04.04.2015 à 02:00
Nos imprimantes nous espionnent-elles?
En 2008, l'Electronic Frontier Foundation faisait une annonce pour le moins étonnante : les imprimantes nous espionnent ! Pour cette organisation internationale de défense de la liberté d’expression sur Internet, puissance incontournable de l’analyse et des actions juridiques relevant des libertés individuelles dans le contexte de notre monde numérisé, la question ne se limitait pas à ce que pouvaient ou non divulguer les imprimantes. En 2015, après les affaires Snowden (international) et en plein dans notre débat franco-français sur le projet de loi Renseignement, une nouvelle information a tendance à passer inaperçue : tous les fabricants majeurs d’imprimantes ont passé des accords secrets avec les gouvernements. Voici un petit retour in French sur l’action de l’EFF et cette révélation.
C’est déjà une affaire vieille de 10 ans. En 2005, déjà, alertée par des suspicions de pratiques de stéganographie cachée par les fabricants de certaines imprimantes couleur laser, l’EFF avait cracké le code des imprimantes Xerox Docucolor et publié la méthode. Pour l’EFF, même si on pouvait comprendre que ce genre de pratique s’inscrivait légitimement dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon de monnaie, il s’agissait surtout de se demander quel pouvait être l’usage de ces informations, leur accès par des services gouvernementaux et les éventuels recours des citoyens. Si, en effet, vous imprimez un document et souhaitez le diffuser ou pour le compte de quelqu’un d’autre dont vous ignorez l’usage qu’il fera du document, le fait que l’on puisse vous identifier comme l’imprimeur est une violation caractérisée de la vie privée. Imaginez par exemple que l’on puise vous identifier comme étant celui qui a imprimé le tract d’appel à manifestation qui vient d’être affiché à la cantine ?
Voici, ci-dessous, une traduction des éléments majeurs de l’annonce de l’EFF en 2008 et des actions envisagées.
Et si, à chaque fois que vous imprimez un document, ce dernier comprenait un code secret permettant d’identifier votre imprimante — et potentiellement la personne qui l’utilise. On se croirait dans un épisode d’Alias, non ?
Malheureusement, ce scénario n’a rien d’une fiction. Dans sa soi-disante lutte contre la contrefaçon, le gouvernement américain a réussi à persuader certains fabricants d’imprimantes laser couleur d’encoder chaque page avec des informations d’identification. Cela signifie que sans que vous le sachiez ou sans votre consentement, vos actions privées peuvent devenir publiques. Un outil de communication quotidien peut devenir un outil de surveillance gouvernementale. Le pire, c’est qu’il n’y a pas de loi pour en prévenir les abus.
L'ACLU (American Civil Liberties Union) a récemment publié un rapport révélant que le FBI a récolté plus de 1100 pages sur l’organisation depuis 2001 ainsi que des documents concernant d’autres groupes non-violents dont Greenpeace et United for Peace and Justice. Dans le climat politique actuel, il n’est pas difficile d’imaginer que le gouvernement use de la possibilité de déterminer qui a pu imprimer ces documents, à des fins bien différentes que celle de la lutte contre la contrefaçon.
Pourtant, il n’y a aucune loi qui empêche les Services Secrets d’utiliser les codes des imprimantes pour tracer secrètement l’origine de documents n’ayant aucun rapport avec la monnaie ; seule la politique de confidentialité du fabricant de votre imprimante vous protège (si toutefois elle existe). Et aucune loi ne défini quels type de documents les Services Secrets ou toute autre agence gouvernementale nationale ou étrangère sont autorisés à demander pour l’identification, sans mentionner comment un tel outil de police scientifique pourrait être développé et implémenté dans les imprimantes.
En l’absence de loi sur les livres, il n’y a rien pour arrêter les violations de la vie privée que cette technologie permet. Pour cette raison, l’EFF rassemble les informations sur ce que révèlent les imprimantes et comment elles le font —une prospective nécessaire à toute contestation judiciaire ultérieure ou à une nouvelle législation visant à protéger la vie privée. Et nous pourrions avoir besoin de votre aide.
(…) Par ailleurs, afin de documenter ce que les imprimantes révèlent, l’EFF a déposé une demande relevant de la Freedom of Information Act (FOIA) et nous vous tiendrons au courant de ce que nous découvrirons. En attendant, nous vous invitons à passer le mot (…)
Peu de temps après, l’EFF publia une liste régulièrement mise à jour, recensant les imprimantes qui, d’après des tests, renvoyaient ou non des codes de traçabilité (en jaune) sur leurs sorties papier. Un nombre important de fabricants et d’imprimantes y sont mentionnés : cherchez bien, vous y trouverez peut-être votre matériel.
