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▸ les 14 dernières parutions

23.10.2025 à 22:36

Présidentielle en Côte d’Ivoire : édition spéciale du Journal de l’Afrique en direct d'Abidjan

Meriem AMELLAL

À deux jours de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, France 24 vous propose une édition spéciale du Journal de l’Afrique délocalisée à Abidjan, la capitale économique du pays. Emploi, santé, éducation et sécurité…. Meriem Amellal et ses invités font le point sur les grands défis qui attendent le prochain président.

23.10.2025 à 22:21

Présidentielle en Côte d’Ivoire : qui est le meilleur candidat ? Parole de militants

David RICH

Au dernier jour de campagne, les cinq candidats à la présidentielle ivoirienne ont tenu leurs meetings de clôture. Une dernière chance pour leurs militants de faire la promotion de leurs champions avant le silence électoral.

23.10.2025 à 22:15

Trump sévit, Poutine sous pression ?

Stéphanie ANTOINE

Donald Trump a décidé d’imposer des sanctions sur deux grosses compagnies pétrolières russes, Loukoil et Rosneft. C’est une première depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier. Une décision prise deux jours après le report puis l'annulation par Trump du sommet de Budapest entre le président américain et Vladimir Poutine, et le jour de la visite du secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte. Les sanctions contre la Russie décidées par les États-Unis envoient un "message fort" à la Russie pour qu'elle mette fin à la guerre, a affirmé Volodymyr Zelensky. Pourquoi Trump a-t-il une nouvelle fois changé d’avis ? Quel impact sur l'économie russe ?

23.10.2025 à 21:52

Dernier jour de campagne en Côte d'Ivoire, entre effervescence et inquiétudes

FRANCE24

8,7 millions d'Ivoiriens sont appelés aux urnes samedi 25 octobre pour le premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. De la commune d'Abobo à Bouaké, deuxième ville du pays, les derniers meetings des cinq candidats ont donné la température sur le scrutin.

23.10.2025 à 21:46

Utiliser les avoirs russes gelés, sanctions américaines : l'étau se resserre sur Poutine ?

Anthony SAINT-LÉGER

Financer le coût de la guerre en Ukraine à l'aide des avoirs gelés de la Russie. Le sujet agite les 27 et est au coeur du sommet européen de Bruxelles. Et ce, alors que les Etats-Unis ont décidé de sanctionner deux grandes compagnies pétrolières russes.  Et aussi, la fête nationale en Hongrie aux allures de test pour Viktor Orban à 6 mois des législatives. Ses partisans comme ses opposants se sont rassemblés dans les rues de Budapest. On va plus loin avec Marc Semo et Gauthier Rybinski. 

