pour la lutte sociale
BLOG COLLECTIF - L.N Chantereau, Olivier Delbeke, Robert Duguet, Alexis Mayet, Luigi Milo, Vincent Presumey ...
Publié le 29.06.2025 à 15:25
Chikirou renvoie dos à dos la victime et le bourreau, par Robert Duguet.
aplutsoc
Publié le 27.06.2025 à 10:56
Le 27 juin 1905, il y a 120 ans en Russie… Mutinerie du cuirassé Potemkine.
aplutsoc
Publié le 26.06.2025 à 10:57
Soutien à l’Ukraine Résistante – Parution du numéro 39-40 daté du 1er Juillet 2025.
aplutsoc
Publié le 29.06.2025 à 23:30
L’unité pour gagner, en France comme ailleurs !
Le 2 juillet, devrait se tenir une réunion à l’appel de Lucie Castets pour relancer le Nouveau Front Populaire (NFP) en vue des prochaines échéances électorales.
Au vu des conditions d’appel et d’organisation de cette initiative, et à la lumière des derniers développements internationaux, dont la « guerre des douze jours », Aplutsoc affirme et rappelle les propositions suivantes :
OUI, L’UNITÉ POUR GAGNER EST POSSIBLE ET NÉCESSAIRE !
⇒ UNITÉ des luttes sociales contre la politique des gouvernements nommés de manière anti-démocratique par Macron, à l’ombre desquels se forme l’union des droites, de Retailleau à Marion Maréchal-Le Pen, payée par le milliardaire Stérin !
⇒ Une CANDIDATURE UNIQUE DU NOUVEAU FRONT POPULAIRE est possible si, comme le NFP l’a été, elle est imposée par en bas. Ce ne sera donc ni la candidature d’un seul courant se présentant comme le seul et le pur, ni une candidature ouverte sur notre droite !
⇒ UNITÉ INTERNATIONALE contre Trump et Poutine et tous les Netanyahou, Khamenei, Orban, Meloni, Milei … pour soutenir la lutte armée du peuple ukrainien, pour briser le blocus et l’assassinat de Gaza, pour la défense des migrants en Europe et en Amérique, pour l’État de droit partout !
Contre la V° République, c’est une assemblée constituante et un gouvernement démocratique de la majorité qui pourront réaliser :
- la hausse des salaires,
- l’abrogation de la réforme des retraites,
- la sauvegarde des services publics,
- l’offensive écologique d’urgence,
- l’aide, y compris armée, à l’Ukraine pour faire tomber Poutine, et au peuple palestinien contre Netanyahou,
- et la solidarité de tous les peuples !
Réunion débat d’Aplutsoc le vendredi 4 juillet 2025 à 20H en visio
sur la question du pouvoir en France et aux États-Unis.
Publié le 29.06.2025 à 19:58
La « guerre de 12 jours », Trump et la lutte des classes.
A quoi a réellement servi la « guerre de 12 jours » de Netanyahou et Trump ?
En Iran, loin d’affaiblir le régime des mollahs, elle a favorisé la répression, au nom bien sûr de la chasse aux agents du Mossad. Cette guerre ne l’a en rien relégitimé, mais lui a apporté un nouveau sursis. Pendant lequel les négociations secrètes avec Washington, dont on peut parier sans risque de se tromper qu’elles n’ont connu aucune interruption à aucun moment, se poursuivent.
Concernant l’état du nucléaire iranien, ni Khamenei, ni Trump, et certainement pas le bodybuildé à la gomme Pete Hegseth, ne sont crédibles, autrement dit : il n’y a strictement aucune certitude sur l’état du nucléaire iranien.
Cette guerre a permis à Netanyahou de poursuivre et d’aggraver le massacre à Gaza, attirant les foules dans le piège des distributions de vivres pour ordonner à Tsahal de leur tirer dessus – car ils en sont là. En Cisjordanie, les commandos fascistes poursuivent la purification ethnique.
Poutine en a tiré profit, lui aussi, pour massacrer des civils en Ukraine, jeter des soldats de Russie (pas forcément des soldats russes) dans la mort, et annoncer l’interdiction de la langue ukrainienne dans les territoires occupés.
La poursuite de la guerre au-delà des « 12 jours » inquiétait la Chine et, du coup, le Pakistan grognait. Taper sur l’Iran sans que Poutine ne réagisse a été, vu son échec contre l’Ukraine, le point le plus sérieux marqué par Washington dans le grand jeu visant à séparer Moscou de Beijing, ce qui, cela dit, est toujours loin d’être fait. Poutine n’ira pas au sommet des BRICS+ à Rio de Janeiro les 6-7 juillet, où Lula était pourtant prêt à l’accueillir et à le sécuriser. Mais Xi n’irait pas non plus – les éléments de crise au sommet en Chine s’accumulent, nous y reviendrons.
