29.04.2024 à 19:11
Elections européennes 2024 : qu’indiquent les sondages pour la France ?
Hugo Palacin
Alors que les principaux partis ont tous désigné leur tête de liste pour mener la campagne électorale, les sondages sur les élections européennes se succèdent. Autant de sources de satisfaction, d’inquiétude, d’espoir ou de mécontentement pour les candidats et les militants engagés dans cette campagne. Pour mieux s’y retrouver parmi les dizaines de sondages sur […]
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Alors que les principaux partis ont tous désigné leur tête de liste pour mener la campagne électorale, les sondages sur les élections européennes se succèdent. Autant de sources de satisfaction, d’inquiétude, d’espoir ou de mécontentement pour les candidats et les militants engagés dans cette campagne.
Pour mieux s’y retrouver parmi les dizaines de sondages sur les intentions de vote des Français, qui se succèdent en prévision des élections européennes, nous vous proposons cet agrégateur. Il permet de visualiser plus finement l’évolution des intentions de vote des Français, de sondage en sondage, jusqu’au scrutin, le 9 juin.
Depuis mai 2023, nous avons recensé 69 études d’opinion dans notre agrégateur de sondages. Des sondages dont la publication s’est intensifiée depuis janvier 2024, permettant d’observer plus finement et sur une période plus condensée l’évolution des intentions de vote pour les différentes listes candidates aux élections européennes. Depuis avril, la publication de nouvelles études d’opinion est quasi quotidienne.
Première observation, la liste du Rassemblement national (RN), menée par Jordan Bardella, a toujours fait la course en tête. Donné aux alentours de 25 % d’intentions de vote en mai 2023, le RN a depuis largement consolidé sa place de leader dans les sondages, dépassant désormais la barre des 30 %. Dans un sondage réalisé début mars pour le Huffington Post, YouGov plaçait même le parti lepéniste à 33 %.
De fait, l’écart avec la majorité présidentielle se creuse, la liste macroniste ne parvenant pas à progresser dans les sondages. Donnée à environ 19 % en mai 2023, elle a entamé une lente remontée avant de repasser sous la barre des 20 % courant novembre. Depuis, Renaissance et ses alliés baissent peu à peu : testée depuis fin février dans les sondages, Valérie Hayer est donnée à environ 17 % d’intentions de vote. Elle était même créditée fin avril de 16 % d’intentions de vote par Elabe et Harris interactive, son score le plus faible.
La liste alliant le mouvement Place publique et le Parti socialiste (PS-PP) s’affirme depuis plusieurs semaines comme le troisième acteur de cette campagne. Donnée entre 9 et 10 % d’intentions de vote courant février, elle progresse depuis, atteignant désormais autour de 13 % en moyenne. Petit à petit, l’écart avec la majorité présidentielle semble se réduire. Fin avril, l’Ifop place la liste menée par Raphaël Glucksmann à 14,5 %, un point et demi seulement derrière celle de Valérie Hayer (16 %).
Derrière le RN, Renaissance et les socialistes, plusieurs listes se tiennent dans un mouchoir de poche. Depuis les premiers sondages, Les Républicains oscillent entre 7 et 8 % d’intentions de vote, sans vraiment décoller. La France insoumise, sondée au départ aux alentours de 10 %, a depuis chuté dans les études d’opinion et alterne également entre 7 et 8 % en moyenne.
La liste d’Europe Ecologie Les Verts, elle, a longtemps chuté dans les sondages. Au-dessus de la barre des 10 % l’été dernier, les écologistes sont tombés en-dessous des 6 % et peinent désormais à passer les 7 %. Reconquête, enfin, ne décolle pas : le parti d’Eric Zemmour oscille entre 5 et 6 % d’intentions de vote.
Ces 7 listes sont les seules à être constamment créditées de plus de 5 % des voix dans les sondages, ce qui leur permet d’espérer être représentées dans l’hémicycle européen à l’issue du scrutin. Le Parti communiste français vient ensuite avec environ 2,5 % d’intentions de vote en moyenne, légèrement en-dessous du seuil (3 %) qui permet de voir une partie des frais de campagne de la liste remboursée, bien qu’il ne soit pas qualificatif.
