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26.10.2025 à 16:20

lsamuel

Texte intégral (684 mots)

Le Congrès mondial de la nature, organisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) s’est déroulé du 9 au 15 octobre à Abu Dhabi.

par Christine Virbel

Organisé tous les 4 ans – le précédent avait eu lieu à Marseille – le congrès mondial rassemble les organisations membres de l’Union, à savoir plus de 1 400 Etats, des agences gouvernementales, des ONG, des collectivités locales et des représentants de peuples autochtones ainsi que les experts et expertes de chaque comité national (plus de 16 000 personnes au total). Le congrès mondial permet de débattre et d’adopter des positions sur les enjeux prioritaires de conservation de la nature, déterminés les années précédentes par chaque comité national. Le congrès de cette année a également été le premier à accueillir un Sommet mondial des peuples autochtones et de la nature.

Le point culminant du congrès mondial est traditionnellement le vote de motions qui sont la base des discussions des Etats lors des futures COP mondiales. Cette année, les autres points importants du congrès ont été les suivants :

– lancement du nouveau standard mondial des Solutions fondées sur la Nature  (SFN). Le comité français a organisé plusieurs événements pour présenter sa mise en œuvre en France et son intégration dans les politiques publiques et les programmes de recherche;
– annonce des sites labellisés dans la Liste verte des aires protégées de l’UICN. Concernant la France, les labels « aires protégées » ont été renouvelés pour la réserve biologique forestière du Champ du Feu et celle de Hochfeld (Bas-Rhin), ainsi que pour le parc naturel marin d’Iroise (Finistère);
– actualisation de la Liste rouge mondiale des espèces menacées et de la Liste rouge européenne des pollinisateurs . Cent espèces supplémentaires d’abeilles sauvages en Europe ont été classées comme menacées et le nombre d’espèces de papillons européennes menacées a augmenté de 76 % au cours de la dernière décennie;
– adoption de la vision stratégique de l’UICN à 20 ans et de son programme mondial pour les quatre prochaines années.

Les premières motions portées par des collectivités locales ont également été adoptées, sur les forêts urbaines et péri-urbaines (portée par la Ville de Paris) et sur le rôle des aires protégées régionales dans l’atteinte de l’objectif 30×30 (portée par la Région Ile-de-France). La première politique sur la biologie de synthèse en relation avec la conservation de la nature et une motion visant à reconnaître l’écocide comme un crime ont également été présentées.

Avec 38 motions, la France a été le pays avec le plus grand nombre de motions adoptées.

D’autres sujets d’importance ont été présentés comme la lutte contre le trafic d’espèces sauvages, la notion d’ Une Seule Santé (One Health), l’adaptation des villes aux changements climatiques, l’engagement des entreprises pour la nature avec notamment le dispositif Act4Nature International porté par EpE.

Enfin, le congrès de l’UICN a adopté sa déclaration finale, l’Appel à l’action d’Abu Dhabi, réaffirmant la nature comme fondation de notre humanité et de notre bien-être, l’importance du multilatéralisme, de la coopération, de la justice, de l’équité, de la science et de l’éducation pour amplifier les actions en faveur de la conservation.

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15.10.2025 à 16:03

lsamuel

Texte intégral (1032 mots)

Le 1er mai 2024, le Ch’ni entamait son siège éditorial de la ville de Besançon. Presque deux ans après, le journal en ligne jouit d’un ancrage local et devient une référence sur des questions d’extrême droite, de quartiers prioritaires et de mouvements sociaux.

par Jocelyn Peyret

L’équipe rédactionnelle est stable autour d’un noyau de 4 ou 5 personnes qui, malheureusement doivent exercer un travail alimentaire à côté pour subvenir à leurs besoins. En attente d’une homologation SPEL1, qui devrait éventuellement permettre de postuler à certaines subventions, cette disponibilité bénévole n’a pas empêcher le Ch’ni, selon Toufik de Planoise, un des fondateurs du journal en ligne, « d’avoir un ancrage au niveau local, de devenir une référence pour ce qui est des militants et des mouvements sociaux ».