Alors, quel a été le véritable résultat de cette guerre pour ceux qui l’ont déclenchée ?
Netanyahou tente sans cesse de relégitimer son pouvoir par la guerre, et du point de vue israélien, le régime iranien annonçant depuis deux décennies vouloir la bombe pour l’envoyer sur Israël, cette guerre là était devenue la plus utile pour lui, la guerre d’anéantissement de la nation palestinienne conduisant aussi, visiblement, à l’autodestruction du peuple judéo-israélien.
Mais le répit est minuscule, et les procédures judiciaires visant Netanyahou reprennent, ce que Trump, en toute ingérence, a déclaré « ne pouvoir tolérer », sic …
Le vrai résultat est donné par ce fait capital : vendredi 27 juin, par 6 voix contre 3, la Cour suprême des Etats-Unis a décidé que « Lorsqu’un tribunal conclut que le pouvoir exécutif a agi illégalement, la réponse de ce tribunal ne peut pas être d’outrepasser lui aussi ses pouvoirs ». On admirera la tournure : la Cour ne dit pas que le pouvoir exécutif n’agit pas illégalement, mais juste que les tribunaux outrepassent leurs pouvoirs lorsqu’ils le sanctionnent ! Et elle poursuit : les décisions des juges fédéraux de portée nationale « excèdent probablement » (sic) leurs pouvoirs !
Cela signifie que les décrets anticonstitutionnels de Trump ne peuvent plus être supprimés par le pouvoir judiciaire, à commencer par son décret du 21 janvier abolissant le droit du sol, à l’encontre de la lettre de la constitution datant de 1789.
Cette offensive d’anéantissement du pouvoir judiciaire fait directement suite au bombardement de l’Iran décidé de manière anticonstitutionnelle sans consultation du Congrès.
Toute la vraie séquence de l’intervention étatsunienne en Iran doit être ainsi éclairée : début juin éclate la crise au sommet, très violente, entre Trump et Musk, qui a explicité sur le devant le scène la question de la destitution de Trump ; l’intervention militaire, certes de petite taille, mais intervention militaire quand même, contre la Californie, est déclenchée dans la foulée ; le 14 juin, plus de 13 millions – insistons-y : plus de 13 millions – de manifestants déferlent aux Etats-Unis sous le mot d’ordre simple et clair, qui résume admirablement les vraies termes de l’affrontement : NO KING, au singulier concernant Trump, ou NO KINGS au pluriel concernant la mafia oligarchique.
La « grosse bombe » sur les sites nucléaires iraniens, dont on ignore les résultats concrets, a donc été en fait une grosse bombe sur la nation américaine, visant à remettre en marche, à marche forcée, le coup d’Etat rampant, de moins en moins rampant, aux Etats-Unis.
On ne peut pas analyser les guerres, révolutions, crises … séparément région par région. L’unité mondiale de la crise globale totale, pendant que le climat grille, doit être le cadre réel de toute analyse.
C’est aussi dans ce procès qu’il faut intégrer la manière dont le sommet de l’OTAN, à La Haye, s’est déroulé, juste entre le « cessez-le-feu » mettant fin à la guerre dite des 12 jours, et la décision de la Cour suprême US.
Tous les commentateurs ont souligné l’apparence triomphale, pour Trump, de ce sommet, contrastant vigoureusement avec le sommet du « G7 » tenu, lui juste avant la guerre « des 12 jours », qu’il avait quitté précipitamment. Avec une servilité courtisane culminant dans le tweet obséquieux de Marc Rutte, secrétaire général de l’OTAN. De sorte que l’annonce de l’engagement des Etats membres d’atteindre les 5% de leurs PIB consacrés aux dépenses militaires en 2035 a pu passer pour un acte d’allégeance à Trump.
Poker menteur. La hausse des dépenses militaires européennes est tout autant conditionnée par l’intégration du fait qu’il y a rupture avec les Etats-Unis et qu’il devient urgent de s’en émanciper, alors qu’en même temps les dirigeants impérialistes européens en sont désolés et ne souhaitent vraiment pas couper les ponts. La conjoncture particulière du sommet de La Haye a permis à tout le monde de faire semblant, le texte de la déclaration finale, signé par les Etats-Unis, commençant par rappeler la fidélité à l’article 5, avec bien sûr à l’esprit une attaque de Poutine sur la Baltique, immédiatement peu probable en raison de l’intensification, qu’il a provoquée, de la pression sur l’Ukraine – mais le risque demeure à moyen terme et Trump n’a évidemment donné aucun vrai signal pouvant faire croire que, le cas échéant, il aiderait la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie ou la Finlande !
