09.09.2014 à 02:00
THK: premier trail à ambiance médiévale
Le trail du Haut Koenigsbourg ! Il était temps que je cesse enfin de faire l’ours solitaire au fond des bois pour courir une épreuve organisée. Il y en aura peu, car décidément j’aime bien être seul, mais pour cette première, un petit récit de course s’impose, d’autant plus que l’organisation fut extraordinaire…
Nous étions 500 et par un prompt renfort… !
07h00 du matin le 07 septembre 2014, arrivée à Kintzheim, petite bourgade alsacienne charmante tout juste sortie du brouillard matinal.
J’arrive pile au top départ de la version 54km du Trail du Haut Koenigsbourg, juste à temps pour taper la claque aux courageux qui s’élancent dans la fraîcheur des vignes. Une heure après, ce sera mon tour, le temps d’un petit échauffement et quelques étirements dans le quartier qui se réveille doucement.
Pour sa 4e année, le trail du Haut Koenisgbourg offrait pas moins de 4 épreuves dans la même matinée : 12km (350m+), 24km (850m+), 54km (2020m+) et 84km (3284m+).
Si on lit un peu les témoignages ici et là sur les réseaux sociaux, l’organisation fut exemplaire et c’est peu dire. L’accueil et la gestion d’un total de 1664 coureurs (non, ce n’est pas le trail du Haut Kronenbourg, relisez bien) ne fut pas une mince affaire, mais ajoutez-y, en vrac :
- un balisage ultra clair, avec de jolies pancartes parfaitement visibles
- un parcours littéralement enchanteur, avec des points de vue variés
- un passage aménagé dans le château du Haut Koenigsbourg, si!
- et en prime des ménestrels avec de la musique médiévale, et des châtelains pour nous encourager,
- un énorme camion-douche, des ravitaillements sympas et complets, et pour couronner le tout, une chaude ambiance au départ comme à l’arrivée.
Voilà pour poser le cadre de cette course. Autant dire qu’on ne peut pas regretter de s’être inscrit. Du coup, la barre est placée très haut pour ce premier trail : ca va être dur de s’inscrire à d’autres courses!
C’est parti, ca s’accroche derrière
07h40 : Antoine me rejoint. Le collègue n’en est pas à son premier trail, loin de là. Il est à l’aise, lui… Moi, un peu intimidé par tout ce monde, je ne sais pas trop où me placer. Devant, n’y pensons même pas. Tout derrière? pourquoi pas… ou bien dans le gros de la troupe…
Peu importe, en définitive, car les 4 premiers kilomètres devraient servir à étirer au maximum le cortège, enfin, presque…
08h00 : le départ des 24km est donné par Môssieur l’maire de Kintzheim en personne. Quelques 800 coureurs s’élancent en direction des vignes. Diantre! ca part vite! Ha zut, ma montre qui ne capte pas le satellite… bidouillage…
« – tu captes, toi? – non, pas de réception! – ha si, ca vient. Hé mais c’est quoi ce cardio de malade? Elle délire c’te montre. »
En fait, le cardio se stabilisera en milieu de course. Il faut dire que c’est mon principal repère (quand d’autres regardent plutôt leur vitesse): donc soit on est vraiment parti très vite, soit le cardio déconnait, plutôt un peu des deux… Je n’en saurai pas plus. Ca monte dans les vignes, terrain bitume/béton pour commencer. On se réchauffe néanmoins au soleil rasant, dans une lumière typiquement alsacienne, juste au dessus des vignes encore un peu brumeuses, avant d’entrer dans la forêt du Hahnenberg.
Premier passage single après le premier ravitaillement… ca bouchonne… et un peu de déception…. J’avais fait le parcours en solo le 22 août, et à cet endroit, on peut courir… enfin, trottiner, quoi. Tant pis, c’est sympa, on monte au Hahnenberg file indienne, youkaïdi, youkaïda.
