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30.04.2025 à 18:46

1er mai – Plus de 250 manifestations de classe et de masse prévues partout en France

Nadim Fevrier

Le rendez-vous est donné. Ce jeudi 1er mai 2025, des manifestations sont prévues partout en France contre la guerre sociale de l’oligarchie et son outil, l’extrême droite. LFI a appelé à une manifestation « de classe et de masse » aux côtés des syndicats. Depuis plusieurs mois, les militants insoumis maillent le territoire pour préparer minutieusement les manifestations. Collages, tractages, réunions publiques, la grande machine insoumise est au travail pour assurer la réussite de cette manifestation dans un contexte où s’enchaînent les plans de licenciements sur fond de montée du racisme et de l’islamophobie, directement alimentés par le ministre Bruno Retailleau.

Chacun a ses raisons de descendre dans les rues. Plans sociaux en série, racket organisé par les ZFE, précarité étudiante en hausse, salaires qui stagnent pendant que la vie n’a jamais été aussi chère, attaques islamophobes, criminalisation des voix de la paix pour la Palestine, les raisons sont nombreuses de battre le pavé ce jeudi 1er mai. À Paris, le rendez-vous est donné à 14 heures, place d’Italie. Retrouvez la carte des manifestations.

Pour aller plus loin : « Travailleurs de tous les pays, unissez-vous ! » – L’analyse de Francis Parny, Président des insoumis communistes

Retrouvez la carte des manifestations du 1er mai sur le site de la France insoumise

Pour la paix et contre la guerre sociale, retrouvez les manifestations aux quatre coins de la France sur le site de la France insoumise en cliquant ici.

https://lafranceinsoumise.fr/2025/04/03/jeudi-1er-mai-manifestons-pour-la-paix-et-contre-la-guerre-sociale

30.04.2025 à 18:25

En solidarité avec les femmes polonaises, Mathilde Panot et Manon Aubry leur apportent des centaines de pilules abortives

Nadim Fevrier

Pilules. Mathilde Panot et Manon Aubry, accompagnées de la présidente du Planning familial en France, Sarah Durocher, se sont rendues en Pologne ces 29 et 30 avril 2025. Leur mission, réussie avec succès, était d’apporter des centaines de pilules abortives et du lendemain aux militantes polonaises. Dans leur pays, ces dernières se battent contre une législation parmi les plus strictes d’Europe. L’avortement y est interdit. Au moins 7 femmes polonaises sont mortes à cause de cette interdiction décrétée en 2021.

L’association Abortion Team a créé en mars 2025 le Premier centre d’avortement en Pologne, situé en face du Parlement. Leur objectif : mettre la pression sur le pouvoir en place. L’actuel Premier ministre s’est engagé à assouplir ces lois, sans obtenir pour l’instant l’accord de la représentation nationale. « Grâce à la solidarité de celles et ceux qui ont donné pour la collecte de fonds, des centaines de femmes polonaises privées du droit à disposer de leur corps vont pouvoir avorter », s’est réjouie Mathilde Panot.

« Ce sont les mobilisations populaires et les parlementaires qui refusent le statu quo qui font avancer les droits humains », insiste la présidente du groupe parlementaire insoumis à l’Assemblée nationale. « Il y a quelques dizaines d’années, quand le droit à l’avortement n’était pas légal en France, les femmes françaises venaient en Pologne avorter. Et bien maintenant, on fait marcher la solidarité dans l’autre sens », a souligné Manon Aubry auprès de l’AFP. « D’autres pilules seront envoyées », ont promis les insoumises. Notre brève.

Pour aller plus loin : Pologne : le poison homophobe au cœur de l’Union européenne

Pilules abortives apportées en Pologne par Panot et Aubry : « Ce sont les mobilisations populaires et les parlementaires qui refusent le statut quo qui font avancer les droits humains »

https://x.com/MathildePanot/status/1917527335114338568

30.04.2025 à 17:38

Retailleau engage la dissolution de la Jeune Garde et d’Urgence Palestine

Alexis Poyard

Retailleau. Ce mardi après-midi, lors des questions aux gouvernements à l’Assemblée Nationale, le ministre de l’Intérieur a annoncé en plein hémicycle le lancement d’une procédure de dissolution contre la Jeune Garde et l’association Urgence Palestine, pouvant mener à leur dissolution. Deux structures remplissant pourtant des missions d’intérêt général humain, l’une par l’antifascisme, l’autre par la défense du peuple palestinien en suivant la boussole du droit international.

