christine
Un avenir énergétique juste est un avenir construit par et pour les communautés. C’est un avenir où l’énergie propre n’est pas contrôlée par les entreprises, mais est accessible, abordable et façonnée par les personnes les plus touchées par la crise climatique. C’est un avenir où les communautés de première ligne, les peuples autochtones et les travailleurs mènent la transition vers une énergie renouvelable qui donne la priorité à la justice, à l’équité et à la durabilité.
Nous voulons entendre votre opinion ! À quoi ressemble, à vos yeux, un avenir énergétique juste et centré sur l’être humain ?
Exprimez votre vision à travers :
Une fois terminé, vous pouvez partager votre vision sur le canal de médias sociaux de votre choix en utilisant #RadicalFutures et #RenewOurPower pour que nous puissions le trouver, et créer un élan pour un monde basé sur la justice, pas sur l’exploitation. (Si vous n’utilisez pas les médias sociaux, vous pouvez également nous envoyer votre contribution par courriel à 350@350.org et indiquer #RadicalFutures #RenewOurPower dans la ligne d’objet).
Nous présenterons les soumissions sélectionnées sur nos canaux de médias sociaux et notre contenu numérique, en amplifiant votre vision pour inspirer d’autres personnes dans le monde entier.
Ensemble, nous pouvons remettre en question les systèmes qui ont laissé les communautés en crise et construire un avenir où le pouvoir – énergétique et politique – appartient au peuple.
Agissez dès maintenant : Publiez votre opinion aujourd’hui et renforcez l’appel du mouvement climatique en faveur d’un avenir énergétique juste.
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sorayafettih
En entendant les annonces successives de coupes massives dans l’aide publique au développement en provenance de la France, des Pays-Bas et, cette semaine, du Royaume-Uni, on pourrait croire que l’Europe traverse une crise économique majeure. À l’heure où de nombreuses familles peinent à payer leurs factures d’électricité et de chauffage, et où l’accès à une alimentation saine est un défi quotidien, nos gouvernements donnent l’impression que les finances publiques ont atteint un niveau critique. L’époque de l’opulence économique pré-pandémique serait révolue, et nos dirigeants nous disent devoir prendre des « décisions difficiles » – selon les termes du ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy – afin de nous maintenir à flot.
Rien n’est plus faux. La réalité est toute autre
Des pays plus riches que jamais, mais un argent mal réparti
Les pays européens riches n’ont jamais été aussi prospères. Les crises économiques des dernières décennies n’ont pas entamé de manière significative la richesse du continent. Si cela ne se ressent pas dans la vie quotidienne de la majorité des citoyen·nes, c’est parce que l’argent ne ruisselle pas vers le bas, mais vers le haut. Les entreprises d’énergies fossiles continuent d’engranger des profits faramineux tout en détruisant la planète : les géants pétroliers et gaziers américains et européens ont réalisé plus de 281 milliards de dollars de bénéfices depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022. Parallèlement, les 1 % les plus riches de la population deviennent encore plus fortunés : en 2024, la richesse des milliardaires de l’UE a augmenté de 138 milliards d’euros. L’argent est là, mais il est concentré dans les mains d’une infime minorité plutôt que de bénéficier au plus grand nombre.
Des choix politiques délibérés, pas une fatalité économique
Les finances publiques ne sont pas déterminées uniquement par des forces extérieures incontrôlables. Elles résultent de choix politiques précis. Chaque augmentation ou réduction budgétaire est une réponse à la question essentielle : « Qu’est-ce qui compte le plus ? » Et la réponse de nos gouvernements est de plus en plus claire : ils préfèrent maintenir, voire aggraver, un système fondamentalement injuste.
Graphique : l’explosion des subventions aux énergies fossiles – Statista
En témoignent les sommes indécentes accordées sous forme de subventions aux entreprises d’énergies fossiles, estimées à 7 000 milliards de dollars par an par le FMI – soit exactement la somme nécessaire, selon Bloomberg NEF, pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. De même, les ultra-riches continuent de payer un taux effectif d’imposition bien inférieur à celui du reste de la population. En réalité, nos dirigeants ne cherchent pas à soutenir la majorité, mais à perpétuer un système qui enrichit quelques individus et entreprises aux dépens de tous les autres, tout en alimentant la catastrophe climatique.
Des gouvernements en décalage avec les citoyen·ne·s et la réalité climatique
Cette stratégie politique est en total décalage avec l’opinion publique. Malgré une polarisation croissante sur la question climatique, le soutien aux actions en faveur du climat reste élevé. Les citoyen·ne·s veulent davantage d’énergies renouvelables, non moins. Ils sont également favorables à une fiscalité plus équitable qui ferait payer aux pollueurs et aux plus riches leur part.
Nos gouvernements ignorent également l’ampleur du problème climatique. Les catastrophes environnementales ne connaissent pas de frontières : elles frappent aussi bien les vergers de Californie que les lagons du Vanuatu ou les plaines d’Italie centrale. Les investissements dans la transition énergétique – que ces coupes budgétaires viennent gravement fragiliser – doivent être massifs et immédiats, et s’étendre au-delà de l’Europe, notamment dans les régions du monde qui disposent de moins de ressources financières et envers lesquelles nous avons une dette historique.
Un choix perdant pour tous·tes
Réduire l’aide au développement, et en particulier les financements climat, est une décision aussi court-termiste que désastreuse. Cela ne fait que ralentir, compliquer et rendre plus inéquitable la transition énergétique dont nous avons urgemment besoin. C’est une perte sèche, tant pour l’Europe que pour le reste du monde.
Alors, la prochaine fois qu’un gouvernement européen annonce une coupe dans l’aide au développement, posez-vous cette question : à qui nos dirigeants accordent-ils la priorité ? Aux citoyens ordinaires ou aux ultra-riches ?
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