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03.05.2025 à 01:25

Macron va lancer une convention citoyenne sur les temps de vacances et les horaires scolaires

FRANCE24

Après la convention citoyenne sur le climat et celle sur la fin de vie, le chef de l'Etat va demander à un panel de citoyens de plancher sur une troisième convention, a indiqué l'Elysée confirmant une information du Parisien. "Il me paraît nécessaire que l'on travaille à faire en sorte que l'organisation des journées de nos élèves soit plus favorable à leur développement et aux apprentissages, qu'un équilibre soit trouvé aussi pour faciliter la vie des familles", a indiqué le président au journal. La question du nombre de semaines de vacances sera également abordée. "La France a des vacances plus longues que dans beaucoup de pays", avait indiqué le chef de l'Etat en février. "Il y a beaucoup de pays qui ne partent en vacances qu'à partir du 14 juillet. On a des vacances qui sont très très longues l'été. Les enfants qui ne sont pas accompagnés par leurs familles vont perdre souvent du niveau scolaire (...) Le temps des enfants, c'est quelque chose qu'on va ouvrir, mais il faut que ce soit un peu discuté", avait-il dit. En France, une année scolaire est composée de 36 semaines au moins de classe, et de 16 semaines de vacances. "La convention citoyenne m'a semblé être l'outil de consultation des Français le plus adapté, car c'est une question très complexe qui nécessitera de dégager de nombreux consensus entre tous ceux qui sont touchés par ce vaste sujet, comme les parents, la communauté éducative y compris périscolaire, les collectivités locales et même les professionnels du tourisme", a ajouté le chef de l'Etat. Pour Emmanuel Macron, le champ de l'éducation permet en outre d'envisager des réformes sans passer par la case parlement où son camp ne dispose pas de la majorité, la plupart des dispositions sur l'Ecole relevant du domaine réglementaire. Lors de ses voeux pour l'année 2025, Emmanuel Macron avait laissé entrevoir le lancement d'une nouvelle convention citoyenne, ou l'organisation d'un referendum, en disant que les Français seraient amenés à "trancher" sur des sujets déterminants. "Hors sujet" Comme pour la fin de vie, M. Macron a décidé de confier l'organisation de cette convention citoyenne au Conseil économique, social et environnemental (Cese). "Le malaise démocratique ressenti par nos concitoyens est aussi une crise de l'efficacité de l’action publique. Et c'est là que la démocratie participative et sociale prend tout son sens en apportant le matériau nécessaire pour des politiques publiques mieux construites, plus applicables, mieux acceptées", a déclaré son président Thierry Beaudet. En choisissant l'expression des "temps de l'enfant", Emmanuel Macron évite de reprendre celle des "rythmes scolaires", une réforme conflictuelle avec l'instauration de la semaine de quatre jours et demi à l'école mise en oeuvre au début du quinquennat de François Hollande et sur laquelle l'ex-ministre Vincent Peillon avait fini par se casser les dents. Dès à présent, l'initiative présidentielle s'est attiré les foudres du principal syndicat enseignant des collèges et lycées. "C'est un hors-sujet de la part du Président de la République sur les questions d'éducation", a déclaré à l'AFP Sophie Vénétitay secrétaire générale du Snes-FSU. "Il fait diversion pour ne pas s'occuper des urgences et masquer l'état de l'école qui s'effondre: on manque de professeurs, on a les classes les plus chargées d'Europe..." "On considère aujourd'hui que le système éducatif est arrivé à un point de rupture, et qu'il nous faut absolument repenser l'école dans ses attentes, dans ses objectifs, et ça doit être un débat de société", salue au contraire Grégoire Ensel, vice-président des parents d'élèves de la FCPE. "On doit repenser la question des rythmes scolaires (...) Mais nous demandons à ce qu'il y ait une approche beaucoup plus globale de l'enfant. Il y a plein d'autres sujets à aborder : la question de la mixité sociale et scolaire, celle du handicap, celle des effectifs dans les classes", met en avant M. Ensel.