Cette précarité ne semble pas gêner Toufik, qui explique que « le fait d’être rétribué par rapport à un travail dans le journalisme, ça m’obligerait en tout cas dans les conditions dans lesquelles on est, de développer peut-être des axes un peu plus tapageurs plutôt que de privilégier le fond, pour essayer de faire du clic et donc d’avoir des revenus et essayer d’en vivre. Paradoxalement, j’ai l’impression que le fait d’être un peu en galère économique de ce côté-là, mais de ne rien attendre en fait en termes de rétribution, ça me permet d’être peut-être plus libre quelque part. Mais bon, c’est un vaste sujet. »

Le rythme de parution, quasiment quotidien, répond à la situation de la ville de Besançon et environs où « il y a suffisamment de matière pour qu’on n’ait pas trop à s’impatienter. L’objectif est de ne pas attendre qu’on ait des communiqués ou des coups de fil. On va essayer de chercher l’information, d’investiguer mais aussi de développer des axes négligés par les autres médias, des portraits ou simplement donner la parole à des gens qu’on n’entend jamais. »

Ce fut le cas lors des mouvements du 10 septembre, pour lesquels « c’était assez consternant comment la presse quotidienne régionale ne traita absolument pas du sujet. Et là justement je pense qu’on a notre épingle à tirer. Être un média indépendant c’est être sur le terrain, aller au fond et donner la parole aux principaux concernés. »

A Besançon, il se passe énormément de choses et, en ce moment, « comme partout, il y a la question des municipales qui amène un certain nombre de notables à prendre des positions ou à faire des boulettes. Pour les municipales, on va pas se précipiter, on va pas faire un article à chaque polémique ou à chaque candidature qui se déclare. On va essayer de prendre le temps. Par exemple, sur la question de l’extrême droite électoraliste, on va essayer de monter des dossiers de fonds parce que les candidats n’émanent pas de nulle part, on connaît un peu leur cursus et leurs casseroles ! »

En juin 2025, le Ch’ni publiait son premier numéro papier, à prix libre. Cette parution répondait « à la présence du journal au festival Besac Antifa-Fest sur les luttes antifascistes à Besançon. Nous étions présent au village associatif, ce qui fut l’occasion de voir si on était capable d’essayer un nouveau format. On a voulu s’adapter au festival en proposant un condensé de ce qu’on avait publié l’année écoulée sur les questions intersectionnelles, de convergences des luttes et autour de l’extrême droite locale parce que c’est un gros sujet qu’on traite assez régulièrement puisque malheureusement ce n’est pas dans la presse locale que les investigations sortent. Je relativise quand même un petit peu les choses pour l’extrême-droite, ce sont toujours les 10-15 mêmes protagonistes qui représentent absolument que dalle. Ils sont même dans l’aveu d’un échec quelque part, parce qu’ils en sont à être dans une hyper violence pour essayer de combler le fait qu’ils n’ont aucune assise au niveau local. »

Toufik admet qu’« il y a peut-être un effet grossissant du fait qu’il y a une tradition locale, militante ou journalistique, d’exposer avec un travail extrêmement fourni toutes ces mouvances. Il y a une histoire ouvrière et révolutionnaire à Besançon qui est très importante. C’est un héritage encore actif, que ce soit au niveau sociologique, politique ou même militant. Il y a eut Lip, la Rhodia et il y a eu aussi pas mal de journaux au cours du vingtième siècle. Il y a une inscription inconsciente dans un héritage contestataire. »

Pour aller plus loin 

Le Ch’ni en ligne – www.lechni.info

Les Autres Voix de la Presse – www.lesautresvoixdelapresse.fr

(1) Statut de service de presse en ligne.