Et voici qu’en ce début de l’année 2015, les réponses à la demande FOIA sont révélées par l’EFF. Sur cette même page, un warning nous apprend :
(Ajouté en 2015) Plusieurs documents que nous avons préalablement reçu suite à notre requête FOIA suggèrent que tous les fabricants majeurs d’imprimantes laser couleur ont conclu un accord secret avec les gouvernements pour assurer une traçabilité permettant la recherche criminalistique. Bien que nous ne sachions pas encore si cela est correct, ou comment les générations suivantes de technologies traçantes pourront fonctionner, il est probablement plus sûr de supposer que toutes les imprimantes modernes laser couleur comprennent un moyen de traçabilité qui associe les documents avec leurs numéros de série.(…)
Pour conclure : dans le contexte actuel de mise en place de systèmes de surveillance généralisée, la traçabilité des documents imprimés prend une mesure que seule la lutte contre la contrefaçon ne suffit pas à justifier. Ne jetez pas encore vos vieilles machines à écrire et le papier carbone, il se peut que nous en ayons encore besoin ! Quant aux faits avérés par l’EFF, je dois dire que je suis davantage affolé par leurs implications que par le danger (bien réel, cependant) pour la liberté d’expression qu’ils représentent (eux aussi). D’une part, en effet, la liberté d’expression est bien plus menacée par des projets de lois qui cachent à peine les intentions des pouvoirs politiques en place. D’autre part, je m’interroge de plus en plus sur une société qui, découvrant peu à peu l’ampleur des atteintes à la vie privée que les démocraties organisent, commence à se figurer que les modèles démocratiques en place renient non seulement leurs principes mais dévoient aussi la confiance déjà chancelante que les citoyens leur accordent. Quelles sociétés et quels régimes politiques pourraient s’en accommoder encore longtemps ?
21.01.2015 à 01:00
La société automatique 1
Le 19 juillet 2014, le journal Le Soir révélait à Bruxelles que selon des estimations américaines, britanniques et belges, la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Italie, la Pologne et les États-Unis pourraient perdre entre 43 et 50 % de leurs emplois dans les dix à quinze prochaines années. Trois mois plus tard, le Journal du dimanche soutenait que trois millions d’emplois seraient condamnés à disparaître en France au cours des dix prochaines années.
L’automatisation intégrée est le principal résultat de ce que l’on appelle « l’économie des data ». Organisant des boucles de rétroactions à la vitesse de la lumière (à travers les réseaux sociaux, objets communicants, puces RFID, capteurs, actionneurs, calcul intensif sur données massives appelées big data, smart cities et robots en tout genre) entre consommation, marketing, production, logistique et distribution, la réticulation généralisée conduit à une régression drastique de l’emploi dans tous les secteurs – de l’avocat au chauffeur routier, du médecin au manutentionnaire – et dans tous les pays.
Pourquoi le rapport remis en juin 2014 au président de la République française par Jean Pisani-Ferry occulte-t-il ces prévisions ? Pourquoi le gouvernement n’ouvre-t-il pas un débat sur l’avenir de la France et de l’Europe dans ce nouveau contexte ? L’automatisation intégrale et généralisée fut anticipée de longue date – notamment par Karl Marx en 1857, par John Maynard Keynes en 1930, par Norbert Wiener et Georges Friedmann en 1950, et par Georges Elgozy en 1967. Tous ces penseurs y voyaient la nécessité d’un changement économique, politique et culturel radical.
Le temps de ce changement est venu, et le présent ouvrage est consacré à en analyser les fondements, à en décrire les enjeux et à préconiser des mesures à la hauteur d’une situation exceptionnelle à tous égards – où il se pourrait que commence véritablement le temps du travail.
Stiegler, Bernard. La société automatique 1. L’avenir du travail. Fayard, 2015.
Lien vers le site de l’éditeur : https://www.fayard.fr/sciences-humaines/la-societe-automatique-9782213685656
08.01.2015 à 01:00
Demain, tous en garde à vue?
Cet article a été publié (et remanié) sur le célèbre Framablog à cette adresse.
Sale temps
Hier, c’était mon anniversaire, j’ai 40 ans. Hé bien, des jours comme ça, je m’en serais passé.