Cet objectif de dépense est donc officialisé par les principales puissances européennes parce qu’elles craignent d’être lâchées par les Etats-Unis, non parce que Trump le leur demande (Washington, et pas seulement Trump, le leur demande d’ailleurs depuis une dizaine d’années). Il se décompose en 3,5% de dépenses effectives liées à l’OTAN et 1,5% qui sont « à la carte » et, de fait, hors OTAN. L’Espagne a refusé, disant pour sa part vouloir atteindre les 2%. Refus légitime et intéressant, car il est clair que les besoins militaires véritables du moment : drones, batteries anti-aériennes, avions, pour l’Ukraine, et mesures pour casser le siège meurtrier de Gaza, ne nécessitent pas un tel plan à long termes, ni d’alimenter la pompe des trusts de l’armement, ni de tenter de faire, avec Macron, du nucléaire français un pilier de la sécurité européenne.
Sauver les apparences : les dirigeants européens ont fait à Trump le cadeau de la comédie au sommet de l’OTAN, contribuant ainsi au coup d’Etat à peine rampant et bientôt galopant qui est engagé aux Etats-Unis.
Ainsi, pour contre-attaquer sur l’arène de l’affrontement américain, Trump a fait une guerre, reçu des courbettes à La Haye et, de plus, validé un « cessez-le-feu » au président-dictateur ruandais Kagamé, auquel le génocide des Tutsis en 1994 ne confère nulle légitimité pour piller, massacrer et déplacer les populations dans le Nord-Est de la République Démocratique du Congo.
Les marches des fiertés ou « Gay pride », singulièrement celle de Budapest tenue contre l’interdiction par Orban, ce bon ami de Trump, de Poutine et de Netanyahou, qui mène l’extrême-droite européenne raciste et antisémite, indiquent le sens que doit prendre, aux Etats-Unis et dans le monde, la contre-offensive démocratique des peuples.
VP, le 29/06/2025.

Foule à la Gay Pride de Budapest : une claque pour Orban et ses prétentions autoritaires !
Publié le 29.06.2025 à 15:25
Chikirou renvoie dos à dos la victime et le bourreau, par Robert Duguet.
Madame Chikirou a produit un roman-photo dont le contenu politique est pour le moins ignominieux qui concerne le combat pour la défense et la libération des opposants politiques au régime de Poutine. Le contenu des deux photos que nous avons extraites de cette « œuvre d’art » est pour le moins clair : il s’agit de mettre un signe égal entre la Russie et l’Ukraine. Ni Zélensky ! Ni Poutine !
En Russie les prisonniers politiques sont maltraités, ne peuvent se soigner correctement, font l’objet pour un certain nombre de tortures morales et physique ; ceux qui sont considérés comme des opposants redoutés aux yeux de Poutine sont morts du fait des conditions de détention ou ont été tués comme Navalny. Les témoignages signalent des cas d’empoisonnement. Ce qui se passe dans les camps de détention de Poutine et avec les méthodes du FSB rappelle les méthodes du nazisme allemand.
Comment peut-on oser écrire :« En Ukraine plus de 15 000 personnes sont poursuivis en justice au titre de l’article 111.1 de la loi martiale. Ils sont accusés de collaboration. »

Produisez des noms, des dossiers, des preuves !
On peut s’interroger certes sur la nécessité de la loi martiale. C’est le cas du Mouvement Social Ukrainien, et de groupes libertaires dont un certain nombre de militants ont fait le choix de rejoindre les unités des forces armées ukrainiennes et qui pensent que le gouvernement devrait davantage s’appuyer sur les forces vives de la Nation, les travailleurs et la jeunesse pour chasser l’envahisseur. Mais jusqu’à preuve du contraire, des syndicats indépendants du type de celui des infirmières (Sois comme nous), arrivent à faire leur travail de défense des revendications sociales. Il y a un gouffre entre un démocrate libéral, Zélensky qui par ailleurs remplit sa charge de chef de guerre et un nazi comme Poutine. Il semble que Madame Chikirou a oublié que la Russie a envahi l’Ukraine. Dans la semaine qui vient de s’écouler, l’armée russe n’a cessé de cibler délibérément des civils, commettant des crimes de guerre. D’après les informations que nous avons, le gouvernement ukrainien respecte lui la législation internationale concernant les droits des prisonniers russes et coréens. Et s’il y avait maltraitance des emprisonnés au nom de la loi martiale, une organisation comme Amnesty International, et d’autres se situant sur la défense du statut de prisonnier politique, l’auraient dénoncé depuis longtemps.
Madame Chikirou ment.
Voilà une sale petite opération qui ne vise pas la défense des emprisonnés politiques russes mais qui dédouane la politique campiste de France Insoumise sur la Russie poutiniste. Mélenchon a « ses » opposants russes comme le Vatican avait ses juifs pendant la seconde guerre mondiale. De 2014 à 2022, Jean Luc Mélenchon n’a cessé dans ses prises de position et dans son blog de justifier la politique du dictateur russe. A la veille de la guerre il déclarait dans son blog que la Russie n’était pas un État expansionniste et que Poutine était un dirigeant responsable. Il a fallu ensuite attendre trois ans pour qu’il parle très timidement de l’Ukraine, toutefois sans jamais justifier la légitimité du combat, de son peuple, le recours à la résistance armée.
