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26.10.2025 à 17:41

Angleterre: Manchester City battu, belle opération pour Arsenal

FRANCE24

Les Gunners, forts de 22 points, sortent avec un grand sourire d'un week-end qui a vu plusieurs concurrents pour le titre s'incliner, Manchester City (4e, 16 pts), Liverpool (6e, 15 pts) et Chelsea (9e, 14 pts). L'équipe du nord de Londres, sacrée pour la dernière fois en 2004, n'a abandonné que quatre points (une défaite contre Liverpool et un nul contre City) et encaissé seulement trois buts en neuf journées. Ce début de saison canon a été prolongé dimanche grâce à Eberechi Eze, une des recrues phares de l'été: l'attaquant de 27 ans a attendu la venue de son ancien club, Crystal Palace, pour marquer son premier but avec les "Gunners" en Premier League. Le meneur offensif ou ailier a réalisé une reprise acrobatique après un coup franc de Declan Rice mal repoussé par ses anciens coéquipiers (39e). Haaland-dépendance Un but a aussi suffi à Aston Villa pour mettre à terre Manchester City (1-0). Et il est aussi venu d'un coup de pied arrêté, en l'occurrence un corner bien exploité par Matty Cash (19e). C'est un gros coup pour les "Villans" d'Unai Emery, en plein redressement et remontés à la septième place, et un gros coup d'arrêt pour les "Citizens" de Pep Guardiola, battus pour la première fois depuis fin août. La copie blanche d'Erling Haaland explique en partie le résultat du jour. Le serial-buteur avait au moins inscrit un but dans chacune des neuf précédentes rencontres disputées avec son club. Il a bien poussé le ballon au fond des filets, à la 90e minute, mais il était hors-jeu. Wolverhampton en plein cauchemar La glissade de Manchester City fait les affaires de Bournemouth, nouveau dauphin d'Arsenal (2e, 18 pts) après sa victoire 2-0 contre Nottingham Forest. Les "Cherries" ont fait le nécessaire en première période sur un corner direct de Marcus Tavernier et un nouveau but de l'attaquant français Eli Junior Kroupi, son quatrième en quatre matches. La saison galère de Nottingham Forest, premier relégable, se poursuit avec cette quatrième défaite d'affilée en Premier League. Le nouvel entraineur Sean Dyche a réussi son baptême jeudi contre Porto (2-0) en Ligue Europa, mais pas en championnat. C'est encore pire pour la lanterne rouge Wolverhampton, battue pour la septième fois en neuf matches (contre deux matches nuls), de manière cruelle à domicile contre Burnley (3-2). Menés 2-0, les Wolves ont fait leur retard avant la mi-temps par Jorgen Strand Larsen (42e, sur penalty) et Marshall Munetsi (45e+4), mais ils ont baissé pavillon dans le temps additionnel devant Lyle Foster (90e+5).

26.10.2025 à 17:17

ATP 500 de Bâle: Fonseca domine Davidovich et remporte son deuxième titre

FRANCE24

Tombeur plus tôt dans le tournoi suisse du tenant du titre, le Français Giovanni Mpetshi Perricard, Fonseca devient le deuxième plus jeune lauréat d'un ATP 500, la troisième catégorie de tournois après les Grands Chelems et les Masters 1000, après Carlos Alcaraz à Rio de Janeiro et Barcelone en 2022. Agressif au retour, Fonseca a immédiatement breaké l'Espagnol de 26 ans, qui a constamment couru après le score, bousculé par le service surpuissant du Brésilien et son coup droit redoutable. De nouveau breaké d'emblée dans le deuxième set, Davidovich, toujours mené, a écarté une première balle de match à 5-3, avant de s'incliner après 1h26 de match. Grâce à ce titre, le deuxième après celui de Buenos Aires sur terre battue en février, Fonseca, vainqueur à la fin de l'année dernière des Next Gen Finals, réservé aux joueurs de moins de 21 ans, rentrera dans le Top 30, son meilleur classement. Davidovich, qui n'a toujours remporté aucun titre, encaisse la cinquième défaite de sa carrière en finale, la quatrième cette année.

