LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Human Rights Watch News
Souscrire à ce flux
Humans Right Watch enquête sur les violations des droits humains commises à travers le monde

Accès libre

▸ les 20 dernières parutions

30.06.2025 à 01:00

Chine : Mesures visant à bâtir un Hong Kong « réservé aux patriotes »

Human Rights Watch

Click to expand Image Un drapeau chinois géant était hissé dans la salle d’un lycée de Hong Kong, le 15 avril 2021, à l'occasion de la Journée de l'éducation en matière de sécurité nationale en Chine. © 2021 Vernon Yuen/NurPhoto via AP Photo Le gouvernement chinois a supprimé les libertés de Hong Kong depuis l’imposition de la draconienne Loi sur la sécurité nationale (National Security Law, NSL) le 30 juin 2020.Le gouvernement chinois a largement démantelé les libertés d’expression, d’association et de réunion, les élections libres et équitables, le droit à un procès équitable et l’indépendance judiciaire, et a mis fin à la semi-démocratie de la ville.D’autres gouvernements devraient faire pression sur le gouvernement chinois pour qu’il mette fin à ses politiques répressives à Hong Kong, en demandant des comptes aux autorités responsables.

(New York, le 29 juin 2025) – Le gouvernement chinois a supprimé les libertés à Hong Kong depuis qu’il a imposé sa draconienne Loi sur la sécurité nationale (National Security Law, NSL) le 30 juin 2020, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

Les autorités chinoises et hongkongaises ont sévèrement puni les détracteurs du gouvernement, instauré un régime de sécurité nationale extrêmement répressif et imposé un contrôle idéologique aux habitants de la ville. De plus en plus, seuls les fidèles du Parti communiste chinois (PCC) – autrement dit les « patriotes » – peuvent occuper des postes clés dans la société.

« En seulement cinq ans, le gouvernement chinois a mis fin au dynamisme politique et civil de Hong Kong et l’a remplacé par l’uniformité d’un patriotisme forcé », a déclaré Maya Wang, directrice adjointe pour la Chine à Human Rights Watch. « Cette oppression accrue risque d’avoir de graves conséquences à long terme pour Hong Kong, même si de nombreux Hongkongais ont trouvé des moyens subtils de résister au régime tyrannique. »

Play Video

Depuis l’adoption de la Loi sur la sécurité nationale, le gouvernement chinois a largement démantelé les libertés d'expression, d'association et de réunion, ainsi que des élections libres et équitables, le droit à un procès équitable et l'indépendance de la justice. Le gouvernement a de plus en plus politisé l'éducation, instauré l'impunité pour les abus policiers et mis fin à la semi-démocratie de la ville. De nombreux groupes indépendants de la société civile, syndicats, partis politiques et médias de Hong Kong ont été fermés.

Le gouvernement chinois a mis en place un nouveau régime juridique et une nouvelle bureaucratie opaques en matière de sécurité nationale, utilisant les tribunaux comme armes pour infliger de lourdes sanctions à la dissidence – jusqu’à la prison à vie – et harcelant et surveillant les Hongkongais dans le pays et à l’étranger. Les autorités réécrivent également l’histoire de Hong Kong.

Lors de la rétrocession de la souveraineté de Hong Kong à la Chine par le Royaume-Uni en 1997, Pékin avait promis un « haut degré d’autonomie » et que « le peuple de Hong Kong gouvernerait Hong Kong ». Depuis 2020, le Parti communiste chinois – qui n'est même pas enregistré comme parti politique à Hong Kong – y a toutefois étendu son contrôle sur tous les leviers du gouvernement local, en intégrant le concept de sécurité nationale de Pékin dans les lois de Hong Kong et en réorganisant la structure de gouvernance de la ville.

Plusieurs autres gouvernements ainsi que les Nations Unies ont exprimé leur préoccupation à propos de la détérioration rapide des libertés à Hong Kong, mais peu d’entre eux ont pris des mesures concrètes. Les États-Unis ont imposé des sanctions à des responsables chinois et hongkongais en 2020, 2021 et 2025 pour des abus liés à la loi sur la sécurité nationale, mais ils ont été le seul gouvernement à le faire. Le Royaume-Uni, l’Union européenne et l’Australie, qui ont également des régimes de sanctions en matière de droits humains, devraient imposer des sanctions ciblées aux responsables chinois et hongkongais les plus responsables des graves violations des droits humains, a déclaré Human Rights Watch..

