrice Peter Dutton, chef du Parti libéral, a perdu son siège de parlementaire au profit d'une travailliste et a reconnu la défaite de son camp. Decryptage de notre correspondant sur place Gregory Plesse.

03.05.2025 à 15:36

Au Togo, Faure Gnassingbé consolide son pouvoir en devenant président du Conseil des ministres

FRANCE 24
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Le dirigeant togolais Faure Gnassingbé a prêté serment samedi pour devenir président du Conseil des ministres, nouvelle plus haute fonction du pays. L'opposition y voit un moyen pour lui de rester indéfiniment en place après déjà 20 ans au pouvoir.
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Le dirigeant togolais Faure Gnassingbé a prêté serment samedi pour devenir président du Conseil des ministres, nouvelle plus haute fonction du pays. L'opposition y voit un moyen pour lui de rester indéfiniment en place après déjà 20 ans au pouvoir.

03.05.2025 à 15:34

Meurtre d'Aboubakar Cissé : le suspect guidé par une obsession de tuer

FRANCE24
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Une semaine après le meurtre d'Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard, la procureure de Nîmes a indiqué, vendredi, que le suspect, qui n'a toujours pas été remis aux autorités françaises par l'Italie, a agi "dans un contexte isolé", précisant que le Pnat n'avait "à ce stade" pas retenu la qualification terroriste.
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Une semaine après le meurtre d'Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard, la procureure de Nîmes a indiqué, vendredi, que le suspect, qui n'a toujours pas été remis aux autorités françaises par l'Italie, a agi "dans un contexte isolé", précisant que le Pnat n'avait "à ce stade" pas retenu la qualification terroriste.
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