Les listes présentes sur cette infographie sont celles qui sont testées dans les études d’opinion des instituts de sondage concernant les élections européennes de 2024. A chaque liste est attribuée une courbe. Celle-ci est obtenue par “rolling” : elle suit la moyenne des cinq derniers sondages en date et évolue donc à chaque nouvelle étude d’opinion publiée. Concrètement, si un parti a obtenu 24 %, 25 %, 26 % et 27 % d’intentions de vote lors des quatre derniers sondages et qu’un nouveau sondage le place à 28 %, sa courbe d’évolution se situera désormais à hauteur de 26 %, ce qui équivaut à la moyenne des cinq sondages.
Cette méthode permet de “lisser” les résultats des sondages successifs et d’éviter de trop grandes variations d’une étude d’opinion à l’autre. La tendance des intentions de vote pour chaque parti permet alors d’être observée plus finement, sur le moyen terme et non à plusieurs instants donnés, offrant ainsi une photographie plus large de l’évolution des intentions de vote des Français aux élections européennes du 9 juin 2024.
Sur l’infographie, les résultats des différentes listes pour chacun des sondages pris en compte sont consultables sous forme de points, au second plan. Ils peuvent ainsi être comparés avec la courbe d’évolution de la tendance d’intention de vote de chaque liste.
AR : L’Alliance rurale (liste menée par Jean Lassalle, qui a remplacé Willy Schraen)
Aut. : Autres listes/partis
DLF : Debout la France (liste initialement menée par Nicolas Dupont-Aignan, ayant finalement annoncé son retrait de la campagne des élections européennes)
EAC : Ecologie au centre (liste menée par Jean-Marc Governatori)
EELV : Europe Ecologie Les Verts (liste menée par Marie Toussaint)
EPT : Ecologie positive et Territoires (liste menée par Yann Wehrling)
LFI : La France insoumise (liste menée par Manon Aubry)
LO : Lutte ouvrière (liste menée par Nathalie Arthaud)
LP : Les Patriotes (liste menée par Florian Philippot)
LR : Les Républicains (liste menée par François-Xavier Bellamy)
ND : Nouvelle Donne (liste menée par Pierre Larrouturou)
NE : Notre Europe (liste menée par Jean-Christophe Fromantin)
NPA : Nouveau parti anticapitaliste (liste menée par Selma Labib)
PA : Parti animaliste (liste menée par Hélène Thouy)
PCF : Parti communiste français (liste menée par Léon Deffontaines)
PRG : Parti radical de gauche (liste menée par Guillaume Lacroix, avec Régions et peuples solidaires, et Volt France)
PP : Parti pirate (liste menée par Caroline Zorn)
PS - PP : Parti socialiste et Place publique (liste menée par Raphaël Glucksmann)
Rec. : Reconquête ! (liste menée par Marion Maréchal)
Ren. : Renaissance, avec le Mouvement démocrate, Horizons, le Parti radical et l’Union des démocrates et indépendants (liste menée par Valérie Hayer)
Res. : Résistons ! (liste initialement menée par Jean Lassalle, qui a finalement rejoint la campagne de l’Alliance rurale)
RN : Rassemblement national (liste menée par Jordan Bardella)
UPR : Union populaire républicaine (liste menée par François Asselineau)
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29.04.2024 à 16:40
Elections européennes 2024 : qui sont les candidats de la liste Rassemblement national (RN) ?
Hugo Palacin
Le Rassemblement national dévoile ses candidats pour les élections européennes au compte-goutte. Comme en 2019, le premier d’entre eux est Jordan Bardella. Celui qui est devenu depuis président du RN en succédant à Marine Le Pen, mènera une nouvelle fois la bataille européenne pour le parti d’extrême-droite. Derrière lui, on retrouve plusieurs personnalités dont certaines […]
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Le Rassemblement national dévoile ses candidats pour les élections européennes au compte-goutte. Comme en 2019, le premier d’entre eux est Jordan Bardella. Celui qui est devenu depuis président du RN en succédant à Marine Le Pen, mènera une nouvelle fois la bataille européenne pour le parti d’extrême-droite. Derrière lui, on retrouve plusieurs personnalités dont certaines se soumettront pour la première fois au suffrage des électeurs.
