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Parce qu'en télétravail ou pas le confinement ça nous laisse du temps pour faire pleins de choses qu'on a jamais le temps de faire, on pourrait se recommander quelques lectures et quelques émissions à écouter bloqués à la maison...

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Parce qu'en télétravail ou pas le confinement ça nous laisse du temps pour faire pleins de choses qu'on a jamais le temps de faire, on pourrait se recommander quelques lectures et quelques émissions à écouter bloqués à la maison...

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15.08.2025 à 09:00

15 août 1935 : mort de Paul Signac, peintre anarchiste

Le 15 août 1935, Paul Signac, artiste peintre néo-impressionniste et anarchiste, est mort à Paris. L'occasion aussi de revenir sur les relations entre art et anarchie au début du XXe siècle.

Texte intégral (1356 mots)

Le 15 août 1935, Paul Signac, artiste peintre néo-impressionniste et anarchiste, est mort à Paris. L'occasion aussi de revenir sur les relations entre art et anarchie au début du XXe siècle.

Paul Signac naît le 11 novembre 1863, à Paris. Fils unique de riches commerçants, il peut donner libre court à sa passion pour la peinture. Sa carrière artistique débute en 1880, mais sa rencontre en 1884 avec Seurat est déterminante pour son orientation artistique. L'école néo-impressionniste vient de naître et il devient rapidement un de ses brillants représentants. Quel lien existe-t-il entre impressionnisme et anarchisme ?

Cette combinaison est d'abord le fait de milieux et de personnalités « en rupture avec la vie bourgeoise » : on pense à des peintres comme Camille Pissaro, Maximilien Luce, Georges Seurat, ou à des critiques d'art comme Félix Fénéon, inculpé lors du procès des 30. Le souvenir de la répression de la Commune de Paris n'est pas éteint. On discute Proudhon et Bakounine, la notion de République sociale agite ardemment les esprits, la question sociale et la réflexion politique hantent tout le pays : portées, entre autres, mais vigoureusement, par les mouvements anarchistes qui sont nombreux, vibrants, et très divisés, en particulier sur la pertinence de la reprise individuelle et du socialisme parlementaire. Les peintres de la Nouvelle-Athènes et les néo-impressionnistes côtoient des personnalités anarchistes comme Émile Pouget, Louise Michel, Jean Grave, etc. Parmi les quelques portraits de Signac, notons ainsi (outre les « Démolisseurs » symbolisant l'assaut contre la société bourgeoise) celui de son ami, le critique d'art anarchiste Félix Fénéon, en magicien de la couleur.

A l'avant-garde des recherches picturales, Paul Signac en vient ainsi à s'intéresser aux idées révolutionnaires de son temps. La lecture de Kropotkine, d'Elisée Reclus lui font découvrir les idées anarchistes. Ami de Jean Grave, il va alors collaborer à partir de 1896 aux Temps Nouveaux, revue qu'il aide également financièrement. Mais l'art purement militant ne l'intéresse guère, il lui préférera une libre expression de l'artiste plus à même de lutter contre les conventions bourgeoises. Cette tension dans la conception de l'art reflète aussi les oppositions internes au mouvement anarchiste, entre individualistes et communistes libertaires. Les néo-impressionnistes semblent plutôt défendre une forme d'autonomie de l'art, ainsi Pissarro écrit-il dans Les temps nouveaux en décembre 1895 :

Y a-t-il un art anarchiste ? Oui ? Décidément, ils ne comprennent pas. Tous les arts sont anarchistes - quand c'est beau et bien ! Voilà ce que j'en pense.