Hier, c’était la barbarie : c’est Cabu, Charb, Wolinksi, Tignous, Honoré, et d’autres acteurs de Charlie Hebdo (sans oublier les policiers) qui ont été lâchement assassinés dans les locaux du journal par deux gros cons, des beaufs, des salauds. Ils s’en sont pris à des dessinateurs qui ont largement contribué à la formation de ma propre pensée critique à travers la lecture régulière du journal. Des copains, nos copains.
Ce matin, j’ai la tête en vrac. J’ai à l’esprit ces mots de Ricoeur qui définissait la démocratie par le degré de maturation d’une société capable de faire face à ses propres contradictions et les intégrer dans son fonctionnement. Au centre, la liberté d’expression, outil principal de l’exercice de la démocratie. À travers nos copains assassinés, c’est cette liberté qui est en jeu aujourd’hui. Ils exerçaient cette liberté par le crayon et le papier. L’arme absolue.
Charlie Hebdo n’a pas vocation à incarner de grands symboles, au contraire, les dénoncer et faire tomber les tabous est leur principale activité. C’est justement parce que la mort de dessinateurs est aujourd’hui devenue un symbole qu’il va falloir s’en méfier, car dans cette brèche s’engouffrent les tentatives protectionnistes et liberticides.
La liberté est insupportable pour les pseudos-religieux sectaires — et pour tout dire, une grosse bande de connards — qui tentent de la faire taire à grands coups de Kalachnikov et de bombes sournoises. La liberté est insupportable pour les fachos et autres réacs qui ne manqueront pas de s’engouffrer dans le piège grossier du repli et de la haine. La liberté est insupportable pour celui qui a peur.
Nous vivons depuis des années sous le régime des plans vigipirate, des discours sécuritaires et du politiquement correct. Sous couvert de lutte contre le terrorisme, la surveillance généralisée de nos moyens de communication s’est taillé une belle part de nos libertés, sans oublier les entreprises qui font leur beurre en vendant aux États (et pas toujours les plus démocratiques) des « solutions » clé en main. Des lois liberticides au nom de l’antiterrorisme sont votées sans réel examen approfondi par le Conseil Constitutionnel. En guise de contre-pouvoir, on nous refourgue généralement des administrations fantoches aux pouvoirs ridicules, des « Conseils » et des « Hauts Comités » de mes deux. Mais le vrai contre-pouvoir, ce sont les copains de Charlie Hebdo et tous leurs semblables, journalistes ou caricaturistes, qui l’exercent, ou plutôt qui le formalisent pour nous, à travers leurs dessins et leurs textes. Le contre-pouvoir, c’est nous tous tant que nous n’oublions pas de penser et d’exprimer nos contradictions. Et pour maintenir la démocratie, nous devons disposer intégralement de nos moyens de communication dont il revient à l’État de garantir la neutralité.
Demain, nous risquons de nous retrouver tous en garde à vue et pas seulement à cause des terroristes. C’est là tout le paradoxe. La terreur est aussi bien instrumentalisée par les assassins que par certains membres de la classe politique, et pas seulement à droite. Tous sont prêts à réprimer notre liberté pour maintenir leurs intérêts électoraux, ou d’autres intérêts financiers. Leur contrainte, c’est l’obligation du choix : il faudrait choisir entre la liberté et la dictature, entre la liberté et la peur, entre la liberté et l’esclavage, avec à chaque fois un peu de nos libertés qui s’envolent.
Non ! Assez ! Stop ! je suis pour la liberté mais sans concession. Une liberté obligatoire, une liberté que l’on assène sans contrepartie. Je suis un radical du papier, un ayatollah de la liberté d’expression, un taliban des communications ouvertes, un nazi des protocoles informatiques libres, un facho de la révélation snowdenienne ! Du moins je voudrais l’être, nous devrions tous l’être. Et sans avoir peur.
Je suis né il y a 40 ans, et cela fait presque autant de temps que se sont développés autour de moi des supports de communication qui sont autant de moyens d’exercices de la liberté d’expression. Comme beaucoup, j’oublie souvent que rien n’est acquis éternellement, que nos libertés sont le fruit de luttes permanentes contre ceux qui voudraient nous en priver. La boucherie Charlie nous l’a cruellement rappelé hier.
