Formidable et déstabilisant, le deuxième volet de la «trilogie paranoïaque» du cinéaste Alan J. Pakula fait l’objet d’un coffret collector comprenant un ouvrage inédit signé Jean-Baptiste Thoret.
Mort en 2010, l’auteur de romans noirs n’avait pas son pareil pour mettre en lumière des anti-héros de la vie quotidienne. Zulma vient de republier le grinçant «la Place du mort», où un veuf enquête sur sa femme tuée en voiture au côté de son amant.
Un jour d’hiver pendant le confinement, l’écrivaine britannique et conseillère politique recueille un levraut des neiges. «Ce que ton regard promet» navigue entre «nature writing» et conte.
Maïa Sieurin, Virginie Bloch-Lainé, Frédérique Roussel, Robert Maggiori
Une fuite devant des massacres, la façon dont l’Histoire colore un comportement maternel, une formule d’Antonin Artaud et le travail salutaire «des récits, des imaginaires et des narrations culturelles».
Le réseau social où l’on distribue notes, gloses ou éloges de films a fédéré une jeune communauté tout en devenant incontournable pour nombre de créateurs et distributeurs.
Lucile Commeaux, Anne Diatkine, Sonya Faure, Laurent Goumarre
Le Festival commence ce samedi 5 juillet. Des grands noms et de la danse dans le in, 1724 spectacles dans le off et l’équipe de «Libé» au pied du mur, pardon, des remparts.
Dix ans après son dernier passage à Avignon, le directeur de la Schaubühne présente sa version de la pièce d’Ibsen, adaptée à notre époque mais fidèle aux rythmes et au suspense chers au dramaturge norvégien. «Libé» a assisté aux répétitions à Berlin.
Malgré un engouement massif pour le vinyle, la situation financière du disquaire est symptomatique d’un milieu aux marges de manœuvre réduites qui peine à faire face à la concurrence et l’opportunisme des mastodontes.
«Sphinx», paru en 1986, premier roman sur un amour entre deux protagonistes au genre jamais révélé, est réédité dans la collection l’Imaginaire. Rencontre à Paris.
Alexis Bernier, Antoine Dabrowski, photo Adrien Selbert
Méconnu, le métier d’éditeur est pourtant au centre des grands bouleversements actuels de l’industrie de la musique, comme l’explique le président de Warner Chappell Music France.
Nouvelle traduction de «Perdu à jamais», douzième roman de l’auteur prussien mort en 1898, dans lequel la joie, la vertu, la conscience, la légèreté et l’amour sont les éléments de l’intrigue.
Le catalogue d’Amazon persévère dans un registre d’actioners bas-milieu de gamme à castings rutilants, incongruité industrielle propre à une ère où séries Z et A tendent à se confondre.
Dans «Ecrire Mazan», la chroniqueuse judiciaire retranscrit ses articles publiés sur l’affaire des viols, ajoute des notes et dessins. Un récit sur le récit du procès.
Pour la première fois, une exposition au Bal à Paris, «Nous autres», montre le travail sensible et essentiel de l’artiste américaine qui s’est fait la mémoire des vies queers, pauvres et au bord de l’effacement du New York de la fin des années 1960.
Après trois décennies de gestation, sera inauguré ce samedi le musée du Festival qui, grâce à de multiples archives, objets, documents et photos, raconte les coulisses de l’événement créé en 1947.
Sept albums inédits enregistrés entre 1983 et 2018, dont certains éblouissants, confirment le «Boss» en chercheur perpétuel, peu importent les époques. Et viennent enrichir sa discographie, considérablement.
Dans «BREL», présenté ce dimanche au festival d’Avignon, les danseurs s’approprient le riche répertoire de l’icône belge. Ils expliquent comment ils sont parvenus à épouser avec le corps le phrasé du chanteur.
Au cours de ses plus de quarante ans de carrière, l’acteur américain, mort jeudi 3 juillet, a cumulé des dizaines de rôles au cinéma. Ses collaborations avec Quentin Tarantino resteront parmi les plus célèbres.
Douze pièces rééditées de l’artiste, chantre de la musique expérimentale dans les années 1970-1980 et au-delà, nous transportent dans les méandres de son fascinant répertoire.
Après l’anglais et l’espagnol les années précédentes, la langue arabe est l’invitée de la 79e édition du festival international de théâtre et de danse. Pour «Libération», cinq artistes décrivent ce qu’elle représente dans leur démarche créative.
En concert dimanche au festival francilien Yardland, le rappeur revient sur son premier album paru en avril, «les Amants terribles», dans lequel il aborde entre autres sa paternité et des sujets graves sans jamais tomber dans la bouillie existentielle.
Une convention délégant la maîtrise d’ouvrage à l’Etablissement public du Louvre a été adoptée ce jeudi 3 juillet au Conseil de Paris. Elle garantit une cohérence entre les travaux censés désengorger le musée le plus fréquenté du monde et le réaménagement urbain de l’esplanade.
A l’heure ou ce haut lieu parisien est menacée de fermeture, il est essentiel de rappeler l’importance du constituant social et communautaire de la musique, éprouvée par le modèle et l’appétit insatiable des plateformes de streaming.
Dans un thriller politique trépidant, le romancier et journaliste souligne les dangers vertigineux d’une intelligence artificielle utilisée à mauvais escient.
Pour Etienne Anheim et Paul Pasquali, traduire Erwin Panofsky a permis au sociologue d’élaborer son propre chemin intellectuel, développant la notion d’habitus.
Le roi déchu du rap échappe à la perpétuité. Le jury new-yorkais a distingué l’affront aux mœurs des violations de la loi, malgré des témoignages accablants.
L’acteur qui devait être membre du jury fin juin fait l’objet d’une enquête préliminaire toujours en cours depuis le dépôt de plainte d’une ex-compagne qui l’accuse de violence, ce qu’il nie en bloc.
Tommy François, Serge Hascoët et Guillaume Patrux ont été condamnés à des peines allant jusqu’à trois ans de prison avec sursis pour harcèlement moral, sexuel et pour une tentative d’agression sexuelle par le tribunal correctionnel de Bobigny, mercredi 2 juillet.
La chercheuse Stéphanie Peel montre comment l’ésotérisme a pu représenter un outil d’émancipation féministe pour des médiums qui accédaient au rang de gloire des salons du XIXe siècle, avant d’être peu à peu oubliées au profit notamment de la figure d’Allan Kardec.
La chercheuse Elara Bertho revient sur la trajectoire de la chanteuse et l’activiste engagés du côté du pouvoir de la Guinée post-indépendantiste, posant la question de leur éventuel aveuglement face aux violences du régime.
Jan-Ole Gerster signe un summer movie au récit moyennement intéressant mais dans lequel Sam Riley campe à merveille le rôle d’un prof de tennis désabusé dans un complexe hôtelier.