13.10.2025 à 15:09
Le 9 juin 2024 au soir, peu après l'annonce des résultats des élections européennes en France et la large victoire du Rassemblement national dans les urnes, le chef de l'État, Emmanuel Macron, a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale, provoquant la tenue d'élections législatives anticipées. Les dimanches 30 juin et 7 juillet 2024, les citoyens […]
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Le 9 juin 2024 au soir, peu après l'annonce des résultats des élections européennes en France et la large victoire du Rassemblement national dans les urnes, le chef de l'État, Emmanuel Macron, a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale, provoquant la tenue d'élections législatives anticipées. Les dimanches 30 juin et 7 juillet 2024, les citoyens français se sont de nouveau rendus aux urnes pour élire leurs 577 députés.
À l'issue du second tour s'est dessinée la composition du nouvel hémicycle sous la XVIIe législature de l'Assemblée nationale. Trois grands blocs ont émergé :
Toutefois, aucun de ces trois camps n'est parvenu à obtenir une majorité absolue de députés, fixée à 289 sièges quel que soit le nombre de sièges effectivement occupés.
À noter : la répartition des sièges a évolué à la marge depuis juillet 2024, certains députés ayant changé de groupe, d'autres ayant été élus lors d'élections législatives partielles.
Les résultats ont réservé leur lot de surprises par rapport aux projections réalisées par les différents instituts de sondage en amont du scrutin. À commencer par le bloc arrivé en tête. Le Nouveau Front populaire, formé notamment par La France insoumise, le Parti socialiste, Les Écologistes et le Parti communiste français, a ainsi devancé les autres forces politiques.
Les quatre groupes de gauche comptent au total 194 élus, ce qui en fait le premier bloc politique au sein de l'hémicycle. Avant la dissolution de la chambre basse, l'ancêtre du NFP, la Nupes (alliance des mêmes forces de gauche constituée pour les élections législatives de 2022) comptait 149 députés au palais Bourbon.
La France insoumise demeure le premier groupe politique de gauche à l'Assemblée nationale, avec 71 membres (4 de moins qu'à la fin de la précédente mandature). Elle est désormais talonnée par le Parti socialiste, qui compte 69 députés au sein de son groupe, soit 38 de plus qu'avant la dissolution. Le groupe des Écologistes est composé de 38 élus (+17 par rapport à la fin de la dernière législature), tandis que le groupe des communistes en compte désormais 17 (-5 députés).
Lors des élections européennes du 9 juin 2024, les quatre formations de gauche avaient présenté des listes séparées.
Celle du Parti socialiste et de Place publique, emmenée par Raphaël Glucksmann, avait fait le meilleur score parmi les quatre, récoltant 13,8 % des suffrages et terminant en 3e position de ce scrutin, derrière le Rassemblement national et l'ancienne majorité présidentielle.
La liste de La France insoumise, pilotée par Manon Aubry, avait recueilli 9,9 % des voix, contre 5,5 % pour celle de Marie Toussaint et des Écologistes. Le Parti communiste français, emmené par Léon Deffontaines, n'avait quant à lui récolté que 2,35 % des suffrages exprimés. Un score insuffisant pour envoyer des élus au Parlement européen, le seuil qualificatif étant à 5 %.
La majorité présidentielle sortante (composée de Renaissance, du MoDem ou encore d'Horizons) n'est pas parvenue à éviter une forte baisse de son contingent de députés. Avant la dissolution, les trois partis centristes comptaient 250 élus à l'Assemblée nationale. Entretemps, ils en ont perdu 89, avec 161 députés désormais. Cela en fait tout de même le deuxième bloc le plus important au sein du nouvel hémicycle, derrière la coalition de gauche, mais devant l'extrême droite, ce que les différentes études d'opinion pré-électorales ne laissaient pas envisager.
Le parti présidentiel, Renaissance, connaît la plus forte chute de nombre de sièges parmi les alliés de l'ancienne majorité présidentielle, avec 92 élus désormais contre 169 avant la dissolution (-77). Le MoDem de François Bayrou perd lui aussi bon nombre de députés (-14), en comptant 36 aujourd'hui, tandis qu'Horizons se stabilise (34 sièges, trois de plus qu'avant la dissolution).
Renaissance et ses alliés étaient déjà arrivés en deuxième position lors des élections européennes du 9 juin 2024. La liste menée par Valérie Hayer avait recueilli 14,6 % des voix. De quoi lui assurer 13 sièges au Parlement européen.
Certains candidats du Nouveau Front populaire, d'Ensemble pour la République et des Républicains (voir plus bas) ont bénéficié au second tour des législatives de désistements de nombreux candidats du "camp républicain" pour faire barrage à ceux du Rassemblement national (RN).
Après le premier tour, de très nombreuses circonscriptions faisaient face à une situation de "triangulaire", lorsque trois candidats sont susceptibles de se maintenir au second tour. Afin d'éviter que cette situation ne profite aux candidats du RN, 224 candidats se sont désistés, dont 134 du NFP et 82 d'Ensemble, afin que les reports de voix profitent aux adversaires les mieux placés face aux candidats d'extrême droite.