- Je perds complètement Antoine de vue
- il me dira plus tard avoir tapé une grosse accélération pour doubler plusieurs coureurs. Moi, je n’ai pas osé de crainte de devoir bousculer, et puis je discutais du parcours avec mes collègues de devant…
Arrivé à ce premier sommet, la course commence vraiment. Pas le temps d’admirer le paysage (et pourtant une très belle vue sur la plaine d’Alsace) : je décide de descendre aussi vite que possible. Finalement, je n’aurai pas gagné énormément de temps : la descente n’est pas longue et on se retrouve ensuite sur un chemin assez roulant.
Mon dossard fait des siennes, il joue au Sopalin avec la sueur : mauvaise qualité (beaucoup de coureurs sont dans le même cas, cela arrive). Je le remets, il se re-déchire… Tant pis, je le sortirai au besoin… direction mon slip.
A partir du parking de la Montagne des Singes (km 9), je commence seulement à prendre mon rythme de croisière. Le passage dans le sous-bois moussu est un enchantement. Un ravitaillement marrant au Refuge Pain d’Epices (on nous distribue… du pain d’épices, donc) et on commence l’ascension vers le château du Haut Koenigsbourg.
C’est sans doute la partie la plus pénible du parcours : un long chemin forestier ascendant, du genre où tu marches plus vite que tu ne cours, mais pas systématiquement…
Et là arrive la récompense (km 18)! le sommet ? non! le château : d’abord une châtelaine m’invite à emprunter une poterne le long du mur d’enceinte…. des escaliers (fabriqués exprès pour nous?) puis on se met à courir sur le chemin de ronde du château.
« Attention la tête! » Hé oui, les médiévaux étaient en moyenne plus petit que nous autres… enfin, pour ce qui me concerne avec mon 1,68m je n’étais pas vraiment concerné. Et là, j’ai pensé aux grands coureurs de devant, qui avaient franchi la ligne d’arrivée depuis longtemps… Après tout, un trail, c’est technique, et il faut courir aussi avec la tête. Ici, au sens propre comme au sens figuré.
Après le château, la descente vers Kintzheim. Enfin, une descente… qui comprend tout de même une assez longue partie sur un replat entre les deux sommets. C’est la particularité des Vosges. Donc rythme de croisière, on pense à autre chose. Je vois pas mal de gens avec des sales crampes en train de faire des étirements… je décide de ne pas forcer. De toute façon, l’arrivée n’est pas loin…
Arrivée et conclusion
10 minutes avant l’arrivée. Avant une dernière pente bétonnée (où je préfère marcher quelques mètres), je me retrouve un peu seul, j’en profite pour faire le point sur le temps de parcours : je mettrai finalement le même temps qu’en solo: 3h05. Compte-tenu du fait que les 8 premiers kilomètres ont été plutôt laborieux, j’ai plutôt bien couru dans l’ensemble, ce qui me laisse une belle marge de progression pour le prochain trail.
Évidemment, j’ai pris un rythme plutôt ronflant : le plus difficile aura été de courir en groupe et composer avec le rythme des autres dans les passages étroits. Beaucoup de temps peut être gagné si l’on est seul, par conséquent, il faut être un peu plus stratégique sans toutefois se précipiter.
Enfin l’arrivée! Je retrouve mon collègue qui m’a précédé d’une dizaine de minutes. Bah! il a fait la photo, merci !
17.07.2014 à 02:00
Questions de sécurité démocratique
Le jour même de la série d’assassinats terroristes à Charlie Hebdo et Porte de Vincennes en ce mois de janvier 2015, plusieurs politiciens ont proposé, au nom de la sécurité collective, de revoir l’équilibre entre les libertés individuelles et la sécurité. Sur ce blog, j’ai eu l’occasion, le lendemain des faits, de signaler le paradoxe qu’il y avait à former, au nom de la liberté d’expression, une union politique autour des questions de sécurité collective dans une guerre contre le terrorisme. Dès lors il me semble important de se pencher sur les discours politiques qui ont et qui vont scander la vie publique cette année 2015.