Au 2e rang, le RN a annoncé la candidature de Malika Sorel-Sutter. Cette essayiste française d’origine algérienne, diplômée de Sciences Po, est à l’origine de plusieurs ouvrages sur l’immigration dans lesquels elle dresse le constat d’une “décomposition française”. Elle a travaillé par le passé avec Dominique de Villepin, François Fillon ou Nicolas Sarkozy. Ce dernier l’a par ailleurs nommée en 2009 au sein du Haut Conseil à l’intégration. Lors de la campagne présidentielle de 2017, Malika Sorel-Sutter s’était affichée en soutien de François Fillon, tout en estimant alors que “Marine Le Pen regarde un certain nombre de réalités en face”. Pas novice en politique donc, elle ne s’est toutefois jamais présentée à une élection.
Lui non plus n’a jamais candidaté à un scrutin. Et au contraire de sa colistière, Fabrice Leggeri n’a aucune carrière politique à son actif. C’est pourtant pour son CV que le RN a souhaité l’enrôler dans la campagne des élections européennes, le plaçant en 3e position sur sa liste. Ce haut fonctionnaire, qui a longtemps travaillé pour différents services du ministère de l’Intérieur, était entre 2015 et 2022 le directeur de Frontex, l’agence européenne des garde-frontières et des garde-côtes. Un profil de poids pour le parti lepéniste qui fait reposer une grande partie de son discours sur la lutte contre l’immigration. Cependant, le passage de Fabrice Leggeri à la tête de Frontex n’a pas laissé que de bons souvenirs puisqu’il a été entaché de scandales, avant qu’il ne démissionne alors qu’une procédure disciplinaire le guettait.
Autre profil “d’ouverture” figurant sur la liste du RN, le policier syndiqué Matthieu Valet. Âgé de 38 ans, cet ancien porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), habitué aux plateaux de télévision, a confirmé qu’il serait candidat aux élections européennes en 7e position sur la liste nationaliste. L’avocat Alexandre Varaut, qui fut député européen entre 1999 et 2004, élu sur la liste du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, sera lui aussi sur la liste du RN. Tout comme l’ancienne magistrate pénaliste, Pascale Piera. Leurs positions sur la liste ne sont pas encore connues, mais elles devraient être dévoilées, comme pour le reste des candidats, à l’occasion du rassemblement du RN à Perpignan le 1er mai.
C’est à la 25e place que devrait quant à lui figurer Pierre Pimpie. Ce haut fonctionnaire âgé de 53 ans, diplômé de l’ENA et aujourd’hui directeur général adjoint de l’établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), collaborait déjà avec le RN depuis 2021. Il avait notamment rédigé le volet consacré à la lutte contre la fraude fiscale et sociale dans le programme de Marine Le Pen pour l’élection présidentielle de 2022. L’ex-présidente du Rassemblement national figurera de son côté en avant-dernière position sur la liste, devant Louis Aliot, maire de Perpignan et premier vice-président du parti.
En gras figurent les eurodéputés sortants.
N° | Candidat | Âge | Profession/Engagement | Département |
---|---|---|---|---|
1 | Jordan Bardella | 28 | Président du Rassemblement national, député européen depuis 2019 | - |
2 | Malika Sorel-Sutter | 64 | Essayiste, ancienne membre du Haut Conseil à l’intégration | - |
3 | Fabrice Leggeri | 56 | Haut fonctionnaire, ancien directeur de Frontex | - |
4 | A définir | - | - | - |
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6 | A définir | - | - | - |
7 | Matthieu Valet | 38 | Policier, syndicaliste | - |
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24 | A définir | - | - | - |
25 | Pierre Pimpie | 53 | Haut fonctionnaire, directeur général adjoint de l’établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) | - |
26 | A définir | - | - | - |
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28 | A définir | - | - | - |
29 | A définir | - | - | - |
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34 | A définir | - | - | - |
35 | A définir | - | - | - |
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76 | A définir | - | - | - |
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78 | A définir | - | - | - |
79 | A définir | - | - | - |
80 | Marine Le Pen | 55 | Présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale | - |
81 | Louis Aliot | 54 | Maire de Perpignan, premier vice-président du RN | - |
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29.04.2024 à 12:51
Matthieu Quentin
“Mettons tout sur la table et regardons ce qui nous protège véritablement de manière crédible”, a déclaré Emmanuel Macron au sujet de la défense européenne, dans un entretien avec des jeunes Européens publié samedi 27 avril par les journaux régionaux du groupe Ebra, à l’instar des Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA). “Je suis pour ouvrir ce […]
L’article Emmanuel Macron favorable à l’ouverture du “débat” sur une défense européenne incluant l’arme nucléaire française est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
“Mettons tout sur la table et regardons ce qui nous protège véritablement de manière crédible”, a déclaré Emmanuel Macron au sujet de la défense européenne, dans un entretien avec des jeunes Européens publié samedi 27 avril par les journaux régionaux du groupe Ebra, à l’instar des Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA).
