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21.08.2025 à 09:33

Glucksmann plaide pour "deux offres politiques" à gauche pour 2027

FRANCE24
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"Le soupçon d'insincérité tue la gauche", assure Raphaël Glucksmann dans Mediapart. "On sait tous qu'il y aura deux offres politiques en 2027 qui ne sont pas solubles l'une dans l'autre, parce que nous n'avons pas la même vision de la France, de l'Europe, du monde, et que nos approches de la démocratie comme du débat public sont opposées", ajoute-t-il dans un entretien mercredi. Soucieux de "tout assumer", il appelle ceux qui "estiment que leur vision du monde est assez proche de Jean-Luc Mélenchon pour s'unir à lui à la présidentielle", à se ranger derrière le déjà triple candidat en 2012, 2017 et 2022. "De mon côté, je ne jouerai pas à Lénine dans l'opposition pour faire du social-libéralisme une fois au pouvoir. Je veux que chaque mot prononcé nous engage", insiste celui qui n'a pas encore officialisé sa candidature et refuse de participer à une primaire pourtant souhaitée par plusieurs partis de gauche. Il défend l'idée d'"exploser le plafond de verre" en vertu duquel la gauche plafonne à 30% des voix. "La seule manière d'élargir le spectre électoral de la gauche est d'avoir deux candidatures, reflétant des différences de fond assumées", argumente-il, rappelant qu'"en 1981, la victoire a été possible parce qu'une candidature socialiste a clairement dominé celle des communistes, qui entretenait un plafond de verre". Réunis aux journées d'été des Écologistes qui commencent jeudi, le PS, les Écologistes, Générations, Debout (le parti de François Ruffin) et l'Après (le parti des ex-Insoumis) s'étaient mis d'accord début juillet sur le principe d'un "projet commun" et d'un candidat commun pour 2027, une idée refusée par les communistes, les Insoumis et Place publique.

21.08.2025 à 09:23

Retailleau aux Antilles pour renforcer la lutte contre le narcotrafic

FRANCE24
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Le patron du parti Les Républicains (LR) débutera sa visite jeudi après-midi par une réunion de travail au Fort Saint-Louis, à Fort-de-France, consacrée aux trafics illicites dans la région, avant d'assister à une opération de surveillance maritime. Vendredi, il rencontrera Serge Letchimy, président de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), avec qui il signera une convention de financement pour l'installation de deux scanners millimétriques à l'aéroport de Fort-de-France, une demande de longue date des autorités locales. Ces nouveaux équipements doivent renforcer la détection des stupéfiants sur cet aéroport régulièrement ciblé par les trafiquants, notamment depuis l'instauration du dispositif "100% contrôle" des passagers à l'aéroport Felix-Eboué de Cayenne, en Guyane, qui y a fait baisser les saisies. En Guadeloupe samedi, Bruno Retailleau rencontrera notamment Ary Chalus, président de région, et Guy Losbar, président du département. Il participera à une opération 100% contrôle à l'aéroport de Guadeloupe. Cette visite intervient alors que la criminalité aux Antilles atteint un niveau "hors norme", selon les responsables locaux, qui réclament depuis des mois des moyens renforcés et une réponse de l'État "à la hauteur de l'urgence". Sur les deux territoires, les autorités s'alarment d'une circulation massive des armes sur fond de narcotrafic. Les Antilles françaises sont devenues un point de transit privilégié entre l'Amérique du Sud, les États-Unis et l'Europe. L'année 2024 s'était ainsi soldée par 33 homicides en Guadeloupe et 29 en Martinique, plaçant ces territoires aux 2e et 3e rangs de France en terme d'homicides derrière la Guyane. Selon un rapport publié par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) des Antilles-Guyane, les juridictions de Fort-de-France (Martinique), Basse-Terre (Guadeloupe) et Cayenne (Guyane) recensaient déjà 61 homicides au 26 juin dernier, soit une moyenne de sept homicides pour 100.000 habitants par an, contre 1,1 en France hexagonale.

21.08.2025 à 09:14

Ukraine : 614 drones et missiles russes lancés dans la nuit, un record depuis un mois

FRANCE 24
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Malgré l'intensification des efforts de paix américains, la Russie a lancé sur l'Ukraine 574 drones et 40 missiles dans la nuit de mercredi à jeudi, selon l'armée de l'air ukrainienne. Plusieurs villes de l'Ouest ont été touchées.
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Malgré l'intensification des efforts de paix américains, la Russie a lancé sur l'Ukraine 574 drones et 40 missiles dans la nuit de mercredi à jeudi, selon l'armée de l'air ukrainienne. Plusieurs villes de l'Ouest ont été touchées.