03.05.2025 à 01:15

NBA: Popovich quitte le banc des Spurs, la fin d'une époque

FRANCE24

"Coach Pop" a marqué l'histoire de la NBA en étant resté à la tête des Texans depuis 1996, soit un record de 29 saisons, et particulièrement les suiveurs français, qui l'ont vu faire gagner Tony Parker et veiller aux débuts du diamant Victor Wembanyama. "Coach, merci pour votre sagesse, pour votre leadership, pour l'environnement que vous avez créé... Plus important encore, parce que vous êtes une personne incroyable dont on peut s'inspirer. Ca a été un honneur de faire partie de ces 29 saisons", a salué le géant français (2,24 m) sur ses réseaux sociaux. L'annonce de vendredi suit une longue période de flou, Popovich (76 ans) ayant été mis au repos depuis un AVC au mois de novembre, laissant les rênes de l'équipe à son ancien adjoint Mitch Johnson, qui a été confirmé dans la foulée à la tête de l'équipe. Popovich va devenir "président des opérations basket", ont expliqué les Spurs. "Bien que mon amour et ma passion pour le jeu restent intacts, j'ai décidé de quitter mes fonctions d'entraîneur principal", a dit Popovich, cité dans un communiqué de la franchise. "Je serai à jamais reconnaissant envers les joueurs, les coaches, le staff et les fans qui m'ont permis de rester leur entraîneur en chef aux Spurs et je suis heureux d'avoir la possibilité de continuer à aider notre organisation, notre communauté et notre ville qui sont si importantes pour moi." Nouvelle alerte en avril Popovich a donc passé 29 saisons au poste d'entraîneur des Spurs, menant les Texans à cinq titres (1999, 2003, 2005, 2007 et 2014) dont les quatre derniers avec le meneur français Tony Parker. Il a remporté 1.422 matches à la tête des Spurs, là aussi un record. "Coach Pop a profondément marqué la famille Spurs et le basket", a déclaré en hommage le président des Spurs Peter J. Holt. "Les titres et les distinctions ne suffisent pas à traduire l'influence qu'il a pu avoir sur tellement de personnes." Après ce qui avait été annoncé comme un "léger AVC" en novembre dernier, Popovich avait connu une autre alerte médicale au mois d'avril. Les Spurs ont manqué les play-offs pour la sixième saison consécutive mais ont avancé dans leur reconstruction autour du joyau Victor Wembanyama en recrutant au mois de février le meneur All-Star De'Aaron Fox. Les Texans ont aussi vu leur arrière-meneur Stephon Castle être élu meilleur rookie de l'année en début de semaine, lui qui s'est distingué en l'absence ces dernières semaines de Wembanyama (thrombose) et de Fox (main). Johnson confirmé La montée en puissance de San Antonio programmée pour les prochaines saisons se fera donc sous le contrôle de Mitch Johnson, le 19e coach de l'histoire de la franchise. "Nous sommes très heureux que Mitch Johnson devienne notre nouvel entraîneur, a commenté Holt. Durant la décennie qu'il a passée au sein de l'équipe, nous avons pu voir que Mitch possédait les valeurs, l'équilibre nécessaire et le potentiel pour nous diriger dans l'avenir." Johnson, Américain âgé de 38 ans, avait rejoint les Spurs en 2016 comme assistant-coach pour l'équipe de développement à Austin. Il était l'adjoint de Popovich depuis six saisons, et le N.1 derrière "Pop" dans la hiérarchie depuis 2020. "Je suis heureux et honoré de me voir offrir cette incroyable opportunité", a-t-il commenté, cité dans un communiqué. Johnson est le dernier d'une longue liste de techniciens formés par Popovich, formidable éducateur de coachs et de joueurs. Au début de la saison en cours, quatre des trente entraîneurs de la NBA avaient déjà travaillé sous les ordres de Popovich, qui avait également formé la pionnière Becky Hammon, à présent à la tête des Las Vegas Aces en WNBA. Les carrières de Tim Duncan, Manu Ginobili et Tony Parker, ainsi que les débuts victorieux de Kawhi Leonard sont associés à Popovich qui, avec ses qualités de leader, avait aussi mené l'équipe américaine au titre olympique à Tokyo en 2021.

03.05.2025 à 01:13

Plus de 20 frappes israéliennes à travers la Syrie, "les plus violentes" cette année (ONG)

FRANCE24

L'agence officielle syrienne Sana a annoncé qu'un "civil" avait été tué, l'armée israélienne confirmant de son côté avoir visé des infrastructures militaires près de la capitale de la Syrie, pays avec lequel Israël est toujours en état de guerre. "Plus de 20 frappes israéliennes ont visé des entrepôts et des sites militaires à Deraa, près de Damas et dans les région de Hama et de Lattaquié", avait annoncé plus tôt l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un vaste réseau de source dans le pays en guerre. L'ONG a estimé qu'elles étaient "les plus violentes depuis le début de l'année". Des journalistes de l'AFP dans la capitale ont entendu le vrombissement des avions et plusieurs détonations. Sana, qui avait rapporté plusieurs actions près de Damas et à travers le pays, a précisé qu'"un civil a(vait) été tué dans les frappes de l'aviation israélienne aux abords de Harasta, près de Damas", Depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre, Israël, qui considère les nouvelles autorités avec méfiance, a mené des centaines d'attaques contre des sites militaires en Syrie, affirmant vouloir empêcher que des armes ne tombent entre les mains des nouvelles autorités qu'il qualifie de "jihadistes". Israël a également envoyé des troupes dans une zone démilitarisée du plateau du Golan. Avertissement Vendredi à l'aube, Israël avait annoncé avoir bombardé près du palais présidentiel d'Ahmad al-Chareh, en guise d'avertissement contre toute atteinte à la minorité druze de Syrie. Ce que la présidence syrienne a qualifié de "dangereuse escalade" a aussi été condamné par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Cela est survenu après des violences confessionnelles en début de semaine entre groupes armés liés au pouvoir syrien et combattants druzes qui ont fait plus de 100 morts près de Damas et dans le sud, voisin d'Israël, selon l'OSDH. Selon l'analyste indépendant Michael Horowitz, Israël "espère à la fois se trouver des alliés locaux, particulièrement dans le sud syrien, mais aussi peser dans la balance à un moment où le futur de la Syrie reste incertain". "C'est un message clair envoyé au régime syrien. Nous ne permettrons pas que des forces (syriennes) soient dépêchées au sud de Damas ou menacent de quelque manière que ce soit la communauté druze", ont affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israël Katz. "Terrain de jeu" Le Qatar a fustigé une "agression flagrante contre la souveraineté" de la Syrie et l'Arabie saoudite a "réaffirmé son rejet catégorique des agressions israéliennes sapant la stabilité" de la Syrie. "La Syrie ne doit pas devenir le terrain de jeu des tensions régionales" a mis en garde l'Allemagne, appelant le nouveau pouvoir syrien à assurer "la protection de la population civile" et "tous les acteurs" à "la plus grande retenue". Israël avait menacé d'agir "avec force" si Damas ne protégeait pas sa communauté druze. Depuis l'arrivée au pouvoir, le 8 décembre, d'une coalition menée par des islamistes sunnites, Israël a pris fait et cause pour les druzes de Syrie. Cette communauté ésotérique, issue d'une branche de l'islam chiite, est également implantée en Israël et au Liban. Dans ce contexte, M. Chareh a reçu vendredi à Damas le chef druze libanais Walid Joumblatt, qui avait appelé ses coreligionnaires en Syrie à "refuser l'ingérence d'Israël". L'OSDH a également fait état vendredi de quatre combattants druzes tués dans la journée dans une frappe de drone dans la province de Soueïda, bastion de la minorité druze dans le sud, sans en préciser l'origine. "Terrifiés" Lundi et mardi, des violences à Jaramana, en banlieue de Damas à majorité druze, à Sahnaya, à 15 kilomètres de la capitale, où vivent des druzes et des chrétiens, et à Soueïda, ont fait 102 morts dans les deux camps, selon l'OSDH. Ces combats ont été déclenchés par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir à Jaramana, après la diffusion d'un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet. L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité du message. Jeudi soir, le plus influent chef religieux druze en Syrie, cheikh Hikmat al-Hajri, avait dénoncé une "campagne génocidaire" visant des "civils" de sa communauté. Les autorités syriennes, qui ont depuis réaffirmé leur "engagement ferme à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris la communauté druze", ont mis en cause des éléments échappant à son contrôle. Ces combats ont réveillé le spectre des massacres qui avaient fait début mars plus de 1.700 morts, en grande majorité des membres de la minorité alaouite, dont est issue le président déchu, dans l'ouest. Des accords entre Druzes et Damas avaient rétabli le calme. "Mais nous sommes terrifiés", a témoigné Arij, une habitante de Sahnaya âgée de 35 ans. "Beaucoup de chrétiens et de druzes ont fui pour Damas". burs-jos/nr