Autre surprise du scrutin : le Rassemblement national réalise une percée, mais beaucoup moins forte qu'attendue. Le parti d'extrême droite passe de 88 sièges avant la dissolution (ce qui constituait déjà un record) à 123 sous la XVIIe législature. À cela, il faut ajouter les 16 députés du groupe de l'Union des droites pour la République (UDR), le nouveau parti créé par Éric Ciotti. Ce dernier, alors président des Républicains, avait acté une alliance avec le RN en vue des législatives, majoritairement rejetée par sa famille politique (lire plus bas). Il a depuis quitté LR.
La formation de Jordan Bardella et de Marine Le Pen ne se classe donc qu'en troisième position en nombre de députés, alors que les projections pré-électorales réalisées par les différents instituts de sondage la plaçaient en tête, voire proche d'obtenir une majorité absolue de sièges au sein du nouvel hémicycle et, ainsi, d'accéder au pouvoir.
Quelques semaines avant les législatives, le Rassemblement national était arrivé en tête des élections européennes en France, en recueillant 31,4 % des voix et en faisant élire 30 députés européens.
Malgré une campagne mouvementée, Les Républicains limitent les dégâts. Le groupe de la Droite républicaine compte 50 élus, réunis autour de leur nouveau leader, Laurent Wauquiez, contre 61 à la fin de la dernière mandature (-11).
Pour ces élections législatives, LR était pourtant parti divisé. Contre l'avis des autres dirigeants de sa formation politique, le président des Républicains, Éric Ciotti, avait annoncé un accord avec le Rassemblement national dans certaines circonscriptions. 16 candidats issus de cet accord ont été élus, formant un nouveau groupe, l'Union des droites pour la République (UDR), proche de celui du Rassemblement national.
Le groupe LIOT (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), qui rassemble des élus de divers bords, se stabilise avec 23 députés (+1). L'Assemblée nationale compte enfin 9 députés non inscrits, qui ont décidé de n'être affiliés à aucun des 11 groupes politiques qui y siègent.
Quant au parti Reconquête, il n'a fait élire aucun député, n'étant déjà pas parvenu à qualifier de candidat pour le second tour des législatives. Lors des élections européennes du 9 juin 2024, le parti d'Éric Zemmour avait bénéficié du système proportionnel de ce scrutin pour faire élire ses cinq premiers candidats au Parlement européen. Entretemps, quatre d'entre eux ont quitté le parti, dont la tête de liste, Marion Maréchal.
Quelle était la composition de l'Assemblée nationale avant la dissolution de juin 2024 ?
Quelle était la composition de l'Assemblée nationale au lendemain des élections législatives de juillet 2024 ?
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13.10.2025 à 13:34
"Vers la fin de la guerre à Gaza ?" [France info]. En vertu de l'accord de paix annoncé dans la nuit du 8 au 9 octobre par le président américain Donald Trump et prévoyant le cessez-le-feu, "les 48 otages ou corps d'otages encore retenus dans la bande de Gaza, parmi lesquels 20 sont vivants, [devaient] être rendus à […]
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"Vers la fin de la guerre à Gaza ?" [France info]. En vertu de l'accord de paix annoncé dans la nuit du 8 au 9 octobre par le président américain Donald Trump et prévoyant le cessez-le-feu, "les 48 otages ou corps d'otages encore retenus dans la bande de Gaza, parmi lesquels 20 sont vivants, [devaient] être rendus à Israël avant [ce lundi 13 octobre] à 9 heures GMT (11 heures à Paris)", rappelle Nouvel Obs.
"Un groupe de sept otages puis 13 autres ont été remis à la Croix-Rouge, puis à l’armée israélienne dans la matinée", relate Le Monde ce midi. "À l'annonce de ces libérations attendues depuis deux ans par Israël tout entier, première étape du plan proposé par le président américain, des milliers de personnes massées sur la place des Otages à Tel-Aviv ont exulté", relate Courrier International.
Selon les conditions fixées par la première étape du plan de paix, le retour des otages "doit s'accompagner de la libération par Israël de 250 détenus [palestiniens]'" condamnés à perpétuité, auxquels s'ajoutent "1 700 Gazaouis, emprisonnés depuis le 7 octobre 2023 mais considérés comme 'non terroristes', ainsi que 22 mineurs" [Libération]. La première phase vise également "à instaurer un cessez-le-feu permanent […] et à garantir le rétablissement complet de l'aide humanitaire à Gaza", fait savoir l'Elysée [Les Échos].
"Le président américain Donald Trump est arrivé lundi matin à la Knesset, le parlement israélien à Jérusalem, où il doit prononcer un discours devant les députés israéliens", fait savoir Le Nouvel Obs. Le président de la Maison blanche "se rendra ensuite à Charm el-Cheikh, station balnéaire du Sinaï, où il présidera avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un 'sommet pour la paix' consacré à Gaza, en présence de dirigeants de plus de vingt pays et du secrétaire général de l'ONU António Guterres".
