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10.05.2024 à 16:50

Purge politique à France Inter

Pauline Perrenot

Les méfaits d'Adèle Van Reeth, suites.

- En direct de France Inter / ,
Texte intégral (1880 mots)

Dans la lignée de ses prédécesseurs, la directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, poursuit le travail de destruction de la radio publique.

D'aucuns diront aigrement qu'il ne restait plus grand-chose à sauver de France Inter, cette « douce machinerie néolibérale » si bien décrite par l'ancien attaché de production Maxime Cochelin, harnachée de sa « vraie-fausse ligne éditoriale : une acceptation sans concession de l'ordre existant », rompue au tempo de l'exécutif et imbibée de ses éléments de langage au point de « créer une anti-réalité », un « anti-réel [...], purgé de toute remise en cause des hiérarchies en place ». Mais il reste encore à casser. Des programmes, des vrais ; des journalistes, des vrais ; des équipes. La directrice Adèle Van Reeth ne consacre que le pire : élargir la surface de la matinale, céder du terrain à l'extrême droite au point que Jordan Bardella puisse saluer publiquement des relations normalisées, ouvrir grand les vannes de l'éditorialisation et orchestrer de faux débats recyclant les éternels mêmes intervenants moyennant quelques cautions...

Sans doute revigorée par la relégation aboutie (sans grève au sein de la rédaction de la radio) de l'émission « C'est encore nous », anciennement « Par Jupiter », de Charline Vanhoenacker, l'autoritaire patronne aurait tort de ne pas poursuivre sa stratégie du choc. Car c'est bien ce que décrivent conjointement la société de producteurs et productrices et celle des journalistes de France Inter dans un communiqué interne que nous avons reproduit. En plus de la convocation de Guillaume Meurice par la direction de Radio France pour faute grave « en vue d'une éventuelle sanction disciplinaire » – à la suite de la réitération d'une blague qui lui avait valu un interrogatoire devant la police et une surréaliste remontrance de la direction –, la liste des politiques envisagées donne le tournis [1] : amputation d'un tiers du budget du « Grand dimanche soir », – l'émission de Charline Vanhoenacker, encore elle – ; remplacement de « La Terre au Carré » par « une émission de sciences et d'écologie plus "narrative" », expurgée de la chronique de Camille Crosnier, du « reportage Grand Format » mensuel de Giv Anquetil et de la chronique « Le Jour où » d'Annaëlle Verzaux ; enfin, la disparition pure et simple des « Vies françaises » de Charlotte Perry et de « C'est bientôt demain », d'Antoine Chao – les quatre derniers cités sont d'anciens journalistes de l'équipe de Daniel Mermet. À propos de deux d'entre eux, nous écrivions dans Les médias contre la gauche :

Dans la presse, certains îlots parviennent encore à tirer leur épingle du jeu. Mais peut-on se satisfaire de quelques oasis dans le désert ? Notamment dans l'audiovisuel, où le reportage et l'enquête sociale finissent toujours par disparaître des grilles traditionnelles. Sur France Inter, l'émission « Comme un bruit qui court », qui avait succédé à « Là-bas si j'y suis » – enterrée par Laurence Bloch en 2014 –, a été à son tour éjectée de l'antenne en 2019 par la même directrice, et ce malgré de bons chiffres d'audience [2]. La direction invoquait alors la nécessité de « renouveler l'antenne » avant de se trahir pour de bon : l'émission était « trop militante » [3].

Le saccage se poursuit dans la même veine : la direction s'attaque aux (maigres) espaces restants où peuvent encore s'articuler reportage et critique sociale. Avec, en prime, cette affligeante mesquinerie : l'éviction du répondeur de « La terre au carré », où des anonymes sont habitués à relayer, par exemple, des initiatives militantes.