23.10.2025 à 21:37

New York se mobilise contre Trump et sa police de l'immigration

FRANCE24

En temps normal, ces policiers -- au visage caché par des masques et des casquettes -- sont surtout présents dans les couloirs du 26 Federal Plaza, à Manhattan, cour de justice où sont entendus les immigrants tentant de régulariser leur situation. Mardi, c'est à Canal Street, dans le quartier chinois tout proche, qu'ils sont apparus, arrêtant neuf Africains soupçonnés d'être en situation irrégulière puis les plaçant en détention, lors d'une opération "axée sur des activités criminelles liées à la vente de contrefaçons", selon un communiqué du ministère de la Sécurité intérieure. Quatre personnes ayant tenté d'empêcher ces arrestations ont aussi été appréhendées, puis libérées sans être poursuivies. Le directeur de la police fédérale de l'immigration (ICE), Todd Lyons, a annoncé dans la foulée que New York allait voir "augmenter les arrestations" car la ville, dite "sanctuaire", protège les migrants en situation irrégulière. M. Lyons a ajouté que ces interventions ne sont pas "aléatoires" mais "fondées sur du renseignement criminel". "Quitter la ville" L'événement a fait descendre dans la rue quelques dizaines de New-Yorkais mardi soir, des centaines mercredi soir. Parmi eux, Lorelei Crean, 18 ans, s'est inquiété auprès de l'AFP que la police de l'immigration ait "pris le contrôle de tout le pays". "Maintenant, ça arrive à New York et New York montre qu'ICE doit quitter la ville". Des représentants politiques et religieux sont eux aussi montés au créneau lors d'une conférence de presse, jeudi, autour de la présidente du conseil municipal, Adrienne Adams. "Nous sommes réunis pour envoyer à l'unisson un message clair à l'administration Trump: ne touchez pas à New York. Cessez de menacer notre sécurité publique et notre économie", a lancé cette dernière. Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, les militaires réservistes de la Garde nationale ont été déployés dans plusieurs grandes villes démocrates (Portland, Chicago, Washington, Memphis et Los Angeles) et "New York ne veut pas et n'a pas besoin d'une occupation militaire ou fédérale", a martelé Adrienne Adams. Fervente opposante au président, la procureure générale de l'Etat, Letitia James, a pour sa part lancé un formulaire en ligne destiné à recueillir des informations, photos et vidéos sur les activités de la police de l'immigration dans la ville. "Déclarer la guerre" Le sujet a aussi fait l'ouverture, dans la soirée de mercredi, du dernier débat entre les candidats à l'élection municipale du 4 novembre. Tous trois sont opposés à l'intervention de la police fédérale dans leur ville, le favori démocrate Zohran Mamdani allant jusqu'à qualifier ICE d'"entité irresponsable qui se soucie peu de la loi et encore moins des personnes qu'elle est censée servir". M. Mamdani, qui estime que Donald Trump "cherche à déclarer la guerre" aux New-Yorkais, et ses adversaires Andrew Cuomo (démocrate concourant sous l'étiquette d'indépendant) et Curtis Sliwa (républicain) ont rapidement amené la conversation sur leur relation avec le président s'ils étaient élus. Le premier ne se dit prêt à discuter que sur la question du coût de la vie. Le second, qui était gouverneur de l'Etat de New York pendant le premier mandat du président, affirme qu'il faut "l'affronter". Le troisième voit la "négociation" comme seule issue. Pour l'heure, la première option est la plus probable: les derniers sondages donnent à Zohran Mamdani une avance de plus de 10 points sur Andrew Cuomo.

23.10.2025 à 21:25

Présidentielle en Côte d’Ivoire : les partisans défendent leur choix

FRANCE24

À quelques jours de la présidentielle prévue le 25 octobre en Côte d’Ivoire, les partisans des différents candidats défendent avec ferveur leurs choix. Entre appel à la réconciliation, promesse de changement et bilan du pouvoir sortant, chacun affirme sa vision pour l’avenir du pays.

23.10.2025 à 21:23

Ligue Conférence: Panichelli arrache un nul frustrant pour Strasbourg

FRANCE24

Malgré un onze de départ largement remanié, Strasbourg aurait pu connaître une soirée plus tranquille. Mais longtemps incapables de trouver la faille face au gardien du Jagiellonia, auteur de plusieurs arrêts décisifs, les Alsaciens ont concédé l'ouverture du score au retour des vestiaires. Ils ont dû s'en remettre à Panichelli, auteur d'un doublé face au Paris SG la semaine dernière, pour arracher un point. Entré à l'heure de jeu en compagnie de Valentin Barco et Diego Moreira, l'avant-centre argentin de 23 ans a délivré la Meinau d'un retourné acrobatique imparable dans les six mètres (79e). Le Racing a alors poussé dans les dernières minutes mais l'ultime rempart polonais Milosz Piekutowski s'est encore illustré dans le temps additionnel. Le gardien de 19 ans s'est montré dès la quatrième minute, impeccable devant une reprise de Sebastian Nanasi, qui n'avait plus joué depuis le mois d'août en raison d'une blessure à une épaule. Malmené par le pressing des Alsaciens, le leader du championnat de Pologne a fait le dos rond et a pu compter sur son gardien, encore décisif devant Félix Lemaréchal (28e) et Nanasi (49e). Dominateur mais stérile, et aussi un peu malchanceux à l'image du poteau trouvé par Kendry Paez (50e), Strasbourg s'est fait surprendre en début de seconde mi-temps. Sur un coup franc excentré, le défenseur Dusan Stojinovic a propulsé un ballon mal dégagé dans le but de Mike Penders, impuissant (52e). Avec ses entrants à l'heure de jeu, le Racing a d'abord peiné à se montrer plus dangereux avant que Panichelli ne trouve la faille. L'attaquant argentin, Martial Godo ou encore Lemaréchal ont eu l'occasion de donner l'avantage aux Strasbourgeois dans les ultimes minutes. Mais l'efficacité à encore manqué: un problème qu'il faudra corriger pour ramener des points d'un déplacement périlleux à Lyon dimanche.