De même, Signac semble s'éloigner des conceptions kropotkiniennes de l'art à tendance sociale : en somme, il ne faut pas trop en demander à l'art, mais celui-ci peut contribuer à la libération du potentiel créatif, à la fois pour l'artiste et pour le spectateur. Pour l'artiste, le néo-impressionnisme est une libération de la vieille façon de peindre, explosion de couleurs et peinture en plein air (quelque chose de comparable à l'explosion du street art dans les années 1970-80). Et pour le spectateur aussi, en un sens, le pointillisme exprime cette autonomie de l'interprète dont le regard seul compose l'image : les petits points de couleur pure juxtaposés scientifiquement sont destinés à se combiner et se mélanger non pas sur la toile mais dans l'œil du spectateur. Nombre des tableaux de Signac représentent ainsi des paysages bucoliques de bord de Seine ou de bord de mer.

Cependant, son chef-d'oeuvre, tant par sa taille (3 mètres sur 4) que par l'idée qu'il exprime, reste le célèbre « Au temps d'harmonie » qui décrit une société libertaire réalisée. Ce tableau destiné à décorer la Maison du Peuple de Bruxelles lui a demandé deux ans de travail (1893-1895). Il était d'ailleurs initialement intitulé « Au temps de l'anarchie » mais la répression politique qui ciblait les anarchistes en France à cette époque l'obligea à changer le titre.

La prise de position de Jean Grave et Kropotkine en faveur de l'intervention guerrière en 1914 cause à Paul Signac un véritable traumatisme qui l'empêche de peindre pendant trois ans. Il rejoint alors les pacifistes internationalistes autour de Romain Rolland, puis s'enthousiasme pour la révolution russe. Un an avant sa mort, il se mobilise encore au sein d'un comité de vigilance des intellectuels antifascistes et de l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires. Paul Signac décède d'une septicémie à l'âge 72 ans, le 15 août 1935, à Paris. Son corps est incinéré et enterré trois jours plus tard, le 18 août, au cimetière du Père Lachaise. Sa conception de la place du peintre dans la société, ainsi que son engagement politique personnel, ont eu une grande influence sur les générations artistiques suivantes.

Source utilisée : Ephéméride Anarchiste

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14.08.2025 à 18:00

Pour nos familles et nos proches, le 10 septembre c'est gravé dans la roche ! 🏴

Le 10 septembre, date d'une rentrée sociale explosive. 💥

Texte intégral (1553 mots)

Le 10 septembre, date d'une rentrée sociale explosive. 💥

Tout a commencé à la mi-juillet. Face à des conditions sociales qui se dégradent et au vol de nos jours fériés, des milliers de citoyens se sont unis en plantant discrètement les graines de l'espoir dans le creuset numérique. De cette semence estivale émerge une force de contestation. Le 10 septembre n'est plus une date, c'est une unité dans la révolte.

C'est début août dans l'ouest de la France, au cœur d'un été qui éblouit le pays de son soleil, que la révolte a commencé à prendre racine. Portés par les figures anarchistes, Riri 🏴 et Fifi 🏴, fortes de 250k à 500k abonnés sur les réseaux sociaux, propage l'émergence de « L'espoir » tout en lançant cet avertissement : «  Si quelqu'un s'oppose à cette vague… 💀🔫 » il entendra les murmures de la faim.

Loulou (jaune canari), lui 5k abonnés ; il ne parle pas, il organise et il chante. D'une voix basse, il fredonne l'avertissement qui accompagne cette nouvelle vague : Il est tombé par terre, c'est la faute à Voltaire 🎶 Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau 🎶 Joie est ton caractère, c'est la faute à Voltaire 🎶 Misère est ton trousseau, c'est la faute à Rousseau 🎶

En même temps, à Paris, dans le parc des Buttes-Chaumont, une cinquantaine de personnes issues d'un groupe Telegram pour le 10 septembre se matérialisent pour la première fois. Des jeunes avec des keffiehs, quelques retraités, des visages anonyme : la colère sort du numérique pour devenir un cercle sur une pelouse. Une voix brise le silence, cherchant le premier socle commun : "Est-ce que antiguerre ça fait consensus ?", marquant l'instant précis où des individus commencent à émerger en tant que collectif.