Les salariés de Radio France dénoncent « une atteinte grave au pluralisme » [4]. « Purge politique » est plus approprié. Sur fond de future cure austéritaire, de surcroît : le 23 avril, la CGT de Radio France alertait une nouvelle fois sur les dangers du projet de holding visant à regrouper les sociétés de l'audiovisuel public, repris à son compte par la ministre de la Culture Rachida Dati. Un « projet de démantèlement en règle de la radio de service public » porteur d'un risque « évident » de « réductions massives d'effectifs et de contenus », « une dégradation des conditions de travail [...] et des productions. » Les organisations syndicales « déposeront des préavis de grève pour les 23 et 24 mai ». La grève appelée le 12 mai pour « la défense de la liberté d'expression » est l'occasion d'y adjoindre des mots d'ordre politiques contre le (nouveau) tour de vis idéologique qu'endosse sans ciller la « première radio de France ».

Interrogée par Le Monde (3/05), la direction de France Inter fait péniblement valoir un « souci de lisibilité de la grille ». Un journaliste avance quant à lui une explication renversante : « Les directions de France Inter et de Radio France, condamne-t-il, "tremblent devant les posts de @MediasCitoyens", le compte X anonyme qui a fait de la station publique, jugée trop critique envers le gouvernement, l'une de ses cibles préférées et de "La Terre au carré", qualifiée "d'extrême gauche", son bouc émissaire. » En d'autres termes, une direction tout ouïe aux aboiements macronistes et à leurs cercles d'influences d'une part ; aux cris d'orfraie de l'extrême droite contre le fort réputé « gauchisme » de la radio publique, d'autre part : les deux (seuls) courants auxquels le duo Adèle Van Reeth-Sibyle Veil ne cesse de donner des gages.

La veille de ces révélations, le professeur d'économie Gilles Raveaud rappelait d'ailleurs qu'une (vieille) revendication ne cesse, quant à elle, de rester lettre morte : « Il n'y a aucune page d'archives de Bernard Maris [économiste assassiné dans les attentats contre Charlie Hebdo, NDLR] sur France Inter. Notamment de sa chronique quotidienne "L'autre économie". Il me semble que ça en dit long sur l'état d'esprit des dirigeants de cette chaîne. » (X, 2/05) « L'esprit Charlie », là encore.

Parce qu'il faut bien rire un peu, terminons avec deux archives récemment déterrées par des internautes. Dans la première, Adèle Van Reeth confie d'un air solennel surjoué son « bien fou » d'être entourée d'« humoristes qui sont irrévérencieux, qui n'ont aucune notion du respect, du sacré ». Dans la seconde, l'indéboulonnable Léa Salamé confesse l'« obsession » qui l'anime aux commandes de la matinale de France Inter : « Pas d'aller chercher, déceler la vérité, [mais] qu'il y ait un moment » : « Le plus important, évidemment que ce n'est pas la question, mais c'est le moment ! Ce n'est même pas la réponse, c'est le moment. C'est-à-dire que peu importe la question, peu importe la réponse, il faut qu'il y ait un moment [...], que l'auditeur soit surpris. Pour moi, un bon journaliste, c'est quelqu'un qui va faire un moment. » Piétiner des salariés, piétiner la pensée critique, piétiner le pluralisme, piétiner toute forme de contre-pouvoir : voilà qui devrait fournir à la vedette du « service public » un joyeux « moment » à médi(a)t(is)er.

***

Post-scriptum. Des pensées à M le magazine du Monde, qui en septembre 2023, alignait les mièvreries journalistiques ordinaires pour mieux tresser les lauriers d'Adèle Van Reeth : une patronne qui « fait entendre sa différence à France Inter ». Pour sûr. Quoiqu'en matière de sape des programmes et de répression de la critique, elle puisse se targuer de faire fructifier un vieil héritage patronal.

