12.06.2025 à 23:43
Un blocus impitoyable, des États occidentaux totalement défaillants, des médias internationaux interdits d’entrée, qui au bout de 600 jours continuent encore, pour beaucoup, à relayer la propagande du pouvoir israélien. Gaza se retrouve isolée, affamée, massacrée aux yeux du monde. Face à cette situation inédite, même pour un peuple palestinien déjà très éprouvé, des initiatives citoyennes comme la « Flotille de la liberté » se mettent en place, mais aucune solution politique viable ne se dessine encore à cette heure. Les États-Unis mettent même une pression colossale sur les pays, comme la France, qui entendraient reconnaître prochainement l’État palestinien. Pour continuer à vous informer, à espérer ensemble, Aude Lancelin et notre équipe ont reçu trois personnalités engagées pour renverser le cours de cette tragédie :
– Taoufiq Tahani, président d’honneur de l’Association France Palestine
– Alma Dufour, députée LFI
– Véronique Bontemps, chercheuse au CNRS, coordinatrice de « Gaza, une guerre coloniale » (Actes Sud)
10.06.2025 à 21:20
Aux hommes on apprend à dominer, aux femmes à se taire. L’impunité des agresseurs prospère sur le silence des victimes, imposé par la suspicion. À chaque étape, il est exigé des femmes qu’elles « ferment leur gueule » pour que le système tienne. Dans une société où 97 % des violences sexuelles sont commises par des hommes, il devient urgent de penser la situation. Malgré les combats féministes, la justice reste défaillante – seuls 0,6 % des viols sont jugés aux assises ! On continue de déresponsabiliser les hommes, d’invoquer l’argument d’une « autre époque », de faire du viol un événement exceptionnel plutôt qu’un problème structurel. Ce qu’il faut désormais, ce n’est plus une prise de conscience : c’est une révolte sans concession, affirme Giulia Foïs, journaliste, spécialiste des violences sexistes et sexuelles et autrice de « Pas tous les hommes quand même ! » aux éditions La Meute. Notre animatrice Bénédicte Martin l’a reçue sur QG
05.06.2025 à 21:45
Derrière le récit dominant du conflit en Ukraine se cache une autre réalité : dès 2022, Washington savait que l’adhésion de Kiev à l’OTAN était exclue, tandis que des tentatives de paix initiées par Zelensky ont été bloquées par les Occidentaux. Les conditions posées par les deux camps rendent tout accord de paix impossible à ce jour.
Le soutien occidental repose autant sur l’aide militaire que sur une guerre de l’information, entre censure, désinformation et récits stratégiques. Ce conflit révèle les limites morales et stratégiques d’un leadership occidental en crise, où l’image importe autant que les armes.
Le 5 juin, Aude Lancelin recevait Jacques Baud, ex-membre du renseignement stratégique suisse et colonel d’état-major général, ancien chef de la doctrine des opérations de maintien de la paix à l’ONU et auteur de Guerres secrètes en Ukraine, un ouvrage révélant les opérations clandestines menées par les deux camps depuis trois ans. Une analyse rare dans les médias traditionnels.