03.05.2025 à 01:07

Apple s'ouvre aux paiements hors de sa boutique d'applications, un tournant

FRANCE24

Le groupe a acté ce changement majeur en mettant à jour son règlement sur les applications, publié sur son site. Mercredi, la juge fédérale d'Oakland (Californie) Yvonne Gonzalez Rogers avait accusé la firme à la pomme de ne pas se plier à sa décision rendue il y a plus de trois ans et qui l'oblige théoriquement à ouvrir les iPhone à des boutiques d'applications concurrentes à la sienne. En septembre 2021, la magistrate avait estimé qu'Apple ne pouvait plus imposer aux éditeurs d'applis de passer par l'App Store, sa boutique en ligne, ainsi que par son système de paiement, qui prélève en moyenne une commission de 30%. L'exclusivité de l'App Store était jusqu'ici une immense source de revenus pour Apple. L'activité de services, qui comprend la boutique d'applications, les plateformes de streaming musical (Apple Music) et vidéo (Apple TV), ainsi que le stockage de données à distance (iCloud) pèse désormais 28% des revenus de l'entreprise. En Europe, le Règlement sur les marchés numériques ("Digital Markets Act" ou DMA), entré en vigueur l'an dernier, oblige les six plus gros acteurs mondiaux de la tech, dont Apple, à ouvrir leurs plateformes à la concurrence. Sous pression des régulateurs et de la justice, Apple avait déjà permis à certains éditeurs d'en passer par un autre système de paiement, via une page internet, mais prélevait encore 27% de commission. La nouvelle mouture du règlement ne mentionne pas de commission, ce qui signifie que le recours à une plateforme tierce est désormais sans frais. Le changement ne s'applique, en l'état, qu'aux Etats-Unis. Dans sa décision rendue mercredi, Mme Gonzalez Rogers ordonne notamment à Apple de ne plus prélever aucune commission sur les transactions réalisées hors de sa boutique d'applications. Elle lui intime également de ne plus envoyer de message aux usagers qui souhaitent passer par une boutique ou une application tierce, sauf pour leur indiquer qu'ils ne passent pas par l'App Store. "Un nouveau monde" Apple a expliqué, dans un message posté sur son site, que la mise à jour de son règlement visait à se mettre "en conformité avec une décision de justice aux Etats-Unis". Le groupe a indiqué qu'il prévoyait de faire appel. "La défaite d'Apple en justice ouvre un nouveau monde aux développeurs d'applications", a estimé, sur X (ex-Twitter), David Heinemeier Hansson, responsable technique de la société de création d'applis 37signals. "Des modèles économiques entiers étaient impossibles sous le régime des 30%" de commissions. "Les cartes sont rebattues", a abondé, sur X également, Hamza Alsamraee, fondateur de la start-up d'intelligence artificielle (IA) NewForm. Vendredi, la plateforme de streaming audio Spotify a annoncé qu'Apple l'avait autorisé à mettre à jour son application pour offrir désormais la possibilité de payer en dehors de l'App Store. "Si Apple perd des commissions sur l'App Store, ils pourraient essayer d'augmenter les revenus provenant d'autres sources, comme les frais imputés aux développeurs ou pour la publicité, ce qui pourrait créer de nouvelles difficultés" pour les clients de la société, prévient Jin-Hyuk Kim, professeur d'économie à l'université de Colorado. Avi Greengart, analyste du cabinet Techsponential, ne s'attend pas à ce que cette refonte "ait tant d'impact que cela sur le chiffre d'affaires d'Apple". "Apple Services bat des records trimestre après trimestre", dit-il, "parce qu'il y a de plus en plus d'appareils Apple en circulation et que les gens font de plus en plus de choses depuis leur téléphone". Sur l'exercice 2024, clôturé fin septembre, le chiffre d'affaires des services a frôlé les 100 milliards de dollars (96). "Pour les petits développeurs, l'App Store reste la meilleure façon de trouver des consommateurs sans avoir à investir les sommes que vont dépenser Epic Games ou Spotify pour mettre en place des moyens de paiement alternatifs", a jugé Carolina Milanesi, du cabinet Creative Strategies. "Et pour la plupart des consommateurs, les étapes supplémentaires (que nécessite le paiement hors du système Apple) ne valent pas le coup s'ils ne dépensent pas beaucoup", a-t-elle poursuivi. "C'est plus simple de passer par l'App Store."

