Rédaction
L’essentiel de notre financement est constitué par un don de la Fondation pour le Progrès de l’Homme (FPH) : cette feuille de route est une version à peine modifiée de la « note d’intention » demandée par la FPH pour la période 2026-2030. Ça a été l’occasion pour nous de penser le passage d’une saison 1 à une saison 2, passage sans rupture mais accentuation d’une approche résolument politique de notre opposition à la croissance (à son économie, à son monde, à son régime politique). Depuis sa création en 2017, la Maison commune de la décroissance s’est attelée aux racines (concepts et méthodes) de la décroissance, face à l’abandon de la construction idéologique au sein du mouvement décroissant, sous l’injonction saine mais insuffisante du faire dans l’ici et maintenant. Nous la qualifions dorénavant de “saison 1” de la MCD. Forte de ces racines, une saison 2 s’ouvre, celle de l’édification du tronc politique de la décroissance, à même de contribuer à une repolitisation et une coordination des déçus, critiques et opposants à la croissance, son monde et son régime. L’affirmation de la dimension politique de la décroissance est un outil d’intérêt général au service du commun. Elle est indispensable pour que la décroissance puis la post-croissance puissent apparaître, respectivement, comme un trajet et une alternative sociétale crédibles, désirables, plus encore acceptables. L’objectif de la “saison 1” de la MCD, a été de repérer, définir et discuter ce qu’il peut y avoir de « commun » dans le mouvement de la décroissance. Ce travail a été animé par notre diagnostic initial d’éparpillement du mouvement, qui reposait sur 2 intuitions : Les travaux réalisés par la Maison commune de la décroissance depuis sa création en 2017 ont principalement consisté en un travail conceptuel de définition de la “décroissance”, comme trajet vers d’autres sociétés, celles de la post-croissance, issue d’une critique radicale du monde de la croissance et plaidant pour une opposition systémique à la croissance : décrue (économique), décolonisation (de nos imaginaires) et repolitisation (de nos vies). Ce travail n’aurait pu avoir lieu sans un travail de méthodes sur des distinctions conceptuelles, issues de situations rencontrées dans les pratiques mêmes des alternatives concrètes (e.g. faire sens / faire nombre, faisable / désirable / acceptable, radicalité comme intransigeance / cohérence, limite-plancher / limite-plafond…). Un travail de cristallisation de ces avancées a également été réalisé, au moyen d’images (non développées ici) : celle du noyau et des rayons (pour penser le commun), celle d’un iceberg (pour penser l’extension du domaine de la croissance), et celle d’une analogie entre politique et permaculture (pourpenser des degrés de politisation). Et enfin, celle d’un arbre (pour penser l’unité et la diversité de la mouvance décroissante : Après le préalable absolument nécessaire que fut l’attention toute particulière accordée aux racines (concepts et méthodes), que nous qualifions dorénavant de “saison 1” de la MCD, voici venu le temps d’une “saison 2”. Elle ne s’appuie pas sur un nouveau constat, mais sur celui de la faible politisation, déjà présent à l’aube de la MCD. Manquement du mouvement décroissant qui peut dorénavant être approché avec confiance. Le temps est venu de l’essor du tronc politique, le développement racinaire l’a rendu possible. La MCD souhaite redonner à la politique sa noblesse, dévoyée par l’exercice purement gestionnaire dominant de nos jours, la petite politique des intérêts particuliers. Oeuvrer pour l’intérêt général, la constitution et l’animation collective d’une société, comme condition de la vie sociale, voilà ce que défend la MCD. La MCD souhaite rétablir la grande politique, celle pleine de vitalité et qui ne saurait se soumettre à aucun prisme réducteur, en particulier celui de la critique fonctionnaliste. Quand bien même un régime politique fonctionnerait, ici le capitalisme, la MCD voudrait tout