26.10.2025 à 17:17

Tennis: Sinner bat Zverev et remporte l'ATP 500 de Vienne

FRANCE24

Déjà tombeur de l'Allemand en finale de l'Open d'Australie en janvier, l'Italien a fait le break décisif à 5-5 dans la troisième manche pour décrocher son quatrième titre de la saison et le deuxième à Vienne, où il s'était déjà imposé en 2023. Toujours en position de récupérer la place de N.1 mondial à Carlos Alcaraz d'ici à la fin de saison, Jannik Sinner a empoché à Vienne de précieux points alors que l'Espagnol n'a pas joué de tournoi cette semaine. Mais l'Italien de 24 ans a semblé victime de crampes dans le troisième set et devra retrouver l'ensemble de ses moyens pour briller lors du Masters 1000 de Paris qui débute lundi à l'Arena de La Défense. En face, Alexander Zverev n'a pas démérité, sauvant notamment six balles de break pour seulement deux concédées dans cette partie, mais s'est heurté une nouvelle fois à Sinner qu'il n'a plus battu depuis l'US Open 2023. Dès le premier jeu, l'Allemand a dû écarter une balle de break. Mais il a été le premier a prendre le service de son adversaire, profitant de deux fautes en coup droit de Sinner pour mener 3-1. Solide pour écarter deux balles de débreak, l'Allemand a tenu le score pour remporter la première manche. Après un usage parfois hasardeux des amorties dans le premier set, Sinner a réglé la mire en début de deuxième manche pour prendre le service de l'Allemand d'entrée et mener 3-0. Comme Zverev lors du premier set, Sinner a ensuite géré pour s'offrir une manche décisive. Manquant de nouvelles occasions de break à 2-2, Sinner a semblé diminué en milieu de troisième set avant de serrer le jeu au bon moment, à 5-5 sur le service de Zverev, pour empocher un break décisif, confirmé dans la foulée pour décrocher un 22e titre sur le circuit ATP.

26.10.2025 à 16:37

Pays-Bas: des dizaines de milliers de manifestants pour le climat avant les élections législatives

FRANCE24

Brandissant des banderoles proclamant notamment "La planète mérite votre vote" ou "Votez vert", les manifestants - au nombre d'environ 45.000 selon les organisateurs - se sont rassemblés dans un parc, dans le centre de La Haye, avant de défiler dans les rues de la ville. "Je pense qu'il y a beaucoup d'inquiétude aux Pays-Bas sur la politique climatique. Je trouve que cela ne se reflète pas correctement dans le débat politique et dans ce que l'on voit dans cette élection", déclare à l'AFP Daan Zieren, 23 ans. "Vous voyez des partis qui ne parlent absolument pas de cela, même ceux qui avaient l'habitude d'en parler beaucoup", déplore ce militant d'un mouvement de jeunes pour le climat. Selon un dernier sondage, le climat est passé désormais loin derrière les autres priorités des électeurs pour le scrutin de mercredi prochain. L'enjeu climatique se place ainsi en 11e position des priorités choisies parmi celles passées en revue par ce sondage du mois dernier réalisé par Eenvandaag auprès de 25.000 électeurs. Les sondés devaient sélectionner cinq priorités sur 25 thèmes proposés, et seulement 19% ont choisi le climat pour figurer dans ce top 5. En revanche, ils ont été 58% à citer le logement, 44% l'immigration et 40% le système de santé. "Nous espérons que tous les partis vont réaliser qu'ils ne peuvent plus faire l'impasse sur le problème climatique", dit Daan Zieren. Travailleur bénévole âgé de 47 ans, Marijn Roorda est venu déguisé en ours polaire, en référence à cet animal dont l'habitat est mis à mal par le changement climatique. Lui aussi se dit frustré par l'absence des questions relatives au changement climatique dans la campagne électorale. "Beaucoup de partis n'en ont plus rien à faire de l'environnement. Il y en a même qui nient" cette réalité, déplore-t-il auprès de l'AFP. "Je pense que beaucoup de gens sont inquiets à cause du climat, plus particulièrement les jeunes, mais beaucoup de gens sont fatigués des politiciens", ajoute-t-il. "Rien ne se passe, rien ne change, et nous voulons voir un changement", conclut-il.