23.10.2025 à 21:11

Pour l'experte de l'ONU Francesca Albanese, les sanctions américaines visent à la "salir"

FRANCE24

Elle a annoncé, lors d'un entretien avec l'AFP en Afrique du Sud, qu'elle présenterait son rapport à l'Assemblée générale des Nations Unies depuis ce pays ces prochains jours, les sanctions de Washington l'empêchant de se rendre à New York. Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio avait annoncé en juillet des sanctions à son encontre, taxant de "partiales et malveillantes" ses critiques ouvertes d'Israël et des Etats-Unis. "Je ne peux pas me rendre aux Etats-Unis", a déploré Mme Albanese auprès de l'AFP. "Mes avoirs ont été gelés. J'ai une fille américaine, mon mari travaille pour une organisation basée aux États-Unis et toute la famille paie à cause de cela", a regretté l'avocate italienne. "Les sanctions que les États-Unis m'ont imposées constituent un véritable affront, non seulement pour moi mais aussi pour les Nations unies", a-t-elle jugé, les comparant aux "techniques mafieuses" de son pays natal : "Salir quelqu'un ... pour le ou la dissuader de continuer à s'engager sur les questions de justice". "Je me répète sans cesse qu'il ne s'agit pas de moi", a-t-elle dit. "Il s'agit de défendre des gens qui sont victimes d'un génocide maintenant, et j'espère sincèrement que ce message continuera d'être entendu". Francesca Albanese, mandatée par l'ONU mais qui ne parle pas en son nom, a fait l'objet de vives critiques de la part d'Israël et de certains de ses alliés au sujet de ses accusations selon lesquelles Israël commet un "génocide" à Gaza. Une commission mandatée par l'ONU et plusieurs ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch, accusent également Israël de perpétrer un génocide à Gaza. Israël rejette ces allégations comme "mensongères" et "antisémites". "Complicité mondiale"' "Je ne pense pas être clivante mais, bien sûr, il y a des gens qui sont très bien équipés et intéressés à ruiner ma réputation pour que ce mesage ne soit pas transmis", fait valoir Francesca Albanese. Dans une version préliminaire de son rapport, titrée "Génocide à Gaza: un crime collectif" et mise en ligne sur le site de l'ONU, elle dénonce ce qu'elle juge être "un système de complicité mondiale" des Etat occidentaux dans le drame à Gaza. "Même lorsque la violence génocidaire est devenue visible, les États, principalement occidentaux, ont fourni et continuent de fournir à Israël un soutien militaire, diplomatique, économique et idéologique, alors même que (ce pays) a instrumentalisé la famine et l'aide humanitaire", écrit-elle. Ces Etats "pourraient et devraient être tenus pour responsables d'avoir aidé, assisté ou participé à des actes" illicites, juge encore l'experte des droits de l'Homme dans ce texte. Alors qu'une trêve fragile est actuellement en vigueur dans le cadre d'un accord visant à mettre fin à deux ans de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, Francesca Albanese affirme que la communauté internationale et l'ordre multilatéral sont "mis à l'épreuve". "Israël a poussé le monde à s'interroger sur sa capacité à prévenir un génocide, et jusqu'à présent nous avons échoué". "La question est désormais : serons-nous tout aussi incapables d'arrêter le génocide et de le punir", s'est-elle interrogée. "Architecture financière" L'experte de l'ONU sur les droits de l'homme se trouve actuellement en Afrique du Sud – pays qui a déposé une requête pour génocide contre Israël devant la Cour internationale de Justice – pour assister à la conférence annuelle Nelson Mandela le 25 octobre. La présentation de son rapport dans ce pays est "symbolique", a déclaré Francesca Albanese, qui a comparé le traitement des Palestiniens par Israël au régime d'apartheid et de ségrégation raciale d'avant 1994. Mais l'Afrique du Sud, principal fournisseur de charbon d'Israël, figure dans son rapport sur la "complicité" des Etats. C'est "un révélateur du monde dans lequel nous vivons", où "l'élimination, à terme, de l'architecture économique et financière qui soutient notre système et nos sociétés est au cœur du problème".

