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28.11.2025 à 13:00
(Nairobi) – Les inquiétudes concernant les irrégularités, l’ingérence politique et les pressions sécuritaires risquent de mettre en question la crédibilité et le caractère inclusif d’élections cruciales en République centrafricaine, a déclaré aujourd'hui Human Rights Watch. Le scrutin, prévu pour le 28 décembre, comprendra des élections présidentielle et législatives, mais aussi des élections municipales pour la première fois depuis des décennies.
« Les élections en République centrafricaine détermineront la trajectoire politique du pays pour les années à venir », a déclaré Lewis Mudge, directeur pour l'Afrique centrale à Human Rights Watch. « Malgré des progrès tangibles vers l'établissement de la paix, les obstacles à la participation de l'opposition, le dysfonctionnement administratif et les craintes d'un retour à la répression pourraient priver de leurs droits électoraux de larges pans de la population. »
Ces élections seront tenues à la suite du référendum constitutionnel très controversé de 2023, qui a supprimé la limitation du nombre de mandats présidentiels et a ainsi ouvert la voie à un maintien au pouvoir du président Faustin-Archange Touadéra pour une durée indéfinie. La période officielle de campagne doit débuter le 13 décembre.
Deux des personnalités politiques les plus éminentes du pays, les anciens premiers ministres Anicet-Georges Dologuélé et Henri-Marie Dondra, ont été empêchés de se présenter à l’élection présidentielle jusqu'au 14 novembre, date à laquelle le Conseil constitutionnel a décidé de les autoriser à se porter candidats. Cette décision tardive s'inscrit dans une tendance manifeste à des manœuvres administratives qui ont entravé de façon disproportionnée les politiciens de l'opposition tout en favorisant le parti au pouvoir, le Mouvement Cœurs Unis (MCU), a déclaré Human Rights Watch.
Les deux politiciens susmentionnés sont largement considérés comme les seuls adversaires crédibles à Faustin-Archange Touadéra. « Nous avons été dans les faits retardés pendant que le MCU se mobilisait », a déclaré Anicet-Georges Dologuélé à Human Rights Watch. Leur admission tardive dans la course soulève des questions quant à l’aspect équitable du choix présenté aux électeurs, a déclaré Human Rights Watch.
Ces développements interviennent alors que des doutes croissants subsistent quant à la capacité de l'Autorité Nationale des Élections à organiser le scrutin. Des défaillances dans la planification logistique, des listes électorales incomplètes et un personnel insuffisamment formé pour travailler dans les bureaux de vote, en particulier en dehors de Bangui, la capitale, sont des problèmes potentiels.
À Bangui, des activistes de la société civile ont fait part de leur inquiétude quant à la capacité des quelque 6 700 bureaux de vote à ouvrir à temps, voire à ouvrir tout court. Les électeurs ruraux, déjà entravés par l'insécurité et des moyens de transport limités, pourraient se retrouver dans les faits exclus. Ce manque de préparation non seulement sape la confiance dans le processus, mais fait également craindre que les chiffres de participation ne soient fortement biaisés en faveur de la capitale.
Le gouvernement a cherché à renforcer la confiance dans les élections en signant une série d'accords de paix avec divers groupes armés. Ces accords, qui éludent la question de la reddition de comptes pour les violations des droits humains et les potentiels crimes de guerre commis dans le passé, ont néanmoins créé des conditions de stabilité qui n'avaient pas été observées depuis des années. Cependant, plusieurs activistes de la société civile, journalistes, responsables de l'ONU et diplomates s'interrogent sur la durabilité de ces accords de paix, notamment celui signé le 19 novembre avec le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC).
Au cours de la dernière décennie, de nombreuses déclarations de paix ont rapidement échoué, les promesses de désarmement, d'inclusion politique ou de partage des ressources n'ayant pas été tenues. Un journaliste a déclaré à Human Rights Watch : « Les groupes armés ont été achetés pour garantir la tenue des élections. Le désarmement est devenu une arnaque… Nous verrons très probablement ces groupes reprendre leurs attaques une fois que l'argent sera épuisé… [jusqu'à] la prochaine série d'élections. »
Sans véritables efforts de désarmement, les accords actuels serviront davantage de gestes symboliques renforçant l'impunité que de mécanismes pour une stabilité durable, a déclaré Human Rights Watch.
L'environnement politique inégalitaire a incité de nombreux partis d'opposition à appeler à un boycott total des élections. Les dirigeants du Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC), une coalition d'opposition, ont déclaré à Human Rights Watch qu'ils étaient préoccupés par l'obstruction des candidats, par les lacunes administratives des autorités électorales et par le monopole du gouvernement sur les médias et les ressources de l'État.
