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01.07.2025 à 19:13

Entrave au chantier de l'A69: 16 opposants condamnés à des amendes avec sursis

FRANCE24
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Connus comme les "écureuils", il avaient occupé en 2023 et 2024 à divers reprises, en y installant des tentes ou des cabanes, des arbres situés sur le tracé de l'autoroute, qui ont finalement été abattus. Les condamnations prononcées mardi par le tribunal correctionnel de Castres sont "très symboliques", a réagi leur avocate Clémence Durand, qui avait plaidé la relaxe. "Nous faisons appel car ces faits relèvent de la liberté d'expression et de l'état d'urgence climatique. Et dans deux autres affaires nous avons obtenu la relaxe", a ajouté l'avocate à l'issue de l'audience. Le 5 juin, le tribunal correctionnel de Toulouse a relaxé Thomas Brail, figure de l'opposition à l'autoroute, alors que le ministère public, qui a fait appel, avait requis une peine de 3.000 euros d'amende, dont 2.000 avec sursis. En mars et mai 2023, alors que des arbres devaient être abattus, le fondateur du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) s'était installé pendant une dizaine de jours dans un platane à Vendine (Haute-Garonne), puis avait empêché une pelleteuse d'intervenir sur le chantier. Le 26 mars, six "écureuils" d'une vingtaine d'années ont également été relaxés par le tribunal correctionnel de Castres, alors qu'en octobre 2023, ils avaient occupé des arbres sur le tracé de l'autoroute. Entamé au printemps 2023, le chantier de l'autoroute a été stoppé fin février par le tribunal administratif de Toulouse, estimant qu'il n'y avait pas de raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l'environnement. L’État a fait appel et obtenu le 28 mai une autorisation temporaire de reprise des travaux, le temps que la cour administrative d'appel tranche sur le fond du dossier, fin 2025. Après trois mois et demi d'arrêt, le chantier de l'A69, section de 53 km destinée à désenclaver Castres et Mazamet, a repris progressivement mi-juin. Alors que la mise en service était initialement programmée fin 2025, elle a été repoussée au second semestre 2026.

01.07.2025 à 18:57

Trump et Musk s'empoignent à nouveau au sujet de la "grande et belle loi" budgétaire