Aucune des parties prenantes au conflit, Hamas comme gouvernement israélien, n'est attendue à ce sommet. Après avoir laissé entrevoir qu'il s'y rendrait, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a finalement décliné lundi matin "en raison de la coïncidence avec le début de la fête" juive de Simhat Torah [Le Monde]. "Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas", y assistera en revanche, a annoncé le président français Emmanuel Macron [Libération].
Concrètement, le sommet "vise à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à renforcer les efforts pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient, et à ouvrir une nouvelle page de sécurité et de stabilité régionale", a annoncé samedi la présidence égyptienne au deuxième jour de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas [France info].
"Le Premier ministre britannique Keir Starmer sera, lui aussi, présent au sommet", poursuit la radio. Du côté de l'Union européenne sont attendus le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, le président du Conseil européen António Costa ou encore le président français Emmanuel Macron. Ce dernier a salué la libération des otages israéliens, estimant sur X que "la paix devient possible pour Israël, pour Gaza et la région" [Le Figaro].
Les pays médiateurs de l'accord de cessez-le-feu doivent signer "un document mettant fin à la guerre dans la bande de Gaza" durant le sommet, a assuré dimanche le ministère des Affaires étrangères égyptien dans un communiqué [France info]. Une source diplomatique indique que ces pays seront "les États-Unis, l'Égypte, le Qatar et probablement la Turquie" [Courrier International].
Une fois un cessez-le-feu durable établi, l'Union européenne va "très vraisemblablement" augmenter sa présence sur le terrain à Gaza, a souligné dimanche sur France 3 le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot [France info].
L'Europe est déjà présente sur le terrain à travers deux missions : "la première, qui est une mission de surveillance au poste-frontière de Rafah (EUBAM), à laquelle des gendarmes français participent, 'va jouer un rôle très important pour les points de passage'", assure Jean-Noël Barrot [Times of Israël]. La seconde (EUPOL COPPS) assure la formation des policiers palestiniens.
La force internationale de stabilisation "n'a pas vocation à prendre à sa charge l’intégralité de la sécurité", a expliqué le ministre français. "C'est bien évidemment des policiers palestiniens qui vont le faire, encore faut-il les former", a-t-il commenté. Outre les Européens, l'Indonésie et la Turquie ont d'ores et déjà indiqué qu’elles souhaitaient prendre part à cette force internationale [France info].
La deuxième phase du plan en 20 points, "au coeur de divergences entre Israël et le Hamas, concerne le désarmement du mouvement islamiste, l'exil de ses combattants et la poursuite du retrait par étapes d'Israël de Gaza" [Les Échos]. "Reste à savoir si ce sommet en Égypte va lever les points en suspens", prévient Le Dauphiné Libéré. "La direction du Hamas semble unanime à rejeter le désarmement du mouvement, considéré comme terroriste par Israël, les États-Unis et l'Union européenne notamment, un autre point essentiel du plan américain".
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13.10.2025 à 11:38
La composition du deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu a été révélée dimanche soir, une semaine après l'échec de sa première tentative. Auprès du Premier ministre, trente-quatre ministres et ministres délégués y figurent, dans une équipe qualifiée par l'Élysée de "mélange de société civile (…) et de jeunes parlementaires". À travers ces nouveaux visages, le gouvernement […]
L’article Gouvernement Lecornu II : Jean-Noël Barrot et Benjamin Haddad reconduits à la diplomatie et l'Europe, l'eurodéputée Marie-Pierre Vedrenne fait son entrée est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
La composition du deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu a été révélée dimanche soir, une semaine après l'échec de sa première tentative. Auprès du Premier ministre, trente-quatre ministres et ministres délégués y figurent, dans une équipe qualifiée par l'Élysée de "mélange de société civile (…) et de jeunes parlementaires". À travers ces nouveaux visages, le gouvernement entend démontrer sa capacité à repartir sur des bases solides et apaisées.
Sébastien Lecornu, renommé à Matignon vendredi, avait présenté sa démission quelques jours plus tôt, lundi 6 octobre. Les défections précipitées au sein du parti Les Républicains avaient notamment conduit à la chute du premier gouvernement Lecornu avant même sa prise de fonction.
La nouvelle équipe reconduit douze des dix-huit ministres du gouvernement Lecornu I.
Parmi eux, Gérald Darmanin conserve la Justice, Rachida Dati reste à la Culture, et Jean-Noël Barrot demeure ministre des Affaires étrangères. Catherine Vautrin, ex-ministre du Travail, hérite désormais du portefeuille des Armées, marquant un retour remarqué pour cette figure de la droite sociale.
Le Premier ministre a également fait appel à plusieurs personnalités issues de la société civile et de la haute fonction publique : Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, succède à Bruno Retailleau à l'Intérieur ; Jean-Pierre Farandou, ancien président de la SNCF, prend les rênes du ministère du Travail ; enfin, Monique Barbut, ex-présidente du WWF, devient ministre de la Transition écologique.