Nous posons une question : est-ce le rôle d’une organisation de défense des droits de l’homme, en l’occurrence nous parlons de Free Azat, de s’associer et de justifier sa présence aux côtés d’Andreï Hunko, qui figure sur le roman-photo de Madame Chirikou ? Celui-ci est un proche de Sarah Wagenknecht, député du parti rouge-brun BSW, qui combat toutes les résolutions de soutien à l’Ukraine avec l’AFD, parti fasciste allemand…
- Ou l’animatrice de Free Azat est tombée dans un traquenard, auquel cas il faut qu’elle le dise clairement. Madame Chikirou est effectivement coutumière de ces provocations politiques : récemment elle a défilé portant le drapeau russe en compagnie de poutiniens.
- Ou elle justifie sa présence et celle de son association. Nous sommes en droit alors de lui demander des comptes. D’autant que j’ai adhéré à l’association Free Azat.
Robert Duguet, le 29/06/2025.
Publié le 27.06.2025 à 17:56
Pierre-Édouard Stérin milliardaire, patriote identitaire proclamé et néanmoins exilé fiscal en Belgique, a un plan pour permettre à ses amis de l’extrême droite, RN, Reconquête et de la droite extrême, Retailleau, Ciotti, de confisquer le débat public en France. Si la question de gagner, préoccupait les partis du NFP autant que l’extrême droite s’en préoccupe, on serait moins inquiets. Pour l’heure, sous l’égide de PERICLES (acronyme de Patriotes Enracinés Résistants Identitaires Chrétiens Libéraux Européens Souverainistes), c’est 150 millions d’euros que Pierre-Édouard Stérin a prévu de dépenser pour réaliser l’union des droites les plus réactionnaires et permettre leur victoire électorale.
A commencer par les municipales de 2026 pour lesquelles PERICLES prévoit la formation des candidats identifiés comme partenaires, ceux du Rassemblement National et du Parti Républicain. Un tel activisme et un aussi beau projet de financement dénoncés dans l’Humanité dés juillet 2024 a fini par intéresser les députés qui ont souhaité entendre Pierre-Édouard Stérin sur « l’organisation des élections en France ». Stérin refusa une première fois le 14 mai d’être entendu par la commission d’enquête parlementaire, puis le 20 mai il a signifié de nouveau qu’il ne se déplacerait pas. Après avoir déclaré que « Rien ne justifie que M.Stérin se place au-dessus des lois de la République » , le président de la commission d’enquête Thomas Cazenave, député de Gironde, a annoncé que la justice serait saisie.
P-E Stérin, le roi des coffrets Smartbox, était plus disponible pour organiser « le sommet des libertés » le 24 juin au Casino de Paris avec son ami Bolloré, réalisant ainsi une coproduction PERICLES-Journal Du Dimanche (JDD) dont les invités vedettes étaient Bardella, E. Ciotti, Sarah Knafo, Marion Maréchal et quelques élus LR. Retailleau était excusé, il préfère traiter avec P-E Stérin en privé place Beauvau, dans les salons du ministère.
S’il faut en dire davantage pour comprendre à quel point est mensongère l’étiquette « apolitique » apposée par ces messieurs sur l’affiche de leur spectacle « Murmures de la cité », on rappellera que c’est par la grève que la rédaction de Marianne s’est opposée en juin 2024 au rachat du magazine par une entreprise partisane au service de l’extrême droite qui leur est apparue incompatible avec leur indépendance éditoriale. Face à la volonté des salariés le rachat du titre par M. Stérin a échoué.
PERICLES est une arme de la bataille politico-culturelle que Pierre-Édouard Stérin veut livrer à ses adversaires au premier rang desquels on trouve les femmes qui défendent leurs droits, les immigrés, les syndicalistes.
Pierre-Édouard Stérin a de gros moyens ; en fait sa fortune dépasse le milliard. De 400 millions ! Elle est placée dans plusieurs fonds (Fonds du bien commun, Otium capital Periclès…). Mais cela ne l’empêche nullement de convoiter l’argent public, l’argent des impôts qu’il s’est organisé pour ne pas payer en France.
« Murmures de la cité », le spectacle monté à Moulins dans l’Allier est un exemple de cette voracité à s’emparer, pour son projet politique nauséabond, des subventions publiques que ses amis politiques refusent ailleurs à la culture. Une mise en scène du récit national à prétention historique sert de prétexte à la chasse aux subventions.