21.08.2025 à 09:00

Au Brésil, la police réclame l'inculpation de Jair Bolsonaro et de son fils pour "coercition"

FRANCE 24
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La police brésilienne a demandé jeudi l'inculpation de Jair Bolsonaro et de son fils Eduardo pour "coercition" contre la justice pour une présumée tentative d'entraver les poursuites engagées contre l'ex-président d'extrême droite pour "coup d'État". Elle a par ailleurs révélé avoir découvert une "demande d'asile politique" de Jair Bolsonaro adressée au président argentin Javier Milei.
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La police brésilienne a demandé jeudi l'inculpation de Jair Bolsonaro et de son fils Eduardo pour "coercition" contre la justice pour une présumée tentative d'entraver les poursuites engagées contre l'ex-président d'extrême droite pour "coup d'État". Elle a par ailleurs révélé avoir découvert une "demande d'asile politique" de Jair Bolsonaro adressée au président argentin Javier Milei.

21.08.2025 à 08:53

Copa Sudamericana: 10 blessés et 90 arrestations lors du match Independiente-Universidad de Chile

FRANCE24
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La rencontre a dû être arrêtée à la 48e minute en raison d'affrontements dans les tribunes du stade d'Avellaneda, au sud de Buenos Aires, alors que les deux équipes étaient à égalité 1-1 (victoire de la U 1-0 à l'aller) dans ce match de la deuxième compétition sud-américaine de clubs, derrière la prestigieuse Copa Libertadores. La Confédération sud-américaine (Conmebol) a ensuite annoncé l'annulation du match dans un communiqué "compte tenu du manque de garanties de sécurité de la part du club receveur et des autorités de sécurité locales". "Nous avons 90 personnes détenues à l'extérieur du stade car elles ont tenté de créer des débordements", a déclaré à l'AFP une source du ministère de la Sécurité. Un porte-parole d'Independiente a de son côté indiqué que 10 personnes avaient été blessées. L'ambassadeur du Chili en Argentine, José Antonio Viera-Gallo, a déclaré à la radio chilienne Cooperativa FM qu'il y avait "des blessés par arme blanche". Au moins une personne a été gravement blessée, mais sa nationalité n'est pas connue, a-t-il ensuite indiqué à l'AFP. Les incidents ont commencé lorsque les supporters chiliens ont lancé des projectiles, dont des sièges et une bombe artisanale, vers les tribunes inférieures et latérales où se trouvaient des supporters argentins qui les ont renvoyés aux expéditeurs, a constaté un journaliste de l'AFP présent sur place. Au milieu du chaos, sans que les forces de sécurité n'interviennent, les supporters argentins ont escaladé la tribune supérieure pour s'en prendre à leurs homologues chiliens. Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des personnes se battant à coups de bâtons ou de matraques. Le président chilien, Gabriel Boric, a fustigé sur le réseau social X "la violence des supporters et l'irresponsabilité manifeste de l'organisation". Le football sud-américain est régulièrement en proie aux violences et aux débordements. En avril, deux jeunes avaient été tués dans un mouvement de foule au Chili quand des supporters avaient tenté d'entrer de force dans un stade de Santiago où se jouait un match de la Copa Libertadores entre l'équipe chilienne de Colo Colo et les Brésiliens de Fortaleza.
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La rencontre a dû être arrêtée à la 48e minute en raison d'affrontements dans les tribunes du stade d'Avellaneda, au sud de Buenos Aires, alors que les deux équipes étaient à égalité 1-1 (victoire de la U 1-0 à l'aller) dans ce match de la deuxième compétition sud-américaine de clubs, derrière la prestigieuse Copa Libertadores. La Confédération sud-américaine (Conmebol) a ensuite annoncé l'annulation du match dans un communiqué "compte tenu du manque de garanties de sécurité de la part du club receveur et des autorités de sécurité locales". "Nous avons 90 personnes détenues à l'extérieur du stade car elles ont tenté de créer des débordements", a déclaré à l'AFP une source du ministère de la Sécurité. Un porte-parole d'Independiente a de son côté indiqué que 10 personnes avaient été blessées. L'ambassadeur du Chili en Argentine, José Antonio Viera-Gallo, a déclaré à la radio chilienne Cooperativa FM qu'il y avait "des blessés par arme blanche". Au moins une personne a été gravement blessée, mais sa nationalité n'est pas connue, a-t-il ensuite indiqué à l'AFP. Les incidents ont commencé lorsque les supporters chiliens ont lancé des projectiles, dont des sièges et une bombe artisanale, vers les tribunes inférieures et latérales où se trouvaient des supporters argentins qui les ont renvoyés aux expéditeurs, a constaté un journaliste de l'AFP présent sur place. Au milieu du chaos, sans que les forces de sécurité n'interviennent, les supporters argentins ont escaladé la tribune supérieure pour s'en prendre à leurs homologues chiliens. Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des personnes se battant à coups de bâtons ou de matraques. Le président chilien, Gabriel Boric, a fustigé sur le réseau social X "la violence des supporters et l'irresponsabilité manifeste de l'organisation". Le football sud-américain est régulièrement en proie aux violences et aux débordements. En avril, deux jeunes avaient été tués dans un mouvement de foule au Chili quand des supporters avaient tenté d'entrer de force dans un stade de Santiago où se jouait un match de la Copa Libertadores entre l'équipe chilienne de Colo Colo et les Brésiliens de Fortaleza.