autant que puisse être questionnée et arbitrée collectivement la société que nous souhaitons, en réinvestissant notamment la critique morale, et plus encore la critique éthique. La MCD assume par la présente le criant besoin d’un combat idéologique à mener, à l’extérieur du monde décroissant, notamment face aux tendances autoritaires qui se multiplient, mais aussi à l’intérieur, face à une forme de renoncement qui ne peut préfigurer qu’une seule chose, un échec à venir. Un renoncement à la conflictualité comme énergie politique indépassable, fruit d’un rejet entendable, celui du système actuel, qui divise et nivelle, mais qui obère également le projet, qui unirait et élèverait, au nom d’une hétérogénéité sans critique, et ce faisant se condamne à l’impuissance. La repolitisation, à laquelle la MCD veut œuvrer, est ce processus conscientisant la nécessité d’une coordination des acteurs, présupposant l’explicitation d’un tronc politique commun, que la MCD ambitionne de fournir. Les membres bénévoles de la MCD constituent sa principale richesse, avec le corpus idéologique construit au fil des années. Le soutien financier de la FPH permet une démultiplication de nos efforts, en contribuant aux possibilités matérielles de nos ambitions, en premier lieu la possibilité d’un soutien salarial aux actions bénévoles. Après une première expérience d’association employeuse, non sans écueils, une réflexion d’ampleur sur la structuration et le fonctionnement de l’association a été poursuivie, conduisant à des évolutions conséquentes, en premier lieu : Une même optique anime ces trois évolutions, celle de la centralité de la collégialité et de l’aventure collective. Au même titre, il est apparu souhaitable, pour toutes les parties, de favoriser la présence de plusieurs salarié.es, plutôt qu’un.e seul.e par qui tout transiterait. A date, au vu des profils volontaires et des moyens financiers, il a été décidé de procéder à l’embauche, à temps partiel (12 heures/semaine) de deux personnes, l’un.e pour les tâches administratives et logistiques, l’autre pour le partenariat et le pilotage de l’action de plaidoyer, sa réalisation par les bénévoles étant privilégiée. Il est important de souligner que le renouveau partiel de la Coopérative, avec trois nouveaux membres, vient insuffler un dynamisme nouveau, qui accompagnera l’activité salariée, qu’il pourrait être souhaitable de renforcer à moyen terme au vu des ambitions affichées par la MCD. En outre, dans cette logique de renforcement de l’activité de la MCD, l’approche comptable a été “professionnalisée” : i) les fonctions de trésorerie et de comptabilité-gestion sont dissociées ; et ii) les dépenses et recettes font l’objet d’une budgétisation, suivie mensuellement et revue trimestriellement, et non plus d’un seul contrôle au fil de l’eau. Un exercice de projection triennale est également réalisé. Notre perspective : oeuvrer à la dimension politique de la décroissance. Chacune de nos récentes interventions la renforce, un fort besoin de repolitisation est attendu et exprimé par le public. Notamment pour ne plus subir, mais agir, pour ne plus être seul, mais former un collectif. Comme préalable, à juste titre, de toute espérance. Bien que possiblement anecdotique, lorsque l’angle d’attaque est d’emblée politique, les critiques usuelles du terme de “décroissance”, à cause de son préfixe privatif, font long feu. La décroissance, comme décrue économique, décolonisation de nos imaginaires et repolitisation de nos vies, est bel et bien désirable, acceptable, et faisable. Fruits d’engagements anciens et d’élans nouveaux, les projets portés par la MCD sont autant de briques pour l’édification de la repolitisation défendue et de la possibilité d’une société décroissante puis post-croissante. Depuis sa fondation, la MCD a constitué un corpus conséquent de productions écrites. Cette ressource, dans sa forme actuelle, souffre de limitations, notamment d’accessibilité et d’intelligibilité, dûes à une absence