Dans les cours qu’il dispense à l’Université Paris-Vincennes dans les années 1970-1980, Gilles Deleuze rappelle ce que dit l’architecte et philosophe Paul Virilio : “L'Etat fasciste est un état suicidaire”. Il s'y réfère pour interroger progressivement le fonctionnement de la machine de guerre.
Les lignes de fuite sont autant de segmentarisations de nos organisations sociales. Pour Gilles Deleuze, le travail, les loisirs, les jours de la semaine, les vacances, le jour, la nuit etc. Nos vies sont segmentarisées et chaque type de ligne de fuite a ses dangers : le risque d’effondrement.
Nous avons la possibilité intérieure de penser mais qu'est-ce qui nous donne à penser ? En mobilisant Heidegger, Antonin Artaud, Maurice Blanchot et Michel Foucault, le philosophe Gilles Deleuze questionne le pouvoir et l’impouvoir de la pensée.