“Je suis pour ouvrir ce débat, qui doit donc inclure la défense anti-missile, les tirs d’armes de longue portée, l’arme nucléaire pour ceux qui l’ont ou qui disposent sur leur sol de l’arme nucléaire américaine”, affirme-t-il. Le Figaro rappelle que depuis le Brexit et la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, la France est “le seul de ses Etats membres à disposer de la dissuasion nucléaire”.
Au sujet de “l’arme nucléaire”, “la doctrine française est qu’on peut l’utiliser quand nos intérêts vitaux sont menacés. J’ai déjà dit qu’il y a une dimension européenne dans ces intérêts vitaux, sans les détailler car cette dissuasion concourait à la crédibilité de la défense européenne”, a souligné le chef de l’Etat [DNA]. S’il a expliqué que la France garderait sa “spécificité”, le président a toutefois déclaré qu’elle serait “prête à contribuer davantage à la défense du sol européen”, relève Politico.
Dans son discours prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, Emmanuel Macron avait ainsi plaidé pour “la constitution d’une Europe de la défense ‘crédible’ aux côtés de l’Otan et face à la Russie devenue beaucoup plus menaçante depuis son invasion de l’Ukraine en février 2022″, note Le Monde. “Etre crédible, c’est avoir aussi des missiles de longue portée qui dissuaderaient les Russes”, a notamment estimé Emmanuel Macron au cours de l’entretien publié samedi, relève le journal du soir.
“La construction d’une Europe de la défense est depuis très longtemps un objectif de la France qui s’est souvent heurtée aux réticences de ses partenaires qui jugeaient plus sûr le parapluie de l’Otan”, explique Le Monde. Toutefois, “la rhétorique atomique agitée par Vladimir Poutine pour dissuader les alliés de l’Ukraine de réagir, la possible réélection de Donald Trump qui sème le doute sur une intervention américaine et le réarmement mondial” ont relancé le débat sur “l’autonomie stratégique européenne”, fait remarquer Libération.
“Un chef de l’Etat français ne devrait pas dire ça”, a immédiatement réagi la tête de liste des Républicains (LR) aux prochaines élections européennes François-Xavier Bellamy, cite Le Figaro. Et d’ajouter qu’il s’agissait d’une déclaration d’une “gravité exceptionnelle parce que là nous touchons au nerf même de la souveraineté française”, rapporte La Croix.
“Nous l’avions annoncé, il a nié, il mentait. Emmanuel Macron souhaite bien partager avec l’Union européenne notre dissuasion nucléaire”, a quant à elle asséné la cheffe de file du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen sur X. “Après l’arme nucléaire, suivra le siège permanent de la France au conseil de sécurité de l’ONU qui sera lui aussi bradé à l’Union européenne”, a renchéri le candidat sur la liste du RN pour les élections européennes Thierry Mariani, cité par Le Figaro.
Comme à droite et à l’extrême droite, La France insoumise (LFI) a estimé dimanche dans un communiqué de son groupe parlementaire que le président de la République venait de “porter un nouveau coup à la crédibilité nucléaire française” [La Croix]. “Sous couvert de défense du sol européen, [Emmanuel] Macron veut liquider l’autonomie stratégique française”, a de son côté critiqué sur X le député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud (LFI), spécialiste des questions de défense, ajoutant que celle-ci “ne se partage pas” [Le Monde].
Cependant, le chef de l’Etat peut compter sur “le soutien du président du MoDem François Bayrou”, selon lequel “il peut y avoir des circonstances dans lesquelles un gouvernement français décide qu’une menace sur l’Europe est une menace contre la France” [Le HuffPost]. “Les intérêts vitaux de la France aujourd’hui, c’est l’Europe”, a-t-il martelé dimanche sur LCI [Le Monde].
La tête de liste des Ecologistes aux élections européennes Marie Toussaint s’est par ailleurs dite favorable, sur France 3, à un “saut fédéral européen”, considérant que cela signifiait “le partage de cette force qu’est l’arme française, donc le nucléaire aussi”, relève La Croix.
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