Cette émergence et ces appels semblent s'aligner en un écho social chaotique, ce qui pourrait bien aboutir à une rentrée mouvementée pour le patriarche et son gouvernement. Conscient que le risque de non retour était grand, les syndicats FOCGT ainsi que d'autres organisations politiques de droite comme de gauche se sont greffés sur les jeunes pouces de la révolte. Manus manum lavat.

En septembre, ce qui fut reviendra seuls les visages et la tenue changent, pas le combat. À chaque manifestation, à chaque émeute, à chaque tempête sociale, le spectacle est le même : ils cherchent un chef, un plan, une organisation secrète. Ils ne comprennent que dalle. Leur cerveau, formaté par la hiérarchie, l'obéissance et le patriarcat, est incapable de piger la vérité la plus simple : l'ordre peut naître du désordre, la structure peut naître de la rage. Ça s'appelle l'émergence, et c'est la preuve que l'anarchie s'installe.

Notre écosystème de la lutte est un monstre à trois têtes qui émerge du bitume : on se révolte, on se protège, on se soigne. Le tout en même temps, sans attendre leurs ordres ni leurs permissions.

L'Émergence de la Rage : L'Étincelle

Quand un bus crame, qu'un pylône électrique se coupe ou qu'une caméra de surveillance crève, vos chers experts et vos flics cherchent toujours la même chose : le chef, le plan, l'organisation secrète.

La révolte, la vraie, n'a pas besoin de généraux. L'anarchisme n'est pas un organigramme. C'est un phénomène d'émergence.

Imaginez une foule de gens que le système a poussés à bout.  La règle locale n'est pas un ordre, c'est un sentiment qui devient une évidence : “Ce système dans sa globalité est un outil dépassé”, “Le déconnecter est un cri, un acte de libération” ; Quand cette évidence est partagée par assez d'individus  au même endroit, au même moment, l'action collective jaillit .

Le sabotage qui “émerge” de cette rage partagée n'est pas l'œuvre de “meneurs”, mais la même l'expression logique d'une colère collective qui a atteint sa masse critique. C'est l'intelligence collective de la rébellion. C'est l'auto-organisation de la révolte, la preuve vivante qu'on n'a pas besoin des politiques ou des syndicats vendus pour savoir qui sont nos ennemis et ce qu'il faut en faire.

L'Émergence de la Défense : Les “Black Bloc”

Quand les matraques commencent à pleuvoir sur nos crânes, la règle sur le bitume devient : “Protège-toi”, “Reste calme et protège le camarade à côté de toi”, “Mets un casque pour ne pas finir éborgné”, “Serre les rangs, le nombre fait la force”,"Ne recule pas, avance”.

Spontanément, sans ordre central, la première ligne se forme, compacte, sombre, solidaire. C'est une tactique qui naît du chaos, une structure défensive auto-organisée face à une menace commune. Ce n'est pas un “groupe”, c'est un flashmob.

L'Émergence du Soin : Les “Street Medics”

Vous voyez ces gens avec leurs sacs qui courent vers ceux qui saignent et qui pleurent ? C'est l'émergence la plus belle et la plus pure : l'entraide. Il n'y a pas de “directeur du SAMU de la manif”. La règle locale est simple : “Un.e camarade est blessé.e”, “J'ai mes gants, du sérum phy et des compresses.”, “Je dois l'aider”. De ces gestes de solidarité naît un réseau de soin décentralisé, mobile, incroyablement efficace, qui va là où vos secours officiels ont peur d'aller ou reçoivent l'ordre de ne pas aller. C'est la preuve éclatante que la bienveillance et l'organisation n'ont pas besoin de vos institutions corrompues.

L'Émergence de la Polyvalence : Les “Anonymes”

Et puis, il y a le troisième groupe. Le plus insaisissable. Celui que tu ne peux pas classer.

Ce sont les électrons libres de la révolte. Elle est anonyme. Elle vient seule ou en petit groupe. Elle n'appartient à aucune organisation, mais elle est partout. C'est l'essence même de notre mouvement horizontal.