03.05.2025 à 01:03

A Singapour, des élections à valeur de test pour le nouveau Premier ministre

FRANCE24

Le Parti d'action populaire (PAP), qui dirige le pays depuis 1959, détient une majorité écrasante de sièges au Parlement et il est peu probable qu'il perde le pouvoir. Mais dans l'opposition, le Parti des travailleurs attire progressivement davantage de soutien et a gagné des sièges ces dernières années. Quelque 2,76 millions d'électeurs sont appelés à désigner les 97 membres du Parlement monocaméral. Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 (00H00 GMT) et fermeront 12 heures plus tard. Des résultats sont attendus vers minuit (16H00 GMT). M. Wong, 52 ans, en poste depuis mai dernier, souhaite sortir renforcé de ce scrutin afin de prendre des mesures face à une situation économique mondiale incertaine. Récession "pas à exclure" Son arrivée au pouvoir, qui a ouvert une nouvelle ère après des décennies de domination de l'influente famille Lee, a coïncidé avec le fait que Singapour fait face à une série de défis. Le ministre du Commerce, Gan Kim Yong, a annoncé récemment que Singapour "ne (pouvait) pas exclure" une récession en 2025 en raison de l'incertitude causée par la hausse des droits de douane américains. M. Wong a appelé de son côté fin avril à une "restructuration majeure" de l'économie de la cité-Etat, pour résister à la "nouvelle tempête" résultant de la guerre commerciale déclenchée par le président américain Donald Trump. Le Premier ministre est aussi confronté à une opposition renforcée, qui fustige l'équipe gouvernementale en place pour ne pas avoir freiné la hausse du coût de la vie et des prix de l'immobilier, appelant également à davantage de voix alternatives au Parlement. Mais pour l'analyste politique Nydia Ngiow, le PAP a toujours été considéré comme un bouclier en cas de crise. De plus, selon elle, la guerre sur les droits de douane ne semble pas encore un facteur décisif dans l'attitude des électeurs. "Etant donné que les élections (législatives) à Singapour ont tendance à se concentrer sur des problèmes locaux, il est peu probable que la géopolitique façonne les décisions des électeurs", a-t-elle indiqué. Si le PAP est encore largement majoritaire, sa domination a été grignotée lors des dernières élections, avec un électorat, notamment les jeunes, désireux de se faire plus entendre. Le Parti des travailleurs avait ainsi réussi à obtenir dix des 93 sièges en jeu lors des élections de 2020, contre quatre précédemment. "Les jeunes électeurs seront un facteur dans certains quartiers. Contrairement aux électeurs plus âgés, ils sont prêts à écouter les deux partis et à prendre une décision éclairée", analyse P.N. Balji, ancien rédacteur en chef et observateur politique. Le Parti des travailleurs, devenu plus habile politiquement, espère poursuivre sur cette lancée avec une liste de candidats charismatiques, dont un avocat de premier plan. Le parti a fortement mobilisé lors de ses rassemblements pendant la campagne, tout comme lors des élections précédentes. En réponse aux critiques, le PAP a rappelé que l'Etat avait dépensé des milliards d'euros pour aider les citoyens à faire face à la hausse du coût de la vie, notamment par le biais d'aides financières et de bons d'épicerie.