d’articulation, pouvant ainsi conduire à une impression d’agglutination et de vertige. Un travail d’articulation, qui conduira sans nul doute à une consolidation au fur et à mesure de l’avancée des travaux, de par la clarification qu’il demandera, sera réalisé. Ce travail apparaît indispensable pour atteindre les objectifs ambitieux que la MCD s’est fixés. En image, il s’agira de constituer un fil rouge, guide au travers de la pensée complexe développée par la MCD, pour les personnes béotiennes, initiées, expertes, et pour nous-mêmes. A date, les projets suivants s’inscrivent dans cette optique : L’activité intellectuelle ne saurait se résumer aux productions écrites, souvent plus individuelles, et l’activité de la MCD ne saurait se résumer à l’activité dite “intellectuelle”, nous n’oublions pas le “sensible”, sans l’opposer du reste. “Nous avons à vivre et faire vivre pour créer ce que nous sommes” (Albert Camus, L’Homme révolté), se rencontrer pour se lier, réfléchir ensemble, pour renouveler son engagement et en susciter de nouveaux. La MCD accorde donc une attention toute particulière à l’organisation régulière de rencontres, d’événements, au sein de la MCD, ainsi qu’à la participation et co-organisation d’événements extérieurs, avec l’exigence de la radicalité, comme cohérence. Il y a ici un point de vigilance important, celui de ne pas oublier l’objectif principal, à savoir la repolitisation, et la radicalité qu’elle commande. A date, les projets suivants s’inscrivent dans cette optique : La MCD fait de son objectif principal le travail de repolitisation et de définition du projet politique commun que se doit d’être la décroissance, aussi bien en direction des autres associations et initiatives – en particulier de celles se revendiquant de la décroissance, mais également celles faisant de la décroissance sans le savoir – que du grand public. Il serait naïf de penser que le nombre viendra à nous, nous devons aller à eux, dans un travail conséquent de partenariat et de communication, investir de nouveaux terrains et publics. A date, les projets suivants s’inscrivent dans cette optique : Texte intégral (3267 mots)
En route vers une saison 2 de la MCD
* Un constat initial
** Une première saison riche

*** Quelle ambition pour la saison 2 ?
Nulle efficacité sans structure, nulle liberté sans redevabilité
Une “saison 2” voulue ambitieuse et enthousiasmante
* Des racines, un tronc
** Moments de vie et d’engagement
*** Des liens et du grand large
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Notes et références
Rédaction
A l’issue de la COP30, faut-il se réjouir de l’accord obtenu entre les délégations de 194 pays – en l’absence des USA de Trump – ou bien faut-il déplorer l’absurdité dans laquelle semble s’enfoncer, COP après COP, un agenda mondial censé affronter prioritairement l’urgence climatique ? Avec cet accord, on ne cesse t’entendre que « le pire a été évité ». Super, mais de quel « pire » est-il ici question ? Là, on croit rêver quand on s’aperçoit que ce pire aurait été la validation de la ligne trumpienne d’une remise en cause de la réalité du changement climatique. A partir d’un tel effondrement des exigences, on comprend mieux pourquoi la COP30 a été un gigantesque recul sur la question cruciale d’une sortie des énergies fossiles. Et là on peut être précis : les combustibles fossiles ne sont évoqués qu’implicitement par le biais d’une « référence au consensus des Emirats arabes unis » : lors de la COP28 de Dubaï, en 2023, les parties s’étaient engagées à « une transition hors des énergies fossiles ». Autrement dit, à la COP30, c’est retour en deçà de la COP28 ! Se pose alors la question politique : comment un tel « accord » est-il possible ? Parce que la règle de la décision se fait au consensus et que, dans ce cas, il n’y a plus que 2 options possibles : l’absence d’accord ou bien un accord sous le joug de la partie prenante la plus égoïste, la plus intransigeante. Et dans le cas de la COP30, il s’agissait des pays