« Les autres gouvernements devraient faire pression sur le gouvernement chinois pour qu'il mette fin à ses politiques répressives à Hong Kong, en demandant des comptes aux autorités responsables », a conclu Maya Wang. « Pékin ne devrait plus se sentir encouragé à resserrer son emprise sur la population de Hong Kong sans conséquences. » 

Suite en anglais, comprenant plus de détails sur la répression à Hong Kong :
https://www.hrw.org/news/2025/06/29/china-building-a-patriots-only-hong-kong

 

 

28.06.2025 à 20:20

Émirats arabes unis : 24 accusés condamnés à la prison à vie

Human Rights Watch

Click to expand Image Le ministre émirati de l’Industrie et des technologies innovantes, Sultan Ahmed al-Jaber, prononçait un discours à Abu Dhabi le 16 janvier 2023. Par la suite, Al-Jaber a présidé la conférence sur le climat COP28 qui s’est tenue à Dubaï fin 2023. Durant la COP28, les autorités des EAU ont engagé des poursuites contre de nombreux activistes émiratis. © 2023 AP Photo/Kamran Jebreili

(Beyrouth) – Les récentes condamnations de 24 accusés à la réclusion à perpétuité aux Émirats arabes unis ont été prononcées à l'issue d'un procès collectif fondamentalement inéquitable, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Le 26 juin, la Chambre criminelle de la Cour suprême fédérale a annulé un précédent jugement de non-lieu rendu à l’égard des 24 accusés, et les a condamnés à la réclusion à perpétuité. Ils étaient visés depuis 2023 par des accusations liées au terrorisme en vertu de la loi antiterroriste émiratie, qui est entachée de graves irrégularités.

Le jugement du 26 juin signifie que 83 des 84 accusés ont été reconnus coupables dans le cadre du procès collectif ; c’était auparavant le cas pour 53 accusés. Parmi les 83 personnes reconnues coupables, 67 ont été condamnées à la réclusion à perpétuité. Parmi les 84 accusés renvoyés en jugement en décembre 2023, une personne a apparemment été acquittée, mais Human Rights Watch n'a pas été en mesure de confirmer son identité.

Le 10 juillet 2024, la Cour d'appel fédérale d'Abou Dhabi a condamné 53 accusés à des peines allant de 10 ans de prison à la réclusion à perpétuité, à l'issue d'un procès collectif inéquitable – deuxième en termes de taille aux Émirats arabes unis – entaché de violations des garanties procédurales. La Cour a aussi classé sans suite les affaires concernant 24 autres accusés, mais le Procureur général des Émirats a ensuite fait appel de ces 24 décisions, qui ont été annulées le 26 juin dernier.

« Ce procès collectif, deuxième en termes de taille aux Émirats arabes unis, aurait été tenu pour lutter contre le terrorisme ; mais en réalité il a simplement fait partie des efforts incessants du gouvernement pour empêcher la réémergence d’une société civile indépendante dans ce pays », a déclaré Joey Shea, chercheuse sur les Émirats arabes unis à Human Rights Watch. « Punir l’activisme non violent avec des peines de prison à vie reflète le profond mépris d'Abou Dhabi à l’égard de critiques pacifiques, et de l’état de droit. »

En décembre 2023, tout en accueillant la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), les autorités émiraties ont poursuivi au moins 84 personnes liées à la création en 2010 d'une organisation indépendante de défense des droits. Plusieurs accusés purgeaient déjà des peines de prison pour des infractions identiques ou similaires. Ce procès collectif inéquitable a été entaché de graves violations des garanties procédurales et de normes relatives à un procès équitable. Parmi ces violations figuraient un accès restreint aux documents et aux informations concernant les accusations, une assistance juridique limitée, des propos de juges visant à influencer les témoignages, des violations du principe de double incrimination, des allégations crédibles de graves abus et de mauvais traitements, ainsi que des audiences tenues à huis clos. 

Selon une déclaration publiée en janvier 2024, les autorités émiraties ont accusé les 84 hommes d'avoir créé et dirigé le Comité pour la justice et la dignité, qualifiée d’organisation terroriste clandestine par les autorités. Ces accusations étaient portées en vertu de la loi antiterroriste abusive de 2014, qui prévoit des peines allant jusqu'à la prison à vie, voire la peine de mort, pour quiconque crée, organise ou dirige une organisation « terroriste ».

En juillet 2024, d'éminents activistes tels qu'Ahmed Mansoor (membre du conseil consultatif de Human Rights Watch pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord) et l'universitaire Nasser bin Ghaith étaient jugés lors du procès collectif ; chacun a été condamné à 15 ans d'emprisonnement.

Étant donné que les accusations reposaient uniquement sur l'exercice pacifique par les accusés de leurs droits humains et que les condamnations ont été prononcées à l'issue d'un procès fondamentalement inéquitable, les autorités émiraties devraient immédiatement annuler les condamnations et libérer tous les accusés, a déclaré Human Rights Watch.