15.11.2014 à 01:00
Entraînement trail : Rocher de Mutzig
Qui a dit que le mois de novembre ne se prêtait pas aux longues promenades dans notre belle forêt vosgienne ? Évidemment, on n’y rencontre pas beaucoup de monde : c’est l’occasion de prendre des sentiers habituellement fréquentés par les randonneurs et mesurer leur potentiel en entraînement trail ! Le parcours présenté ici est une découverte de la forêt alsacienne du côté de Lutzelhouse (vallée de la Bruche) à une trentaine de kilomètres de Strasbourg.
Description
La plupart des randonnées au départ de Lutzelhouse impliquent de rouler jusqu’aux parkings déjà fort avancés dans la forêt. En effet, les points remarquables (le Jardin des fées, le Rocher de Mutzig, la Porte de Pierre) sont accessibles pour les randonneurs sur des parcours assez longs, que tout le monde n’est pas prêt à assumer, en particulier en famille. En trail, cependant, la question des distances est toute différente. Nous partons donc depuis le village de Lutzelhouse.
Allez garer votre véhicule sur le parking de l’école (et du cimetière) de Lutzelhouse : vous y trouverez une fontaine qui sera fort utile à votre retour, pour nettoyer vos chaussures… Le départ et l’arrivée se situeront ici.
L’essentiel du parcours se concentre sur les deux montagnes dominant le village : le Langenberg et le Katzenberg. Voici les étapes et les points remarquables (voir les photos en fin de billet) :
- Les Deux Chênes
- Kappelbronn (en passant par le séquoïa)
- L’Enceinte du jardin des fées (ancien fort celtique)
- Col du Narion
- Rocher de Mutzig
- La Porte de Pierre
- Col du Wildberg
- Schmeerbuchs
- Waltersbach (village disparu)
- La Grotte du Loup
- Les deux Chênes (retour)
Il s’agit d’un massif très fréquenté par la section alsacienne du Club Vosgien. Le travail remarquable du Club Vosgien dans le balisage et l’entretien des parcours de randonnées trouve ici sa pleine mesure. Une pléthore d’indicateurs, directement visibles sur une carte IGN Top25, donnent une idée des solutions possibles pour atteindre ses objectifs. En trail, se repérer sur les balises du Club Vosgien est assez facile. Sur ce parcours, il faudra toutefois porter son attention aux différents changements de tracé et ne pas suivre inconsidérément les mêmes balises.
Description du parcours
Le parcours fait environ 21 km pour 850m D+. Il est de niveau technique moyen-supérieur pour une durée moyenne de 2h45 (moins ou beaucoup moins selon le niveau, bien entendu). L’idée générale fut d’éviter les grands chemins (routes forestières quasi inévitables à cet endroit) et préférer les « single ». Plusieurs variantes sont possibles, selon votre humeur et votre forme du moment.
Le départ s’effectue à alt. 273 m. Un échauffement sérieux est recquis au départ de manière à affronter la première montée assez raide. Après le 1er kilomètre, la montée s’adoucit de manière durable jusqu’au Kappelbronn (504 m alt.). Le principal passage technique vous attend au lieu bien-nommé « La Grande Côte », et vous mènera jusqu’au Jardin des Fées. Ensuite, jusqu’au Rocher de Mutzig (alt. 1010 m), la montée est continuelle et se termine par un raidillon. La descente est ensuite amorcée, d’abord sur sentiers (dont les bords sont parfois instables, donc prudence) puis sur chemin large en fin de parcours.
Dans l’ordre, voici les signes suivis (nomenclature du Club Vosgien) :
(Le tracé du parcours est par ici)
- Triangle rouge + Rectangle rouge barré de blanc
- Anneau rouge + Rectangle rouge barré de blanc
- Anneau vert
- Anneau jaune
- Rectangle rouge + anneau rouge
- Coix droite jaune
- Triangle rouge + rectangle jaune
- Triangle rouge
- Triangle rouge + Rectangle rouge barré de blanc
03.11.2014 à 01:00
Utiliser OpenTopoMap avec Turtlesport
Petit truc : voici la manière d’utiliser les fonds de carte OpenTopoMap avec Turtlesport.
Il suffit pour cela de se rendre dans Aide > Préférences > Carte / Fournisseur
. À cet endroit, il est possible d’indiquer le fond de carte que l’on souhaite utiliser. Pour OpenTopoMap, il faut entrer l’adresse suivante :
http://a.tile.opentopomap.org/#zoom#/#x#/#y#.png
Pour le zoom, le minimum est à 1 et le maximum à 17.