Dans tous les cas où la sécurité publique est abordée de manière politique, le choix est imposé entre une définition de la démocratie et l’équilibre entre les droits individuels et la sécurité. Or, de tous les concepts, celui de sécurité est au mieux défini de manière floue (ce qui n’empêche pas la bienveillance, lorsque par exemple la santé ou la défense des salariés sont reconnues comme des formes de sécurité) et au pire complètement dévoyé pour servir des intérêts divergents.
Les études de cas ne manquent pas autour de la notion de sécurité démocratique, telle cette étude de C. Da Agra intitulée « De la sécurité démocratique à la démocratie de sécurité : le cas Portugais » (dans Déviance et Société, 25, 2001), ou encore cette étude sur le cas colombien. L’Unesco défend l’idée que la question de la sécurité démocratique devrait être conçue « comme une matrice au sein de laquelle les questions relevant de la sécurité pourraient être abordées de façon permanente par l’ensemble des acteurs de la société » (voir ici), de manière à éviter d’être accaparée par quelques uns et les conflits d’intérêts. Telle est la problématique soulevée par cet article sur le cas colombien, justement.
L’annonce d’une conférence qui se tiendra prochainement à l’Université de Strasbourg (voir le programme) m’a fait connaître une partie des travaux de Liora Lazarus, professeure de droit à l’Université d’Oxford. Cette dernière travaille depuis longtemps sur les questions relatives au droit et à la sécurité. Un texte de sa part, rédigé en 2010 et publié en 20121, intitulé « The Right to Security – Securing Rights or Securitising Rights » (Le droit à la sécurité – sécuriser les droits ou sécuritariser les droits) m’a semblé tout particulièrement visionnaire, lorsqu’on le lit à la lumière des récents événements terroristes sur le sol français.
Je ne résiste pas à vous livrer ici la traduction personnelle (et donc perfectible) d’une section de son article, intitulée Rhetorical expressions of the right to security (les expressions rhétoriques du droit à la sécurité).
Rhetorical expressions of the right to security
Les lecteurs ne seront pas surpris d’apprendre que le droit à la sécurité est souvent mentionné dans les discussions relatives à la « guerre contre le terrorisme ». On recourt au droit pour justifier les mesures coercitives anti-terroristes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des États-Unis, ou même pour justifier l’invasion militaire ou les réponses en Afghanistan2, au Kosovo3, au Pakistan4, et dans le cas de la Colombie, en Équateur5. Il y a beaucoup d’exemples, mais deux d’entre eux démontrent particulièrement bien ce point. Lors de l’exposé de la politique anti-terroriste de l’Union Européenne, Franco Frattini déclara : « Notre objectif politique reste à trouver le juste équilibre entre le droit fondamental à la sécurité des citoyens, qui est en premier lieu le droit à la vie, et les autres droits des individus, y compris le droit à la vie privée et les droits procéduraux »6. De même au Royaume-Uni, à propos de politique anti-terroriste en 2006, John Ried, ancien ministre de l’Intérieur, déclara : « Dans la mesure où nous sommes confrontés à une menace d’assassinat de masse, nous devons accepter que les droits individuels dont nous jouissons devront s’équilibrer avec le droit collectif à la sécurité, à la protection de la vie et de l’intégrité physique que nos citoyens exigent. »7
Les hommes politiques ne sont pas les seuls à tenir ce langage. Les citoyens aussi articulent le droit à la sécurité par rapport à la « guerre contre la terreur ». Comme l’écrit Emily Cochrane dans le Carstairs Courier en Alberta :