Les portefeuilles régaliens de la Diplomatie et des Affaires européennes n'ont pas été bouleversés. Reconduits ce 12 octobre, Jean-Noël Barrot et Benjamin Haddad forment un duo désormais bien rodé au Quai d'Orsay.
Ancien professeur d'économie et héritier d'une dynastie politique de Haute-Loire, Jean-Noël Barrot, membre du MoDem, incarne la continuité dans la politique étrangère du gouvernement. Entré en politique en 2017 comme député, il a progressivement gravi les échelons : d'abord ministre délégué au Numérique sous Élisabeth Borne, puis chargé de l'Europe dans le gouvernement Attal. Michel Barnier lui confie ensuite le Quai d'Orsay en septembre 2024 : il y est depuis resté, traversant sans encombre l'exécutif de François Bayrou. Un maintien qui illustre aussi l'importance du MoDem dans l'équilibre gouvernemental.
À ses côtés, Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe, demeure un autre pilier de la continuité diplomatique. Issu de l'UMP, rallié très tôt à Emmanuel Macron, il est élu député de Paris en 2022 puis réélu en 2024. Porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée, il entre au gouvernement en septembre 2024 sous Michel Barnier.
L'une des surprises du gouvernement Lecornu II vient de Marie-Pierre Vedrenne, 43 ans, eurodéputée du MoDem. Conseillère régionale de Bretagne et ancienne directrice de la Maison de l'Europe de Rennes et de Haute-Bretagne, elle rejoint le gouvernement comme ministre déléguée auprès de Laurent Nuñez à l'Intérieur.
Elue au Parlement européen en mai 2019, puis réélue en juin 2024, elle avait récemment été écartée de la présidence de la délégation française du groupe politique libéral Renew. Son départ du Parlement européen permet par ailleurs le retour à Strasbourg de Jérémy Decerle, ancien eurodéputé et agriculteur.
L'ancienne députée européenne Catherine Chabaud, élue en 2019 sur la liste Renaissance, devient quant à elle ministre chargée de la Mer et de la Pêche. Ancienne navigatrice célèbre pour avoir été la première femme à boucler un tour du monde à la voile en solitaire, elle est reconnue pour son engagement en faveur de la protection des océans.
Malgré les tractations politiques ces derniers jours, les équilibres du nouveau gouvernement restent globalement inchangés. Celui-ci est toujours dominé par Renaissance (douze membres), suivi de six ministres Les Républicains (mais exclus du parti depuis leur entrée au gouvernement), quatre MoDem, trois Horizons, et un représentant de l'UDI. La nomination de Laurent Panifous, ancien socialiste devenu indépendant en 2022, marque une relative ouverture à gauche.
Si elle clôt une semaine de tensions, la présentation du gouvernement ouvre aussi une autre séquence cruciale. Sébastien Lecornu doit prononcer sa déclaration de politique générale mardi 14 octobre à l'Assemblée nationale, selon la porte-parole Maud Bregeon. Le premier Conseil des ministres se tiendra le matin même, à 10 heures.
Dès cette semaine, l'exécutif devra s'attaquer à un chantier redoutable : la préparation du budget 2026, que le Parlement devra examiner sous 70 jours, conformément à la Constitution. Or le climat parlementaire promet d'être tendu. La France insoumise et le Rassemblement national ont déjà annoncé le dépôt de motions de censure. Maud Bregeon a d'ailleurs prévenu, ce matin sur RTL : "la censure c'est l'autoroute vers la dissolution".
Les membres du gouvernement Lecornu II
Ministres délégués auprès du Premier ministre :
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur :
Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées et des Anciens Combattants :
Ministres délégués auprès de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature :
Ministres délégués auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique :
Ministres délégués auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères :
Ministre déléguée auprès de la ministre de la Santé, des Familles, de l'Autonomie et des Personnes handicapées :
Ministre délégué auprès de la ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation :
Ministre délégué auprès de la ministre de l'Action et des Comptes publics :
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13.10.2025 à 11:08
Les députés européens, ou eurodéputés, sont élus pour 5 ans au suffrage universel direct dans chaque pays de l'Union européenne. Ils représentent les citoyens européens. Les dernières élections européennes se sont déroulées du 6 au 9 juin 2024 dans les 27 pays de l'Union européenne. Les députés européens votent les lois ainsi que le budget […]
L’article [Infographie] Le Parlement européen 2024-2029 est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
Les députés européens, ou eurodéputés, sont élus pour 5 ans au suffrage universel direct dans chaque pays de l'Union européenne. Ils représentent les citoyens européens.
Les dernières élections européennes se sont déroulées du 6 au 9 juin 2024 dans les 27 pays de l'Union européenne.
Les députés européens votent les lois ainsi que le budget de l'Union européenne, et exercent également un contrôle sur la Commission européenne : ils élisent son président, approuvent les 27 commissaires et peuvent les contraindre à une démission collective en votant une motion de censure.