23.10.2025 à 21:09

Marco Rubio en Israël, avertissements américains sur un projet d'annexion de la Cisjordanie occupée

FRANCE 24

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio était à son tour en visite en Israël, jeudi, se disant "confiant et positif" sur le maintien de la trêve dans la bande de Gaza. Dans le même temps, Donald Trump a averti qu'Israël perdrait le soutien des États-Unis en cas d'annexion de la Cisjordanie, un projet examiné par la Knesset que le vice-président américain J. D. Vance a qualifié de "très stupide".

23.10.2025 à 20:59

Meurtre d'Anaïs M., 18 ans: les vies "anéanties" des proches de la victime

FRANCE24

Sur des écrans de la salle de la cour d'assises du Val-de-Marne, des photos souvenirs de l'adolescente sont projetées dans un silence rompu par les mots de sa mère qui les décrit. Carole P., 48 ans, s'est avancée par la suite vers la barre. Elle ne restera que quelques secondes. "Je n'ai pas grand-chose à dire", déclare-t-elle à la cour, abattue. "Cette ordure a anéanti notre vie. La mienne, celle de mes enfants, de tout le monde". Derrière elle, la grand-mère d'Anaïs, Monique P., 74 ans, est dans un fauteuil roulant. "Ça nous a tous anéantis. Je n'ai plus de joie de vivre", témoigne-t-elle à son tour, avant de dresser à propos de sa petite-fille le portrait d'une "gamine joyeuse, gentille, aimable". Plusieurs jurés laissent couler des larmes. Le grand-père et le frère d'Anaïs auraient dû témoigner aussi jeudi. Mais "c'était insurmontable pour eux de venir", explique à la cour Me Fabien Arakelian, avocat des parties civiles. À quelques mètres, dans le box de l'accusé, Lilian M. reste prostré. Le jeune homme, âgé de 18 ans à l'époque des faits, reconnaît avoir tué la victime mais conteste tout caractère intentionnel. "Comment envisagez-vous l'avenir?", lui demande la présidente de la cour, Danièle Dionisi. "J'ai envie de sortir le plus tôt possible. Je sais que je n'ai pas loupé ma vie, mais va falloir commencer à se dépêcher parce que le temps passe vite", lui répond l'accusé, l'air désinvolte. "Décalage" "Vous ne trouvez pas qu'il y a un total décalage (...) alors qu'on est en train de parler d'une jeune femme retrouvée morte entre deux voitures?", s'offusquera plus tard Me Arakelian. Le 10 mai 2021, au petit matin, le corps d'Anaïs M. a été retrouvé par une livreuse de journaux sur un trottoir de Pontault-Combault (Seine-et-Marne), en banlieue parisienne. Quelques heures plus tôt, elle avait retrouvé dans la commune voisine du Plessis-Trévise (Val-de-Marne) Lilian M., qui l'avait contactée via une petite annonce par laquelle elle se prostituait. Lorsqu'elle le retrouve au domicile de ses grands-parents, ce dernier est alcoolisé. Tous deux descendent dans un parking souterrain. Après un début d'acte sexuel finalement interrompu, le jeune homme refuse de lui payer les 100 euros qu'il lui doit, et n'en propose que la moitié. Celle-ci proteste, il la frappe. Elle tombe par terre, il la relève en l'étranglant avec son bras droit et lui obstrue la bouche avec la main gauche. Alors qu'il comprend qu'elle est décédée, il reste une dizaine de minutes à côté d'elle sans tenter de la ranimer, bien qu'il soit titulaire d'un brevet de secourisme. "J'ai pensé à appeler les secours et je me suis dit que j'allais finir mes jours en prison. J'ai eu peur", a expliqué jeudi l'accusé, vêtu d'une chemise blanche sous un pull beige, les cheveux châtain relevés en chignon et rasés sur les côtés. Vers 20H00, alors que les débats s'empêtraient, et que le jeune homme ne cachait plus son agacement après un échange redondant avec la présidente, Lilian M. lâche: "C'est pas grave, il est tard". La présidente de la cour a immédiatement suspendu l'audience. Pour l'expert psychiatre, entendu mercredi en visioconférence, Lilian M. ne souffre pas de pathologie psychiatrique, mais présente un "handicap émotionnel" et une "agressivité paroxystique". Le verdict est attendu vendredi. L'accusé encourt jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.

