01.05.2018 à 02:00
LibreOffice Writer, c'est stylé!
En ce début de printemps 2018, voici une traduction et adaptation d’un manuel sur LibreOffice Writer et (surtout) les styles ! LibreOffice Writer, c’est stylé! est une publication Framabook. Il s’agit d’un projet de longue date, que j’ai le plaisir de voir aboutir, enfin !
Halte aux manuels bourrés de procédures qui transforment les logiciels en cliquodromes. Pour changer, laissez-vous guider vers la compréhension des règles de mise en page et de la typographie, à travers l’usage des styles dans LibreOffice Writer. L’objectif est de vous aider à vous concentrer sur le contenu de vos documents, gagner en rapidité et en précision, tout en vous formant à l’automatisation de la mise en forme.
Cet ouvrage s’adresse aux utilisateurs débutants mais ayant déjà fréquenté un logiciel de traitement de texte. Quels choix de polices et d’interlignage devez-vous faire ? Comment créer des styles et les enchaîner correctement ? À quoi servent les styles conditionnels ? Paragraphes, listes, tableaux, titres, et hiérarchie des styles, toutes ces notions n’auront plus de secret pour vous. Voici un aperçu unique de LibreOffice Writer, de ses fonctionnalités importantes et de ses capacités.
Vous pouvez acheter, télécharger, consulter librement cet ouvrage sur Framabook.org.
20.04.2018 à 02:00
Justice digitale
Remplacement des avocats par des robots, disparition des notaires, résolution des conflits en ligne, justice prédictive, état civil tenu par la blockchain, généralisation des contrats en bitcoins échappant à tout contrôle (et à toute taxation) : le numérique n’en finit pas de bouleverser la justice en inquiétant les uns et en enthousiasmant les autres. Plutôt que de proposer un bilan de ces innovations, nécessairement prématuré, ce livre tente de situer l’épicentre anthropologique d’une déflagration provoquée par l’apparition d’une nouvelle écriture qu’il faut bien désigner comme une révolution graphique. La justice digitale alimente un nouveau mythe, celui d’organiser la coexistence des hommes sans tiers et sans loi par un seul jeu d’écritures, au risque d’oublier que l’homme est un animal politique.
Garapon, Antoine, et Jean Lassègue. Justice digitale. Révolution graphique et rupture anthropologique. PUF, 2018.
Lien vers le site de l’éditeur : https://www.puf.com/content/Justice_digitale
31.03.2018 à 02:00
Utopie du logiciel libre
Né dans les années 1980 de la révolte de hackers contre la privatisation du code informatique, le mouvement du logiciel libre a peu à peu diffusé ses valeurs et ses pratiques à d’autres domaines, dessinant une véritable « utopie concrète ». Celle-ci a fait sienne plusieurs exigences : bricoler nos technologies au lieu d’en être les consommateurs sidérés, défendre la circulation de l’information contre l’extension des droits de propriété intellectuelle, lier travail et accomplissement personnel en minimisant les hiérarchies. De GNU/Linux à Wikipédia, de la licence GPL aux Creative Commons, des ordinateurs aux imprimantes 3D, ces aspirations se sont concrétisées dans des objets techniques, des outils juridiques et des formes de collaboration qui nourrissent aujourd’hui une nouvelle sphère des communs. Dans cette histoire du Libre, les hackers inspirent la pensée critique (d’André Gorz à la revue Multitudes) et les entrepreneurs open source côtoient les défenseurs des biens communs. De ce bouillonnement de pratiques, de luttes et de théories, l’esprit du Libre émerge comme un déjà là propre à encourager l’inventivité collective. Mais il est aussi un prisme pour comprendre comment, en quelques décennies, on est passé du capitalisme de Microsoft – la commercialisation de petites boîtes des biens informationnels protégés par des droits de propriété intellectuelle – au capitalisme numérique des Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple), fondé sur l’exploitation de nos données et la toute puissance des algorithmes.
Broca, Sébastien. Utopie du logiciel libre. Éditions le Passager clandestin, 2018.
Lien vers le site de l’éditeur : http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/poche/utopie-du-logiciel-libre.html
31.03.2018 à 02:00
Sur quoi reposent nos infrastructures numériques ?