Mais le pire est à venir : il est fort à craindre que les sommes accordées par des collectivités locales aux entreprises de M. Stérin comme « Murmures de la cité » servent à faire déferler sur l’Allier, toute l’extrême droite de France qui prépare son rassemblement sous couvert de spectacle, à Moulins le 11 juillet. Déjà des menaces ont été proférées à l’encontre d’une responsable de l’office de tourisme, attaquée en tant que femme (« la donzelle » !). Et des responsables départementaux de la FSU, notre camarade Vincent Présumey, et de la CGT, Laurent Indrusiak, ont aussi fait l’objet de menaces de mort sur des sites fascistes.
Nous voyons clair dans le projet de l’extrême droite, elle s’en prend le plus directement à ceux qui combattent pour un front unique contre l’axe Le Pen-Stérin-Retailleau, faible déclinaison française de l’axe fasciste qui réunit les réactionnaires de tous les pays derrière Trump et Poutine. C’est pour cela que nous encourageons à ne laisser aucune menace sans dépôt de plainte, aucune agression sans réaction. Cela est un appel à tous les partisans de la démocratie pour qu’ils s’organisent et que le fascisme ne passe pas.
Le 27/06/2025.


Plus de 150 personnes réunies à Moulins vendredi 27 contre Stérin, Murmures, Zita and co.


Publié le 27.06.2025 à 10:56
Le 27 juin 1905, il y a 120 ans en Russie… Mutinerie du cuirassé Potemkine.
D ans l’histoire du mouvement ouvrier, la révolution de 1917 en Russie a éclipsé celle de 1905. Pourtant qui a oublié les figures des mutins du cuirassé Potemkine dont les images du film d’Eisenstein rappellent le souvenir, le « Dimanche Rouge » à Saint-Pétersbourg, l’émergence des premiers soviets ?
L’Empire russe de 1905, c’est 22,9 millions de km2, 150 millions d’habitants. Cependant, si la Russie restait un pays essentiellement paysan et arriéré, les forces motrices de la Révolution russe étaient en fermentation, de la classe capitaliste aspirant à la démocratie bourgeoise face à l’autocratie des Romanov, à ces 3 millions de prolétaires industriels qui à eux seuls produisaient la moitié au moins du revenu annuel du pays et vivaient dans des conditions infernales pour des salaires de misère.
La paysannerie à peine sortie du servage en 1861, aspirait quant à elle à une vaste réforme agraire ; mais si la classe paysanne est dispersée sur tout le territoire, le prolétariat est mobilisé en grande masse dans les centres industriels.
Lorsque Nicolas II déclare la guerre au Japon en février 1904, un air d’insouciance flotte sur la cour du Tsar ! Après les manifestations patriotiques vint la stupeur de la défaite, de l’humiliation, la colère des masses. La période de « Printemps » gouvernemental, époque de tentative du rapprochement entre le pouvoir et le peuple en cette fin de 1904 a fait faillite, rien ne semblait changer dans l’Empire russe !
Le 9 janvier 1905
« Souverain, nous, les ouvriers, nos enfants, nos femmes et nos vieillards débiles, nos parents, nous sommes venus vers toi, souverain, pour demander justice et protection… ». La pétition que les ouvriers de Saint-Pétersbourg adressent au Tsar, en procession derrière le Pope Gapone, des icônes, des portraits de l’empereur, c’est bien une supplique, qui énumérait toutes les doléances, de l’amnistie des prisonniers politiques aux libertés publiques et à la journée de 8 heures, elle avait aussi un esprit de classe : le droit de grève était exigé !
La manifestation historique du 9 janvier, ce fut un chef, un prêtre en soutane, menant le peuple vers le Palais d’Hiver. Mais le véritable acteur, c’était le prolétariat.
La répression impitoyable du général Trepov, les centaines de morts, les milliers de blessés du Dimanche Rouge, eut une influence radicale sur le prolétariat de toute la Russie. Pendant deux mois, les grèves secouèrent l’Empire, des mines du Donetz aux compagnies de chemins de fer, dans plus de 12 villes. En février 1905, Trotsky écrivait qu’« après le 9 janvier, la révolution ne connaitra pas d’arrêt »… « La force principale de cette troupe immense est constituée par le prolétariat ; voilà pourquoi la révolution procède à l’appel de ses soldats par la grève ».
La vague révolutionnaire consécutive aux événements de janvier 1905 balaya l’ensemble de la Russie pour battre son plein en octobre et décembre 1905. Le « Dimanche sanglant », loin d’affecter le seul mouvement ouvrier, déclencha immédiatement, dans toutes les catégories sociales, une poussée de fièvre politique. Mais ce fut la vague de grèves qui constitua l’élément dynamique le plus vigoureux de la révolution de 1905, vérifiant ainsi la formule de Rosa Luxemburg, « L’Histoire de la grève de masse en Russie se confond avec l’histoire de la révolution ».
Si le premier soviet de la révolution russe fut fondé vers la mi-mai à Ivanovo – Voznesenk, centre textile de la région de Moscou, la « Manchester russe », la grève générale d’octobre 1905 engendra un organe dont l’influence s’étendit dans la Russie entière, l’organe de direction de la révolution ouvrière : le Conseil des députés ouvriers de Saint-Pétersbourg.