En mars 2025, un tribunal émirati a rejeté les appels des 53 défenseurs des droits humains et dissidents politiques condamnés en juillet 2024, confirmant leurs condamnations injustes et leurs peines abusives. Le 1er mars, l'agence de presse officielle des Émirats arabes unis (Wakalat Anba'a al Emarat, WAM), avait annoncé que la Chambre chargée des affaires de la sécurité de l'État, une division de la Cour suprême fédérale, rendrait son verdict d'appel le 4 mars. L'audience du 4 mars était la première et unique audience en appel. Aucun des détenus n'était présent et seul l'un des avocats des accusés a pu assister à l'audience, selon le Centre de défense des droits humains des Émirats arabes unis (Emirates Detainees Advocacy Center, EDAC), qui soutient les défenseurs des droits emprisonnés dans ce pays.

Peu d’informations sont disponibles sur la situation des 53 activistes emprisonnés, la plupart étant privés de la possibilité de visites ou d'appels téléphoniques de leurs familles, a déclaré l'EDAC. « D'après ce que nous avons entendu, ils ne sont plus détenus à l'isolement, mais rien n'est confirmé en l’absence de sources fiables d'information », a déclaré un proche. « Il n'existe aucun moyen réel d'obtenir des informations. Nous pensons qu'il s’est agi d'un simulacre de procès. »

Parmi les 84 accusés, au moins 60 personnes avaient déjà été condamnées en 2013 dans le cadre d’un précédent procès collectif visant 94 personnes ; ils étaient déjà visés en raison de leur implication dans le Comité pour la justice et la dignité, a déclaré l'EDAC. En 2013, ce procès collectif dénommé « UAE 94 », manifestement inéquitable, avait abouti à la condamnation de 69 détracteurs du gouvernement, dont huit par contumace, en violation de leurs droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion. Ces 69 accusés faisaient partie de 94 personnes détenues à partir de mars 2012, dans le cadre d'une vague d'arrestations arbitraires, dans un contexte de répression sans précédent contre la dissidence.

« Les autorités émiraties devraient annuler ces condamnations et libérer les accusés immédiatement et sans condition », a conclu Joey Shea.

………………….

27.06.2025 à 21:00

Salvador : Des policiers décrivent des abus

Human Rights Watch

Des policiers procédaient à des contrôles d’identité visant les passagers d'un bus arrêté au bord d’une route à Santa Ana, au Salvador, le 30 juin 2022, trois mois après l’instauration de l'état d'urgence décrété par le président Nayib Bukele.  © 2022 Marvin Recinos/AFP via Getty Images Des entretiens avec des policiers et des documents internes de la police révèlent des pratiques abusives qui ont conduit à des arrestations arbitraires et à des abus de pouvoir au Salvador.Leurs témoignages offrent un aperçu rare de la manière dont la police salvadorienne a fabriqué des preuves pour atteindre ses quotas d'arrestations, extorqué des personnes innocentes, contourné les procédures régulières et bafoué des décisions judiciaires.La violence des gangs a diminué au Salvador, mais les Salvadoriens ne sont pas véritablement en sécurité, étant exposés au risque d’abus commis par des forces de sécurité incontrôlées. L'expérience montre que ces abus ne feront que s'aggraver et se propager si tout policier n'est pas tenu strictement responsable de ses actes.

(Washington) – Des entretiens avec des policiers et des documents internes de la police au Salvador révèlent des pratiques abusives ayant conduit à des arrestations arbitraires et à des abus de pouvoir, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.

Des policiers ont déclaré à Human Rights Watch que de nombreuses arrestations dans le cadre de la « guerre contre les gangs » en cours résultaient de pressions exercées sur les policiers pour qu'ils atteignent leurs quotas quotidiens d'arrestations, et reposaient sur des preuves douteuses ou même fabriquées. Ces policiers ont décrit des arrestations fondées sur de simples tatouages, sur des informations manifestement fausses figurant dans des rapports de police ou sur des appels anonymes non corroborés. Ils ont également décrit un climat d'impunité qui a conduit certains policiers à exiger des pots-de-vin et, dans certains cas, à exiger des relations sexuelles de femmes en échange de la non-arrestation de leurs proches.

« Le président Nayib Bukele présente sa politique de sécurité comme un modèle positif pour le monde, mais les policiers avec lesquels nous nous sommes entretenus racontent une tout autre histoire », a déclaré Juanita Goebertus, directrice de la division Amériques à Human Rights Watch. « Leurs témoignages offrent un aperçu rare de la manière dont la police salvadorienne a fabriqué des preuves pour atteindre ses quotas d'arrestations, extorqué des personnes innocentes, contourné les procédures régulières et bafoué des décisions judiciaires. »

Depuis mars 2022, le Salvador est sous état d'urgence, dans le cadre duquel certains droits à une procédure régulière ont été suspendus. Depuis lors, les forces de sécurité auraient arrêté plus de 86 000 personnes, dont plus de 3 000 enfants.