21.08.2025 à 08:51

Au Kenya, guerre en ligne contre les opposants au gouvernement

FRANCE24
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"Je ne faisais que créer des outils correspondant à mes convictions", explique-t-elle à l'AFP, bouleversée d'avoir "dû dormir dans une cellule pendant quatre jours." Agée de 35 ans, cette mère de deux enfants incarne malgré elle la répression croissante des voix dissidentes au Kenya, que dénoncent les ONG de défense des droits humains. Une répression accompagnée de harcèlement en ligne. Si son arrestation en mai a suscité l'indignation et le hashtag #FreeRoseNjeri (#LibérezRoseNjeri) largement partagé sur les réseaux sociaux, la développeuse s'est aussi retrouvée au cœur d'accusations conspirationnistes en ligne la faisant passer pour une pirate informatique formée en Estonie et travaillant pour un groupe russe. Presque au même moment, deux militants des droits humains, dont le Kényan Boniface Mwangi, connu dans son pays pour son opposition aux autorités, ont disparu en Tanzanie, où ils souhaitaient soutenir le leader de l'opposition Tundu Lissu lors de son procès pour trahison. Après des jours d'angoisse pour leurs familles, tous deux sont réapparus, ostensiblement diminués, et ont dénoncé des actes de torture et des violences sexuelles infligées selon eux par les forces de sécurité tanzaniennes. Le hashtag #AsanteSamia (#MerciSamia en swahili, NDLR), créé après que la présidente de Tanzanie Samia Suluhu Hassan a appelé à s'en prendre aux "militants étrangers mal élevés", a atteint environ 1,5 million de vues sur des publications ciblant Boniface Mwangi, mais aussi Rose Njeri, pourtant éloignée de l'affaire. Un autre hashtag, #DogsOfWar (#ChiensDeGuerre), a également accusé les deux militants disparus en Tanzanie de faire partie d'une "perturbation coordonnée numériquement" et financée par George Soros, milliardaire philanthrope américain fréquemment ciblé par la complosphère occidentale conservatrice. #AsanteSamia et #DogsOfWar sont deux des sept hashtags identifiés par les équipes de fact-checking de l'AFP avant des manifestations antigouvernementales organisées en juin-juillet au Kenya. Des campagnes de désinformation coordonnées ont alors commencé à cibler militants et opposants sur X, manipulant les mots-dièses pour fabriquer l'illusion de leur rejet massif par les internautes. "Il existe des preuves d'une amplification coordonnée, en raison des multiples publications publiées simultanément ou à quelques secondes d'intervalle" sur certains comptes, affirme à l'AFP Moffin Njoroge, expert chez Code for Africa, une ONG luttant notamment contre la désinformation en ligne. - "Comportement automatisé" - Alors que les opposants à l'exécutif du président kényan William Ruto, souvent jeunes, avaient largement l'avantage sur les réseaux sociaux lors des manifestations historiques de 2024, qui avaient culminé avec l'envahissement du Parlement le 25 juin, ils font maintenant face à une opposition virulente en ligne. En avril, après un documentaire de la BBC sur les violences policières au Kenya, les hashtags #BBCForChaos (#LaBBCPourLeChaos) et #ToxicActivists (#MilitantsToxiques) avaient respectivement enregistré environ 5,3 millions et 365.000 vues. Ces publications dépeignaient leurs cibles, dont Boniface Mwangi, comme des "marionnettes rémunérées". Juste avant l'anniversaire du 25 juin 2024, les hashtags #PaidActivism (#MilitantismeRémunéré), #CommercialActivismKE (#MilitantismeCommercialKenya) et #ShunFakeActivismKE (#NonAuFauxMilitantismeKenya) ont encore cherché à discréditer militants et opposants. Certains comptes publient parfois "plus de 100 publications sous un hashtag en une journée", observe Moffin Njoroge, ce qui atteste selon lui de "comportements automatisés". @essy_2128 et @tonymkenya7 ont ainsi respectivement posté 226 et 140 messages sur X comportant #AsanteSamia en 24 heures, tandis que @darsil254 a utilisé 104 fois #ShunFakeActivismKE dans un laps de temps identique. Certains des comptes ayant lancé ces tendances ont un historique de promotion des hashtags "progouvernementaux", remarque encore Moffin Njoroge. Tel @MurimiJeff_, à l'origine de #ToxicActivists, qui avait précédemment impulsé #BoldRuto (#RutoLeCourageux). Si les campagnes de désinformation