pétroliers, menés par l’Arabie saoudite, mais aussi de l’Inde ou de la Russie. Les Européens ont plusieurs fois menacé de quitter Belém sans accord. Mais au final, ils ont signé l’accord. Ils ont fait le choix de « rester ensemble en désaccord » plutôt que celui de « rester en accord avec soi-même ». Ils ont donné la priorité au « faire nombre » sur le « faire sens ». Quiconque s’est déjà un peu engagé dans l’organisation collective d’une alternative concrète, même au niveau le plus local, s’est déjà retrouvé devant ce hiatus entre le sens et le nombre. L’enjeu n’est pas de renoncer à l’un au profit de l’autre. L’enjeu est de se demander auquel donner priorité. Au nom d’un critère simple : des 2 façons de prioriser, laquelle a le plus de risque d’aboutir au sacrifice de l’une des 2 exigences ? Car tel est le hiatus porté par toute urgence : c’est que la catastrophe annoncée pour le futur ne peut être affrontée qu’ici et maintenant. Alors comment trancher ? D’expérience : Et en attendant ? Comme de toutes les façons, nos alternatives n’en sont pas encore à prétendre « faire nombre », prenons le temps de « faire sens ». C’est ce genre de pari qui nous anime quand nous portons un projet tel celui de la Fresque de la décroissance (Prochaine visiodiscussion : le samedi 6 décembre à 10h ). C’est ce que Serge Latouche appelait le pari de la décroissance. Texte intégral (726 mots)
Rédaction
Est fondée entre les adhérent.e.s aux présents statuts une association à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre : « La Maison commune de la décroissance ». Association d’éducation populaire, la Maison commune de la décroissance (la MCD) a pour objet de diffuser la philosophie de la décroissance définie comme un trajet vers des sociétés écologiquement soutenables, socialement décentes et démocratiquement organisées, qui passe par la baisse de l’extraction, de la production, de la consommation, et des pollutions. La philosophie politique qu’elle élabore vise la défense d’un environnement naturel préservé, condition sine qua non de la vie sociale. La décroissance est à la fois une décrue économique, une décolonisation des imaginaires et elle promeut la repolitisation de la conception commune de la vie bonne (par un plaidoyer en faveur des autolimitations, de la vie sociale, et de la dépense commune). Grâce à son site, ses rencontres, des conférences, des arpentages, des podcasts, des vidéos et des films présents sur les réseaux sociaux, l’accès aux connaissances est libre et ouvert à tou-te-s Son siège social est fixé au : 13 rue de l’espérance, 75013 Paris. Celui-ci peut être modifié par la Coopérative selon les modalités définies dans le Règlement Intérieur (R.I.) L’association se compose de l’ensemble de ses membres physiques et personnes morales adhérentes. Pour adhérer l’association, en tant que membre physique ou personne morale, il faut : Les membres de l’association peuvent s’organiser en groupe local, tel que défini à l’art.10 du R.I. Les ressources de l’association sont constituées par : La Coopérative est l’organe de gestion et d’organisation de la MCD. Elle coordonne les validations administratives, logistiques, financières et idéologiques de l’association. En son sein, au consensus, elle choisit un bureau composé au minimum d’un.e président.e d’un.e trésorier.e et d’un.e secrétaire ; dont la fonction principale est celle d’être employeur. Son fonctionnement interne est défini à l’art.3 du R.I. L’A.G.O. confie à la Mutuelle la discussion du projet idéologique de la MCD. Elle est composée d’adhérents, regroupés ou non en commissions ad hoc thématiques, qui participent à la discussion ou à des projets portés par la MCD, en partenariat ou pas avec d’autres associations : les (f)estives, la Caravane contre-croissance, La Fresque, les livrets autoédités, le concours de nouvelles, des vidéos et des podcasts… Son fonctionnement interne est défini à l’art.4 du R.I. L’A.G.O. est ouverte à tous les adhérents de l’association. Elle se