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15.10.2025 à 15:42

lsamuel

Lire plus (279 mots)

Les médecins libéraux ont écrit au 1er ministre et Santé Public France, l’incitant à réagir. Le Monde, Libération et France Inter ont publié des articles sur le danger du cadmium, contenu dans les engrais phosphatés et assimilé dans la nourriture, suspect de causer l’augmentation récente des cancers du pancréas, notamment chez les enfants. Et voilà nos grands quotidiens en train de déconseiller les céréales et vanter l’agriculture biologique, en omettant de dire qu’en France, elle est peu soutenue, sinon persécutée, – ceci dans le pays qui en jeté les bases légales – c’est toujours étonnant. 

En d’autres temps, c’est le pain qu’on aurait accusé. Seulement, aujourd’hui les enfants ne mangent pas des tartines le matin, mais, à la façon des Etats-Unis, un bol de céréales, cultivées sur des sols loin d’être vierges (comme par exemple, ceux du Canada, sur déforestation), et lessivés par la chimie. Qu’il s’agisse de blé, de haricots ou de tournesol, toutes les grandes cultures menées de façon dite conventionnelle en France, contiennent des phosphates de nos jours.

Pour lire la suite de cet article, cliquez ici sur le site de En Métamorphose.

L’article Les phosphates à l’accusation – Marie-Paule Nougaret – En Métamorphose est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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14.10.2025 à 12:27

dboone

Texte intégral (543 mots)

Un nom pareil, ça donne forcément envie! En tout cas, moi, je n’ai pas hésité une seconde en le découvrant chez ma marchande de journaux, curiosité oblige. Hélas, nous en sommes déjà au numéro 2. En effet, même si j’essaie de soutenir le petit commerce, je ne suis pas une grande consommatrice de magazines et ne la fréquente pas régulièrement. Ce « journal d’opinion jardinière » comme l’indique la baseline tient ses promesses : je l’ai dévoré de la première à la dernière page sans faire de pause. Bon, certes, c’est un huit pages format journal (30×44,5 cm). Il est présenté plié en deux et s’apparente donc au format classique des magazines jardin, ce qui facilite sa mise en place dans les kiosques. Mais il n’y a aucun espace perdu : pas de pub, pas de blabla. On lit donc absolument tout.

Sur le site, on peut lire : « Jardiner, c’est se poser des questions, faire preuve de curiosité, essayer d’anticiper l’avenir, éprouver son rapport à la nature, reconnaître ses échecs, penser à soi, à son plaisir et à ses besoins, mais aussi aux autres, au monde qui nous entoure et à ce que nous en faisons, au jardin et ailleurs. (…) Aussi, c’est plein d’espoir, et dans un esprit frondeur, que nous lançons ce premier journal d’opinion jardinière, afin qu’à l’ère du dérèglement climatique et du massacre de la biodiversité, nous abordions le jardinage avec bon-sens, quitte à remettre en question certaines théories fumeuses et à nous méfier des mirages du « greenwashing », qui ne sont, au final, que des patchs sur les efforts que nous devons tous faire au jardin. »

Qui ose cette initiative ? Là, les noms parlent. Dans l’équipe, nous retrouvons notamment Patricia Beucher qui s’est fait connaître avec son «.beau jardin du paresseux.», une épicurienne qui aime prendre le temps de vivre, et Xavier Mathias, incroyable érudit, fin connaisseur de la littérature sur les jardins depuis le XVIIème siècle, auteur, entre autres, de «.La vie érotique de mon potager.» et du «.potager d’un frimeur.». Alors oui, « en 2025, lancer un journal papier sur le jardinage s’apparente à tenter la culture de la mâche ou à faire fleurir des tulipes en plein mois d’août… Mais, après tout, l’époque étant au bouleversement climatique, on tente le coup ! »

Un défi qui justifie un prix relativement élevé: 5 € le numéro et aussi mon soutien, d’ailleurs, je vais de ce pas m’abonner. C’est trop bien !

Danièle Boone

En kiosque, 5 € – www.labinettedechainee.com

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