au Kenya s'appuyaient auparavant sur des graphiques falsifiés, fausses citations, couvertures de journaux modifiées, etc. elles sont désormais montées en gamme grâce à l'IA, a constaté l'AFP. #DogsOfWar a accompagné une vidéo falsifiée de la chaîne américaine CNN affirmant que des militants "financés par l'étranger" avaient été expulsés de Tanzanie. #AsanteSamia a mis en avant un clip imitant un présentateur kényan qui rapportait un prétendu nouvel enlèvement de Boniface Mwangi. "Système tyrannique" Ces campagnes sont liées à l'Etat kényan, estime Alphonce Shiundu, rédacteur en chef pour le Kenya de la plateforme Africa Check, qui a travaillé sur le sujet. "Il suffit de regarder la rhétorique politique, les déclarations des hauts responsables du gouvernement et les discussions en ligne. Il y a toujours une confluence", note-il pour l'AFP. L'offensive numérique a ainsi coïncidé avec des avertissements de l'exécutif contre des supposées "tentatives de coup d'Etat" et l'inculpation de manifestants pour terrorisme. Ces tactiques relèvent du "plus vieux stratagème du manuel des régimes autoritaires", estime Irungu Houghton, directeur exécutif d'Amnesty International Kenya. "La désinformation est conçue pour discréditer les défenseurs des droits humains et détourner l'attention des préoccupations qu'ils soulèvent", poursuit-il. Dire que les militants sont "payés" rend "plus facile" pour l'Etat de les attaquer pour leurs soi-disant "menaces à l'intérêt national" et de justifier la répression de la contestation, commente de son côté Alphonce Shiundu. Au moins 65 personnes ont été tuées dans les manifestations de juin et juillet derniers, selon la police des polices kényane. Mi-juillet, le président Ruto avait choqué en appelant les forces de l'ordre à tirer "une balle dans la jambe" de pillards. A mesure qu'approchent les élections présidentielle et législatives de 2027 au Kenya, Moffin Njoroge s'attend à davantage de campagnes progouvernementales en ligne "visant les hommes politiques d'opposition et les militants". "De quoi ont-ils si peur ?", s'interroge Rose Njeri. Et de lancer : "Laissez-moi continuer jusqu'à ce que le Kenya soit libéré de ce système tyrannique."
Texte intégral (973 mots)
"Je ne faisais que créer des outils correspondant à mes convictions", explique-t-elle à l'AFP, bouleversée d'avoir "dû dormir dans une cellule pendant quatre jours." Agée de 35 ans, cette mère de deux enfants incarne malgré elle la répression croissante des voix dissidentes au Kenya, que dénoncent les ONG de défense des droits humains. Une répression accompagnée de harcèlement en ligne. Si son arrestation en mai a suscité l'indignation et le hashtag #FreeRoseNjeri (#LibérezRoseNjeri) largement partagé sur les réseaux sociaux, la développeuse s'est aussi retrouvée au cœur d'accusations conspirationnistes en ligne la faisant passer pour une pirate informatique formée en Estonie et travaillant pour un groupe russe. Presque au même moment, deux militants des droits humains, dont le Kényan Boniface Mwangi, connu dans son pays pour son opposition aux autorités, ont disparu en Tanzanie, où ils souhaitaient soutenir le leader de l'opposition Tundu Lissu lors de son procès pour trahison. Après des jours d'angoisse pour leurs familles, tous deux sont réapparus, ostensiblement diminués, et ont dénoncé des actes de torture et des violences sexuelles infligées selon eux par les forces de sécurité tanzaniennes. Le hashtag #AsanteSamia (#MerciSamia en swahili, NDLR), créé après que la présidente de Tanzanie Samia Suluhu Hassan a appelé à s'en prendre aux "militants étrangers mal élevés", a atteint environ 1,5 million de vues sur des publications ciblant Boniface Mwangi, mais aussi Rose Njeri, pourtant éloignée de l'affaire. Un autre hashtag, #DogsOfWar (#ChiensDeGuerre), a également accusé les deux militants disparus en Tanzanie de faire partie d'une "perturbation coordonnée numériquement" et financée par George Soros, milliardaire philanthrope américain fréquemment ciblé par la complosphère occidentale conservatrice. #AsanteSamia et #DogsOfWar sont deux des sept hashtags identifiés par les équipes de fact-checking de l'AFP avant des manifestations antigouvernementales organisées en juin-juillet au Kenya. Des campagnes de désinformation