« Le Canadian Charter of Rights and Freedoms…, déclare le droit à la sécurité des personnes. Lorsque des membres d’une organisation terroriste Taliban firent s’écraser des avions dans une attaque stratégique contre l’Amérique le 9/11, en tuant 2,973 personnes, ceux qui ont soutenu ces actions et ceux qui les ont abrité, ont perdu leur droit à la sécurité tout comme ils ont causé la perte de la vie de tant d’autres personnes. Le peuple des États-Unis a un droit à la sécurité – de vivre sans peur, et le seul moyen d’y parvenir était de neutraliser la menace à la source. »8
Ces références nous apprennent deux choses importantes : premièrement que le droit à la sécurité est mentionné pour renforcer la rhétorique politique dans une situation de conflit militaire et de guerre contre le terrorisme, d’une manière subtile et importante. Ce processus de légitimation (et peut-être de désinfection) par référence au discours sur les droits est ce que nous pourrions appeler une « conformation de la sécurité au droit » (righting security). Le cadrage du droit sur la sécurité permet aux politiques de faire passer leurs actions coercitives comme le corrélat nécessaire d’un droit. En d’autres termes, la recherche de la sécurité n’est pas seulement un choix politique en vertu d’un bien public, c’est l’accomplissement d’un devoir imposé à l’État par le droit fondamental de chaque individu à la sécurité.
De manière toute aussi cruciale, présenter de telles actions de l’État comme ayant été motivées par notre droit fondamental est au cœur de la rhétorique du « rééquilibrage » entre la sécurité et les droits de l’homme. Cette langue du rééquilibrage oppose de manière générale le droit à la sécurité de la majorité aux droits des minorités qui pourraient être violés.
L'« altérité » intrinsèque dans ce rééquilibrage rhétorique est bien illustré par l’ancien Procureur général Lord Goldsmith, qui a fait valoir qu’il est difficile de trouver un « calcul utilitaire simple pour trouver l’équilibre entre le droit à la sécurité du plus grand nombre et les droits de quelques uns »9. Néanmoins, les politiques sont en désaccord quant à l’importance du droit à la sécurité, et donc savoir où situer l’équilibre entre la sécurité et les droits de la défense qui lui sont rivaux. Alors que John Reid croit que « le droit à la sécurité, à la protection de la vie et de la liberté, est et doit être le droit fondamental sur lequel tous les autres doivent s’appuyer »10, Sir Menzies Campbell11 note que tandis que le public « a un droit à la sécurité », il « a aussi un droit à la sécurité contre la puissance de l’État »12. Pourtant, une telle définition de la sécurité comme un droit de la défense contre l’intervention d’État est, dans la rhétorique politique, moins couramment utilisée que la dimension positive du droit issue des devoirs coercitifs de l’État.
Ces idées divergentes à propos du droit à la sécurité, et son poids dans la balance entre sécurité et liberté, joue directement sur la manière dont les gouvernements renforcent les pouvoirs de police et évaluent l’activité militaire devant une menace sécuritaire. Il y a très peu de clarté ou de conseil sur la manière d’équilibrer le droit à la sécurité là où il est invoqué pour légitimer la force de l’État aussi bien dans le contexte national qu’international. Cette situation est problématique parce que la portée du droit à la sécurité, son poids par rapport à d’autres droits, ses limites admissibles, et les devoirs corrélatifs qu’il impose à l’État, sont toutes des questions auxquelles il faut répondre avant de savoir comment les « équilibres » pourraient être atteints.