23.10.2025 à 20:57

Ligue Europa : Lyon reçu trois sur trois

FRANCE24

Corentin Tolisso a donné un avantage décisif à son équipe en profitant d'entrée d'un renvoi de sortie de but mal joué par l'équipe suisse (1-0, 3e) avant que le Portugais Afonso Moreira, entré à la 79e minute à la place Khalis Merah, ne soulage l'OL à la conclusion d'une attaque rapide (2-0, 90e). Recruté cet été, il a ainsi marqué pour la première fois avec l'Olympique lyonnais qui n'a toujours pas encaissé de but en C3. Après avoir ouvert la marque, l'OL qui renoue avec la victoire après deux défaites consécutives en championnat contre Toulouse (2-1) et Nice (3-1) avant de recevoir Strasbourg dimanche en Ligue 1, a mal négocié plusieurs offensives pour aggraver l'écart. Les Lyonnais ont eu pourtant quelques occasions. Martin Satriano, de la tête (42e) gardien Marwin Hitz s'est interposé deux fois sur des tentatives de Malick Fofana (47e, 51e). En fin de partie, un but d'Afonso Moreira a été refusé pour un hors jeu de Tyler Morton (84e). Et c'est sans compter une certaine maladresse dans le dernier geste avec 12 tirs non cadrés sur 18 tentés. Le FC Bâle aurait très bien pu prétendre obtenir au moins l'égalisation à 1-1 au cours d'un match d'un niveau moyen mais plutôt animé. Un tir de l'attaquant Albian Ajeti a été contré par Moussa Niakhaté (12e) alors que le gardien Dominik Greif a sauvé Lyon plusieurs fois sur des tentatives de Xherdan Shaqiri (26e), Leo Leroy (70e) ou Ibrahim Salah (77e). Clinton Mata a aussi été déterminant avec des sauvetages devant Ajeti (53e, 64e) et en fin de match, Adam Karabec a détourné un bon tir de Leroy filant au ras du poteau (88) juste avant le coup de grâce de Moreira.

23.10.2025 à 20:37

Crise Venezuela-USA: Trump "fait exploser des gens comme des chiens", accuse une famille de Trinidad