Les soviets, héritiers politiques des conseils de la Commune de Paris, étaient les organes d’auto-administration prolétarienne et l’expression démocratique des ouvriers. L’élection des députés au soviet reste un symbole unique et premier de démocratie directe et ouvrière à la base. Elle se faisait à main levée en Assemblée Générale, dans les fabriques, et les députés étaient révocables à tout moment. Cela donnait l’impression aux travailleurs de participer réellement aux activités du soviet qu’ils avaient mis en place. Le soviet devient immédiatement l’organisation même du prolétariat.
Des troubles apparaissaient aussi dans les campagnes, le moujik se révoltait également. Il s’installa dans les terres des propriétaires fonciers, saccageant les domaines, incendiant châteaux et propriétés. Cependant la Révolution dans le monde paysan se cantonnera à seulement 85 districts, soit 1/7ème de la Russie.
La révolution et les défaites des troupes russes ont eu une influence majeure dans l’armée. C’est ainsi que le 27 juin 1905 éclata une mutinerie dans la flotte de la Mer Noire à bord du cuirassé Potemkine. Les matelots neutralisèrent les officiers, hissèrent le drapeau rouge, et conduisirent leur bateau dans le port d’Odessa. Ils se rallièrent à la révolution. Mais incapables de gagner le reste de la flotte, isolés, ils livrèrent leur bâtiment à la Roumanie.
« Les jours de Liberté »
Pour Lénine et les bolcheviks, deux tâches possibles étaient assignées à la révolution : ou bien les choses se terminaient par une victoire sur le tsarisme au profit d’une république démocratique, ouvrant la voie au socialisme, ou bien on aboutirait à un arrangement entre le tsarisme et la bourgeoisie – une caricature de constitution aux dépens du peuple.
Au début du mois d’octobre la grève est générale à Moscou. Il aura suffi qu’un jour d’octobre elle se déclare sur la ligne de chemin de fer Moscou-Kazan pour que tous les chemins de fer de Russie cessent de fonctionner. Puis c’est au tour de la poste et des télégraphes, d’usine en usine, de ville en ville, la grève d’octobre devient générale : les étudiants, intellectuels, ingénieurs, médecins, tous s’y joignent. Le pays est paralysé.
Le 17 octobre, le tsar cède et concède sous la pression des masses et signe « Le Manifeste d’octobre » qui promet les libertés fondamentales, une Douma [parlement] législative, à l’élection de laquelle toutes les classes de la société devront participer. Il contente ainsi surtout la classe capitaliste émergente en Russie et les libéraux. Tandis qu’ils chantent la « Marseillaise », un couplet nouveau et significatif est dans la bouche du peuple : « Aux morts la liberté, aux vivants la prison » ! Déjà commence la répression policière.
« Les huit heures et un fusil »
Les revendications ouvrières n’ont pas été satisfaites par le « Manifeste d’octobre ». Les ouvriers mènent campagne pour la journée de huit heures, provoquant la haine de la presse bourgeoise.
En novembre et en décembre des régions rurales entières se soulèvent, des révoltes éclatent dans la flotte de Kronstadt à Sébastopol, elles sont toutes sévèrement réprimées par l’armée. Alors que Lénine prône l’insurrection armée, alors que le soviet des députés ouvriers de Saint-Pétersbourg, prépare l’affrontement armé, ses dirigeants dont Léon Trotsky sont arrêtés. Les consignes du gouvernement sont claires : « Pas de prisonniers », « Ne pas ménager les cartouches » !
Alors que la répression s’abat dans tout le pays, c’est à Moscou que l’insurrection armée prend corps, les révolutionnaires élevant partout des barricades. Le peuple entonne le Chant des Martyrs : « Vous êtes tombés pour tous ceux qui ont faim, tous ceux qu’on méprise et opprime… »
Du 9 au 17 décembre 1905, le prolétariat de Moscou, presque sans armes, résiste à une armée moderne et bien équipée. C’est dans le quartier de Presnia, dans ce Montmartre moscovite, que furent tirés les derniers coups de feu. Plus de mille morts et blessés, plus de 20 000 dans le pays. La contre-révolution victorieuse, arrête, juge, déporte en Sibérie des dizaines de milliers de révolutionnaires ; les militants sociaux-démocrates sont contraints de s’exiler ou d’entrer dans la clandestinité.
Une période de réaction s’abat sur l’Empire russe, c’est la terreur d’Etat ; d’ailleurs les Russes, ironiques, surnommaient les potences « les cravates de Stolypine » du nom du premier ministre.
En dépit de la défaite, la Révolution russe de 1905 a formé par l’expérience les cadres révolutionnaires. Elle a éprouvé la justesse de la tactique définie par les bolcheviks : grèves politiques de masse, organisation de soviets d’ouvriers et de paysans, mobilisation des masses en vue de l’insurrection. Lénine a pu écrire : « Sans la répétition générale de 1905, notre victoire de 1917 eut été impossible ».