Le Parlement européen compte 720 députés. Le nombre de députés élus au sein de chaque État membre est déterminé en fonction du nombre d'habitants.
Chaque groupe rassemble les eurodéputés de la même sensibilité politique issus de plusieurs États membres.
Les 720 députés européens sont répartis dans 8 groupes politiques :
29 députés qui siègent au Parlement européen ne font partie d'aucun groupe : ils sont "non inscrits".
Elue pour deux ans et demi renouvelables (janvier 2022, puis juillet 2024), Roberta Metsola (Malte) supervise les différentes activités du Parlement, veille au respect des procédures parlementaires et représente l'institution dans les relations extérieures.
Ils coordonnent et expriment la position de leur groupe au sein du Parlement européen.
Le Parlement européen compte 39 % de femmes.
En 1979, date de la première élection des députés européens au suffrage universel direct, le
Parlement européen comptait seulement 16 % de femmes.
81 eurodéputés français sont répartis dans les groupes politiques du Parlement européen.
Groupe au Parlement européen | Partis français | Nombre de députés |
---|---|---|
La Gauche | La France insoumise | 9 |
Socialistes et démocrates | Parti socialiste, Place Publique | 13 |
Verts/ ALE | Les Ecologistes | 5 |
Renew Europe | Renaissance, Modem, UDI, Horizons | 13 |
Parti populaire européen | Les Républicains | 6 |
Conservateurs et réformistes européens | Indépendants (députés exclus de Reconquête) | 4 |
Patriotes pour l'Europe | Rassemblement national | 29 |
Europe des nations souveraines | Reconquête | 1 |
Non-inscrits | 1 | |
81 |
Ils représentent les eurodéputés français au sein de leur groupe politique.
Les présidents de commission orchestrent le travail de la commission dont ils sont chargés. Il existe 24 commissions et sous-commissions parlementaires, composées de 25 à 90 députés européens, ainsi que plusieurs commissions spéciales temporaires. Leur composition politique reflète celle de l'ensemble du Parlement européen.
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12.10.2025 à 08:00
Dix ans que le projet était sur la table : il devient réalité ce dimanche. A compter du 12 octobre, l’espace Schengen se dote d’un nouveau système d’enregistrement à ses frontières : le système d’entrée / sortie (EES). L'idée est simple : il s'agit de mieux savoir qui entre sur le continent européen, mais surtout […]
L’article [Podcast] Contrôle aux frontières : le nouveau système européen d’entrée / sortie (EES) officiellement lancé est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
Dix ans que le projet était sur la table : il devient réalité ce dimanche. A compter du 12 octobre, l’espace Schengen se dote d’un nouveau système d’enregistrement à ses frontières : le système d’entrée / sortie (EES). L'idée est simple : il s'agit de mieux savoir qui entre sur le continent européen, mais surtout qui y reste au-delà du délai autorisé.
L'année dernière, près de 10 millions de personnes sont entrées dans l’espace Schengen avec un visa de moins de 3 mois. Principalement des touristes, des professionnels en déplacement, ou des personnes qui viennent pour des raisons familiales. Mais parmi elles, certaines ne seraient jamais reparties. Ce sont ces personnes, en situation irrégulière, que le nouveau système européen doit permettre d’identifier.
De quelle manière ? À chaque entrée sur le territoire, la police aux frontières va enregistrer le nom des voyageurs, leur date et lieu d’entrée, mais aussi le type de document de voyage et leurs données biométriques (empreintes digitales et photo de leur visage).
Le nouveau système EES est entièrement informatisé. D'ici les six prochains mois, il doit progressivement remplacer le tamponnage manuel des passeports, jugé peu efficace, notamment contre la fraude.
Le 10 avril 2026, tout doit être opérationnel dans les aéroports et les gares, ainsi qu'aux frontières terrestres et maritimes des pays concernés : les membres de l’espace Schengen, ceux de l’Union européenne et quelques micro-États comme Andorre ou Monaco. Soit une trentaine de pays au total.
Mais le Royaume-Uni par exemple est aujourd'hui hors de ces frontières. Les touristes britanniques qui prennent l’Eurostar pour Paris vont donc devoir donner toutes ces informations avant leur départ, par exemple à la gare de Saint-Pancras à Londres.
On s’attend à quelques perturbations au début, mais à terme cela devrait se fluidifier. D’ailleurs le premier enregistrement doit durer quelques minutes, mais les informations sont ensuite conservées trois ans après le dernier passage à la frontière. Donc à chaque nouveau voyage, on n’enregistre plus que son nom. On peut aussi effectuer cette formalité sur des bornes spécifiques avant de prendre le train ou l’avion.