Un instant, tu la vois, habillée en noir, faire bloc avec les autres pour protéger le cortège d'une charge de la police. L'instant d'après, elle a retiré son k-way, sorti un sac à dos avec un brassard médical, et elle est en train de rincer les yeux d'un anonyme qui pleure.

L'anonyme est à la fois Black Bloc et/ou Street Médic. Elle est la fluidité incarnée.  

Elle n'a pas de rôle fixe, elle s'adapte à la nécessité du moment. Sa seule boussole, c'est l'efficacité et la solidarité. C'est la preuve ultime que l'on n'a pas besoin d'étiquettes ou d'un chef pour être utile. Juste de la survie et de l'auto-organisation.

Conclusion

Quand les médias mainstream parlent de “chaos”, de “violence gratuite” ou de “jeunes incontrôlables” le peuple, lui, voit une vérité : une autre société “émerge”. Une société sans chefs, où la rage s'organise pour un monde meilleur, où la défense est mutuelle, où le soin est un réflexe, et où des individus autonomes et polyvalents apparaissent là où on a besoin d'eux.

Ce qui vous fait si peur, ce n'est pas le désordre. C'est la preuve vivante qu'on peut s'organiser sans la société cannibale et assassine.

Pour l'honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, même si Macron le veut pas, nous on est là ! 🎶 on est lààà !! 🎶

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14.08.2025 à 09:00

14 août 1917 : mort d'Eugène Vigo dans une cellule de Fresnes

Dans la nuit du 13 au 14 août 1917, Eugène Bonaventure Vigo, dit Miguel Almereyda, militant anarchiste antimilitariste, père du cinéaste Jean Vigo, meurt étranglé dans sa cellule de la prison de Fresnes.

Texte intégral (1620 mots)

Dans la nuit du 13 au 14 août 1917, Eugène Bonaventure Vigo, dit Miguel Almereyda, militant anarchiste antimilitariste, père du cinéaste Jean Vigo, meurt étranglé dans sa cellule de la prison de Fresnes.

Né le 5 janvier 1883 à Béziers (Hérault), il est très tôt orphelin de son père. En 1898, il arrive à Paris pour tenter sa chance qui ne lui sourit guère ; apprenti photographe, il est complice d'un vol qui lui vaut 2 mois de prison. Révolté, il fréquente les anarchistes et écrit, en 1901, un premier article dans "Le Libertaire" dans lequel il revendique un attentat, mais la bombe de sa fabrication n'explose pas, ce qui ne l'empêche pas d'être condamné à un an de prison. Recueilli à sa sortie par Séverine, il entre ensuite comme secrétaire de rédaction au "Libertaire". Propagandiste pacifiste par la parole comme par l'écrit, il participe, à Amsterdam en juin 1904, au congrès constitutif de l' "Association Internationale Antimilitariste", et devient avec Yvetot, co-secrétaire de la section française. Le 30 décembre 1905, vingt-huit membres de l'A.I.A (dont Miguel), sont lourdement condamnés (de 3 à 4 ans de prison) pour "l'affiche rouge" qui conseille de répondre par l'insurrection à tout ordre de mobilisation. Le 14 juillet 1906, ils sont amnistiés. Almereyda se lie alors avec Gustave Hervé et Eugène Merle avec qui il participe à la création du journal "La Guerre Sociale". En 1908, il est condamné à 2 ans de prison pour avoir fait l'apologie de la mutinerie des soldats du 17e [1]. Amnistié en août 1909, il se mobilise alors pour sauver Francisco Ferrer [2]. En 1910, retour en prison pour incitation au sabotage lors de la grande grève des cheminots. Libéré en mars 1911, il crée "Les Jeunes Gardes révolutionnaires", groupe de combat qui s'affronte dans la rue à l'extrême-droite et se fait une spécialité de démasquer les indicateurs au sein du mouvement ouvrier.