26.10.2025 à 16:32

Donald Trump au Qatar et tractations sur la gestion de Gaza

FRANCE24

Donald Trump a fait halte samedi au Qatar pour remercier l'émirat sur son rôle joué dans le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza sur la base de son plan pour mettre fin à deux ans de guerre.

26.10.2025 à 16:20

Deux suspects en garde à vue : l'enquête sur le vol de bijoux au Louvre s'accélère

FRANCE24

L'enquête s'accélère une semaine après le vol inédit de bijoux au Musée du Louvre à Paris. Deux suspects sont en garde à vue. Ce sont "deux hommes d'une trentaine d'années, déjà connus des services de police pour des faits de vol." raconte notre envoyé spéciale devant les locaux de la brigade de répression du banditisme. Alexandra Quarini, journaliste à France 24. Plus de 150 prélèvements ADN ont été retrouvés sur les lieux du crime.

26.10.2025 à 16:04

En Argentine, les législatives de mi-mandat sont cruciales pour Javier Milei

FRANCE24

Le président argentin Javier Milei va tenter d’accroître sa présence au Parlement ce dimanche 26 octobre, à l’occasion des législatives de mi-mandat. Peut-il obtenir une majorité au Congrès ? "Ce ne sont pas les pronostics qui sont formulés par la plupart des instituts de sondages" explique Gaspard Estrada, politique et membre de l'unité Sud global à la London School of Economics, invité de France 24.

26.10.2025 à 16:01

Droits de douane : Chine et États-Unis cherchent un terrain d’entente sur les terres rares et le soja

FRANCE 24

Le secrétaire américain au Trésor a annoncé, dimanche, que la Chine envisageait de retarder la mise en place de restrictions à l'exportation des minéraux rares et la reprise de l'achat de soja aux États-Unis. Un pas en avant, alors que les tensions sino-américaines se sont dégradées depuis l'annonce des droits de douane imposés par Donald Trump.

26.10.2025 à 15:38

Au Soudan, les paramilitaires des FSR revendiquent le contrôle d'El-Facher

FRANCE 24

Les Forces de soutien rapide ont affirmé, dimanche, avoir fait tomber la ville d'El-Facher, au Soudan. Dans la dernière grande ville qui échappait à leur contrôle, ils ont annoncé avoir pris le quartier général de l'armée. De son côté, l'armée soudanaise est restée silencieuse, mais le comité de résistance populaire dit résister "face aux milices". 