Pauline Perrenot


[1] À ce tableau de chasse, il faut ajouter la suppression de l'émission « La Librairie francophone ». L'écrivain et journaliste Sorj Chalandon écrit à ce propos : « Après 18 ans d'antenne aux commandes de la formidable "Librairie francophone" Emmanuel Kherad, son animateur, [a] été viré par le service public. […] Mépris, indifférence, goujaterie, violence sottise. Tout ce que la littérature essaie de combattre. »

[2] Depuis 2019, les deux animateurs, Antoine Chao et Charlotte Perry, se sont vus gracieusement confiés deux émissions, respectivement « C'est bientôt demain » (15 minutes le dimanche à 14h40) et « Des vies françaises » (10 minutes le samedi à 6h11). Vous avez dit déclassement ?

[4] Lire aussi les communiqués du SNJ-CGT Radio France (5/05) et du SNJ Radio France (7/05).

10.05.2024 à 15:01

Racisme, France Inter, transphobie et compagnie : revue de presse de la semaine

Elvis Bruneaux

Du 03/05/2024 au 09/05/2024.

- L'actualité des médias
Texte intégral (1414 mots)

Critique des médias : une revue de presse hebdomadaire. Si ce n'est exhaustive, au moins indicative [1]. Au programme : du 03/05/2024 au 09/05/2024.

Critique des médias

« "Les grandes gueules" de la démagogie et du racisme ont libre antenne sur RMC Story », Télérama, 3/05 [article complet réservé aux abonnés].

« Selon les médias, le RN n'est plus raciste », Arrêt sur images, 8/05 [article complet réservé aux abonnés].

« Comment les médias Bolloré ont harcelé Nassira El Moaddem », Arrêt sur images, 3/05 [article complet réservé aux abonnés].

« Morandini-Praud-Hanouna, porte-voix de la fachosphère », Acrimed, 6/05.

« La journaliste Nassira El Moaddem harcelée : la machine médiatique, caisse de résonance de la fachosphère », Télérama, 3/05 [article complet réservé aux abonnés].

« Transphobie : la nouvelle panique des médias d'extrême droite », Blast, 6/05.

« "Spectre", "menace" : les mots des médias sur les préavis de grève », Arrêt sur images, 4/05 [article complet réservé aux abonnés].

« Unes de l'Équipe : où sont les femmes ? », Arrêt sur images, 6/05 [article complet réservé aux abonnés].

« CNews a sciemment ignoré l'alerte interne sur son émission anti-IVG », Les Jours, 7/05 [article complet réservé aux abonnés].

« "Radars : 2 milliards de recette", la fausse info relayée partout », Arrêt sur images, 7/05 [article complet réservé aux abonnés].

« Correspondante en Palestine. "Le but est de nous garder hors-jeu" », Orient XXI, 8/05.

« Colombe : le fantasme journalistique qui cochait (presque) toutes les cases », France Inter, 8/05.

« Beligh Nabli sur les plateaux télé : un vrai expert face aux experts en carton », Le Média, 8/05.

Dans les rédactions

« Avis de tempête à France Inter, où la rédaction subit une remise au pas à marche forcée », Mediapart, 3/05 [article complet réservé aux abonnés].

« À France Inter, producteurs et journalistes s'inquiètent du "virage éditorial" qui s'annonce en septembre », Télérama, 3/05 [article complet réservé aux abonnés].

« A France Inter, journalistes et producteurs s'inquiètent pour leur liberté d'expression », Le Monde, 4/05 [article complet réservé aux abonnés].

« À France Inter, un élan de solidarité inédit contre la direction », Mediapart, 8/05 [article complet réservé aux abonnés].

« France Inter coupe le micro à l'écologie et aux luttes », Reporterre, 7/05.

« Inquiétudes à Radio France après l'annonce de nouvelles coupes budgétaires », Télérama, 7/05 [article complet réservé aux abonnés].

À signaler, aussi

« L'UJFP demande un droit de réponse à France 5 suite à des accusations infondées », UJFP, 8/05.