Pour les citoyens de l'Union européenne en tout cas, il n'y aura aucun changement. L’EES ne s’applique qu'aux ressortissants de pays tiers, avec un visa de moins de trois mois, et qui franchissent une frontière extérieure de l’Union. Il ne concerne donc pas les citoyens de l’Union européenne ou de l’espace Schengen, ni les étrangers qui disposent d’un titre de séjour ou d’un visa de longue durée, comme les étudiants. Enfin, il n’instaure aucun contrôle supplémentaire entre deux pays de l’Union européenne, par exemple à la frontière franco-belge.
Dernière chose : l’EES est gratuit. Il ne faut pas le confondre avec le projet ETIAS, qui lui s'appliquera fin 2026 et coûtera 20 € aux futurs voyageurs non-européens. Mais nous en reparlerons en temps voulu !
L'Europe c'est vous !
Strasbourg, Bruxelles, Francfort. L'action de l'Europe paraît parfois lointaine ! Mais où est l'Europe dans nos quotidiens ? Quel est l'impact des politiques européennes sur nos vies ? Retrouvez-nous tous les jeudis sur la radio RCF et en replay sur notre site pour notre chronique “L'Europe, c'est vous”.
Pour en savoir plus, retrouvez également tous nos podcasts “L'Europe en 3 minutes”.
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10.10.2025 à 18:57
Les Erasmus Days reviennent pour une neuvième édition du 13 au 18 octobre 2025. Coordonné par l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation, l'événement invite chaque année les citoyens à découvrir les nombreuses opportunités de l'emblématique programme européen, tout en célébrant les valeurs fondatrices de l’Union : les droits de l’Homme, la dignité humaine, la liberté, […]
L’article Erasmus Days 2025 : l’Europe en fête autour de ses valeurs est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
Les Erasmus Days reviennent pour une neuvième édition du 13 au 18 octobre 2025. Coordonné par l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation, l'événement invite chaque année les citoyens à découvrir les nombreuses opportunités de l'emblématique programme européen, tout en célébrant les valeurs fondatrices de l’Union : les droits de l’Homme, la dignité humaine, la liberté, l’égalité, la démocratie et l’État de droit.
Dans un contexte géopolitique incertain, ces journées offrent une occasion unique de faire vivre concrètement l’Europe à travers les échanges, les rencontres et la mobilité. Selon une note de l’Observatoire Erasmus+, 75 % des bénéficiaires d'une mobilité se sentent plus Européens après leur expérience, et 86 % souhaitent s’engager pour une cause.
Depuis leur création en 2017, les Erasmus Days n'ont cessé de grandir. En 2024, des milliers d’événements étaient organisés dans une cinquantaine de pays, dont plus de 2 000 en France. Cette année encore, écoles, associations, universités, collectivités locales et entreprises se mobilisent pour mettre en valeur leurs projets européens et partager leurs expériences.
Sur le site erasmusdays.eu, une carte interactive illustre la variété des événements organisés sur tout le territoire, aussi bien dans des zones urbaines que rurales, en métropole comme dans les territoires ultramarins. Sur les réseaux sociaux, les bénéficiaires sont invités à témoigner de leur aventure européenne avec le #ErasmusDaysChallenge, pour prolonger l'événement en ligne.
En 2025, les Erasmus Days mettent l’accent sur la compréhension et la diffusion des valeurs européennes. À travers la France, enseignants et élèves organiseront des activités pédagogiques sur la démocratie, la liberté ou encore l’égalité.
Pour Nelly Fesseau, directrice de l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation, "Partir en Erasmus+ n’est pas un simple séjour, mais une expérience de l’Europe : ses territoires, ses habitants, ses cultures et de ces fondements partagés autour de la démocratie, système politique qui protège les citoyens contre les pouvoirs arbitraires. Elle constitue une base pour la sécurité, la cohésion sociale et les libertés individuelles".
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10.10.2025 à 17:41
Au 1er janvier 2024, l'Union européenne accueillait 29 millions de ressortissants de pays tiers, soit 6,4 % de sa population ne possédant pas la nationalité d'un pays de l'Union européenne. Dans le même temps, 14 millions de citoyens européens vivaient dans un autre État membre que le leur. C'est le Luxembourg qui compte le plus […]
L’article [Comparatif] Combien d'étrangers vivent dans les pays de l'Union européenne ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
Au 1er janvier 2024, l'Union européenne accueillait 29 millions de ressortissants de pays tiers, soit 6,4 % de sa population ne possédant pas la nationalité d'un pays de l'Union européenne. Dans le même temps, 14 millions de citoyens européens vivaient dans un autre État membre que le leur.
C'est le Luxembourg qui compte le plus de ressortissants étrangers dans sa population, avec 47,2 % de ses résidents. La plupart sont des citoyens de l'Union européenne, en particulier des Portugais (29 % d'entre eux), des Français (16 %) et des Italiens (8 %). Seuls 10 % des personnes qui vivent au Luxembourg sont issus de pays hors de l'UE.
De son côté, Malte est le pays qui accueille le plus de nationaux de pays hors UE : 20 %, pour 8 % de citoyens européens, soit 28 % d'étrangers au total. Chypre, autre île méditerranéenne, compte presque autant d'étrangers (24 %), dont 13,8 % venus de pays hors UE.