Laurent Gutierrez
Publié le 26.06.2025 à 10:57
Soutien à l’Ukraine Résistante – Parution du numéro 39-40 daté du 1er Juillet 2025.
Au moment où approche pour nombre de nos lecteurs, l’heure du départ pour les congés d’été, nous attirons l’attention de ceux-ci sur la toute nouvelle édition du bulletin Soutien à l’Ukraine Résistante confectionné par les Brigades Éditoriales de Solidarité. 218 pages d’informations concentrées !
Alors que l’Axe Trump-Poutine rend la situation militaire de l’Ukraine plus difficile, c’est le moment de faire connaître toutes les facettes de la réalité ukrainienne, militaire, sociale, politique, culturelle, toutes les facettes de la lutte d’un peuple contre une agression militaire impérialiste féroce.
Alors, n’oubliez pas d’emporter dans vos bagages de vacances les liens pour lire et faire connaître cette réalité !
Pour vous inciter à découvrir et faire connaître cette publication, nous reproduisons ci après l’éditorial de Vitalyi Dudin intitulé « Qu’est-ce qui empêche la fin de la guerre ? » et le sommaire.
Cliquer sur les liens :
- Pour télécharger gratuitement le Numéro 39-40 du bulletin Soutien à l’Ukraine Résistante
- Pour retrouver toute la collection du bulletin.
Editorial du numéro 39-40 du bulletin
Qu’est-ce qui empêche la fin de la guerre ? Deux problèmes principaux. Par Vitalyi Dudin.
Malgré quelques espoirs, la guerre d’agression russe contre l’Ukraine se poursuit et se fait plus intense. Chaque jour, je vois des images épouvantables de destructions massives dans ma ville natale, Kyiv, à Kharkiv et dans d’autres magnifiques cités, qui étaient difficiles à imaginer. Ces scènes, dignes d’un film de catastrophe, font partie de notre vie quotidienne. Les endroits où nous nous promenions se transforment en cendres noires et en ruines. Pendant ce temps, les envahisseurs russes lancent de nouveaux assauts non seulement à l’est et au sud, mais aussi au nord, dans la région de Soumy.
Ici, en Ukraine, le conflit a vraiment les caractéristiques d’une guerre populaire en raison de l’ampleur de la participation de la population à l’effort de guerre : plus d’un million de personnes servent dans l’armée, un peu plus sont engagées dans les secteurs des infrastructures critiques et beaucoup d’autres sont impliquées dans des activités volontaires. Les négociations d’Istanbul cachent les plans expansionnistes de Moscou et ne pourront guère réussir (voir ci-dessous).
Mon existence même en tant que civil et en tant que militant des droits du travail a changé radicalement. Je reçois des messages de travailleurs des chemins de fer qui ont besoin d’argent pour les drones et d’autres équipements ; les proches des salariés décédés à la suite d’attaques de missiles sur leur lieu de travail me font part de leurs problèmes pour obtenir des aides sociales ; les infirmières près de la ligne de front se plaignent de ne pas recevoir les primes promises. Parfois, nous réussissons à surmonter de tels défis, mais nous voulons tous que la guerre se termine le plus rapidement possible.
Bien sûr, la résistance héroïque des défenseurs ukrainiens et les opérations spéciales étonnantes sur le territoire russe ont beaucoup contribué à affaiblir la machine de guerre du Kremlin. Mais après avoir perdu le soutien militaire américain, les chances d’une victoire stratégique de l’Ukraine se sont réduites. Les négociations d’Istanbul ont clairement montré que la position ukrainienne est désormais beaucoup plus souple pour tenter de chercher une solution pacifique (cessez-le-feu de 30 jours, par exemple). Au contraire, les exigences russes se font plus offensives et agressives. Grâce à Donald Trump, la Russie a repris l’initiative sur le champ de bataille et cela reflète une réalité objective. L’impossibilité de mettre fin à la guerre vient de la faiblesse de la position de l’Ukraine dans les négociations et elle ne peut être surmontée par une mobilisation plus importante des hommes sur le front. Alors quels sont les facteurs qui rendent l’Ukraine plus faible ?
Problème n° 1 – Le pseudo-pacifisme qui sévit parmi les forces progressistes occidentales.
Ce premier problème est extrêmement douloureux pour moi. Beaucoup de gens, dans le mouvement socialiste, ne veulent traditionnellement pas aborder des questions telles que la violence, l’État et la souveraineté. Cela les conduit à une mauvaise compréhension de la situation ukrainienne. Certains ne reconnaissent pas la nature décoloniale et anti-impérialiste de la lutte ukrainienne. Leur analyse se base sur une vision dépassée du système international où les États-Unis étaient considérés comme le seul impérialisme et où la Russie était représentée comme leur victime.