réunit chaque année, dans les conditions définies à l’art.11 du R.I. Elle valide les grandes orientations de l’association. Celle-ci peut être convoquée par la Coopérative, par l’A.G.O. ou par le quart des membres adhérents, suivant les modalités définies à l’article 12 du R.I. La validation de la modification des Statuts se fait en convoquant une A.G.E qui statue à la majorité des deux tiers des présents selon les modalités précisées à l’article 13 du R.I. Le R.I. est établi par le Coopérative, qui le fait approuver par l’A.G.O. à la majorité des deux tiers des présents. Le règlement est destiné à fixer les différents points non précisés par les Statuts, notamment ceux qui ont trait à l’organisation interne de l’association, et prévoit les règles de conduite des adhérents en général, des membres de la Coopérative et de la Mutuelle en particulier. La Charte est établie par le Coopérative, qui le fait approuver par l’A.G.O. à la majorité des deux tiers des présents. La Charte vise à présenter sur une page l’objet de l’association, tel que défini à l’article 2 de ces Statuts. Le R.I. et la Charte peuvent être modifiés sur proposition de la coopérative, de l’A.G.O. ou à la demande d’un dixième des adhérents de l’association. Les modifications doivent être validées par une A.G.O. à la majorité des deux tiers des présents selon les modalités précisées au R.I. Toute modification du R.I. ou de la Charte fait l’objet d’une communication aux adhérents de l’association dans un délai de quinze jours. La durée de l’association est illimitée. Cependant, une dissolution peut être prononcée par les deux tiers au moins des membres présents à l’A.G.E. Un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par celle-ci et l’actif, s’il y a lieu, est dévolu conformément à l’art.9 de la loi du 1/7/1901 et au décret du 16/8/1901. Texte intégral (1216 mots)
Article 1 – Dénomination
Article 2 – Objet
Article 3 – Siège social
Article 4 – Adhésion
Article 4bis – Groupe territorial local
Article 5 – Ressources
Article 6 – La Coopérative
Article 7 – La Mutuelle
Article 8 – L’assemblée Générale Ordinaire (A.G.O.)
Article 9 – Assemblée générale Extraordinaire (A.G.E.)
Article 10 – Modification des Statuts
Article 11 – Règlement intérieur
Article 11 bis – Charte
Article 12 – Modification du Règlement intérieur et de la Charte
Article 13 – Dissolution de l’association
Rédaction
En tant qu’association la Maison commune de la décroissance a besoin d’un Règlement Intérieur (R.I). Ce R.I. a pour objectif de préciser le fonctionnement de la MCD, il a été adopté lors de l’Assemblée Générale extraordinaire du 8 novembre 2025 à Charpey. Règlement intérieur de la Maison commune de la décroissance (MCD) L’association a pour objet de faire connaître la décroissance au travers de la Maison commune de la décroissance (la MCD). Il est aujourd’hui au : 13, rue de l’espérance, 75013 Paris. La Coopérative peut changer de siège social à la demande d’un seul membre de la coopérative, si celui-ci propose une autre adresse. Encore faut-il que la majorité qualifiée des 2/3 des membres acceptent le changement après recherche de consensus. Pour devenir membre il faut adhérer à la charte de l’association et s’acquitter de la cotisation. Le montant de la cotisation annuelle est de 20 € à 80 €. L’adhésion est valable sur l’année glissante, i.e. pendant les 12 mois qui suivent le paiement. Tout nouvel adhérent se verra expliquer le fonctionnement de la MCD par un de ses membres, et remettre un livret d’accueil. Les membres honoraires de la MCD, validés par la Coopérative, sont dispensés de cotisation. Elle est composée de 3 à 11 membres bénévoles au maximum. Les membres de la Coopérative s’engagent à respecter les « procédures de coordination » de la MCD (Annexe 1). Les salarié.e.s participent à ses discussions, sans droit de vote au sein de la Coopérative. En son sein, au consensus, elle choisit un bureau composé au minimum d’un.e président.e, d’un.e trésorier.e et d’un.e secrétaire-gestionnaire ; dont la fonction principale est celle d’être employeur. C’est pendant une A.G.O. que la Coopérative peut renouveler ses membres ; et si les effectifs le permettent, elle peut intégrer un nouveau membre « au fil de l’eau ». Au consensus, tout nouveau membre entre sur candidature et en devient membre effectif après une période de 6 mois, pour une durée totale de 3 ans, renouvelable. La Coopérative joue le rôle de conseil d’administration, elle est l’organe de gestion et d’organisation de la MCD. Elle coordonne les validations administratives, logistiques, financières et idéologiques de l’association. La Coopérative peut mandater un de ses membres pour la représenter au sein d’autres structures associatives. Elle établit chaque année la feuille de route de la MCD, qu’elle présente en A.G.O. Elle se réunit (visioconférence) au moins 1 fois par mois ou sur demande d’un de ses membres. Les prises de décision au sein de la Coopérative se font au consensus, sinon, à défaut, à la majorité des 2/3. Le quorum est égal à la moitié + 1 du nombre des membres de la Coopérative. Toute décision ou texte proposé par un adhérent à diffuser hors de la coopérative doit être soumis aux membres de la coopérative qui disposent de 96 heures pour émettre un avis. L’absence de réponse vaut pour accord, sauf en cas de demande de délai explicite. En cas d’urgence, si la décision (ou le texte) ne peut être soumise à vote, elle doit au moins être revue et validée par 3 membres de la coopérative qui auront échangé par mail ou téléphone. Un mail est alors envoyé à l’ensemble des membres de la coopérative en précisant date, décision ou texte, participants à la validation et réserves éventuelles. Ces dispositions peuvent être outrepassées lorsqu’un membre de la Coopérative (par exemple, si responsable du site internet) a reçu mandat de celle-ci lors une précédente réunion pour prendre une décision ou diffuser un texte sur un sujet précis. Cette délégation est consignée dans le CR de ladite réunion. Par des membres bénévoles de la Coopérative ou par un salarié, les activités de représentation et de diffusion du corpus de la MCD sont coordonnées au sein de la Coopérative, conformément à ses « procédures de coordination » (annexe 1). La MCD ne se présente pas aux élections et n’autorise personne à le faire en son nom. La MCD élabore un projet et des propositions politiques qui organisent démocratiquement la décroissance. Lors des périodes électorales, la Coopérative peut décider de soutenir officiellement des candidatures conformes à son objet. Organe de partage et de discussion du projet politique de la MCD. → Elle est composée d’adhérents volontaires, regroupés ou non en commissions ad hoc thématiques, qui participent à la discussion ou à des projets portés par la MCD, en partenariat ou pas avec d’autres associations. → Idéologiquement, la Mutuelle distingue entre ce qui appartient au « noyau » de la MCD et ce qui se situe sur des rayons qui ont ainsi une dimension exploratoire. https://ladecroissance.xyz/2016/11/11/noyau-philosophique/ Toutes les activités de la Mutuelle doivent rester dans le cadre des statuts de la MCD et de ce RI. Toute expression publique (publication, intervention, prise de position…) doit être validée par la Coopérative, garante de l’objet de la MCD. Pour la rejoindre, contacter : mutuelle-mcd@framagroupes.org Tout membre d’une de ces instances peut en sortir volontairement, à tout moment. La sortie peut être contrainte par décision de la Coopérative, en cas de non-respect significatif et répété des procédures de coordination. La sortie peut être temporaire ou définitive. Les « compagnes et compagnons » de la MCD sont membres honoraires ou cotisants de l’association, et choisis par la Coopérative. Sans être obligatoirement membres de la Coopérative ou de la Mutuelle, ils peuvent intervenir dans le débat public, en se revendiquant de la MCD. Les textes, podcasts et vidéos diffusés par les membres de la MCD sont de 3 ordres : Par