03.05.2025 à 00:27

Les Australiens aux urnes, préoccupés par l'inflation et les droits de douane

FRANCE24

De part et d'autre du pays océanien, des localités désertiques aux villes côtières, les Australiens sont appelés à choisir entre les camps de deux vieux routiers de la vie politique nationale, le Premier ministre de centre gauche et son adversaire conservateur Peter Dutton. Le Parti travailliste d'Anthony Albanese semble favori, d'après les dernières enquêtes d'opinion. "Personne ne peut nier que nous sommes dans une époque incertaine. Et en des temps d'incertitude, nous voyons habituellement les électeurs se tourner vers les gouvernements sortants", rappelle la sondeuse Michele Levine de la société Roy Morgan. Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 (22H00 GMT vendredi) et le resteront jusqu'à 18H00 locales dans les différents fuseaux horaires que compte le pays-continent. A Sydney (sud-est), ils le seront de 22H00 GMT vendredi à 08H00 GMT samedi. Objectifs du scrutin: choisir les 150 membres de la prochaine législature de la chambre basse et renouveler environ la moitié du Sénat. M. Albanese, 62 ans, a promis de développer les énergies renouvelables, lutter contre la crise du logement et financer davantage le système de santé. "Dans les sondages, il y a beaucoup d'électeurs indécis. Nous devons soulever des montagnes", a-t-il admis vendredi, à la veille du scrutin. Peter Dutton, chef du Parti libéral, a, lui, prédit "beaucoup de surprises, siège après siège", affirmant n'avoir "pas rencontré un seul Australien lors de cette campagne qui ait dit aller mieux" qu'en 2022, lors des dernières législatives. Cet ancien policier de la brigade des stupéfiants de 54 ans dit vouloir réduire l'immigration, s'attaquer à la délinquance et se débarrasser d'une interdiction du nucléaire civil dans le pays. Effet Trump La campagne électorale a été bousculée dès ses premiers jours par l'offensive commerciale du président américain Donald Trump: l'Australie, alliée de longue date des Etats-Unis, fait l'objet de droits de douane américains de 10% sur une grande partie de ses marchandises. Certains sondages indiquent que le soutien aux conservateurs s'est amoindri en raison de la politique de Donald Trump, qualifié de "grand penseur" par M. Dutton au début de l'année. "Si je devais me battre avec Donald Trump ou n'importe quel autre dirigeant pour défendre les intérêts de notre nation, je le ferais en un éclair", a toutefois déclaré M. Dutton en avril, témoignant d'un changement de ton. Anthony Albanese a pour sa part condamné les surtaxes américaines, y voyant un acte d'"autodestruction économique" et un "geste indigne de la part d'un (pays) ami". L'économie préoccupe les électeurs, de nombreux ménages australiens peinant à faire face à l'augmentation des prix du lait, du pain, de l'électricité ou encore du pétrole. MM. Albanese et Dutton font tous deux valoir leurs origines populaires - sans être parvenus à donner le prix exact d'une douzaine d'œufs lors d'un débat télévisé. "On va faire les courses et, pour 50 balles (28 euros), on finit avec un petit sac. C'est juste intenable", expliquait à l'AFP le musicien Hus Sali, 69 ans, en amont du scrutin. Climat Les électeurs d'Australie, géant de la production de charbon, doivent aussi départager deux dirigeants aux visions contrastées sur le changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le gouvernement travailliste d'Anthony Albanese a promis de faire de l'Australie une superpuissance des énergies renouvelables même s'il a accordé des permis à de nouveaux projets miniers et des subventions à des industries polluantes. "Ils devraient développer l'éolien et le solaire", jugeait mi-avril Annika Cole, une professionnelle de santé de 63 ans, après avoir voté par anticipation comme plus d'un tiers des quelque 18,1 millions d'électeurs, selon les autorités électorales. M. Dutton propose en revanche de construire sept réacteurs nucléaires pour 200 milliards de dollars américains et se détourner dans le même temps des énergies renouvelables. L'enjeu du scrutin est aussi de savoir si le camp vainqueur décrochera une majorité ou non, au risque de devoir composer avec des formations minoritaires. Le désintérêt croissant des électeurs vis-à-vis des deux grands partis a enhardi des formations indépendantes réclamant davantage de transparence et des mesures sur le climat.

02.05.2025 à 23:45

Tennis: Ruud l'éternel second contre l'étoile montante Draper en finale à Madrid

FRANCE24

Une finale inédite entre les deux joueurs, qui se rencontreront dimanche pour la première fois. D'un côté, le Norvégien, ancien N.2 mondial aujourd'hui retombé à la 15e place, compte douze titres à son palmarès, dont onze sur sa surface de prédilection la terre battue, mais il a échoué lors des plus grands rendez-vous: Roland-Garros en 2022 et 2023, contre Rafael Nadal puis Novak Djokovic, mais aussi en finales d'un troisième Grand Chelem, l'US Open en 2022, et de deux Masters 1000 à Miami en 2022 et à Monte-Carlo en 2024. "L'année dernière, je suis arrivé à Monte-Carlo en jouant un bon tennis avant la finale j'ai fini par perdre. Si vous regardez cette année, je n'ai pas joué aussi bien qu'en 2024 et je suis de retour dans une autre finale. Si je devais gagner, ce serait un peu ironique. J'espère que la troisième sera la bonne", a affirmé le Norvégien. De l'autre, Jack Draper. Le gaucher de 23 ans va intégrer le top 5 lundi pour la première fois. Le dernier gaucher en date à avoir atteint ce niveau était Rafael Nadal en 2003. Il s'appuie sur un jeu agressif, un gros coup droit et un service puissant très efficaces sur terre batture, couplé à de très bons déplacements. Freiné plus jeune par des blessures, il était finaliste cette saison à Doha et vainqueur du Masters 1000 d'Indian Wells en mars. Draper, "l'un des meilleurs" "Je ne suis pas seulement un gars qui fait de gros services et peut frapper un gros coup gagnant. Je peux tout faire sur le terrain et c'est ce que tous les meilleurs joueurs sont capables de faire", a expliqué le Britannique. Dans sa demi-finale, Casper Ruud a battu Francisco Cerundolo (21e) en deux sets 6-4, 7-5, où le réalisme a été la clé du match. Il en manquait clairement à l’Argentin - trois balles de break converties sur 18 - ce qui lui a coûté le match, à l’image du jeu à 2-2 dans le deuxième set, au cours duquel le Norvégien a repoussé 7 balles de break avant prendre les commandes de la partie. La suite a été une alternance de breaks et débreaks, Ruud et Cerundolo étant incapables de garder leur service. Mené 6-5, à 30-40, l’Argentin a commis une énième faute directe qui offert la victoire au Norvégien. Petite frayeur en début de rencontre: Ruud semblait gêné et s'est fait manipuler le haut du dos pendant plusieurs minutes par un kiné lors d'un temps mort médical à 2-1. "J'ai ressenti quelque chose à une côte à l'échauffement. Je le ressentais presque sur chaque coup, surtout au service", a raconté le Norvégien. "Au fur et à mesure que le match avançait et que les analgésiques faisaient effet, je me sentais mieux. Je suppose que c'est bon signe. D'après les sensations, il ne devrait pas y avoir trop d'inquiétudes pour dimanche", a-t-il ajouté. Casper Ruud compte désormais 124 victoires sur terre battue (35 défaites), plus que tout autre joueur en activité du circuit ATP. Dans l'autre match du jour, Jack Draper a dominé en deux sets 6-3, 7-6 (7/4) l'Italien Lorenzo Musetti, contre qui il n'a jamais perdu en quatre confrontations. Le Britannique s’est montré bien plus conquérant d’entrée. Nerveux, Musetti n'a pas fait le meilleur match de son tournoi, malgré un réveil tardif. "Jouer un gaucher qui sert bien quand on est droitier avec un revers à une main, ce n'est pas évident. En ce moment, c'est vraiment l'un des meilleurs joueurs sur le circuit", a reconnu le finaliste du dernier Monte-Carlo.