« Après le scandale, "Playboy" rompt avec son éditeur », Arrêt sur images, 6/05 [article complet réservé aux abonnés].

« La controversée commission d'enquête sur la TNT adopte in extremis les conclusions de son rapporteur, le député Aurélien Saintoul », Le Monde, 7/05 [article complet réservé aux abonnés].

« Affaire Cauet : l'animateur accusé de viols perd contre NRJ Group et ne reviendra pas à l'antenne », Le Figaro, 7/05.

« Le Parisien, France 2, Le Point, Que choisir, Franceinfo : le CDJM publie six nouveaux avis », CDJM, 8/05.

Liberté d'expression

« Menaces, pressions et violences se concentrent sur les journalistes traitant d'écologie », Mediapart, 3/05 [article complet réservé aux abonnés].

« Liberté d'expression : les attaques politiques, les fautes du service public », Mediapart, 3/05 [article complet réservé aux abonnés].

« Guillaume Meurice convoqué : fin de la liberté d'expression sur le service public ? », Le Média, 7/05.

« Grève à Radio France dimanche 12 mai pour défendre la liberté d'expression », Télérama, 7/05.

« Classement mondial de la liberté de la presse 2024 : le journalisme sous pressions politiques », RSF, 3/05.

« La liberté d'informer attaquée de toutes parts », Le Monde, 6/05.

« France : RSF proteste contre la venue de Xi Jinping, un des plus grands prédateurs de la liberté de la presse », RSF, 6/05.

Et aussi, dans le monde : Argentine, États-Unis, Ukraine, Israël, Malaisie...

Retrouver toutes les revues de presse ici.


[1] Précisons-le : référencer un article dans cette revue de presse ne signifie pas forcément que nous y souscrivons sans réserve.

06.05.2024 à 09:45

Morandini-Praud-Hanouna, porte-voix de la fachosphère

Maxime Friot

TV Bolloré, ou comment illustrer ce qu'on dénonce.

- Racisme, antisémitisme, xénophobie, homophobie / ,
Texte intégral (1228 mots)

Le 30 avril, la journaliste Nassira El Moaddem (Arrêt sur images, ex-i-Télé, ex-France Inter) tweete en réaction à une décision de la Fédération française de football [1] : « Pays de racistes dégénérés. Il n'y a pas d'autres mots. La honte. » Ce qui lui vaut d'être prise pour cible par l'extrême droite sur les réseaux sociaux et de subir menaces et insultes racistes et sexistes. La campagne se déroule ensuite sur les plateaux de la TV Bolloré, qui décuplent le torrent de haine.

Jean-Marc Morandini est le premier à dégainer. Le 1er mai, sur CNews, il introduit le sujet en précisant que ce tweet l'a mis « hors de [lui] », avant de tendre le micro à… Julien Odoul (RN) qui appelle Radio France à la suspendre (alors qu'elle n'y travaille plus) et conclut : « Si elle n'est pas contente, elle se casse. » Problème, comme le révèle Morandini qui s'enorgueillit d'avoir mené l'enquête – une enquête de basse police sur les « origines » de Nassira El Moaddem : « Elle est née dans le Loir-et-Cher, c'est une journaliste française. Ses parents sont marocains, ses parents sont originaires du Maroc. » Courtois avec l'élu RN qui pense comme lui, Jean-Marc Morandini se fait ensuite plus mordant – c'est le moins que l'on puisse dire – avec son autre interlocuteur, Rost, qui se refuse à « condamner » les propos de Nassira El Moaddem, même s'il dit ne pas les reprendre à son compte.