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Voir Liora Lazarus, « The Right to Security – Securing Rights or Securitising Rights », dans : Rob Dickinson et al., Examining Critical Perspectives On Human Rights, Cambridge : Cambridge Univ. Press, 2012, p. 87-106. ↩︎
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E. Cochrane, Troops deserve our support, Carstairs Courier (Alberta), 6 November 2007. ↩︎
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The Vancouver Sun, "Yeltsin’s final fling: The Russian leader, often portrayed in the West as a boorish drunk, had substance that belied his unvarnished style", 27 January 2001: "The Kosovo conflict demonstrated the worst political tendencies and double standards of modern Europe. It was claimed, for example, that human rights were more important than the rights of a single state. But when you violate the rights of a state, you automatically and egregiously violate the rights of its citizens, including their rights to security". ↩︎
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The Press Trust of India, "Pak should give firm assurance against abetting terrorism", 30 December 2001: "Stating that terrorism had crossed the lakshman rekha (the limit of patience) with the December 13 attack on Indian Parliament, Advani said, no sovereign nation which is conscious of its right to security can sit silent. It has to think as to what steps need to be taken to check this menace."" (Quoting India’s Federal Home Minister L. Advani in a programme on national broadcaster, Doordarshan). ↩︎
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BBC Worldwide Monitoring, "Colombia defends its incursion into Ecuador" 23 March 2008: Communique issued by the Presidency of the Republic in Bogota on 22 March. "The Colombian Government hereby expresses:. 1/ Its full observance of the decisions adopted by the OAS. 2/ Reminds the world that the camp of alias Raul Reyes was a site of terrorists who acted. ↩︎
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European Commissioner responsible for Justice, Freedom and Security "EU counter-terrorism strategy" European Parliament, 5 September 2007, Speech/07/505. ↩︎
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J. Reid, "Rights, security must be balanced", Associated Press Online, 16 August 2006. ↩︎
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Cochrane, Troops deserve our support. ↩︎
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Full text of speech reported by BBC News “Lord Goldsmith’s speech in Full” 25 June 2004, available at news.bbc.co.uk (accessed 14 September 2010). ↩︎
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- Full text of speech reported by BBC News “Reid urges human rights shake-up”, 12 May 2007, available at news.bbc.co.uk (accessed 14 September 2010).
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(NdT.:) député au parlement du Royaume-Uni, voir notice Wikipedia. ↩︎
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Speech made in the House of Commons debates into extending the limits of pre-charge detention, 25 July 2007, HC Deb., vol. 463, col. 851. Ironically, this framing of security as a defensive right against state action was part of the rationale behind the Second Amendment of the US Constitution which allowed for an armed citizenry to defend against abuses by undemocratic government (L. Emery, "The Constitutional right to keep and bear arms" 28(5) Harvard Law Review (1915) 473, 476). ↩︎
17.07.2014 à 02:00
Entraînement trail, autour de Gérardmer
Au cas où parmi les lecteurs de ce blog certains ne sauraient pas où aller courir, je compte proposer quelques parcours de trail que j’ai testé au moins deux ou trois fois. Aujourd’hui, une cuvée personnelle sur les hauteurs de Gérardmer. Vous aurez de même l’occasion de croiser les pistes de la station de trail gérômoise, dont j’aurai l’occasion de parler ultérieurement. Ce parcours a une vocation à la fois touristique et sportive. Il est adapté au traileurs débutants qui, sans forcer dans les montées où les passages peuvent être techniques, pourront assez facilement arriver au bout. Il vous mènera vers les « écarts » gérômois. Vous admirerez quelques anciennes fermes remarquables ainsi que des points de vues originaux et peu fréquentés.
Commentaires
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- **Km 0 - 2,5—** Le parcours débute doucement en guise d'échauffement. Depuis le Square Briffaut, on longe la rive du lac de Gérardmer, en passant par le sentier du Tour du Lac. Toutefois, attention aux promeneurs au km 2 : le passage est rocheux et étroit. Si cette solution ne vous tente pas, il est possible de passer par la route, légèrement en amont.
- **Km 2,5 - 3,5—** Montée de la Cascade de Mérelle. Sur un chemin romantique (assez humide et glissant par moment) on remonte le ruisseau de Mérelle, jusque sa cascade. Au delà de cette dernière, il est possible de reprendre la course progressivement pour enchaîner jusqu'au sommet. Cette section est assez technique : sol rocailleux et humide.