Et même si Donald Trump dit « comprendre » chaleureusement le sentiment impérialiste de Poutine, cela n’a pas changé les conclusions que tirent ces personnes qui se prétendent des intellectuels de gauche. Les régimes les plus réactionnaires de l’histoire de l’Amérique et de la Russie exercent une pression énorme sur l’Ukraine aujourd’hui, tandis que certains cherchent des arguments pour justifier qu’une nation attaquée ne mériterait pas de soutien international. Je suis curieux de savoir comment les protagonistes de la théorie de la « guerre par procuration » s’arrangeront avec le fait que l’Ukraine continue de se battre sans l’aide directe des États-Unis et même malgré des actions hostiles de la part ce pays.
Beaucoup de militants de gauche s’opposent au soutien militaire à cause de leur éthique antimilitariste. Et apportent une excuse philosophique sophistiquée afin de ne pas envoyer d’armes à un pays envahi, provoquant plus de souffrances parmi les innocents. La contradiction d’une telle posture devient particulièrement absurde lorsqu’elle est avancée par ceux qui prétendent être des révolutionnaires ou des radicaux…
Pour moi, il est évident que de tels rêveurs veulent avoir une vie tranquille à l’intérieur d’un système capitaliste sans tenter réellement de le renverser. Être contre les armes revient à se réconcilier avec le fléau de l’esclavage. Vivre sous la protection de l’OTAN et avoir peur d’une « militarisation excessive » de l’Ukraine ressemble à de l’hypocrisie.
À l’inverse : si les travailleurs ukrainiens remportent la guerre, ils se verront encouragés pour poursuivre une lutte émancipatrice pour la justice sociale. Leur énergie renforcera le mouvement ouvrier international. Expérience de la résistance armée et de l’action collective : voilà une condition préalable clé pour l’émergence des véritables mouvements sociaux qui défieront le système.
Problème n° 2 – L’incapacité de l’État ukrainien à placer les intérêts publics au-dessus des intérêts du marché.
Les élites dirigeantes en Ukraine encouragent le libre marché et le système basé sur le profit comme seul moyen possible d’organisation de l’économie. Toute idée de planification de l’État ou de nationalisation des entreprises doit, pour eux, être rejetée car faisant partie du patrimoine soviétique.
Le problème est que la version ukrainienne du capitalisme est totalement périphérique et incompatible avec la mobilisation de ressources nécessaires à l’effort de guerre. Le dogmatisme idéologique dominant place l’Ukraine dans le piège d’une économie primitive et qui dépend largement de l’aide étrangère. Nous vivons dans un pays d’hommes d’État riches et d’un État pauvre. Le gouvernement essaie de limiter sa responsabilité dans la gestion du processus économique et d’éviter d’imposer un impôt progressif élevé sur les riches et les entreprises. Cela conduit à une situation où le fardeau de la guerre est supporté par des gens ordinaires qui paient des impôts sur leurs petits salaires, qui servent dans l’armée, qui perdent leurs maisons…
Il est impossible d’imaginer qu’il y ait du chômage pendant la guerre à grande échelle. Mais en Ukraine, cela existe avec un niveau extrêmement élevé d’inactivité économique de la population ainsi qu’une pénurie incroyable de main d’œuvre. Ces carences peuvent s’expliquer par la réticence de l’État à créer des postes de travail et à l’absence de stratégie visant à impliquer massivement les gens dans l’économie dans des centres d’emploi.
Nos politiciens pensent que les dysfonctionnements historiques du marché du travail peuvent être résolus sans une ingérence active de l’État ! Malheureusement, les réformes dans le sens de la déréglementation en temps de guerre ont créé une multitude de contre-incitations qui démotivent les Ukrainiens à l’heure de chercher un emploi salarié. Voilà pourquoi la qualité de l’emploi devrait être améliorée en augmentant les salaires, avec de véritables inspections du travail et de vrais espaces de démocratie sur le lieu de travail. Seule une politique socialiste démocratique pourra ouvrir la voie à un avenir durable pour l’Ukraine, où toutes les forces productives travailleraient pour la défense nationale et une protection sociale juste.
Et maintenant, nous pouvons aller droit au but. Sans un soutien militaire et humanitaire à la hauteur, l’Ukraine ne pourra pas protéger sa démocratie et sa défaite affectera les libertés politiques partout dans le monde. Par ailleurs, nous devons rester critiques envers les responsables gouvernementaux ukrainiens et leur refus d’en finir avec le consensus néolibéral qui sape l’effort de guerre. Il sera particulièrement difficile de gagner une guerre contre un envahisseur étranger si nous avons beaucoup de problèmes internes, à cause d’une économie capitaliste dysfonctionnelle.
Kyiv, 9 juin 2025.
Vitalyi Dudin est juriste et membre de la direction de Sotsialnyi Rukh (Mouvement social).