02.05.2025 à 23:13

Aïssa Maïga invitée exceptionnelle du JTA

FRANCE24

Actrice engagée aux racines franco-sénégalo-maliennes, Aïssa Maïga est à l'affiche de Promis le ciel, présenté au Festival de Cannes 2025. Dans cet entretien, elle revient sur son rôle dans ce film marquant, son engagement pour une meilleure représentation dans le cinéma, ses envies de passer derrière la caméra, ainsi que sa collaboration artistique avec la chanteuse Awa Ly, pour qui elle a récemment réalisé le clip My Essence. Un échange sensible et inspirant.

02.05.2025 à 23:05

Ligue 1: Nice arrache une victoire précieuse contre Reims

FRANCE24

Auteur d'un superbe doublé au Parc des Princes vendredi dernier lors de la victoire des Aiglons contre le Paris Saint-Germain (3-1), Morgan Sanson a donc récidivé pour sa deuxième titularisation de la saison. Cette fois, il a permis à Nice de prendre les devants contre Reims, pour ne plus se faire rattraper. Mais comme à Paris, il a bien été aidé par la prestation sans faute de son gardien Marcin Bulka, auteur de quelques parades qui lui ont permis de s'offrir une premier +clean sheet+ depuis neuf matches et la réception de Montpellier le 23 février dernier (2-0). Cette troisième victoire consécutive des hommes de Franck Haise, acquise dans la douleur, leur permet désormais de compter 57 points, une différence de buts positive de 21, et de dépasser Lyon, Monaco et Lille, avant leurs rencontres ce week-end. Malgré une semaine très compliquée où Nice a perdu successivement deux cadres, Mohamed Abdelmonem, puis Youssouf Ndayishimiye, blessés à un genou (rupture des ligaments croisés pour les deux), Nice reste en course pour la Ligue des champions. En face, Reims, futur finaliste de la Coupe de France contre Paris, peut regretter de ne pas repartir de la Côte d'Azur avec le point du nul. Avec 33 points, les Champenois restent à portée du Havre, actuel barragiste avec 28 points. La réception de Saint-Étienne, lors de la 33e journée, sera déterminante. Sanson et Bulka encore décisifs Il a fallu un quart d'heure à Nice pour faire sauter le verrou rémois. Sur un centre de Melvin Bard, Yehvann Diouf a totalement raté sa sortie aérienne et percuté son défenseur, le Kényan Joseph Okumu, pourtant premier sur le ballon. Morgan Sanson a récupéré le deuxième ballon et, du droit, sans contrôle, marqué dans le but déserté (1-0, 15e). Buteurs sur leur première et leur seule frappe cadrée de la première mi-temps, Pablo Rosario, capitaine d'un soir, et ses coéquipiers ont alors maîtrisé la rencontre. Mais, progressivement, les joueurs de Samba Diawara ont redressé la situation. Sous l'impulsion d'un très bon Amadou Koné, dont la frappe a été stoppée par Marcin Bulka (45e+1), les Rémois ont poursuivi leur réaction après la pause. Ce sont eux qui ont été les plus entreprenants et surtout, les plus dangereux. D'abord Valentin Atangana s'est raté sur une offrande de Keito Nakamura dans la surface (68e), mais ensuite, il a fallu que Marcin Bulka sorte le grand jeu pour garder ses cages inviolées. A la suite d'une relance ratée de Melvin Bard pour Dante, entré en jeu pour solidifier l'arrière-garde des Rouge et Noir (69e), le gardien polonais s'est détendu parfaitement pour détourner la tentative d'Oumar Diakhon (74e). Puis il a encore été décisif devant Nakamura (79e). En souffrance, Nice a continué à se faire peur, mais a tenu. Et peut encore rêver de Ligue des champions avant d'aller défier Rennes, le 10 mai prochain.

02.05.2025 à 22:54

Donald Trump va organiser un défilé militaire le 14 juin, jour de son anniversaire

FRANCE 24

Donald Trump va organiser un "défilé militaire" le 14 juin, date des 250 ans de la création de l'armée de terre américaine, mais coïncidant aussi avec son 79e anniversaire, a annoncé, vendredi, une porte-parole de la Maison Blanche.