- **Km 3,5 - 6—** Une section typique des hauts gérômois avec trois écarts remarquables : Frémont, Le Pré Chaussotte, Noirupt. Le chemin monte progressivement jusqu'au premier sommet du parcours. Aucune difficulté de terrain, chemin large.
- **km 6 - 9,5—** Descente jusqu'au Col de Sapois, puis jonction jusqu'au Col du Haut de la Côte. Une section très rapide au début, si on pousse un peu le rythme de la descente, il sera possible ensuite de récupérer doucement sur le chemin de l'Urson. Pas de difficulté, on peut en profiter pour se nourrir un peu.
- **km 9,5 - 12,7—** L’endurance est la clé de cette section longue et progressive. On emprunte les pistes de ski nordique de Gérardmer jusqu'au lieu-dit les Hautes Vannes. Garder de l'énergie sous la semelle pour enchaîner la section suivante.
- **km 12,7 - 13,9—** La montée vous mènera jusqu'au chalet-refuge de la Croix Claudé. Le chemin est tantôt rocailleux, herbeux et humide. Les plus aguerris pourront courir, au moins par moment, mais attention à la longueur... et le parcours n'est pas fini...
- **km 13,9 - 15,6—** La crête la plus sympathique du parcours puisque, en cas de beau temps et à partir de la Roche des Bioqués, on pourra admirer la superbe vue sur la vallée du Chajoux, l'une des deux vallées de la commune de La Bresse. Le sentier est terreux et rocailleux, et se termine en pente douce jusqu'à la reprise vers le sommet de Grouvelin
- **km 15,6 - 17,3—** Montée puis descente du sommet de Grouvelin vers la ferme de Grouvelin. N'hésitez pas à marquer un arrêt au sommet, à la table d'orientation (1137m)!
- **km 17,3 - 21,3—** Sur chemin large, descente vers la Mauselaine à travers les piste de ski alpin de Gérardmer. Vue sur la vallée de Gérardmer... Attention aux cuisses!
- **km 17,3 - 22—** Après un peu de bitume (inévitable), descente assez technique par la Roche du Rain. Attention aux promeneurs en sens inverse (ou aux traileurs qui terminent l'un des parcours de la station de Trail!). Sentier rocailleux et terreux.
- **km 22 - fin—** Retour dans la ville de Gérardmer, en évitant le centre, jusqu'au Square Briffaut.
- Longueur : 23,56 km
- Denivelé positif cumulé : 998 m
- Denivelé négatif cumulé : 991 m
- Altitude maxi : 1129 m
- Altitude mini : 659 m
- Voir la carte du parcours
Infos
14.07.2014 à 02:00
Faire du sport librement avec Turtle Sport
Après avoir cherché un cardio-fréquencemètre + GPS fiable et qui ne nécessite pas de connexion à un réseau social quelconque, il faut aussi avoir un bon logiciel capable de lire les traces et utiliser les informations récoltées durant la course. Sous GNU/Linux, un logiciel qui fait parler de lui, c’est Turtle Sport.
Qu’est-ce que Turtlesport ?
Turtlesport est un logiciel sous licence GNU LGPL. Il n’est pas exclusivement réservé à GNU/Linux et tourne aussi bien sous MSWindows que sous MACOS. Un logiciel sympathique, donc, puisque, en profitant d’une communauté élargie, il est traduit en 9 langues.
Pour reprendre son descriptif, Turtle Sport est « un logiciel pour communiquer avec les produits Garmin fitness (forerunner and edge) ». En réalité, il est capable de lire des formats de fichiers comme .fit
, .gpx
, .tcx
, .xml
. etc. Donc, si vous avez un dispositif capable de produire de tels fichiers et que vous pouvez les récupérer, il suffit ensuite de les importer. Turtlesport peut néanmoins communiquer avec les dispositifs Garmin de manière assez efficace, d’autant plus que les distributions GNU/Linux sont capables de le faire même nativement. Pour ce qui me concerne, je connecte ma montre Garmin Forerunner et Turtle Sport me liste les courses effectuées.