FRANCE24
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L'homme le plus riche du monde avait très généreusement financé la campagne de Donald Trump lors de la dernière élection présidentielle, et était devenu l'un de ses plus proches alliés dans les premiers mois du nouveau mandat du milliardaire républicain à la Maison Blanche. Mais le patron de SpaceX et Tesla menace désormais de retourner son immense fortune contre le président américain en lançant un nouveau parti pour mettre en difficulté les élus républicans ayant soutenu la "grande et belle loi" de Donald Trump, adoptée de justesse mardi par le Sénat. L'intéressé n'a pas tardé à réagir vertement. Comme un journaliste lui demandait s'il envisageait d'expulser son ancien allié, lequel est né en Afrique du Sud et détient la nationalité américaine depuis 2002, Donald Trump a affirmé qu'il allait "examiner" cette option. En réponse à une publication sur son réseau social X reprenant ces propos de Trump, Musk a répliqué: "Tellement tentant d'envenimer la situation. Tellement, tellement tentant. Mais je vais m'abstenir pour l'instant." Le milliardaire républicain a également dit que la Commission à l'efficacité gouvernementale (Doge), que Musk a dirigée jusqu'à fin mai, pourrait s'attaquer aux subventions publiques allouées aux entreprises de ce dernier. "On pourrait mettre Doge sur Elon. Vous savez ce qu'est Doge? Doge est le monstre qui pourrait se retourner et croquer Elon", a menacé le président américain. "Très fâché" Le républicain de 79 ans a également suggéré que Elon Musk attaquait son projet de loi budgétaire parce qu'il était contrarié par la suppression des mesures de soutien aux véhicules électriques (VE). "Il est en train de perdre ses subventions pour les VE. Il est très fâché, mais vous savez, il pourrait perdre bien plus que ça, je peux vous le dire tout de suite. Elon pourrait perdre bien plus que ça", a-t-il déclaré. Il avait tenu des propos similaires lundi soir sur son réseau Truth Social, affirmant que "sans subventions, Elon aurait probablement dû fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud". "Plus de lancements de fusées, de satellites ou de production de voitures électriques et notre pays économiserait une FORTUNE", avait ajouté le locataire de la Maison Blanche. Conséquence de cette nouvelle passe d'armes, Tesla a fortement reculé à l'ouverture de Wall Street mardi. "Esclavage par la dette" Donald Trump et Elon Musk ont vécu une idylle aussi brève qu'intense après le retour au pouvoir du premier en janvier. Elon Musk avait réussi à imposer sa présence quasi-constante au côté du président, qu'il avait qualifié de "roi" le jour de son investiture. En retour, ce dernier avait défendu son allié face aux critiques, allant jusqu'à organiser une opération de promotion de véhicules Tesla à la Maison Blanche. Mais leur relation a explosé en plein vol en mai lorsque Musk a critiqué le projet de loi budgétaire du président avant de quitter le gouvernement. Après avoir fait profil bas ces dernières semaines, le milliardaire est revenu à la charge ces derniers jours, alors que le texte se frayait un chemin au Congrès. Dans une série de publications sur son réseau social X, il a dénoncé l'impact du projet sur la dette publique. "Tout ce que je demande, c'est qu'on ne conduise pas l'Amérique à la faillite", a-t-il écrit mardi sur X, accusant les républicains de soutenir "l'esclavage par la dette". L'homme le plus riche de la planète a également mis en garde: si la "One Big Beautiful Bill" est promulguée, il lancera un nouveau parti afin de concurrencer lors des élections de mi-mandat en 2026 les élus républicains ayant fait campagne pour la réduction de dépense publique pour au bout du compte voter pour le texte de loi. "VOX POPULI VOX DEI 80% ont voté pour un nouveau parti", a-t-il asséné après avoir lancé un sondage sur cette idée sur X.

01.07.2025 à 18:55

La Bourse de Paris termine sans changement en attendant des évolutions commerciales

FRANCE24
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L'indice parisien CAC 40 a perdu 3,32 points, à 7.662,59 points. La veille, l'indice vedette avait perdu 0,33%. "Cela a été une séance un peu sans saveur, dans l'expectative tant on attend le résultat des négociations commerciales" avec les Etats-Unis, commente Philippe Cohen, gérant de portefeuille chez Kiplink. Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mène actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d'éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu'il a pour le moment suspendus jusqu'au 9 juillet. En Europe, aucun compromis n'a encore été trouvé. A l'agenda de la séance mardi, les investisseurs se sont tournés vers la publication de l'indice ISM, qui mesure l'activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti conforme aux prévisions du marché. Ces données pointent du doigt "un affaiblissement de la dynamique de croissance aux Etats-Unis", commente Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM. Par ailleurs, l'une des composantes de l'indice ISM, celle des prix payés, a "poursuivi sa trajectoire ascendante", ce qui pousse les investisseurs à se demander si cette tendance reflète "des pressions inflationnistes croissantes" ou s'il s'agit d'une "preuve que les marges des entreprises américaines sont comprimées par les droits de douane et la hausse des coûts des intrants", explique Florian Ielpo. Après la publication, le marché "s'est davantage concentré sur les préoccupations inflationnistes que sur les implications en matière de croissance", ce qui a exercé "une pression sur les actions", a-t-il poursuivi. Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a en revanche surpris, en raison d'une hausse inattendue des offres d'emplois. Le marché de l'emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l'inverse, sa résilience pousse l'institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois. LVMH et Kering en tête Le secteur du luxe reprenait de la hauteur mardi, bénéficiant de révision à la hausse de recommandations d'analyste sur le géant du secteur LVMH, qui a bondi de 5,50% à 469,05 euros à la clôture. Kering a pris 5,94% à 195,52 euros et L'Oréal a avancé de 2,69% à 372,85 euros. Hermès, première capitalisation boursière du CAC 40, a gagné 0,65% à 2.314,00 euros.
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