Ce boycott, ainsi que les retards subis par Anicet-Georges Dologuélé et Henri-Marie Dondra, ouvriront très probablement la voie à un parlement dominé par le parti actuellement au pouvoir. Une législature sans une vraie surveillance par l'opposition risque de compromettre des institutions déjà faibles, a déclaré Human Rights Watch. « Nous avons besoin de contrôles sur l'exécutif », a expliqué un homme politique à Human Rights Watch. « Je crains que ces élections, déjà biaisées, ne constituent un test pour les principes de responsabilité démocratique. »
Une certaine rhétorique xénophobe en ligne suscite également des inquiétudes. Anicet-Georges Dologuélé a dû renoncer à sa nationalité française pour se porter candidat à l’élection présidentielle, car les personnes occupant des fonctions élevées ne sont pas autorisées à avoir aussi la citoyenneté d'un autre pays. Néanmoins, certains groupes associés au parti au pouvoir diffusent des déclarations en ligne pour débattre de « qui est un vrai Centrafricain », visant l'opposition. Au moment du référendum constitutionnel de 2023, les attaques en ligne contre ses opposants se sont intensifiées avant le vote.
Henri-Marie Dondra a déclaré à Human Rights Watch qu'en plus d'autres contraintes, deux de ses frères avaient été arrêtés, et l'un d'eux est toujours en détention provisoire sans inculpation, apparemment pour des raisons politiques.
Les élections se tiendront dans le contexte d'une réduction prévue de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Cette mission, qui a pour mandat de protéger les civils et de surveiller les violations des droits humains, ainsi que de soutenir les élections, devrait réduire sa présence, en partie en raison des contraintes budgétaires pesant sur les opérations de maintien de la paix de l'ONU et du souhait de certains États membres de voir leurs responsabilités transférées aux autorités nationales.
Une présence réduite de l'ONU pourrait exposer les communautés, en particulier celles dans les régions touchées par le conflit, à la contrainte et aux représailles des milices si les accords de paix ne sont pas respectés. Certains diplomates à Bangui ont déclaré à Human Rights Watch que la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) et l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), qui pourraient surveiller les élections, n’ont toujours pas été confirmées un mois avant le scrutin et ne seront très probablement pas en mesure d'effectuer une surveillance en dehors de Bangui.
Malgré ces préoccupations, des activistes de la société civile et des journalistes font état de certaines améliorations. « La situation est meilleure qu’il y a quelques années, la répression s'est atténuée », a déclaré un journaliste à Human Rights Watch. « Cependant, nous devons rester vigilants. Une fois qu'il aura consolidé son contrôle total sur le parlement et les administrations municipales, le MCU contrôlera la manière dont nous discutons de la politique gouvernementale, de la sécurité et du développement. » Les autorités devraient veiller à ce que les journalistes et les activistes puissent continuer à exercer librement leur travail sans craindre de représailles ou de répression, a déclaré Human Rights Watch.
À un mois des élections, le gouvernement devrait lever tous les obstacles à la participation de l'opposition et garantir un accès égal à la campagne électorale et aux médias. Les autorités devraient libérer les personnes détenues sans fondement juridique crédible, y compris le frère d’Henri-Marie Dondra. Les partenaires internationaux de la République centrafricaine devraient surveiller le respect des normes internationales lors des élections, et la réduction de la présence des forces de maintien de la paix devrait être reconsidérée si les groupes armés attaquent à nouveau des civils.
« La République centrafricaine se trouve à un carrefour, et des élections crédibles ne pourront avoir lieu tant que des préoccupations légitimes ne sont pas prises en compte », a conclu Lewis Mudge. « La voie vers la stabilité du pays dépend de processus politiques inclusifs et compétitifs qui reflètent la volonté de toutes les communautés, et pas seulement de celles qui ont accès au pouvoir. »
27.11.2025 à 06:00
(Beyrouth, 27 novembre 2025) – Les autorités houthies au Yémen ont arrêté des dizaines d'opposants politiques, y compris des dirigeants de plusieurs partis politiques, depuis juillet 2025 ; certains cas pourraient constituer des disparitions forcées, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.
Au moins 70 personnes liées à la Congrégation yéménite pour la réforme, connue sous le nom de parti Islah, ont été arrêtées en moins de 24 heures dans le gouvernorat de Dhamar, le 28 octobre.
Ces dernières arrestations s'inscrivent dans le cadre d'une campagne plus large menée depuis un an et demi, qui vise les membres de la société civile, le personnel des Nations Unies, des employés d’organisations non gouvernementales, des personnalités du monde des d'affaires et même des personnes parmi les autorités houthies. Au moins 59 membres du personnel des Nations Unies sont toujours détenus sans pouvoir consulter d'avocat et avec un accès limité, voire inexistant, à leur famille. Parallèlement, les Houthis multiplient les accusations douteuses d'espionnage contre les personnes qu'ils ont arrêtées, notamment dans le cadre d'un récent procès inéquitable contre 21 personnes, dont 17 ont été condamnées à mort. Beaucoup d'entre elles ont été accusées d'espionnage sans avoir eu accès à une procédure régulière.