coordonnées ont alors commencé à cibler militants et opposants sur X, manipulant les mots-dièses pour fabriquer l'illusion de leur rejet massif par les internautes. "Il existe des preuves d'une amplification coordonnée, en raison des multiples publications publiées simultanément ou à quelques secondes d'intervalle" sur certains comptes, affirme à l'AFP Moffin Njoroge, expert chez Code for Africa, une ONG luttant notamment contre la désinformation en ligne. - "Comportement automatisé" - Alors que les opposants à l'exécutif du président kényan William Ruto, souvent jeunes, avaient largement l'avantage sur les réseaux sociaux lors des manifestations historiques de 2024, qui avaient culminé avec l'envahissement du Parlement le 25 juin, ils font maintenant face à une opposition virulente en ligne. En avril, après un documentaire de la BBC sur les violences policières au Kenya, les hashtags #BBCForChaos (#LaBBCPourLeChaos) et #ToxicActivists (#MilitantsToxiques) avaient respectivement enregistré environ 5,3 millions et 365.000 vues. Ces publications dépeignaient leurs cibles, dont Boniface Mwangi, comme des "marionnettes rémunérées". Juste avant l'anniversaire du 25 juin 2024, les hashtags #PaidActivism (#MilitantismeRémunéré), #CommercialActivismKE (#MilitantismeCommercialKenya) et #ShunFakeActivismKE (#NonAuFauxMilitantismeKenya) ont encore cherché à discréditer militants et opposants. Certains comptes publient parfois "plus de 100 publications sous un hashtag en une journée", observe Moffin Njoroge, ce qui atteste selon lui de "comportements automatisés". @essy_2128 et @tonymkenya7 ont ainsi respectivement posté 226 et 140 messages sur X comportant #AsanteSamia en 24 heures, tandis que @darsil254 a utilisé 104 fois #ShunFakeActivismKE dans un laps de temps identique. Certains des comptes ayant lancé ces tendances ont un historique de promotion des hashtags "progouvernementaux", remarque encore Moffin Njoroge. Tel @MurimiJeff_, à l'origine de #ToxicActivists, qui avait précédemment impulsé #BoldRuto (#RutoLeCourageux). Si les campagnes de désinformation au Kenya s'appuyaient auparavant sur des graphiques falsifiés, fausses citations, couvertures de journaux modifiées, etc. elles sont désormais montées en gamme grâce à l'IA, a constaté l'AFP. #DogsOfWar a accompagné une vidéo falsifiée de la chaîne américaine CNN affirmant que des militants "financés par l'étranger" avaient été expulsés de Tanzanie. #AsanteSamia a mis en avant un clip imitant un présentateur kényan qui rapportait un prétendu nouvel enlèvement de Boniface Mwangi. "Système tyrannique" Ces campagnes sont liées à l'Etat kényan, estime Alphonce Shiundu, rédacteur en chef pour le Kenya de la plateforme Africa Check, qui a travaillé sur le sujet. "Il suffit de regarder la rhétorique politique, les déclarations des hauts responsables du gouvernement et les discussions en ligne. Il y a toujours une confluence", note-il pour l'AFP. L'offensive numérique a ainsi coïncidé avec des avertissements de l'exécutif contre des supposées "tentatives de coup d'Etat" et l'inculpation de manifestants pour terrorisme. Ces tactiques relèvent du "plus vieux stratagème du manuel des régimes autoritaires", estime Irungu Houghton, directeur exécutif d'Amnesty International Kenya. "La désinformation est conçue pour discréditer les défenseurs des droits humains et détourner l'attention des préoccupations qu'ils soulèvent", poursuit-il. Dire que les militants sont "payés" rend "plus facile" pour l'Etat de les attaquer pour leurs soi-disant "menaces à l'intérêt national" et de justifier la répression de la contestation, commente de son côté Alphonce Shiundu. Au moins 65 personnes ont été tuées dans les manifestations de juin et juillet derniers, selon la police des polices kényane. Mi-juillet, le président Ruto avait choqué en appelant les forces de l'ordre à tirer "une balle dans la jambe" de pillards. A mesure qu'approchent les élections présidentielle et législatives de 2027 au Kenya, Moffin Njoroge s'attend à davantage de campagnes progouvernementales en ligne "visant les hommes politiques d'opposition et les militants". "De quoi ont-ils si peur ?", s'interroge Rose Njeri. Et de lancer : "Laissez-moi continuer jusqu'à ce que le Kenya soit libéré de ce système tyrannique."