Le reste est à l’avenant : on navigue entre les courses par exemple sur le mode d’un agenda, et après avoir entré vos données personnelles (fréquence cardiaque max, taille, poids, etc) vous pouvez commencer à travailler les aspects statistiques et les performances. Les fonds de cartes, quant à eux sont au choix : de Google Map à OpenStreetMap…
Enfin, si vous désirez partager votre course avec un de vos correspondants, il est possible de la lui envoyer par courriel par exemple sous la forme d’un fichier GPX (exporté) ou d’un lien Googlemap en un clic directement depuis Turtle Sport. Cela présente aussi l’avantage de disposer du fichier GPX qui, lui, est lisible sur de nombreux sites dédiés au partage de tracés : ainsi vous choisissez ce que vous voulez partager sur Internet…
23.05.2014 à 02:00
Vosges opération libre
Vosges Opération Libre : voilà, c’est fini… et c’était formidable ! En commençant ce projet, je n’aurais jamais parié sur autant d’enthousiasme de la part des participants et des visiteurs !
Le week-end des 17 et 18 mai 2014, près de 200 visiteurs sont venus se joindre aux membres du collectif d’associations et de SSLL qui présentaient à Gérardmer un panel très complet du Libre, de ses enjeux et de ses applications dans les domaines de la culture, de la technique et des données ouvertes. Profitant au mieux du cadre ensoleillé de la Villa Monplaisir et de l’Espace Lac, les visiteurs ont pu assister à des conférences de premier ordre, adaptées au Grand Public, et consulter sur leurs stands plusieurs associations et SSLL, et même participer à des ateliers thématiques. Le partage et la collaboration furent à l’honneur, qu’il s’agisse des données cartographiques, de la connaissance, et jusque dans les domaines les plus techniques de l’impression 3D, de la scannerisation, des réseaux…
Le public aura de même apprécié le grand dynamisme contagieux qui règne dans le Libre. Le symptôme est une prédiction: attendez-vous dans les prochaines saisons à d’autres événements fortement liés à cette première session introductive! Pari gagné !
31.03.2014 à 02:00
La renaissance des communs
De nombreux domaines de notre patrimoine commun sont actuellement en état de siège : l’eau, la terre, les forêts, les pêcheries, les organismes vivants, mais aussi les œuvres créatives, l’information, les espaces publics, les cultures indigènes… Pour proposer une réponse aux multiples crises, économiques, sociales et environnementales, que connaît la notre société actuelle, David Bollier invite à revenir sur cette notion de « communs », un ensemble de pratiques sociales collectives que la modernité industrielle a fait progressivement disparaître. Aujourd’hui, les communs doivent être appréhendés non comme des ressources dont tout le monde aurait la libre jouissance, mais comme un système de coopération et de gouvernance permettant de préserver et de créer des formes de richesse partagée. L’auteur montre comment ils peuvent remédier à nos maux économiques en. Car Cette approche, mettant en avant une théorie plus riche de la valeur que l’économie conventionnelle, implique de nouveaux modèles de production, des formes plus ouvertes et responsables de participation des citoyens ainsi qu’une culture d’innovation sociale. C’est ce dont témoignent les actions et initiatives des différents mouvements des « commoneurs » à travers le monde, déterminés à construire des alternatives vivantes et fonctionnelles à l’étau des grandes technocraties publiques et privées.
Cet ouvrage devrait permettre d’éclairer et de promouvoir l’enjeu des communs aussi bien auprès des universitaires et des élus que des militants associatifs et autres citoyens engagés.
Bollier, David. La renaissance des communs: pour une société de coopération et de partage. Traduit par Olivier Petitjean, C. L. Mayer, 2014.
Lien vers le site de l’éditeur: http://www.eclm.fr/ouvrage-364.html
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