L'Autriche, où vit également une part relativement importante d'étrangers (19,5 %), fait aussi partie des trois pays où ils sont majoritairement issus d'autres pays de l'UE (9,8 %), avec le Luxembourg et la Belgique. Cette dernière, qui accueille les principales institutions de l'Union européenne à Bruxelles, compte 13,8 % de ressortissants étrangers, notamment européens (8,4 %).
Avec 8,8 % de ses résidents, la France est sous la moyenne des pays de l'UE (9,6 %) concernant sa population étrangère. Près de la moitié d'entre eux ont la nationalité d’un pays africain et un tiers d’un pays européen.
A l'est de l'Europe en revanche, la part d'étrangers est relativement modeste : la Bulgarie (1,8 %) la Pologne (1,2 %), la Slovaquie (1,2 %) et la Roumanie (1,2 %) accueillent moins de 2 % de ressortissants étrangers.
Quant aux anciennes républiques soviétiques, elles font face à des écarts majeurs entre la part de ressortissants européens et extra-européens. Notamment l'Estonie, qui compte 16 % d'étrangers non-européens (pour 18 % de ressortissants étrangers au total), la Lettonie 13,4 % (13,8 % de ressortissants étrangers) et la Lituanie 4,6 % (4,7 % d'étrangers au total). En Estonie et en Lettonie, cette forte proportion s’explique par la présence importante de "non-citoyens", principalement d’anciens ressortissants de l’Union soviétique résidant de façon permanente sans avoir acquis une autre nationalité.
En valeur absolue, l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie concentrent la majorité des résidents étrangers de l’Union européenne. Avec respectivement 12,1 millions, 6,5 millions, 6,0 millions et 5,3 millions de non-ressortissants, ces quatre pays totalisent à eux seuls près de 70 % des étrangers vivant dans l’UE, pour moins de 58 % de la population européenne.
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10.10.2025 à 17:29
Chaque mois, dans des salles prêtées par les collectivités, tournevis et machines à coudre s'activent dans une ambiance studieuse et conviviale. Basé à Bourges (Cher), le Repair Café itinérant attire les bricoleurs de tous âges. Créée en mars 2023, l'association revalorise les objets du quotidien : vélos, tablettes tactiles, vêtements, jouets… Souvent, des objets abîmés […]
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Chaque mois, dans des salles prêtées par les collectivités, tournevis et machines à coudre s'activent dans une ambiance studieuse et conviviale. Basé à Bourges (Cher), le Repair Café itinérant attire les bricoleurs de tous âges.
Créée en mars 2023, l'association revalorise les objets du quotidien : vélos, tablettes tactiles, vêtements, jouets… Souvent, des objets abîmés ou défectueux reprennent vie grâce à des réparations simples, que beaucoup renoncent à entreprendre par manque d'outils ou de compétences.
Près de 200 objets ont déjà été sauvés de la décharge cette année, et plus d'une tonne de déchets ont été évités en deux ans. À l’origine de cette initiative, un groupe de citoyens jusque-là inconnus les uns des autres, animés par la même envie d'agir pour l'environnement en luttant contre le gaspillage.
Le projet est né dans le cadre du programme européen LIFE_LETsGO4Climate, soutenu par la Région Centre-Val de Loire, visant à sensibiliser les habitants d'un territoire à la transition écologique, et à leur donner les moyens d'agir. Entre juillet 2021 et septembre 2025, la Région a organisé des dizaines d'ateliers citoyens sur le thème de la transition énergétique et de la sobriété. Au fil de ces rencontres, de nombreuses idées émergent, dont celle d'un atelier de réparation itinérant.
À Bourges, Émilie Rondeau, aujourd'hui présidente de l'association, a découvert le programme grâce aux informations relayées par la ville. "À l'époque, j'étais cheffe de projet en construction et j'avais des connaissances sur la transition énergétique. Je m'étais inscrite à ces ateliers pour en apprendre plus", raconte-t-elle. "On a alors découvert des projets inspirants, des solutions concrètes… ça m'a donné envie d'agir".
Au cours des ateliers, les participants se réunissent en petits groupes et affinent leurs idées autour de plusieurs thèmes comme les économies d'énergie, la production locale ou la mobilité. Lors d'une ultime rencontre, en décembre 2022, une idée germe. Pourquoi pas créer un Repair Café ? Quelques mois plus tard, l'association est officiellement lancée.
"Sans l'appui du programme européen, tout aurait pris plus de temps. Nous avons été accompagnés sur les démarches administratives lors de la création de l'association. L'association Énergie Partagée, mandatée par l'Europe et la Région, nous a aidés à organiser notre première assemblée générale", souligne Émilie Rondeau. Pour beaucoup de membres du Repair Café, il s'agissait d'une première expérience associative. Les ateliers, webinaires et conseils juridiques fournis par le programme leur ont permis de se structurer rapidement.