21.08.2025 à 08:34

États-Unis : Amnesty dénonce l'utilisation de l'IA pour cibler migrants et étudiants étrangers

FRANCE 24
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Amnesty International accuse les États-Unis d'une "multitude de violations des droits humains" en ayant recours à l'intelligence artificielle pour surveiller les migrants et manifestants étrangers propalestiniens. Pour l'ONG, ces actions "créent un climat de peur et exacerbent 'l'effet paralysant' sur les migrants et les étudiants internationaux dans les écoles et sur les campus universitaires".
Texte intégral (973 mots)
Amnesty International accuse les États-Unis d'une "multitude de violations des droits humains" en ayant recours à l'intelligence artificielle pour surveiller les migrants et manifestants étrangers propalestiniens. Pour l'ONG, ces actions "créent un climat de peur et exacerbent 'l'effet paralysant' sur les migrants et les étudiants internationaux dans les écoles et sur les campus universitaires".

21.08.2025 à 08:29

Thaïlande: la Première ministre suspendue témoigne à son procès en destitution

FRANCE24
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La fille de l'ex-Premier ministre et influent milliardaire Thaksin Shinawatra est accusée d'avoir enfreint les normes d'éthique exigées d'une cheffe du gouvernement lors d'un appel avec l'ex-dirigeant cambodgien Hun Sen. Cet entretien, enregistré et diffusé à l'insu de la dirigeante thaïlandaise, avait eu lieu en juin alors que Bangkok et Phnom Penh étaient engagés dans un bras de fer depuis la mort d'un soldat khmer, fin mai, à la suite d'un échange de tirs avec l'armée thaïlandaise dans une zone disputée de la frontière. Les conservateurs du Bhumjaithai, principaux soutiens de son parti familial Pheu Thai, lui ont reproché son ton trop révérencieux face à l'ex-Premier ministre cambodgien et d'assimiler à un opposant un général thaïlandais chargé de surveiller une partie de la frontière. La Cour constitutionnelle, qui a déjà destitué l'an dernier son prédécesseur Srettha Thavisin pour manquement aux règles d'éthique, doit rendre le 29 août son verdict. En cas de destitution, Paetongtarn Shinawatra deviendrait la troisième membre de la famille Shinawatra à quitter la tête du gouvernement après son père et sa tante Yingluck, tous deux renversés par des coups d'Etat militaires. La cour l'a suspendue le mois dernier et l'a convoquée pour répondre de ses actes jeudi, jour de son 39e anniversaire. Elle est arrivée sur place, à Bangkok, saluant la presse, a constaté l'AFP. L'appel entre Hun Sen et Paetongtarn Shinawatra a provoqué une crise politique et de nouvelles tensions entre la Thaïlande et le Cambodge, deux pays entretenant un différend frontalier de longue date. Cinq jours d'affrontements armés entre les deux voisins ont entraîné en juillet la mort de 40 personnes et provoqué la fuite de plus de 300.000 personnes. La Thaïlande a connu une dizaine de coups d'Etat depuis la fin de la monarchie absolue en 1932 et les militaires conservent une influence considérable sur la politique nationale, ce qui a relancé les rumeurs de renversement.
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La fille de l'ex-Premier ministre et influent milliardaire Thaksin Shinawatra est accusée d'avoir enfreint les normes d'éthique exigées d'une cheffe du gouvernement lors d'un appel avec l'ex-dirigeant cambodgien Hun Sen. Cet entretien, enregistré et diffusé à l'insu de la dirigeante thaïlandaise, avait eu lieu en juin alors que Bangkok et Phnom Penh étaient engagés dans un bras de fer depuis la mort d'un soldat khmer, fin mai, à la suite d'un échange de tirs avec l'armée thaïlandaise dans une zone disputée de la frontière. Les conservateurs du Bhumjaithai, principaux soutiens de son parti familial Pheu Thai, lui ont reproché son ton trop révérencieux face à l'ex-Premier ministre cambodgien et d'assimiler à un opposant un général thaïlandais chargé de surveiller une partie de la frontière. La Cour constitutionnelle, qui a déjà destitué l'an dernier son prédécesseur Srettha Thavisin pour manquement aux règles d'éthique, doit rendre le 29 août son verdict. En cas de destitution, Paetongtarn Shinawatra deviendrait la troisième membre de la famille Shinawatra à quitter la tête du gouvernement après son père et sa tante Yingluck, tous deux renversés par des coups d'Etat militaires. La cour l'a suspendue le mois dernier et l'a convoquée pour répondre de ses actes jeudi, jour de son 39e anniversaire. Elle est arrivée sur place, à Bangkok, saluant la presse, a constaté l'AFP. L'appel entre Hun Sen et Paetongtarn Shinawatra a provoqué une crise politique et de nouvelles tensions entre la Thaïlande et le Cambodge, deux pays entretenant un différend frontalier de longue date. Cinq jours d'affrontements armés entre les deux voisins ont entraîné en juillet la mort de 40 personnes et provoqué la fuite de plus de 300.000 personnes. La Thaïlande a connu une dizaine de coups d'Etat depuis la fin de la monarchie absolue en 1932 et les militaires conservent une influence considérable sur la politique nationale, ce qui a relancé les rumeurs de renversement.