26.10.2025 à 15:33

Transat Café L'Or: départ mouvementé pour la flotte de voiliers

FRANCE24

Les 42 Class40 engagés ont été les derniers à passer la ligne de départ à 14h50 (GMT+1) sous les grains, précédés un peu plus tôt par 18 Imoca - les célèbres monocoques du Vendée Globe - et quatre géants des mers Ultim. Dans un vent oscillant entre 20 et 26 nœuds et une mer creusée, Actual, barré par Anthony Marchand et Julien Villion, a pris le meilleur départ des multicoques de 32 mètres. Pour les Imoca, la bataille pour la première place à l'issue du parcours côtier a été serrée, mais Charal (Jérémie Beyou/Morgan Lagravière) a devancé d'un rien Bureau Vallée (Louis Burton/Clément Commagnac). Les Class40, plus lents voiliers de la flotte, skippés par un mélange de marins professionnels et amateurs, ont vu leur parcours modifié à quelques minutes du départ. La direction de course leur impose désormais de faire étape à La Corogne (Espagne) pour éviter une grosse dépression à venir dans le golfe de Gascogne. "Un deuxième départ sera donné pour cette classe dès que les conditions le permettront", a expliqué l'organisation dans un communiqué transmis à l'AFP, précisant que les premiers Class40 devraient atteindre leur destination mardi. Déjà agitées, les conditions météo sont appelées à se dégrader rapidement pendant la première nuit de course pour tous les bateaux. "Cela va se durcir en arrivant au niveau de la pointe du Cotentin. On aura rapidement 30 nœuds établis, jusqu'à 35 en rafales, face au vent. Il faudra être très vigilant", a expliqué Armel Le Cléac'h, tenant du titre sur l'Ultim Banque Populaire. "Assez violent" Concentré, le marin expérimenté a passé un long moment avec toute son équipe, quelques minutes avant de quitter les pontons vers 11h, pour analyser les derniers fichiers météorologiques disponibles. Comme les autres partants de cette 17e édition de la célèbre transatlantique en double, il avait pris connaissance du chavirage de trois Ocean Fifty, autorisés à partir un jour plus tôt en raison des conditions. "C'était assez violent au réveil. Heureusement, tout le monde va bien. Cela ne changera pas fondamentalement notre manière d'aborder la course, mais ça fait une vraie piqûre de rappel", a estimé Le Cléac'h, qui a vécu un chavirage en 2018 sur la Route du Rhum. Lazare x Hellio puis Koesio et enfin Inter Invest ont abandonné à quelques heures d'intervalle dans la nuit de samedi à dimanche alors qu'ils naviguaient dans la Manche. Tous les skippers ont été secourus et seul Koesio est encore à la dérive. "On était en mode hyper safe, chacun une main sur une écoute, quand le bateau est parti à la gîte, on n'a rien pu faire", a raconté Audrey Ogereau. "On pense qu'on a pris une claque à 40 nœuds", a ajouté la coskippeuse avec Erwan Le Roux de Koesio. Les Ocean Fifty, des multicoques de 50 pieds (15,24 mètres), sont des voiliers rapides mais aussi très sensibles à la mer formée. Vendredi, la classe avait obtenu de la direction de course d'anticiper d'une journée leur départ pour la Café L'Or, initialement prévu dimanche comme le reste de la flotte. Les dix libellules s'étaient élancées au large du Havre à 16h30 samedi. Sept seulement sont encore en course. À 14h00, WeWise de Pierre Quiroga et Gaston Morvan était en tête avec 25 milles d'avance sur Solidaire en Peloton de Thibaut Vauchel-Camus et Damien Seguin. Chaque classe a un parcours spécifique à respecter en direction de l'arrivée en Martinique, où les plus rapides sont attendus autour du 6 novembre.

26.10.2025 à 15:15

Début de la mythique Transat Café l'Or entre Le Havre et Fort-de-France en Martinique

FRANCE24

Ce dimanche 26 octobre débute la 17ème édition de la Transat Café l’Or (ex-Transat Jacques Vabre), célèbre course de bateaux à voile entre Le Havre et Fort-de-France en Martinique. Parmi les marins engagés : le duo Thomas Coville - Benjamin Schwarz dans la class Ultim, qui regroupe les bateaux multicoques les plus rapides au monde. Leur objectif : la victoire. Reportage Cédric Ferreira et Natalia Ruiz Giraldo.