FRANCE24

Les autorités trinidadiennes n'ont ni confirmé ni infirmé que deux de leurs ressortissants, Chad Joseph, 26 ans, et Rishi Samaroo, 41 ans, figuraient parmi les six morts dans la frappe américaine. En revanche, la police a dit à l'AFP qu'elle enquêtait à ce sujet. Les États-Unis, dont des navires de guerre conduisent des opérations contre le narcotrafic dans les Caraïbes et le Pacifique, ont revendiqué neuf attaques ces dernières semaines, qui auraient fait au total 37 morts. "C'est ma question au grand président (Trump). S'il était sûr à 100% que ce bateau contenait de la drogue, pourquoi ne l'a-t-il pas arrêté et fouillé au lieu de faire exploser des gens et des familles, comme des chiens et des chats?", interroge jeudi Sunita Korasingh, 38 ans, sœur de Rishi Samaroo. L'AFP l'a rencontrée à Bim Bim Trace, quartier populaire de El Socorro, à environ dix kilomètres à l'est de la capitale Port d'Espagne. "Si vous trouvez de la drogue, vous pouvez les enfermer et utiliser tous les moyens légaux pour traiter la situation. Mais vous ne pouvez pas simplement détruire des navires, en tuant des gens, des familles", poursuit-elle. "Rishi avait trois enfants...", ajoute-t-elle émue. Son frère avait été en prison "pour environ 15 ans pour meurtre", reconnaît-elle, mais "il a purgé sa peine". "Il est sorti. Et quand il est sorti, il était pêcheur. Il s'occupait des chèvres, des animaux. Il fabriquait du fromage (...) les ramenait et les vendait." Prison pour meurtre Elle dit ne pas connaître les relations de son frère avec Chad Joseph, l'autre Trinidadien qui aurait été tué, et dont la presse dit qu'il a été arrêté dans le passé pour trafic de drogue: "En tant qu'êtres humains, nous faisons tous des erreurs à un jeune âge, à l'adolescence. Et nous apprenons de nos erreurs et nous grandissons grâce à elles". Elle assure que Rishi était "une personne aimante, gentille, attentionnée et généreuse. Il était là pour vous dans les bons comme dans les mauvais moments, toujours présent pour aider". "Il n'a jamais fumé une cigarette. Il n'a jamais bu une bière de toute sa vie", jure-t-elle. Mercredi soir, une trentaine de personnes s'était rassemblée sous une tente à El Socorro, banlieue où il existe des zones de trafic et où il n'est pas rare d'entendre des coups de feu, selon les habitants. Certains proches endeuillés de Rishi Samaroo jouaient aux cartes, buvant de l'alcool et du café, d'autres évoquaient des souvenirs de lui. Selon eux, il vivait en général à Maraval, au nord de la capitale, et ne visitait que rarement son quartier d'origine. Avant que Rishi Samaroo "ne monte sur le bateau, il m'a appelée en vidéo", a raconté à l'AFP une autre sœur, Sallycar Korasingh, 31 ans et employée dans un parking, lors de la veillée funèbre mercredi soir. "Nous avons parlé, il m'a montré qu'il était sur le point de monter à bord du bateau. C'était juste avant minuit" dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 octobre. "J'ai pris une photo de lui", a-t-elle précisé. "Il ne consommait pas de drogue. Il faisait de l'agriculture au Venezuela. Il fabriquait du fromage dans une ferme avec des chèvres", souligne-t-elle, vidéo à l'appui dans laquelle apparaît un homme qui s'occupe de ces animaux. Son cousin, Brandon Wills, 35 ans, menuisier, raconte aussi que M. Samaroo "avait fait de la prison pour meurtre, il y a 16 ou 17 ans. Cela s'était passé à Princes Town", dans le sud de l'île. Ce jeudi, la famille a, pour annoncer la cérémonie funèbre de vendredi, fait imprimer une affiche avec une photo de Rishi Samaroo avec des ailes d'ange dans le dos et la mention "Parti, mais jamais oublié. A jamais dans nos cœurs". Dans le petit village de Las Cuevas, à une heure de route au nord de Port-d'Espagne, des proches de Chad Joseph ont également affirmé à l'AFP que le jeune homme n'était pas impliqué dans le narcotrafic. Selon la tante de ce dernier, il était "pêcheur depuis qu'il était petit (...) Il est allé au Venezuela. Il aidait les gens, défrichait, travaillait la terre. Il faisait toutes sortes de petits boulots". Réputé pour son carnaval et ses plages, Trinidad-et-Tobago, archipel anglophone de 1,4 million d'habitants, n'est situé qu'à une dizaine de kilomètres de son grand voisin vénézuélien de 30 millions d'habitants.