(Merci @Turtlesport qui m’a confié la bonne adresse)
20.10.2014 à 02:00
Manipuler des fichiers PDF
La manipulation de fichiers PDF sous GNU/Linux fut longtemps un problème a priori insurmontable. Même sous les autres systèmes d’exploitation, l’achat de logiciels de la marque Adobe était nécessaire. Certes, ces derniers logiciels fort complets permettent bien d’autres choses, propres en particulier dans le monde du graphisme et de l’édition, pourtant il importe de se pencher sur certains besoins : annoter des PDF, voire procéder à de menues modifications, extraire un certain nombre de pages d’un long PDF pour les communiquer ensuite, fusionner plusieurs PDFs, etc.
Xournal
Xournal est un logiciel de prise de note basé sur le même modèle que Gournal, NoteLab ou Jarnal.
Ces logiciels (dont il existe des versions pour GNU/Linux, Mac et MSWindows) sont normalement destinés à être utilisés via une tablette graphique ou un écran tactile, afin d’imiter la pratique de prise de note sur un bloc papier.
Xournal a ceci de particulier qu’il demeure tout à fait fonctionnel sans dispositif tactile. L’organisation des pages de notes est très simple à l’utilisation et la prise en main est rapide.
Comme les autres logiciels cités plus haut, un avantage de Xournal est la possibilité d’ouvrir des fichiers PDF, les annoter, insérer du texte, surligner, et exporter le fichier ainsi édité (en fait il s’agit d’un calque que vous pouvez soit garder comme calque, soit exporter un nouveau PDF intégrant le calque sur le PDF original).
Vous rêviez de pouvoir éditer un PDF? Que votre voeu soit exaucé! Xournal est conçu pour une interface utilisant GTK, ce qui permet une excellente intégration au bureau Gnome. Dans le fichier de configuration, vous pourrez de même modifier quelques réglages usuels, selon les particularités de votre matériel ou vos envies. Une liste des options du fichier de configuration est disponible dans le manuel de Xournal (section “Configuration File”).
Couper, extraire, fusionner : PdfTk et PdfMod
Pour les autres tâches, obéissant à la logique Unix selon laquelle un logiciel se destine à une tâche (“write programs that do one thing and do it well”), deux logiciels méritent toute notre attention : pdftk et Pdf Mod.
Pdftk fait partie de ces programmes très efficaces mais dont l’utilisation rebute souvent le néophyte mal à l’aise avec la ligne de commande. Pourtant les commandes de pdftk sont extrêmement simples : concaténation, extraction, et sortie de nouveau pdf sont les actions les plus couramment demandées mais pdftk est capable de bien des choses (la page de la documentation Ubuntu consacrée à pdftk est assez éloquente sur ce point).
Un second programme est sans doute plus abordable puisqu’il utilise une interface graphique. Pdf Mod permet l’extraction et l’import d’éléments dans un fichier pdf en n’utilisant que la souris. Élaboré en un en temps record par Gabriel Burt, contributeur de talent aux logiciels plus connus tels que Banshee et F-Spot, nul doute que les futures amélioration de Pdf Mod répondront à la majorité des besoins des utilisateurs.
- Xournal (Site officiel)
- pdftk (Site officiel)
- Doc. Ubuntu(pdftk)
- Exemples d’utilisation de pdftk
- PdfMod (site officiel)
- Blog de Gabriel Burt
- Article Pdf Mod sur Silicon.fr
- Persos A à L
- Mona CHOLLET
- Anna COLIN-LEBEDEV
- Julien DEVAUREIX
- Cory DOCTOROW
- Lionel DRICOT (PLOUM)
- EDUC.POP.FR
- Marc ENDEWELD
- Michel GOYA
- Hubert GUILLAUD
- Gérard FILOCHE
- Alain GRANDJEAN
- Hacking-Social
- Samuel HAYAT
- Dana HILLIOT
- François HOUSTE
- Tagrawla INEQQIQI
- Infiltrés (les)
- Clément JEANNEAU
- Paul JORION
- Michel LEPESANT
- Frédéric LORDON
- Persos M à Z
- Henri MALER
- Christophe MASUTTI
- Romain MIELCAREK
- MONDE DIPLO (Blogs persos)
- Richard MONVOISIN
- Corinne MOREL-DARLEUX
- Timothée PARRIQUE
- Thomas PIKETTY
- VisionsCarto
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