02.05.2025 à 22:15

Wall Street termine la semaine en hausse, optimiste après l'emploi américain

FRANCE24

Le Dow Jones a gagné 1,39%, l'indice Nasdaq 1,51% et le S&P 500 1,47%, cet indice effaçant toutes ses pertes depuis le 2 avril, date à laquelle Donald Trump a annoncé une vague de droits de douane prohibitifs ciblant les partenaires commerciaux de Washington. La publication, avant l'ouverture, des données sur l'emploi américain pour le mois d'avril "a fait l'effet d'une bombe (...), Wall Street étant rassurée sur la solidité de l'économie", note Jose Torres, d'Interactive Brokers. Ce nouvel indicateur montre que "les données économiques concrètes ne corroborent toujours pas les pires craintes du marché concernant les droits de douane", relève auprès de l'AFP Patrick O'Hare, de Briefing.com. Le taux de chômage est resté stable le mois dernier dans la première économie mondiale, à 4,2%, selon le ministère du Travail. Les Etats-Unis ont créé 177.000 emplois sur la période, moins qu'un mois plus tôt (185.000, chiffre révisé à la baisse), mais plus que ce qui était envisagé par les marchés (autour de 133.000, selon le consensus publié par MarketWatch). Ce sont les premières données officielles sur l'emploi couvrant la période suivant la spectaculaire annonce du président Donald Trump d'une montagne de nouvelles taxes sur les produits importés aux Etats-Unis. Les derniers chiffres de l'emploi n'ont "toujours pas vraiment capturé l'entièreté de l'impact réel des droits de douane", souligne Patrick O'Hare. Mais, souligne l'analyste, "le marché se permet d'adopter une approche optimiste, sachant qu'il y a beaucoup de négociations commerciales en cours". La Chine a annoncé vendredi "évaluer" une proposition de négociations émanant de Washington. Le président américain Donald Trump a lui assuré qu'il y avait "de très fortes chances" que les deux pays parviennent à un accord. De son côté, le Japon a salué jeudi des "discussions franches et constructives" avec l'administration Trump, à l'heure où Tokyo prépare d'éventuelles concessions et évoque l'arme des bons du Trésor. Peuve que l'optimisme gagne la place américaine, "les opérateurs se tournent vers les actifs à risque en achetant des actions dans tous les secteurs (...) tout en réduisant leur exposition au billet vert, aux bons du Trésor", assure Jose Torres. Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt des emprunts d'Etat américains à dix ans se tendait nettement à 4,31%, contre 4,22% jeudi en clôture. Par ailleurs, la saison des résultats continue de battre son plein. Le géant Apple a accusé le coup (-3,84%) après avoir publié jeudi des résultats supérieurs aux attentes pour les trois premiers mois de l'année, mais prévenu qu'il s'attend à un bond de ses coûts au deuxième trimestre du fait des droits de douane américains. Amazon (-0,12%) n'a pas profité de résultats meilleurs qu'attendu au premier trimestre, soutenus par le dynamisme de l'informatique à distance (cloud) et de l'intelligence artificielle (IA). Le groupe a été quelque peu lesté par des prévisions inférieures aux projections du marché, affectées par un contexte incertain. L'application d'apprentissage des langues Duolingo a bondi de plus de 21% après avoir revu à la hausse ses prévisions à la fois pour le deuxième trimestre et l'année complète. L'éditeur américain de jeux vidéo Take-Two Interactive, la maison mère de Rockstar Games, a plongé de 6,66% après avoir annoncé vendredi le report du très attendu "Grand Theft Auto VI" ("GTA VI"), nouvel opus de la série de jeux vidéo d'action, au 26 mai 2026.

02.05.2025 à 21:59

Ligue 2: le Paris FC au rendez-vous de ses ambitions

FRANCE24

Dans un premier temps, le club souhaite se stabiliser dans l'élite avant de viser dans quelques saisons "les places européennes", selon Pierre Ferracci, le président historique. "Il faut commencer par éviter tout accident industriel qui consisterait à nous voir repartir en Ligue 2 dès la fin de saison prochaine", prévient le dirigeant, qui laissera sa place à l'un des enfants de Bernard Arnault en 2027, probablement à Antoine qui l'accompagne depuis le rachat. "Certains diront que c'est une communication à la Guy Roux, reprend-il, qu'avec la famille Arnault, il y a le capital pour avoir des ambitions plus fortes, mais nous avons trop de respect pour toutes les équipes que nous allons affronter et qui sont là depuis des décennies pour tenter de nous maintenir sans brûler les étapes". "Monter a été une lutte acharnée", rappelle Stéphane Gilli, l'entraîneur depuis deux saisons, qui restera en poste l'an prochain. "Avec Lorient, Metz et Dunkerque, on s'est battu chaque week-end. Cette montée met en lumière tout le travail accompli depuis des années". Si le PFC est en avance sur les temps de passage fixés lors de son rachat, une tâche gigantesque reste à accomplir pour répondre aux attentes. Nombreux chantiers Dans le recrutement tout d'abord, pour assurer le maintien en Ligue 1. "On va renforcer l'équipe. Voir à quels postes il faut à tout prix mettre des joueurs qui ont l'expérience pour atteindre cet objectif de façon sereine", dit Ferracci. Red Bull contribue dans ce domaine en intervenant dans la détection de jeunes talents. L'effort porte aussi sur le budget. Le PFC disposait de 30 millions d'euros environ en Ligue 2 quand Montpellier, relégué mais 8e budget de Ligue 1, en dépensait 50 millions pour sa seule masse salariale. "Il faut prendre en compte cette catastrophe industrielle que sont les droits TV. Grâce à des actionnaires solides, je peux le faire sereinement, mais l'objectif n'est pas de jeter l'argent par les fenêtres", ajoute Ferracci, soulignant que la DNCG a demandé "de la prudence dans les transferts". Le PFC doit passer devant le gendarme financier du football français le 19 juin avec un budget pour la Ligue 1 qu'il aura préalablement dessiné lors d'un Conseil d'administration le 12 mai, une fois le championnat de Ligue 2 terminé. Les chantiers sont nombreux avant que le Paris FC puisse taquiner sportivement le Paris SG, dans un derby de la capitale dont tout le monde rêve. "Nous avons encore beaucoup à apprendre, dit le président. L'apprentissage de la Ligue 1 n'est pas que sportif ou médiatique, il est aussi commercial et économique". D'autant que le PFC va devoir délaisser au moins temporairement son stade Charlety dans le XIIIe arrondissement dès l'an prochain et cohabiter avec l'équipe de rugby du Stade français à Jean-Bouin, mitoyen du... Parc des Princes. Déménagement près du Parc Ferracci reconnaît que son souhait de revenir à Charléty remis aux normes de la Ligue 1 n'est "pas d'actualité". "Et on est très contents de partager Jean-Bouin avec le Stade français. J'espère qu'il va se maintenir en Top 14. Il sera plus facile de louer des hospitalités communes s'ils sont en Top 14 et nous en Ligue 1". Le PFC doit dans le même temps agrandir son centre d'entraînement situé à Orly pour le faire passer de 8 à 20 hectares et y abriter ses deux équipes professionnelles, masculines et féminines, ainsi que ses deux centres de formations. Ambitieux mais prudent, Pierre Ferracci cite en exemple Atalanta Bergame. "Un club qui a gravi les échelons tranquillement et joue aujourd'hui les premiers rôles en Italie sans avoir le budget des clubs de Milan, de Rome ou de Turin". L'Atalanta a remporté la Ligue Europa en 2024, huit ans après l’arrivée au club de son entraîneur Gianpiero Gasperini, l'artisan principal de son évolution. Cela laisse un peu de temps au PFC pour qui tout commence aujourd'hui.