26.10.2025 à 15:05

Israël affirme son droit de veto sur une force internationale à Gaza

FRANCE24

Israël, qui contrôle tous les accès du territoire palestinien, a permis à un convoi égyptien d'y entrer pour aider à retrouver les dépouilles d'otages toujours aux mains du mouvement islamiste palestinien Hamas. Ce dernier les retient depuis son attaque sans précédent menée contre Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre à Gaza. En vertu du plan du président Donald Trump, sur lequel est basé l'accord de cessez-le-feu, une force internationale de stabilisation, formée principalement de troupes de pays arabes et musulmans, doit se déployer à Gaza à mesure que l'armée israélienne s'en retirera. "Nous avons (...) clairement indiqué au sujet des forces internationales qu'Israël déciderait quelles forces sont inacceptables pour nous", a déclaré M. Netanyahu, opposé au déploiement de forces de Turquie, pays qui entretient des liens étroits avec le Hamas. "Nous sommes un Etat indépendant", a-t-il martelé devant ses ministres. "Notre politique de sécurité est entre nos mains." Vendredi, le secrétaire d'Etat Marco Rubio a dit au sujet de cette force qu'il faudrait "que ce soient des personnes ou des pays avec lesquels Israël se sente à l'aise", après qu'une source du ministère turc de la Défense avait fait état de discussions sur une participation turque. La première phase de l'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 10 octobre, prévoit, outre le cessez-le-feu, la libération de tous les otages, vivants et morts, des retraits israéliens dans Gaza et l'afflux d'aides humanitaires à Gaza. "Pas d'excuse" Le Hamas a libéré au 13 octobre l'ensemble des 20 otages vivants. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu'il retient, mais il n'en a restitué que 15 jusque-là, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire ravagé par l'offensive israélienne de représailles. Dimanche avant l'aube, des véhicules et des camions égyptiens transportant des engins lourds de chantier sont entrés dans Gaza et se sont dirigés vers Al-Zawayda (centre), où ils seront basés. Une équipe technique égyptienne a été "autorisée à entrer au-delà de la ligne jaune" qui délimite la zone contrôlée par Israël dans Gaza, "pour rechercher nos otages", a confirmé Shosh Bedrosian, porte-parole du bureau de M. Netanyahu. "Nous ne donnerons pas à l'occupation (israélienne) une excuse pour reprendre la guerre. De nouvelles zones seront accessibles pour rechercher certains des corps" d'otages, a indiqué le négociateur du Hamas, Khalil al-Hayya. Les phases ultérieures du plan Trump prévoient, outre le déploiement d'une force internationale, des nouveaux retraits israéliens dans Gaza, le désarmement du Hamas, ainsi que la reconstruction du territoire notamment. Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a jusqu'à présent refusé d'envisager son désarmement, alors que M. Netanyahu veut le chasser du territoire. Jeudi, le vice-président américain JD Vance a déclaré que la force internationale devrait être en première ligne pour assurer le désarmement du Hamas. "Gaza sera démilitarisée" et cela "se fera de manière facile ou à la dure", a répété Mme Bedrosian en réaffirmant qu'Israël "exercera un contrôle sécuritaire total sur Gaza". "Ils ont oublié comment jouer" Malgré l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, les habitants du territoire palestinien assiégé par Israël continuent de vivre dans des conditions très dures. "La faim est toujours présente" car L'aide humanitaire entrant à Gaza est "insuffisante" selon l'ONU. Hiam Moqdad, une grand-mère de 62 ans, est retournée à Gaza-ville, où elle a, avec sa famille, installé une tente sur les décombres de leur maison détruite pendant la guerre. "On souffre pour avoir de l'eau (...) J'ai cuisiné des pâtes pour nourrir les enfants, mais je ne peux pas acheter ni légumes ni autre car nous n'avons ni argent ni revenu. Nous n'avons ni matelas ni rien. J'allume une bougie parce que je n'ai ni électricité ni batterie (...)". "Les enfants ne disent plus +je veux aller à l'école+, mais plutôt +je veux aller chercher de l'eau ou des colis alimentaires+. Ils ont oublié leur éducation. Ils ont même oublié comment jouer." L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles. L'offensive israélienne menée en représailles a fait 68.519 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

26.10.2025 à 15:03

Un navire de guerre américain prend amarre à Trinité-et-Tobago, face au Venezuela