ailleurs, des publications de non-membres pourront être publiées sur le site de la MCD après accord de la Coopérative et à condition que le texte soit en phase avec l’objet de l’association. Enfin, les personnes ou structures reprenant les idées ou propos de la MCD sont priées de mentionner leur origine, et leur auteur ou autrice, par courtoisie et transparence. Nos publications sont sous licence CC BY-NC-SA. Tous les membres de la Coopérative, de la Mutuelle, et les salariés disposent d’un lien vers un framacalc qui servira de main courante pour l’association. Toute activité devra y être succinctement présentée : nom, datations, objet, commentaires. Les frais occasionnés par l’accomplissement du mandat des membres de la coopérative, de la mutuelle, d’un groupe ad hoc ou des tâches de salariés peuvent être remboursés sur justificatifs adressés au sécrétaire-gestionnaire. Tout adhérent de la MCD peut prendre l’initiative de créer un groupe local dans le but de diffuser et de relocaliser le corpus de la MCD. L’A.G.O. est ouverte à tous les membres à jour de cotisation. La convocation se fera au moins 15 jours à l’avance par l’envoi d’un mail aux adhérents. Toutefois ceux qui en font la demande recevront une convocation par courrier. Le lieu de l’A.G.O. est choisi par la Coopérative. Seuls les membres présents, sur place ou en visioconférence, peuvent voter (pas de procuration). Celle-ci peut être convoquée par la Coopérative, par l’A.G.O. ou par le quart des membres adhérents (par un courriel envoyé à la Coopérative de la MCD). La convocation à cette assemblée se fera selon les mêmes modalités que celles de l’A.G.O. En particulier dans le cas d’une double convocation : A.G.E. suivie immédiatement d’une A.G.O. Les modifications des statuts ou de la Charte peuvent être proposées soit par la Coopérative, soit par la moitié des adhérents de l’association. Les modifications demandées devront être adressées à la Coopérative par courriel. Le règlement intérieur pourra être modifié par la Coopérative qui devra le faire valider lors de l’A.G.O. suivante. Les modifications des statuts ou de la Charte seront validées par la majorité qualifiée des 2/3 des membres présents d’une A.G.E. (cf. Article 10 des statuts). La Coopérative se réserve la possibilité d’exclure un.e adhérent.e de l’association dans les cas suivants : Après un avertissement, si le membre récidive, la Coopérative l’avertira de son exclusion par l’envoi d’un courriel avec l’état de la notification. En cas de manquement grave, l’exclusion peut être immédiate. L’exclusion peut être temporaire ou définitive. Propositions pour des procédures autocritiques de coordination Ce qu’il est normal de demander à un salarié comme à un bénévole Check-list des compétences et des vigilances Texte intégral (2816 mots)
1. Le siège social.
2. Adhésion
3. La Coopérative.
3.1. Composition
3.2. Rôle de la Coopérative, et ses décisions
3.3. Délégation
3.4. Porte-parolat et plaidoyer
3.5. Positionnement sur les élections
4. La Mutuelle.
5. Sortie de la Mutuelle et de la Coopérative
6. La Compagnie
7. Les publications
8. Cohérence et transparence
9. Remboursement des frais
10. Groupe territorial local
11. L’assemblée générale ordinaire
12. Assemblée générale extraordinaire.
13. Modification des Statuts, de la Charte et du Règlement Intérieur.
14. Exclusion d’un.e adhérent.e
Annexe 1
Annexe 2
Administration, logistique Partenariat – réseautage Plaidoyer – Visibilité 1. Faire 1.1 Pas fait 1.2 A ½ fait 2. Faire correctement 2.1 Transparence 2.2 Validations 2.3 Cadrage MCD 2.4 Minutie 2.5 Crédibilité 3. Dans les délais 3.1 A la dernière minute 3.2 Hors délai
Bon Pote
Actu-Environnement
Amis de la Terre
Aspas
Biodiversité-sous-nos-pieds
Bloom
Canopée
Décroissance (la)
Deep Green Resistance
Déroute des routes
Faîte et Racines
Fracas
F.N.E (AURA)
Greenpeace Fr
JNE
La Relève et la Peste
La Terre
Le Lierre
Le Sauvage
Low-Tech Mag.
Motus & Langue pendue
Mountain Wilderness
Negawatt
Observatoire de l'Anthropocène