23.10.2025 à 20:03

Deux espèces de coraux de Floride "fonctionnellement éteintes" en raison du réchauffement marin

FRANCE24

Les coraux Elkhorn (corne d'élan) et Staghorn (corne de cerf), ainsi nommés à cause de leurs formes évoquant des bois de cervidés et qui appartiennent à la famille des Acropora, sont des espèces à croissance rapide qualifiées de "bâtisseurs de récifs", qui dominaient autrefois les eaux de Floride et des Caraïbes. Ces deux espèces — en particulier le corail corne d'élan — formaient des structures ramifiées complexes, semblables à la canopée dense d’une forêt, offrant des habitats cruciaux pour les poissons et agissant comme des barrières naturelles contre les fortes vagues et l’érosion côtière. Leur déclin a commencé dans les années 1970 à cause notamment du réchauffement climatique et de la surpêche, mais elles sont désormais en danger critique d'extinction. La vague de chaleur de 2023 — qui a provoqué des températures océaniques record au large de la Floride — a été fatale pour ces deux espèces dans le récif corallien de Floride, le troisième plus grand récif-barrière du monde. "Le nombre de coraux restants sur le récif est désormais si faible qu’ils ne peuvent plus remplir leur rôle fonctionnel dans l’écosystème", a déclaré à l'AFP Ross Cunning, biologiste au Shedd Aquarium de Chicago et l'un des auteurs de l’étude publiée dans le magazine Science. "Cela illustre la pression climatique exercée sur notre monde naturel, et c’est quelque chose que nous devons tous prendre extrêmement au sérieux", a souligné le chercheur. Des recherches sont en cours pour déterminer combien de ces coraux subsistent dans les Caraïbes, mais la situation semble préoccupante dans toute la région. — Efforts de restauration — Les coraux sont très vulnérables à la hausse des températures de l'eau. Or celles des océans du globe se maintiennent depuis 2023 à des niveaux inédits, sous l'effet du réchauffement climatique. Conséquence de cette surchauffe et de l'acidification des mers, provoquées par les émissions de gaz à effet de serre de l'humanité, les coraux souffrent de stress thermique. Ils expulsent de ce fait leurs zooxanthelles, des algues vivant en symbiose avec eux qui leur fournissent les nutriments dont ils ont besoin. Privé de ces algues, le corail perd sa couleur et son alimentation et devient alors vulnérable aux maladies et à la mort. Certes, les récifs peuvent récupérer si les températures baissent ou si d'autres facteurs comme la pollution ou la surpêche régressent. Mais la nouvelle étude, qui s’appuie sur des relevés de plongeurs ayant suivi plus de 52.000 colonies de coraux cornes d’élan et cornes de cerf sur 391 sites, a malheureusement confirmé les pires craintes des scientifiques : les deux espèces ont été presque totalement décimées, avec des taux de mortalité allant de 98 à 100% dans l'archipel des Keys et les Dry Tortugas. Les pertes ont touché à la fois les coraux sauvages et ceux restaurés, cultivés en nurserie puis transplantés sur le récif dans le cadre de projets de restauration mis en place depuis les années 2000. Les scientifiques conservent désormais les derniers Acropora de Floride dans des aquariums et des nurseries. L’objectif est d’étudier les gènes qui leur ont permis de résister à la chaleur, et éventuellement d’introduire une nouvelle diversité génétique à partir de populations extérieures à la Floride pour renforcer leur résilience. "La restauration est plus cruciale que jamais pour éviter une extinction totale", explique Ross Cunning mais on ne peut pas se contenter de transplanter de nouveaux coraux. Les efforts pour aider les coraux à s’adapter et sauver les récifs coralliens qui abritent un quart de la vie marine doivent aller de pair avec des actions pour freiner le changement climatique, a souligné le biologiste. Environ 850 millions de personnes dans le monde dépendent de récifs coralliens pour travailler et s'alimenter, selon l'ONG de défense de l'environnement WWF.
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