Sélection des injonctions hystériques de Morandini :

Rost, ça vous fait bondir aussi j'espère ? […] Mais vous devriez être vent debout, Rost. « Pays de racistes dégénérés », on accepte que la France soit traitée comme ça par une journaliste française ? […] Dites que c'est honteux alors ! […] Parce que votre réaction c'est de dire « oui, il y a des racistes », c'est pas ça la question, mais c'est honteux d'écrire ça ! C'est honteux ! […] Vous condamnez ce tweet ? […] Est-ce que vous condamnez ce tweet, Rost ? […] Est-ce que vous condamnez ce tweet ? Attendez, je pose la question autrement, est-ce que vous êtes solidaire de ce tweet ? Est-ce que vous êtes solidaire de ce tweet ? Est-ce que vous êtes solidaire de ce tweet ? […] Est-ce que vous validez « pays de racistes dégénérés » ? […] Est-ce que vous validez ? […] Est-ce que vous validez ou pas « pays de racistes dégénérés » ? Vous êtes incapables de condamner ! […] C'est honteux de pas pouvoir condamner ces propos ! C'est honteux de pas pouvoir condamner ces propos ! […] Les yeux dans les yeux : c'est honteux de pas condamner ces propos ! C'est honteux ! […] Vous me faites bondir Rost, là. Ça ne vous ressemble pas. Ça ne vous ressemble pas ! Oui, il y a des racistes en France, mais on n'est pas un pays de racistes dégénérés, vous êtes incapable de dire ça ? […] Mais est-ce qu'elle a raison ou pas ? Est-ce qu'elle a raison ou pas ? […] Est-ce qu'elle a raison ou pas ? […] Incroyable. Incroyable, Rost. Incroyable ce que vous faites. C'est incroyable. Mais vous vous rendez compte de ce que vous dites ? […] Si vous êtes pas capable de dire oui ou non sur « la France est un pays de racistes dégénérés », c'est très grave !

Quoi que l'on puisse penser de ce tweet, on conviendra qu'entre « il y a des racistes en France » et « pays de racistes dégénérés », la nuance n'est pas si grande qu'elle justifie une telle furie. D'autant que CNews, tout en le dénonçant violemment, montre que le racisme est désormais suffisamment assumé pour qu'on puisse, sur ses plateaux de télévision, se targuer d'avoir vérifié l'ascendance d'une journaliste, ou proposer à cette même journaliste, française mais manifestement pas autant que d'autres, de se « casser ». Il est parfaitement clair que ce sont le nom et les « origines » supposées de son autrice, comme le montre d'ailleurs « l'enquête » aussitôt menée par Morandini, qui le rendent insupportable aux yeux du présentateur de CNews : n'est-ce pas là la définition même du racisme ?

Le soir même, c'est Pascal Praud qui prend le relais – sa thèse : « On va à l'affrontement des communautés » –, avant de remettre ça le lendemain matin (2/05)... L'affaire est évidemment traitée par Cyril Hanouna et sa cour dans « Touche pas à mon poste » (C8), le même jour. Le tweet de Nassira El Moaddem ? « La lie de ce qui peut être fait en journalisme » explique-t-il. C'est un expert qui parle.

« Une affaire désormais tristement banale, qui témoigne de l'interconnexion de la fachosphère et d'une mécanique bien huilée où réseaux sociaux, télévision bollorisée et acteurs politiques – dont le Rassemblement national – jouent la même partition. », écrit à juste titre Libération (2/05). Une affaire qui rappelle la spécificité de la TV Bolloré et de ses têtes d'affiche : se faire les porte-voix de la fachosphère... et « une spécialité de jeter [des individus] en pâture [...], déclenchant contre [eux] des torrents de menaces de morts et d'insultes », ainsi que le documentait Mediapart dans le quatrième épisode de la série « Haine et désinformation : CNews vue de l'intérieur » : « Pascal Praud : l'heure des cibles ». Une affaire entendue : comme le relevait Nassira El Moaddem, à qui Acrimed apporte tout son soutien, les vagues de haine raciste qu'elle subit « correspondent toujours aux directs de leurs émissions ».

Maxime Friot


[1] « Laïcité : comment la FFF lutte contre le phénomène du port de collants et de casques dans le foot amateur », RMC, 30/04.

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