21.08.2025 à 08:23

Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l'Allemagne

FRANCE24
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La startup allemande Voltfang, a inauguré officiellement mardi, à Aix-La-Chapelle, ville allemande située à deux pas des frontières belge et néerlandaise, une usine commerciale de batteries de seconde vie destinee au stockage d'énergie renouvelable, la plus grande d'Europe selon elle. Littéralement, Voltfang signifie en allemand "attraper des volts". Dans un grand hangar, des techniciens vêtus de tee shirt gris avec l'inscription Voltfang en vert testent des batteries lithium usagées pour connaître leur durée de vie restante. Celles en bon état sont expédiées sur la ligne de production pour être reconditionnées. Empilés ensuite dans de grandes armoires metalliques hautes comme des réfrigérateurs, les modules de batteries stockeront l'électricité issue des énergies renouvelables pour alimenter une maison équipée de panneaux solaires, une entreprise reliée à une éolienne ou encore le réseau électrique public, en cas d'absence de soleil ou de vent. Parmi les clients: la chaîne allemande de supermarchés Aldi Nord, qui souhaite stocker l'énergie des panneaux solaires installés sur les toits de ses magasins. Un atout potentiel pour le tournant énergétique de l’Allemagne, où les renouvelables ont couvert près de 60% de l’électricité produite en 2024, avec un objectif de 80% en 2030. Cette électricité intermittente a obligé le pays à importer cet hiver de l'énergie nucléaire française et du charbon polonais pour éviter les coupures. "Si des batteries peuvent être reliées au réseau d'électricité, nous n'avons pas besoin de charbon", affirme à l'AFP David Oudsandji, 29 ans, patron et co-fondateur de Voltfang. Cette solution de stockage des renouvelables contribue à la "sécurité" et à la "souveraineté européenne" en matière d’approvisionnement énergétique, ajoute-t-il. Croissance exponentielle Créée en 2020 par trois étudiants ingénieurs de l'université d'Aix-la-Chapelle, Voltfang ambitionne de produire d’ici 2030 assez de systèmes pour stocker une capacité de 1 GWh d’électricité par an, soit l'équivalent de la consommation annuelle de 300 foyers. L'entreprise, qui emploie une centaine de personnes, doit être rentable dès l'année prochaine, assure le patron. Les solutions énergétiques décentralisées, comme le stockage par batteries, joueront un rôle "majeur" pour "créer des systèmes énergétiques efficaces", estime Marc Sauthoff, expert du cabinet Roland Berger. Le marché du stockage stationnaire, les solutions permettant de stocker l'électricité dans des installations fixes, croît de façon exponentielle en Allemagne: environ 6 GWh de capacité ont été installés en 2024 dans le pays, contre 2,5 GWh en 2022, selon Roland Berger. Et cette capacité devrait encore se multiplier au cours des prochaines années. Si Voltfang tient ses objectifs, son usine répondrait alors à environ 5% du marché attendu en 2030, selon les prévisions de Roland Berger. Actuellement, la plupart des batteries stationnaires sont utilisées pour équiper des foyers et réduire la consommation d'électricité du réseau central. Mais les projets se multiplient chez les entreprises et les opérateurs de réseaux électriques. Approvisionnement limité La filière européenne des batteries reste néanmoins fragile, alors que la Chine domine la production. Les batteries de seconde vie sont confrontées à la baisse des prix des modèles neufs, plus performants et de moins en moins chers, ce qui a ralenti les projets en Europe. D'autant plus que les industriels doivent investir dans des processus coûteux pour tester les batteries usagées, explique M. Oudsandji. Surtout, l'approvisionnement reste limité: les véhicules électriques sont encore trop jeunes pour fournir massivement des batteries en fin de première vie. "Il n’existe pas pour l'instant de filière à échelle industrielle" pour les batteries de seconde vie, constate Serge Pélissier, chercheur à l’université Gustave Eiffel à Lyon. Le groupe français SNAM avait d’ailleurs renoncé en 2022 à son activité de seconde vie des batteries. Autre danger pour Voltfang: les projets du nouveau gouvernement allemand moins sensible à la transition énergétique que ne l'était la précédente coalition où participaient les écologistes. Pour garantir la sécurité d'approvisionnement en électricité du pays, le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz a prévu de construire d’ici 2030 de nouvelles centrales à gaz d’une capacité de 20 gigawatts, soit l’équivalent de 40 centrales.