Si, sur la forme, le ministre s’est montré évasif, le fond est très clair. Le but est bien la dissolution d’un groupe antifasciste et d’une association qui dénonce le génocide à Gaza, en pleine fièvre raciste et islamophobe. Bruno Retailleau ne jette plus d’huile sur le feu, il sort le lance-flammes. Ce jeudi 1er mai, ces annonces font une raison supplémentaire à chacun pour battre massivement le pavé partout en France. Notre article.

Une malhonnêteté que Retailleau ne cache même plus 

En réponse au député d’extrême droite Sébastien Chenu, Bruno Retailleau a annoncé lancer une procédure « contradictoire » contre la Jeune Garde. Le groupe antifasciste aura alors l’occasion de « faire valoir ses droits », dixit le ministre. 

Mais dans la même phrase, Retailleau dit « espérer » la dissolution du groupe : il assume donc lancer un soi-disant contradictoire… tout en faisant comprendre que la seule conclusion à la procédure est la dissolution de la Jeune Garde. Dès le départ, les dés sont pipés.

L’occasion est trop belle pour le ministre de l’Intérieur, qui rêve de s’imposer comme figure de rassemblement entre les macronistes radicalisés, la droite classique et une partie de l’extrême droite, quitte à braconner sur les terres du Rassemblement National (RN). Pour cela, le ministre doit d’abord prendre le contrôle des Républicains (LR), lors du congrès de mai, qui l’oppose au député Laurent Wauquiez. La surenchère au racisme et à l’autoritarisme est de mise pour séduire la foule d’adhérents LR radicalisés.

Bruno Retailleau : Un ministre raciste et irresponsable 

Après avoir partagé le combat des racistes du collectif Némésis, après avoir ouvertement ignoré, méprisé, la famille d’Aboubakar Cissé, répugné à qualifier d’islamophobe son épouvantable meurtre, un nouveau pas est franchi. Après avoir provoqué et instrumentalisé une crise diplomatique avec l’Algérie, sur fond xénophobe et colonialiste, Retailleau fait s’enfoncer le pays toujours plus loin dans la nuit, et avec lui, c’est la droite et le centre qui le suivent.

Pour aller plus loin : France-Algérie : l’échec de la diplomatie bulldozer de Bruno Retailleau

Le bloc bourgeois abandonne de plus en plus la pirouette rhétorique des « extrêmes qui se rejoignent ». Retailleau accélère le choix de la bourgeoisie : plutôt le RN que le Nouveau Front Populaire, plutôt Le Pen que Mélenchon (bien que Retailleau se verrait bien comme champion des droites). Et les premiers à trinquer sont les antifascistes et les soutiens de la Palestine, les deux causes étant liées.

Pour donner des gages au RN, Retailleau cède une fois de plus, ici pour dissoudre un groupe antifasciste, dont la lutte contre les groupuscules néonazis, à Lyon notamment, protège les cortèges de manifestations par exemple. L’extrême centre assume son alliance avec l’extrême droite, en réprimant la gauche. Et de même pour Urgence Palestine, dont le tort est de porter la voix du peuple palestinien, que les soutiens du génocide tentent de faire taire en France

Comme l’a écrit Raphaël Arnault, député LFI et porte-parole de la Jeune Garde, « tout le monde devra répondre présent » en soutien au groupe antifasciste. Si des associations se font dissoudre, quelle sera la prochaine cible du macronisme fascisé ? Un mouvement politique, un syndicat, ou une association d’aides aux réfugiés par exemple ?

Tweet de réaction de Raphaël Arnault suite à l’annonce du ministre de l’Intérieur

Depuis hier, les soutiens à la Jeune Garde et à l’association Urgence Palestine, elle aussi menacée de dissolution pour avoir dénoncé le génocide en cours à Gaza, se multiplient. On peut citer notamment le communiqué du Réseau Insoumis Antifasciste, publié ce mercredi en fin de matinée.

Et Retailleau, espère-t-il vraiment qu’une dissolution musellera l’élan antifasciste qui s’est éveillé en juin 2024 ? Pareil pour la cause palestinienne ? Un bout de papier signé par un ministre sans légitimité populaire ne saurait enrayer de telles dynamiques historiques. Comme l’a déjà dit Jean-Luc Mélenchon en 2012, « si noire que soit la nuit, la lumière jamais ne s’éteint ».

Par Alexis Poyard

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