Human Rights Watch a mené des entretiens avec 11 policiers salvadoriens, dont la durée de l’expérience professionnelle est comprise entre 9 ans et 31 ans. Neuf sont des membres actifs de la police. Les deux autres possèdent une connaissance approfondie des pratiques policières, et entretiennent des liens étroits avec leurs collègues actuellement en poste. Il s’agissait d’agents de police, de sergents, d’enquêteurs et de techniciens médico-légaux travaillant dans les États de San Salvador, de Santa Ana et de San Vicente. Quatre entretiens ont été menés en personne à San Salvador, les autres ont été menés par téléphone. Human Rights Watch s’est abstenu de divulguer les noms des policiers et d'autres informations permettant de les identifier, pour des raisons de sécurité. Human Rights Watch a corroboré leurs témoignages en examinant des documents internes de la police, des décisions de justice, ainsi que des témoignages d'autres policiers et de victimes d'abus.

Human Rights Watch a précédemment documenté des violations généralisées des droits humains commises pendant l'état d'urgence, notamment des arrestations arbitraires, des actes de torture et d’autres mauvais traitements, ainsi que de graves violations des garanties procédurales. La grande majorité des détenus sont en détention provisoire, souvent dans des conditions abjectes.

Les onze policiers ont certes évoqué les graves problèmes de sécurité posés par les gangs et reconnu que la violence liée aux gangs avait considérablement diminué ; toutefois, ils ont dénoncé les tactiques imposées par les supérieurs hiérarchiques. Les policiers ont déclaré être souvent sanctionnés s'ils n'atteignaient pas les quotas quotidiens d'arrestations. Certains ont affirmé ne pas pouvoir quitter leur service, prendre un repas ou se reposer au commissariat tant qu'ils n'avaient pas atteint leur quota. Lorsque des policiers refusaient ou exprimaient des inquiétudes quant au manque de preuves justifiant une arrestation, ils étaient menacés de mutations indésirables, ou d'inculpation pour « manquement au devoir ».

Des policiers ont aussi affirmé que certains dossiers étaient fabriqués de toutes pièces. Un policier a déclaré : « Il n'y a pas d'enquête. La police se contente de créer des profils. Ce sont des actes arbitraires… Ce profil devient la “preuve” de l'appartenance à un gang. »

Un autre policier a déclaré : « [Une personne] appelait simplement pour dire que quelqu'un était un “collaborateur”, et nous allions l'arrêter. » Il a résumé cette pratique ainsi : « Détenir d'abord, enquêter ensuite. »

De nombreux policiers ont déclaré que les accusations reçues par appels anonymes, qui ont parfois conduit à des arrestations, se sont avérées fausses et fondées uniquement sur des conflits personnels. Comme l'a expliqué un policier : « Des gens étaient arrêtés simplement parce qu'un voisin ne les aimait pas. »

Certains policiers ont également déclaré avoir reçu des instructions interdisant la libération des personnes détenues. Ils ont décrit un « protocole » visant à créer un nouveau dossier contre toute personne dont la libération avait été ordonnée par le tribunal, afin de la réarrêter immédiatement ; parfois, selon un policier, un détenu libéré était réarrêté « dès qu'il franchissait les portes de la prison ».

Les policiers ont également expliqué que l'état d'urgence et l'absence d’obligation de rendre des comptes avaient engendré un climat d'impunité. Selon l’un d’entre eux, la police se sentait « toute-puissante ».

Plusieurs policiers ont ajouté que les conditions de travail difficiles, les bas salaires et les risques pour la sécurité personnelle – problèmes persistants au Salvador – favorisent la corruption et les abus de pouvoir.

Des policiers ont décrit comment certains collègues extorquaient des personnes et se livraient à des actes d'exploitation sexuelle. « [Ils disent aux gens] : "Si vous ne faites pas ce que je demande, je vous traiterai selon l’état d'urgence" », a expliqué un policier. « L'état d'urgence est devenu un outil de coercition. »

« La violence des gangs a clairement diminué au Salvador », a déclaré Juanita Goebertus. « Mais les Salvadoriens ne sont pas véritablement en sécurité : ils sont exposés au risque d’abus commis en toute impunité par les forces de sécurité. Or, l'expérience montre que ces abus ne feront que s'aggraver et se propager si tout policier n'est pas tenu strictement responsable de ses actes. »

Suite en anglais, comprenant des témoignages de policiers.

………………

 

3 / 20
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
Le Canard Enchaîné
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