02.05.2025 à 21:09

Les Chypriotes-turcs manifestent contre l'autorisation du voile au lycée

FRANCE24

"Il s'agit d'un symbole religieux. Un enfant de moins de 18 ans ne peut pas prendre cette décision de son plein gré, à mon avis", lance à l'AFP Dila Ensari, 15 ans, qui participe au rassemblement avec sa mère, enseignante dans une école publique. Une centaine de syndicats avaient appelé à ce rassemblement dans la partie chypriote-turque de la capitale divisée pour exiger l'abrogation de la nouvelle règle. En mars, le conseil des ministre de la République turque de Chypre du Nord (RTCN) - autoproclamée en 1983 et reconnue uniquement par Ankara - a réformé le code de discipline scolaire pour autoriser le hijab au lycée, laissant les collèges décider si faire pareil ou pas. Le foulard, s'il est porté, doit être simple, de couleur unie et assortie à l'uniforme scolaire, selon la nouvelle réglementation. "Dans ce pays, il y a ceux qui ont des croyances religieuses et ceux qui n'en ont pas. Ceux qui vont à la mosquée et ceux qui n'y vont pas. Ce sont des choix individuels", a défendu lors d'une émission matinale le président de la RTCN, Ersin Tatar. Le changement, qui a déclenché un levée de bouclier de la part des partis d'opposition, des milieux enseignants et des syndicats, a été décidé après un incident relayé sur les réseaux sociaux en mars dans une école de Nicosie-Nord, où une lycéenne s'était vue refuser l'entrée à cause de son hijab. Sur la vidéo, la jeune fille, un foulard bleu sur la tête est avec son père devant les portes de l'établissement, engagée dans une discussion houleuse avec ce qui semble être la direction tandis que les autres élèves entrent en classe. Les opposants à la réforme ont accusé le gouvernement de politiser le système éducatif et de porter atteinte aux valeurs de laïcité. Le risque d'une "confrontation" "Faire une exception sur les symboles religieux dans les écoles publiques est contraire à la laïcité et menace le bon développement des enfants", s'insurge Burak Mavis, à la tête du syndicat des enseignants de la RTCN. "Les moins de 18 ans n'ont pas la capacité de faire leurs propres choix, c'est une erreur de penser qu'un choix idéologique et symbolique comme le foulard soit librement voulu", ajoute-t-il à l'AFP. Même son de cloche chez Sara, une enseignante de 30 ans présente à la manifestation et qui a refusé de donner son nom complet par crainte de représailles. "Nous sommes pour une éducation laïque. Si l'une de mes élèves veut porter un hijab après 18 ans, je serai là pour protester en faveur de son droit à le faire", lâche-t-elle. Plus de 10.000 personnes avaient déjà participé à une manifestation à Nicosie-Nord le mois dernier, selon M. Mavis, rassemblant des leaders du principal parti d'opposition, le Parti républicain turc (CTP), et d'autres groupes de gauche. "Avec cette réglementation, on est sûr de déclencher un débat de société voire une confrontation à propos de l'éducation laïque et des libertés individuelles", a fustigé sur Facebook Tufan Erhurman, le leader du CTP. Majoritairement musulmans, les Chypriotes-turcs s'identifient largement à une pratique sécularisée de l'islam. Le foulard est rarement porté, la consommation d'alcool courante pour beaucoup et les plus pieux ont tendance à réserver leur pratique religieuse à la sphère privée. La population originaire de l'île se distingue en ce sens des habitants venus de Turquie, volontiers plus conservateurs et religieux, et qui seraient plus nombreux selon certaines estimations. Le débat n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui qu'a connu la Turquie en 2013 après la décision de lever l'interdiction du foulard pour les lycéennes. Dans les établissements de la République de Chypre, grécophone, reconnue internationalement et membre de l'UE, les élèves peuvent porter le foulard et d'autres signes religieux.

02.05.2025 à 20:28

Bertrand Piccard : "Écologie et économie peuvent et doivent aller de pair"

FRANCE24

2025-05-02 18:04 Invité au coeur de l'info

02.05.2025 à 20:03

100 jours de Donald Trump, tensions Inde/Pakistan et black-out dans la péninsule ibérique

FRANCE24

100 jours qu'il anime nos journées d'incertitudes avec sa diplomatie transactionnelle. « Vous n'avez encore rien vu » a promis Donald Trump. Jusqu'où peut-il entrainer le monde ? New Dehli promet une frappe militaire au Pakistan. Les 2 puissances nucléaires procèdent déjà à des échanges de tirs depuis une semaine. L'Inde va-t-elle mettre sa menace à exécution ? Nous revenons également sur cette méga-panne d'électricité survenue dans la péninsule ibérique. Que nous dit-elle de nos modes de vie ?
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