FRANCE24

La venue de l'USS Gravely, ainsi qu'une unité de marines, pour des exercices avec l'armée trinidadienne, avait été annoncée jeudi par le gouvernement de ce pays anglophone de 1,4 million d'habitants. Le président Trump a aussi annoncé l'arrivée du porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand au monde, une montée en puissance considérable des moyens militaires américains dans la région que M. Maduro a dénoncé vendredi comme une tentative d'"inventer une nouvelle guerre". Donald Trump accuse son homologue vénézuélien d'implication directe dans le trafic de drogue, ce que ce dernier dément formellement. Pour M. Maduro, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte "pour imposer un changement de régime" et s'emparer des importantes réserves de pétrole de son pays. "Entre deux murs" A Port d'Espagne, certains soutiennent la présence américaine si près des côtes vénézuéliennes. "C'est pour aider à nettoyer les problèmes de drogue qui sont sur le territoire" vénézuélien, estime Lisa, une habitante de 52 ans qui préfère ne pas donner son nom de famille. "C'est pour la bonne cause, beaucoup de gens seront libérés de l'oppression" et du "crime", ajoute-t-elle. De nombreuses personnes interrogées expriment cependant une inquiétude face à l'arrivée du navire. Le président Trump a évoqué des frappes contre des cartels sur le territoire vénézuélien et a dit avoir autorisé des opérations clandestines sur le sol du pays sud-américain. "S'il arrivait quelque chose entre le Venezuela et l'Amérique (...) nous pourrions finir par recevoir des coups", redoute Daniel Holder, 64 ans. Assis sur une place du centre de la capitale, ce rasta est opposé à la stratégie de son gouvernement. La Première ministre de Trinité-et-Tobago, Kamla Persad-Bissessar, est un fervent soutien de M. Trump, et a adopté dès son accession au pouvoir en mai dernier un discours virulent contre l'immigration et la criminalité vénézuéliennes dans son pays. Elle devrait laisser Washington et Caracas régler leur différend "au lieu d'essayer de s'interposer", regrette-t-il. C'est comme "être entre deux murs", soupire M. Holder. "Alarmant" Les États-Unis mènent depuis début septembre, essentiellement dans les eaux caribéennes mais aussi dans le Pacifique, des frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants. Jusque-là, dix ont été revendiquées. Elles ont tué au moins 43 personnes, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres du gouvernement américain. Deux Trinidadiens auraient été tués mi-octobre dans l'une d'elles, selon leurs familles. Les autorités locales n'ont ni confirmé ni infirmé ces décès. Des experts ont remis en question la légalité des frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n'ont pas été interceptés ou interrogés. "Nous n'avons pas besoin de tous ces meurtres et de ces bombardements, nous avons juste besoin de paix ... et de Dieu", affirme auprès de l'AFP Rhonda Williams, réceptionniste trinidadienne de 38 ans. "Nous ne voulons pas de guerre, nous voulons (...) rester une nation souveraine, pacifique", dit aussi une cliente locale de l'hôtel Hyatt situé à côté du quai où est amarré le destroyer, préférant rester anonyme. Randy Agard, citoyen américain en visite sur l'archipel, dit avoir des "émotions mitigées" à la vue du navire de guerre envoyé par son pays. Les Etats-Unis "essaient de s'immiscer partout pour tenter de contrôler tout le monde". Ce n'est pas "pour la sécurité des gens, c'est juste une question de contrôle", dit le jeune homme de 28 ans. Trinité-et-Tobago compte une importante communauté vénézuélienne qui observe avec anxiété la montée des tensions dans la région. "Le Venezuela traverse en ce moment une situation très difficile, au niveau social et économique" qui est "due au gouvernement", estime Ali Ascanio, un Vénézuélien de 38 ans installé dans l'archipel depuis huit ans. L'arrivée du navire américain est "alarmant parce que nous savons que c'est un signe de guerre". Ce vendeur de fruits et légumes espère que la pression américaine poussera Nicolas Maduro à "partir bientôt". "C'est préoccupant, bien sûr (...) parce que j'ai ma famille là-bas au Venezuela", pays qui "n'est pas en état de subir une attaque", confie Victor Rojas, un jardinier vénézuélien de 35 ans.
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