Texte intégral (708 mots)
La startup allemande Voltfang, a inauguré officiellement mardi, à Aix-La-Chapelle, ville allemande située à deux pas des frontières belge et néerlandaise, une usine commerciale de batteries de seconde vie destinee au stockage d'énergie renouvelable, la plus grande d'Europe selon elle. Littéralement, Voltfang signifie en allemand "attraper des volts". Dans un grand hangar, des techniciens vêtus de tee shirt gris avec l'inscription Voltfang en vert testent des batteries lithium usagées pour connaître leur durée de vie restante. Celles en bon état sont expédiées sur la ligne de production pour être reconditionnées. Empilés ensuite dans de grandes armoires metalliques hautes comme des réfrigérateurs, les modules de batteries stockeront l'électricité issue des énergies renouvelables pour alimenter une maison équipée de panneaux solaires, une entreprise reliée à une éolienne ou encore le réseau électrique public, en cas d'absence de soleil ou de vent. Parmi les clients: la chaîne allemande de supermarchés Aldi Nord, qui souhaite stocker l'énergie des panneaux solaires installés sur les toits de ses magasins. Un atout potentiel pour le tournant énergétique de l’Allemagne, où les renouvelables ont couvert près de 60% de l’électricité produite en 2024, avec un objectif de 80% en 2030. Cette électricité intermittente a obligé le pays à importer cet hiver de l'énergie nucléaire française et du charbon polonais pour éviter les coupures. "Si des batteries peuvent être reliées au réseau d'électricité, nous n'avons pas besoin de charbon", affirme à l'AFP David Oudsandji, 29 ans, patron et co-fondateur de Voltfang. Cette solution de stockage des renouvelables contribue à la "sécurité" et à la "souveraineté européenne" en matière d’approvisionnement énergétique, ajoute-t-il. Croissance exponentielle Créée en 2020 par trois étudiants ingénieurs de l'université d'Aix-la-Chapelle, Voltfang ambitionne de produire d’ici 2030 assez de systèmes pour stocker une capacité de 1 GWh d’électricité par an, soit l'équivalent de la consommation annuelle de 300 foyers. L'entreprise, qui emploie une centaine de personnes, doit être rentable dès l'année prochaine, assure le patron. Les solutions énergétiques décentralisées, comme le stockage par batteries, joueront un rôle "majeur" pour "créer des systèmes énergétiques efficaces", estime Marc Sauthoff, expert du cabinet Roland Berger. Le marché du stockage stationnaire, les solutions permettant de stocker l'électricité dans des installations fixes, croît de façon exponentielle en Allemagne: environ 6 GWh de capacité ont été installés en 2024 dans le pays, contre 2,5 GWh en 2022, selon Roland Berger. Et cette capacité devrait encore se multiplier au cours des prochaines années. Si Voltfang tient ses objectifs, son usine répondrait alors à environ 5% du marché attendu en 2030, selon les prévisions de Roland Berger. Actuellement, la plupart des batteries stationnaires sont utilisées pour équiper des foyers et réduire la consommation d'électricité du réseau central. Mais les projets se multiplient chez les entreprises et les opérateurs de réseaux électriques. Approvisionnement limité La filière européenne des batteries reste néanmoins fragile, alors que la Chine domine la production. Les batteries de seconde vie sont confrontées à la baisse des prix des modèles neufs, plus performants et de moins en moins chers, ce qui a ralenti les projets en Europe. D'autant plus que les industriels doivent investir dans des processus coûteux pour tester les batteries usagées, explique M. Oudsandji. Surtout, l'approvisionnement reste limité: les véhicules électriques sont encore trop jeunes pour fournir massivement des batteries en fin de première vie. "Il n’existe pas pour l'instant de filière à échelle industrielle" pour les batteries de seconde vie, constate Serge Pélissier, chercheur à l’université Gustave Eiffel à Lyon. Le groupe français SNAM avait d’ailleurs renoncé en 2022 à son activité de seconde vie des batteries. Autre danger pour Voltfang: les projets du nouveau gouvernement allemand moins sensible à la transition énergétique que ne l'était la précédente coalition où participaient les écologistes. Pour garantir la sécurité d'approvisionnement en électricité du pays, le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz a prévu de construire d’ici 2030 de nouvelles centrales à gaz d’une capacité de 20 gigawatts, soit l’équivalent de 40 centrales.
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