Très vite, les membres de l'association choisissent de ne pas rester entre quatre murs. Inspirés par le Repair Café de Tours, ils décident d'en faire un atelier itinérant et gratuit, se déplaçant de commune en commune à la rencontre des habitants. Une vingtaine de bénévoles se retrouvent une fois par mois, durant toute une journée, et installent leurs outils dans une salle communale, un local prêté par la mairie, ou même un ancien bar. L'association compte aujourd'hui une cinquantaine d'adhérents, et l'ambiance conviviale qui y règne attire toujours plus de curieux.
Le nombre de participants est volontairement restreint pour permettre aux bénévoles de transmettre les bons gestes, pour inciter à réparer plutôt qu'à jeter. Quand la réparation s'avère impossible, les participants sont orientés vers la pièce manquante à acheter. Certains reviennent régulièrement, pour réparer de nouvelles pièces, ou simplement partager un café et un moment d'entraide. Le Repair Café est aussi un lieu d'apprentissage, d'échange et de lien social, et son succès ne se dément pas. "Certaines communes nous ont déjà demandé de revenir", sourit Émilie Rondeau.
Le collectif itinérant est animé par des bénévoles de tous horizons. Retraités, jeunes actifs et étudiants apportent chacun leurs compétences au service des autres. "Parmi nos bénévoles, certains travaillent dans l'électronique, d'autres bricolent simplement par passion. C'est cette diversité qui fait la richesse du groupe", souligne-t-elle.
Malgré des agendas chargés, la motivation des réparateurs ne faiblit pas. Pour la Région et l'Europe, le pari de mobiliser les habitants semble réussi car Bourges n'est pas un cas isolé. Ailleurs dans la région, d'autres collectifs issus des ateliers citoyens se sont formés autour du covoiturage, de la production photovoltaïque ou encore de la sensibilisation à la sobriété énergétique.
Porté par la Région Centre-Val de Loire et onze partenaires, LIFE_LETsGO4Climate est un projet européen lauréat du programme LIFE, le principal instrument de financement de l'Union européenne pour les politiques liées à l'environnement et au changement climatique.
Il a pour ambition d'accélérer la transition énergétique locale en aidant les citoyens, les collectivités et les entreprises à coopérer autour de projets innovants.
Le programme propose ainsi :
Depuis 2021, 55 collectifs citoyens ont vu le jour dans 12 territoires de la région.
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10.10.2025 à 16:34
Au sein de l'Union européenne, l'euro est la monnaie la plus commune, puisqu'elle est aujourd'hui la devise officielle de 20 (bientôt 21) des 27 États membres. 7 autres pays n'utilisent pas encore cette monnaie unique après leur adhésion à l'UE et conservent ainsi leur devise "historique". Ils ont toutefois vocation à rejoindre la zone euro […]
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Au sein de l'Union européenne, l'euro est la monnaie la plus commune, puisqu'elle est aujourd'hui la devise officielle de 20 (bientôt 21) des 27 États membres. 7 autres pays n'utilisent pas encore cette monnaie unique après leur adhésion à l'UE et conservent ainsi leur devise "historique". Ils ont toutefois vocation à rejoindre la zone euro à terme, à l'exception du Danemark, qui a obtenu une clause d'exemption (voyez là un petit indice pour le quiz…).
Outre l'euro, on retrouve ainsi dans l'Union européenne d'autres monnaies, à l'instar de la couronne, (utilisée sous des noms légèrement différents dans 3 États membres) le lev, le leu, le forint et le złoty.
Pour chacun des 27 États membres de l'UE, saurez-vous y associer la monnaie nationale utilisée parmi les devises différentes que l'on trouve dans l'Union ? Testez vos connaissances avec notre quiz, ci-dessous.
Le 1er janvier 1999, l'euro est lancé pour la première fois sous forme immatérielle (scripturale) dans 11 États membres de l'Union européenne. Son objectif est alors de mettre fin à l'instabilité des taux de change entre les différentes monnaies nationales. Il faut ensuite attendre le 1er janvier 2002 pour que les pièces et billets en euro soient mis en circulation et utilisés par les Européens.
Cliquez sur "Play quiz" pour lancer une partie. Vous disposez alors de 7 minutes pour trouver un maximum de bonnes réponses.
Vous avez 6 étiquettes comportant chacune le nom d'une des monnaies officielles utilisées par un ou plusieurs États membres de l'UE. Pour chacun des 27 pays affichés au-dessus, cliquez sur la monnaie que vous pensez être la devise officielle de cet État.
Si vous êtes bloqué, vous pouvez passer au pays suivant en appuyant sur "NEXT", et revenir aux pays précédents avec "PREV".
Une fois la partie commencée, si vous donnez votre langue au chat, cliquez sur "GIVE UP" pour afficher les bonnes réponses.
N'hésitez pas à refaire le quiz pour améliorer votre score et à le partager avec vos amis.
Tentez vos connaissances avec nos autres quiz :
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