Aujourd’hui, la quasi-totalité des logiciels couramment utilisés sont tributaires de code dit « open source », créé et maintenu par des communautés composées de développeurs et d’autres talents. Ce code peut être repris, modifié et utilisé par n’importe qui, entreprise ou particulier, pour créer ses propres logiciels. Partagé, ce code constitue ainsi l’infrastructure numérique de la société d’aujourd’hui… dont les fondations menacent cependant de céder sous la demande !
En effet, dans un monde régi par la technologie, qu’il s’agisse des entreprises du Fortune 500, du Gouvernement, des grandes entreprises de logiciel ou des startups, nous sommes en train d’accroître la charge de ceux qui produisent et entretiennent cette infrastructure partagée. Or, comme ces communautés sont assez discrètes, les utilisateurs ont mis longtemps à en prendre conscience.
Tout comme l’infrastructure matérielle, l’infrastructure numérique nécessite pourtant une maintenance et un entretien réguliers. Face à une demande sans précédent, si nous ne soutenons pas cette infrastructure, les conséquences seront nombreuses.
L’entretien de notre infrastructure numérique est une idée nouvelle pour beaucoup, et les problèmes que cela pose sont mal cernés. Dans cet ouvrage, Nadia Eghbal met au jour les défis uniques auxquels sont confrontées les infrastructures numériques et comment l’on peut œuvrer pour les relever.
Eghbal, Nadia. Sur quoi reposent nos infrastructures numériques ?, Lyon, Framasoft & Open Editions, 2017.
Lien vers le site de l’éditeur : https://framabook.org/sur-quoi-reposent-nos-infrastructures-numeriques/
31.03.2018 à 02:00
Le travail invisible des données
Ouvertes, massives, brutes… les données sont aujourd’hui au coeur de nombreux débats. Les optimistes y voient une ressource naturelle dont la récolte et la circulation sont en passe de révolutionner l’innovation et la démocratie, tandis que les pessimistes les dépeignent comme le carburant de mécanismes qui ne profiteront qu’aux puissants et renforceront les inégalités. Face aux enthousiasmes et aux affolements, face au vocabulaire de la transparence, de la fluidité et de l’automatisation qu’ils mobilisent, ce livre fait un pas de côté et défend la nécessité d’étudier les modalités concrètes de la production et de la circulation des données. Les données ne tombent en effet jamais du ciel. Elles n’affleurent pas non plus sous le sol des organisations. En amont de leurs traitements si prometteurs ou inquiétants, elles font l’objet d’un travail dont la nature, l’organisation et les processus mêmes qui mènent à son invisibilité restent à explorer. En articulant les apports de la sociologie des sciences et des techniques, de l’histoire, de l’anthropologie de l’écriture, de la sociologie du travail et des accounting studies, l’ouvrage compose un outillage conceptuel et méthodologique original pour interroger au plus près ce travail des données, qui est devenu central dans les entreprises et les administrations à partir de la fin du XIXe siècle.
Denis, Jérôme, et Delphine Gardey. Le travail invisible des données. Éléments pour une sociologie des infrastructures scripturales. Presses des Mines - Transvalor, 2018.
Lien vers le site de l’éditeur : https://www.pressesdesmines.com/produit/le-travail-invisible-des-donnees/
24.03.2018 à 01:00
Vie privée, informatique et marketing dans le monde d'avant Google
En 1969, Paul Baran affirmait: « Quelle belle opportunité pour l’ingénieur informaticien d’exercer une nouvelle forme de responsabilité sociale ». En effet, il y a presque 70 ans, les interrogations sociales au sujet du traitement informatique des données personnelles étaient déjà sur le devant de la scène.
Voici le résumé d’un assez long texte, écrit début mars 2018, que vous pouvez lire en version HTML ou récupérer en PDF sur HAL-SHS.
Il est notable que les monopoles de l’économie numérique d’aujourd’hui exploitent à grande échelle nos données personnelles et explorent nos vies privées. Cet article propose une mise au point historique sur la manière dont se sont constitués ces modèles : dès les années 1960, par la convergence entre l’industrie informatique, les méthodes de marketing (en particulier le marketing direct) et les applications en bases de données. Les pratiques de captation et d’exploitation des données personnelles ont en réalité toujours été sources de débats, de limitation et de mises en garde. Malgré cela, le contrôle social exercé par la segmentation sociale, elle-même imposée par le marketing, semble être une condition de l’avènement d’une forme d’économie de la consommation que de nombreux auteurs ont dénoncé. Peut-on penser autrement ce capitalisme de surveillance ?
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