« Plutôt que de répondre aux besoins urgents des Yéménites dans les territoires qu’ils contrôlent, les Houthis semblent avoir le réflexe de détenir toute personne qu'ils considèrent comme une menace pour leur mouvement », a déclaré Niku Jafarnia, chercheuse sur le Yémen et Bahreïn à Human Rights Watch. « Ils devraient immédiatement libérer toutes les personnes détenues arbitrairement, protéger plutôt les droits des personnes vivant dans les zones sous leur contrôle, et répondre à leurs besoins. »
Human Rights Watch a mené des entretiens avec 13 personnes, dont des proches des détenus, des journalistes et des membres de la société civile qui ont suivi ces affaires. Les chercheurs ont également examiné des documents liés aux détentions, notamment des déclarations de partis politiques, des actes d'accusation officiels et des listes de détenus.
Les Houthis détiennent des personnes affiliées à des partis politiques d'opposition depuis leur prise de contrôle de Sanaa, la capitale du Yémen, en 2014. Cependant, ils ont intensifié ces arrestations au cours des derniers mois. Un porte-parole d'Islah, Adnan al-Odaini, a déclaré à Human Rights Watch que la campagne contre ce parti avait commencé après que les forces houthies eurent tenté d'arrêter le cheikh Saleh Hantos dans la province de Rayma, avant de le tuer le 1er juillet 2025. Les Houthis avaient accusé le cheikh Hantos, un érudit religieux âgé de plus de 70 ans et membre d'Islah, d'« adopter des positions alignées sur celles des États-Unis et d'Israël et de nuire aux activités populaires et officielles soutenant la résistance palestinienne ».
Le 3 août, les autorités houthies ont arrêté Rami Abdulwahab, un responsable du Parti socialiste arabe Baas. Le 20 août, les Houthis ont arrêté Ghazi al-Ahwal, secrétaire général du Congrès général du peuple, le parti politique affilié à l'ancien président Ali Abdullah Saleh. Le 25 septembre, ils ont arrêté Aaidh al-Sayadi, secrétaire adjoint du Parti socialiste yéménite dans le gouvernorat de Dhamar.
Les proches d'Abdulwahab et d'al-Sayadi ont déclaré que les deux hommes n'avaient pas été autorisés à recevoir la visite de leur famille ni à désigner des avocats pour les représenter.
Les arrestations du 28 octobre à Dhamar ont porté à plus de 200 le nombre total de membres du parti Islah détenus, a déclaré le parti dans un communiqué. La plupart des personnes récemment arrêtées n'étaient pas des responsables du parti, mais des fonctionnaires, des enseignants et des personnalités sociales, a déclaré Najeeb al-Sheghdari, secrétaire général de l'Organisation Musawah pour les droits humains et les libertés.
Le fils d'un des détenus du parti Islah a déclaré à Human Rights Watch que son père avait été enlevé dans sa voiture par des hommes armés et masqués à Dhamar en novembre. Le jeune homme, ainsi que les familles de six autres détenus, ont déclaré que les Houthis n'avaient pas présenté de mandats d'arrêt ni communiqué où ils emmenaient leurs proches. Les familles ne connaissent pas les charges retenues contre leurs proches ni leur lieu de détention et n'ont pas pu communiquer avec eux, ce qui équivaut à une disparition forcée.
Human Rights Watch a déjà documenté des cas où les Houthis ont arrêté et fait disparaître de force des dizaines de personnes en raison de leur affiliation politique, notamment en avril 2020, lorsqu'ils ont arrêté 25 membres du parti Islah à Dhamar.
En juin 2024, la Cour pénale spécialisée a condamné à mort 44 personnes détenues en 2020, dont 16 jugées par contumace, et 5 autres à des peines de prison, a rapporté le site Musawah. Aucune d'entre elles n'a eu accès à un avocat.
Un proche de l'une des personnes condamnées à mort a déclaré que la famille avait tenté de désigner Abdulmajeed Sabra, un éminent avocat de Sanaa, pour défendre son dossier, mais que le juge « a refusé de lui remettre une copie du dossier, ne lui a pas permis de s'exprimer et lui a demandé à plusieurs reprises de se taire ». Lorsque Sabra a voulu voulu exprimer une objection, a poursuivi le proche, « le juge lui avait ordonné de quitter la salle d'audience ». Le 25 septembre 2025, des hommes armés houthis ont effectué une descente dans le bureau de Sabra à Sanaa, et l'ont emmené de force vers un lieu secret.
