L’attaque d’un fourgon transportant un détenu, au cours de laquelle deux agents ont été tués, mardi 14 mai, est venue de nouveau mettre en lumière les difficultés que rencontre l’administration pénitentiaire face aux trafiquants de drogue d’envergure lorsqu’ils sont incarcérés.
« Nouméa est une ville divisée en deux, et pour les jeunes qui viennent du Nord et des îles, il n’y a pas d’insertion », a expliqué Rock Haocas, troisième vice-président de l’Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités, la composante syndicale du mouvement indépendantiste, lors d’une conférence de presse, jeudi à Paris. Le bilan des trois nuits d’émeutes est désormais de cinq morts.
Le ministre de l’intérieur ukrainien, Ihor Klymenko, a de son côté accusé jeudi l’armée russe de procéder à des détentions arbitraires et à des exécutions de civils à Vovtchansk, dans la région de Kharkiv.