Anarchisme et antimilitarisme en 1914
Mais Miguel s'éloigne peu à peu des anarchistes qui le lui rendront bien. On se souvient en effet que l'éclatement de la Première Guerre mondiale provoque de vives tensions au sein du mouvement qui est divisé entre « défensistes » et « antimilitaristes ». En 1916, Kropotkine corédigera avec Jean Grave, le « Manifeste des Seize », prenant ainsi publiquement parti pour le camp des Alliés et contre l'agression allemande [3]. Un peu avant, en mars 1913, Miguel quitte avec Eugène Merle "La Guerre Sociale" pour fonder " Le Bonnet Rouge ". Rien à voir avec les actuels "bonnets rouges" bretons : se présentant comme "organe de la défense républicaine", ce journal satirique républicain et anarchiste, hebdomadaire (1913) puis quotidien (1914), fut justement une cible privilégiée de l'Action française, mouvement royaliste d'extrême-droite. "Le Bonnet rouge" fut impliqué dans divers scandales lors de la Première Guerre mondiale, étant accusé notamment de défaitisme : en 1914, au moment de la conscription militaire, il participe ainsi à l'appel à la désertion lancé par l'Action internationale Antimilitariste. Or, la censure mise en place lors de la première guerre mondiale limitait la liberté de la presse en interdisant la publication d'articles pouvant nuire à la sécurité nationale ou ébranler le moral des troupes et de la population. Miguel Almereyda est ainsi accusé de diffuser certaines informations confidentielles (il révèle dans un article sa négociation avec le ministre de l'intérieur concernant la non utilisation du fichier "Carnet B"). Egalement victime d'une machination politico-financière [4], il est arrêté le 4 (ou le 6) août 1917 et accusé d'intelligence avec l'ennemi, ce qui lui vaut de violentes fausses accusations de la part de Léon Daudet, l'une des principales figures politiques de l'Action française. Incarcéré à la Santé, puis à Fresnes, il est découvert mort, vraisemblablement assassiné dans sa cellule le 14 août (étranglé avec ses lacets de bottine). Il laisse un jeune fils orphelin, Nono, le futur cinéaste Jean Vigo.

Extrait de « Zéro de conduite », film de Jean Vigo

[1] Les mutins du 17e régiment d'infanterie de ligne sont 500 soldats qui se mutinent contre la répression de la révolte des vignerons du Languedoc en 1907 (5 morts lors de la fusillade de Narbonne). Les mutins pillent l'armurerie et prennent la direction de Béziers, ils s'installent alors sur les Allées Paul Riquet, et mettent crosse en l'air. La population leur offre vin et nourriture. Le Midi est au bord de l'insurrection, la situation est brûlante, Clémenceau devant faire face à un vote de défiance.

[2] Pédagogue libertaire espagnol qui fonde l'École moderne en 1901, un projet éducatif rationaliste qui promeut la mixité, l'égalité sociale, la transmission d'un enseignement rationnel, l'autonomie et l'entraide. Elle fut la première d'un réseau qui en comptait plus d'une centaine en Espagne en 1907. En 1909, suite aux événements de la semaine tragique à Barcelone, il est accusé, notamment par le clergé catholique, d'être l'un des instigateurs. Condamné à mort par un tribunal militaire à l'issue d'une parodie de procès, il est fusillé le 13 octobre.

[3] En ce sens, la perte d'audience du mouvement anarchiste n'a pas seulement pour cause « externe » l'attrait pour la révolution russe de 1917 : certaines figures majeures du mouvement ont également commis de graves erreurs de positionnement qui éloigneront nombre de militant-e-s et de sympathisant-e-s libertaires.

[4] L'affaire de la liquidation des « Bains de mer de San Stefano », des fonds étrangers qui auraient été versés au « Bonnet rouge ».

Ressources utilisées disponibles en ligne : Ephéméride anarchiste, R.A Forum, Wikipédia, Maîtron, Larousse.

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