Dans son rapport d’octobre 2025, le Groupe d'experts des Nations Unies sur le Yémen a observé ceci : « Le pouvoir judiciaire [sous les Houthis] a été instrumentalisé pour réprimer les voix dissidentes et la liberté d’expression. Le parquet spécialisé de Sanaa a inculpé des centaines de personnes pour trahison et espionnage. » Le rapport ajoute : « Souvent, les personnes sont détenues sans qu’aucun mandat d’arrêt ne leur soit présenté, sans qu’aucune inculpation officielle ne leur soit communiquée et sans que la possibilité d’avoir accès à un avocat et au dossier ne leur soit donnée. Nombre d’entre elles sont maintenues en détention pendant de longues périodes sans procès ni contrôle judiciaire. »
Human Rights Watch et d'autres organisations, dont l'ancien Groupe d'experts éminents des Nations Unies sur le Yémen, ont documenté le recours à la torture par les Houthis pour obtenir des informations ou des aveux.
Arrêter une personne sans mandat et sans chefs d'accusation clairs constitue une violation de l'article 132 du Code de procédure pénale yéménite. Interroger une personne accusée d'un crime sans la présence de son avocat constitue une violation de l'article 181. La loi prévoit également, en vertu de l'article 6, que « toute déclaration dont il est prouvé qu'elle a été faite par un accusé ou un témoin sous l'influence de tels actes [torture, traitements inhumains, dommages physiques ou psychologiques] est nulle et non avenue et ne peut être prise en considération ». La détention d'une personne sans fondement juridique ou, dans le cadre d'une procédure pénale, sans qu'elle soit rapidement mise en accusation, constitue une violation tant du droit yéménite que du droit international des droits humains.
« Les Houthis devraient libérer immédiatement toutes les personnes détenues arbitrairement uniquement en raison de leurs affiliations politiques », a conclu Niku Jafarnia. « Ils devraient également libérer les autres personnes détenues arbitrairement, notamment celles qui sont détenues pour avoir commémoré la révolution du 26 septembre, les journalistes, les avocats et des dizaines d'employés des Nations Unies et de la société civile. »
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25.11.2025 à 14:52
En février 2026, cela fera 80 ans que les Nations Unies ont choisi leur tout premier Secrétaire général, un homme. Depuis lors, les huit autres personnes ayant occupé ce poste étaient tous des hommes. Il est grand temps qu'une femme occupe ces fonctions.
António Guterres, l'actuel Secrétaire général, terminera son mandat en décembre 2026. Les tractations pour désigner son successeur sont déjà bien engagées. Une campagne est également en cours, menée par 1 for 8 Billion, pour que le·la prochain·e Secrétaire général·e soit une femme. Plusieurs femmes se sont portées candidates.
Nous sommes au cours d’une crise mondiale des droits humains, en particulier pour les femmes. L'ONU a estimé en 2022 qu'au rythme actuel, il faudrait 300 ans pour parvenir à l'égalité des genres. Mais même cela semble désormais trop optimiste. En 2025, l'ONU signalait qu'un quart des pays connaissaient un recul des droits des femmes.
L'autoritarisme est en hausse et la misogynie est un outil couramment utilisé par les dirigeants autoritaires. Les conflits atteignent également des niveaux jamais vus depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au cours des dix dernières années, le nombre de femmes et de filles vivant dans des zones de conflit a augmenté de 50 %, avec des conséquences dévastatrices, notamment l'exacerbation des inégalités entre les genres.
La pleine participation des femmes à toutes les prises de décision est un principe fondamental de l'ONU. Adoptée en 2000, la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité a établi que les femmes devaient participer pleinement, en toute sécurité, sur un pied d'égalité et de manière significative à toutes les discussions concernant l'avenir de leur pays, notamment lors des pourparlers de paix. En 2024, le Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a publié des orientations sur la manière dont les pays peuvent parvenir à la parité entre les genres dans la prise de décision et sur les raisons pour lesquelles ils y sont tenus.
La participation des femmes est cruciale, car elles représentent la moitié de la population. Elle est également particulièrement nécessaire en cette période de conflits croissants ; des recherches montrent que lorsque les femmes sont pleinement impliquées, les processus de paix aboutissent plus souvent à des accords, et que ces accords ont plus de chances d'être mis en œuvre.
L'ONU a la responsabilité de garantir la participation des femmes et l'égalité des genres. Les objectifs de développement durable de l'ONU exhortent les pays à « mettre fin à toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et des filles partout dans le monde » d'ici 2030.
Ces efforts devraient inclure le processus de sélection du/de la Secrétaire général·e des Nations Unies. Tous les États membres devraient présenter et soutenir des candidates avec une solide expérience dans le domaine des droits humains. Une fois constitué un groupe de candidat·e·s diversifié, les États membres devraient sélectionner le·la candidat·e le plus qualifié·e. En ces temps périlleux, nous ne pouvons-nous permettre d'avoir un club exclusivement masculin à la tête des Nations Unies.